Lundi 30 mars 2020 1 30 /03 /Mars /2020 08:00

Vous êtes seul(e) ? En attendant le retour à une vie normale, voici quelques suggestions pour lutter contre l'ennui du confinement

Proposition n° 4 : s'exhiber devant sa webcam

Vous verrez, ça peut créer des liens 

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 27 mars 2020 5 27 /03 /Mars /2020 08:00

Parus en une du Canard Enchaîné n° 5185 du mercredi 25 mars ces deux dessins... Il est fort à parier qu'une fois la pandémie passée, tout cela sera malheureusement vite oublié et que le mercantilisme, l'appât du gain et le cynisme social reprendront toute leur place !

C.E covid-19

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Mercredi 25 mars 2020 3 25 /03 /Mars /2020 08:00

Vous êtes seul(e) ? En attendant le retour à une vie normale, voici quelques suggestions pour lutter contre l'ennui du confinement.

Proposition n° 3 : la lecture 

La lecture a l'avantage de stimuler l'imagination...

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 23 mars 2020 1 23 /03 /Mars /2020 08:00

Vous êtes seul (e) ? En attendant le retour à une vie normale, voici quelques suggestions pour lutter contre l'ennui du confinement.

Proposition n° 2 : la masturbation

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et si vous êtes vraiment souple, vous pouvez même vous tailler une pipe, ce sera aussi l'occasion de faire du sport !

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 20 mars 2020 5 20 /03 /Mars /2020 08:00

Parus en une du Canard Enchaîné5184 du mercredi 18 mars, ces trois dessins pour illustrer les changements de comportement de Français liés à la pandémie du Covid-19. Les deux premiers dessins sont signés Lefred-Thouron, le troisième Diego Aranega.

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Jeudi 19 mars 2020 4 19 /03 /Mars /2020 08:00

Vous êtes seul(e) ? En attendant le retour à une vie normale, voici quelques suggestions pour lutter contre l'ennui du confinement.

Proposition n° 1 : l'exhibitionnisme

Vous devez rester chez vous ? Pas de problème. Il y aura bien quelqu'un pour vous regarder de l'immeuble d'en face ou un voyeur qui passera par là...

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Mercredi 18 mars 2020 3 18 /03 /Mars /2020 08:00

Un petit rébus d'actualité pour s'amuser un peu. À lire du haut vers le bas

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Lundi 16 mars 2020 1 16 /03 /Mars /2020 08:00

Un peu d'humour, ça ne peut faire de mal à personne. Voici donc un dessin de Lefred-Thouron paru dans le Canard Enchaîné du mercredi 4 mars 2020. Personnellement, je trouve ça très marrant et surtout d'une impitoyable lucidité. Avec ironie, les événements y sont ramenés à leur juste proportion.

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Vendredi 13 mars 2020 5 13 /03 /Mars /2020 08:00

Les quatre Sirènes # 19

Je n'ai revu Gabriela qu'à l'automne 1991. Elle ne venait plus à la séance d'entraînement de volley-ball du lundi soir et ne répondait plus au téléphone. C'est l'un de ses collègues qui m'a appris qu'elle s'appelait désormais Madame C* et que son mari était professeur stagiaire à Caen. Je ne sais même pas si j'ai souffert. J'étais sous anesthésie. Ce n'est qu'en novembre, aux jours les plus lugubres de l'automne, qu'elle est réapparue physiquement dans ma vie. Rayonnante, épanouie, mais pétrie de culpabilité. Alors que je ne lui demandais rien, elle m'a longuement expliqué qu'elle n'avait jamais été maîtresse de son destin, qu'elle était victime d'une sorte de contrat familial. Elle sollicitait mon pardon ou, tout du moins, mon indulgence. Elle est venue se serrer contre moi et, alors que je refermais mes bras sur son corps, j'ai ressenti pour la première fois le désir de la posséder, comme si elle se révélait enfin humaine, mais c'était trop tard, beaucoup trop tard...

Dans les mois qui suivirent, je ne l'ai revue que trois fois. En février 1992, elle a tenu à venir m'annoncer personnellement qu'elle était enceinte. En mai, lorsqu'elle a appris la mort accidentelle de mon frère, elle est venue me rendre visite, mais la revoir n'a en rien apaisé ma douleur. La dernière fois que je l'ai vue, c'était début juillet 1992. Elle portait son ventre rond comme un trophée. Elle m'a dit qu'elle avait obtenu sa mutation pour le Morbihan, je lui ai caché que j'allais bientôt quitter la France pour l'Océan Indien et que je n'étais pas sûr de revenir un jour. J'avais déjà cessé de maigrir mais pas encore commencé à reprendre du poids.

