Lundi 8 juin 2020 1 08 /06 /Juin /2020 08:00

Avec le déconfinement, est apparu "l'art de se masquer" comme le titre Sophie Fontanel dans son article de l'OBS n° 2896 du 7 mai 2020. La pub de la marque PORTS 1961 surfe sur cette nouvelle vague.

déconfinement 3

" Attention au masque... et au maquillage !"

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 5 juin 2020 5 05 /06 /Juin /2020 08:00

Un couple d'âge mûr assis nu sur un canapé. Ils (se ?) sont filmés en plan fixe de façon à occulter leurs visages. Ils se masturbent mutuellement : de la main gauche, il caresse sa touffe très fournie et sa vulve charnue ; de sa main droite, elle tient fermement sa queue bien raide qu'on devine de belle taille. La vidéo est constituée d'un unique plan séquence de 2 minutes et 8 secondes, avec au premier plan les deux flûtes de champagne, témoins silencieux de leurs agapes préliminaires. Les deux minutes suffisent à la femme pour jouir, très discrètement certes, mais jouir tout de même... 

J'ai trouvé cette vidéo très émouvante et leurs corps marqués par le temps vraiment beaux... Leurs gestes sont tendres, sans ostentation, et c'est justement ça qui fait leur charge érotique.

video-duo-champagne

Pour lire la vidéo, cliquez ICI

Par michel koppera - Publié dans : videos et webcam - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 3 juin 2020 3 03 /06 /Juin /2020 08:00

Toponymie # 5

Sainte-Verge, commune du nord du département des Deux-Sèvres (79100). Commune d'environ 1400 habitants appelés Sainte-Vergeois.

L'origine du nom de la commune serait celui d'une jeune bergère nommée Virgana qui aurait vécu au IVème siècle. Convertie au christianisme à l'âge de 13 ans, elle aurait été pour cela assassinée par son patron païen, et canonisée par la suite sous le nom de Sainte Virginie.

En illustration deux images anciennes du culte rendu à Sainte-Verge dans les couvents de la région. Peut-on suggérer que la verge adulée soit celle du patron païen ?

toponymie5

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Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 1 juin 2020 1 01 /06 /Juin /2020 00:00

Toponymie # 4 

La Trique est une ancienne commune des Deux-Sèvres (79) aujourd'hui rattachée aux communes de Mauléon et La Chapelle Largeau. Cet imbroglio administratif regroupe environ 1000 habitants. Outre La Trique, La Chapelle Largeau est constituée de deux autres détachements : Le Bourg et la Rebaterrie.

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En illustration, trois jeunes représentants de la Chapelle-Largeau : un du Bourg, un de la Rebaterrie et un de La Trique

Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 29 mai 2020 5 29 /05 /Mai /2020 08:00

Lectures du confinement 2

Constance Debré, "Play boy", (2018), collection 10/18 n° 5468. 166 pages

Petite-fille de Michel Debré, Constance Debré nous livre une auto-fiction sans fard et sans concession. Le commentaire des Inrocks en 4ème de couverture la résume avec justesse :" Comme un massacre à la tronçonneuse dans une fiche Wikipédia".

La narratrice, avocate mariée et mère, a repris sa liberté pour vivre son homosexualité. Dans la deuxième partie de son récit, la narratrice découvre le grand amour avec Albertine ( qu'elle appelle Albert). Extrait page 88 :

Un corps de femme c'est fait pour y mettre la main, la bouche, une femme c'est fait pour être baisée. Des seins c'est fait pour être touchés, un cul c'est fait pour venir s'y caler, une chatte pour y plonger la gueule, pour en sentir l'odeur, y glisser la langue, les doigts, en sucer le goût, ce putain de goût si doux. Il n'y a pas un homme qui puisse rivaliser avec ça. Je comprends ceux qui vont aux putes. Je comprends même les violeurs. Pour la première fois, je sens comme une piqûre toute la violence du désir. Du désir pour le corps des femmes. Il y a ce qu'elles disent aussi mais peut-être qu'on s'en fout. Comme leur visage, qui m'indiffère, au fond, si ce n'est pour la bouche. Non, il n'y a pas un homme qui me fasse cet effet-là. Mais peut-être que c'est parce que c'est elle que je dis ça. Je ne savais pas que le sexe pouvait être aussi bon. Je ne savais pas que ça pouvait être aussi important. Elle dit la même chose. Je ne sais pas si c'est vrai ou si c'est pour me faire plaisir. C'est important la politesse. Elle me fait bander Albert. C'est une histoire de cul, elle et moi. mais peut-être que je ne connaissais pas l'amour, avant."

playboy debre

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 27 mai 2020 3 27 /05 /Mai /2020 08:00

Alain Souchon : Sous les jupes des filles" (1993)

Chanson écrite et composée par Alain Souchon, extraite de l'album "C'est déjà ça"


Rétines et pupilles
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes
Voir sous les jupes des filles
Et la vie toute entière
Absorbés par cette affaire
Par ce jeu de dupes
Voir sous les jupes des filles
Elles très fières
Sur leurs escabeaux en l'air
Regard méprisant et laissant le vent tout faire
Elles dans l'suave
La faiblesse des hommes elles savent
Que la seule chose qui tourne sur terre
C'est leurs robes légères
souchon-jupes
On en fait beaucoup
Se pencher tordre son cou
Pour voir l'infortune
À quoi nos vies se résument
Pour voir tout l'orgueil
Toutes les guerres avec les deuils
La mort la beauté
Les chansons d'été
Les rêves
Si parfois ça les gène et qu'elles veulent pas
Qu'on regarde leurs guiboles les garçons s'affolent de ça
Alors faut qu'ça tombe
Les hommes ou bien les palombes
Les bières les Khmers rouges
Le moindre chevreuil qui bouge
Fanfare bleu blanc rage
Verres de rouge et vert de rage
L'honneur des milices
Tu seras un homme mon fils
Elles pas fières
Sur leurs escabeaux en l'air
Regard implorant et ne comprenant pas tout
Elles dans l'grave
La faiblesse des hommes, elles savent
 Que la seule chose qui tourne sur cette terre
C'est leurs robes légères...
Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 25 mai 2020 1 25 /05 /Mai /2020 08:00

Lectures du confinement 1

"Avoue que t'en meurs d'envie", recueil de 12 nouvelles signées Kristen Roupenian, paru aux USA en 2019 sous le titre "You know you want this".

Edition française aux Editions du Nil, août 2019. (393 pages). Nouvelles traduites de l'anglais (USA) par Marguerite Capelle.

Extrait de "Vilain", la première nouvelle du recueil : un couple héberge un ami en détresse qui vient de rompre avec sa copine. L'ami en question s'incruste...

roupenian" Nous, on continuait à coucher ensemble alors même qu'il vivait dans l'appartement avec nous. En fait, le sexe n'avait jamais été aussi génial. C'est devenu le noyau d'un fantasme qu'on partageait, l'imaginant là-dehors, l'oreille pressée contre le mur, tout tourneboulé par la jalousie, l'excitation et la honte. On ne savait pas si c'était vrai - peut-être se mettait-il un oreiller sur la tête et essayait-il de nous ignorer ; peut-être nos murs étaient-ils mieux insonorisés que nous ne le pensions - mais on faisait comme si, entre nous, et on se mettait au défi de sortir de la chambre encore tout rouges et haletants, pour aller chercher de l'eau dans le frigo et voir s'il était réveillé. S'il l'était (et il l'était toujours), on échangeait quelques mots avec lui comme si de rien n'était, avant de nous précipiter au lit pour en rire et baiser à nouveau, avec encore plus d'urgence que la première fois.

Ce jeu nous procurait une telle excitation que nous avons commencé à augmenter l'enjeu, en sortant à moitié nus ou enveloppés dans une serviette, en laissant la porte légèrement entrouverte, voire un peu plus. Le lendemain matin d'une nuit particulièrement bruyante, on le titillait en lui demandant s'il avait bien dormi, ou de quoi il avait rêvé, et il fixait le sol en répondant : je ne me souviens pas."

illustration de Félicien ROPS ( 1833-1898)

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 22 mai 2020 5 22 /05 /Mai /2020 08:00

Les dessins humoristiques en disent souvent plus que de longs discours sur les bouleversements que la pandémie du Covid-19 va générer dans notre société, dans nos rapports aux autres, au travail, à la mort...