Épilogue

Un lundi matin maussade d'août 1992, un ami m'a déposé à la gare de Caen. Je n'avais pour bagage qu'une grosse valise avion. Dans les semaines qui avaient précédé, j'avais vidé ma maison et confié sa gestion à un notaire qui n'avait pas tardé à me trouver des locataires. Direction Saint-Lazare, taxi jusqu'à Roissy et le soir même, embarquement dans un Boeing 747 d'Air France pour Saint-Denis de la Réunion, et, dans la foulée, un saut de puce pour ma destination finale : l'île Maurice. J'ai posé ma valise à Mahébourg, chez Tristan... Je n'ai plus entendu le chant des Sirènes, à l'exception de quelques lointains échos. Ainsi en 1994, au détour d'une conversation téléphonique avec un des rares liens que j'avais conservés de ma vie d'avant, j'ai appris que Gabriela était maman d'une petite fille prénommée Camille. En 2001, alors que j'étais installé depuis deux ans, avec femme et enfants, au bord de l'Atlantique, j'ai reçu un coup de téléphone de Pauline. Comment avait-elle retrouvé ma trace ? D'une voix éraillée par l'excès de tabac, elle m'a dit que Daniel était décédé en 1997, étouffé par une crise aiguë de psoriasis qui avait envahi ses poumons. Elle m'a proposé de nous revoir. Je l'en ai dissuadée et elle n'a plus donné signe de vie. Quant à Michèle et Valérie, je ne les ai plus jamais revues...

Sirenes19

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 11 mars 2020 3 11 /03 /Mars /2020 08:00

Les quatre Sirènes # 18

Je n'ai jamais autant surveillé le calendrier des vacances qu'au cours de l'année scolaire 1990-91. Mais à la différence des élèves qui se réjouissent à l'approche des congés, ces échéances me plongeaient dans l'angoisse. À chaque fois, cela signifiait que Gabriela allait retourner en Bretagne où elle ne manquerait pas de croiser "Grain de Sable". Pourtant, à chaque départ, elle m'annonçait que cette fois ce serait la bonne, qu'elle allait rompre définitivement, reprendre sa liberté. Pendant son absence, elle m'envoyait des lettres d'amour aux mots de braise mais, de retour en Normandie, rien n'avait changé. Au fil des mois, j'endossais le rôle d'amant dans un mauvais vaudeville. Après Noël, elle changea de stratégie : pas la peine d'aller au clash,  à l'affrontement direct. Il suffisait d'attendre qu'il finisse par comprendre qu'elle ne l'aimait pas, il allait se lasser et abandonner la partie...

sirenes18En attendant, elle poursuivait avec assiduité sa découverte des plaisirs charnels. Après quelques réticences, elle avait accepté de se mettre nue devant moi et de se laisser brouter le minou. Gabriela avait une petite chatte étroite, ombrée d'une touffe moussue, mais, dès que j'y posais la bouche, quand ma langue écartait ses lèvres et fouillait à l'entrée de son vagin, elle s'ouvrait, s'évasait et mouillait sans retenue. Elle pouvait jouir plusieurs fois d'affilée en me tenant la tête à deux mains pour ventouser ma bouche à son sexe en folie. Et moi, malgré toute la sensualité de nos enlacements et de nos caresses, je ne bandais toujours pas. Elle faisait comme si ça ne la dérangeait pas, pire, comme si elle ne s'en apercevait pas ! Et, quand elle était partie, je trouvais refuge dans le lit de Valérie, dans les volutes éthyliques des soirées avec Michèle ou dans les bras accueillants de Pauline et Daniel pour enfin baiser, sodomiser et surtout jouir...  Tout au long de cette année scolaire de sinistre mémoire, j'ai continué de perdre du poids, inexorablement. À l'été 1991, je ne pesais plus que 72 kg pour 1 m 86 ! C'était simple : je n'avais plus faim. À l'exception de mon copain médecin, personne ne semblait s'en inquiéter ou s'en plaindre. 

En juin 1991, il s'est produit un incident qui a sans doute tout changé. Gabriela n'allait pas tarder à partir passer ses vacances d'été dans les Côtes du Nord devenues depuis peu les Côtes d'Armor. Avant son départ, elle a tenu à passer une dernière soirée avec moi. Enfin, plus qu'une soirée, une nuit ! Elle a même demandé à partager mon lit  (alors que jusque-là, on ne se livrait à nos jeux sexuels que sur le canapé du salon). Nous voilà donc tous les deux, nus sur les draps blancs. Et, cette fois, elle ne se contente pas du cunnilingus habituel :

- Michel, s'il te plaît fais-moi l'amour. J'en ai très envie... Et quand ce sera fait, tout sera plus facile pour moi... Je te promets de ne plus te quitter, je serai à toi pour toujours... Viens... Et puis on fera un enfant, on l'appellera Camille...

Elle était là, allongée sur le dos, les cuisses ouvertes, en train d'onduler du bassin tout en se caressant les seins. Et moi, à genoux sur le lit, entre ses jambes écartées, je ne bandais toujours pas.

Alors, au cœur de la nuit, elle s'est rhabillée et elle est partie.

à suivre... 

 

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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