Voici deux dessins parus dans le n° 5190 du Canard Enchaîné du 29 avril 2020. Le premier est signé Urbs, le second Lefred-Thouron

covid-19-1

covid-19-2

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Mercredi 20 mai 2020 3 20 /05 /Mai /2020 08:00

Le confinement lié au covid-19 étant propice au rangement, j'ai retrouvé dans mes archives cette "Carte postale baiser" que m'avait adressée Michèle au retour d'un week-end prolongé en Bretagne. Elle avait composé elle-même la carte sur papier Canson qui, pliée en trois, se présentait sous la forme d'un triptyque. L'harmonie des images et des mots constituait un appel vibrant et pressant à l'amour charnel. (texte écrit au crayon)

Couverture ( texte : "Carte postale baiser. Suis rentrée de voyage il y a quelques instants à peine" )

cartepostale1

Page centrale (texte : "Je n'ai vu que des aubes désertes

des fenêtres immobiles

frondaisons gringalettes" )

cartepostale2

Dernière page (remise à l'horizontale pour la commodité de la lecture.Texte : "Lourdes nuits violettes

Désolée pour ces qq jours d'absence")

cartepostale3

Comment aurais-je pu décliner une si belle invitation ?

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 18 mai 2020 1 18 /05 /Mai /2020 08:00

Les quatre Sirènes, # 21

2. Plaidoyer 

Dernière mise au point sur les circonstances - atténuantes ? - qui ont présidé à l'irruption des quatre Sirènes dans ma vie. Avant tout, comprendre que je suis un enfant du baby-boom, des "Trente Glorieuses" et du libéralisme. J'avais 16 ans en 1968 et il est indéniable que ce printemps-là marque une rupture radicale et festive avec le "monde d'avant". En quelques mois, on est passés de Tino Rossi aux Pink Floyd, des Gauloises bleues aux joints, du diabolo menthe au Coca...Quand je suis arrivé à la fac de lettres de Caen en septembre 1970, j'avais tout juste 18 ans et, d'un seul coup, tout était permis. 

Tout ? Oui, tout ! Le cinéma d'Art et Essai, les concerts et les festivals de rock (en août 1969, j'étais déjà, avec un copain de lycée, à l'île de Wight où j'avais vu et entendu Dylan, Hendrix et les Doors), les barrettes de shit libanais et les sachets d'herbe colombienne, le Theâtre du Soleil d'Ariane Mouchkine à la Cartoucherie de Vincennes, les virées improvisées à Paris pour aller manger chinois au quartier latin et surtout le sexe, l'amour libre au quotidien, les multiples partenaires d'un jour, d'une nuit...

La fête a duré plus de 15 années. Et puis, en 1985, clap de fin de partie. Le VIH s'invite dans nos vies, d'abord lointain, abstrait... On s'imagine hors d'atteinte, jusqu'au jour où, sans qu'on y ait pris garde, le voilà tout proche qui touche dans leur chair  des gens qu'on connaît,  des gens à qui l'on parlait encore quelques semaines auparavant... En 1989, il emporte deux amis : un peintre talentueux et un bassiste qui rythmait nos nuits de fête.

Les quatre Sirènes furent en quelque sorte les interprètes du "chant du cygne", le baroud d'honneur de la vie sans entraves. Valérie, soixante-huitarde comme moi, perpétua pour quelques années encore l'illusion d'une sexualité épanouie et gourmande... (J'ai appris que depuis mon départ en 1992, elle ne s'est jamais remise en couple) ; Michèle m'a initié à une sexualité moins charnelle, plus fantasmée, où le désir et le plaisir prennent des chemins plus tortueux, plus sophistiqués ; Pauline et Daniel (les seuls avec qui j'ai pris des précautions : préservatifs, tests de dépistage du VIH) tentaient de construire avec moi une sorte de cellule familiale insolite mais stable, un triangle amoureux immuable, refermé sur lui-même et finalement très sécurisant ; quant à Gabriela qui avait grandi dans l'ombre du Sida, elle incarnait le retour au puritanisme, à la chasteté érigée en dogme, à des valeurs qu'on croyait désuètes comme le mariage, la virginité et la soumission à l'autorité parentale...

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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