Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
En toutes circonstances, ne pas oublier les gestes barrière : port du masque, pas d'embrassade, se laver régulièrement les mains et si nécessaire porter des gants...
Peut-être que dans quelques décennies, dans la rubrique vintage du web, on verra des images représentatives de l'érotisme "au temps du Covid-19". Des photos amateur comme celle-ci ?
Claire Richard : "Les chemins de désir", roman de 95 pages paru en 2019 aux Éditions du Seuil, collection Fiction & Cie
Ce court roman raconte l'éducation et l'initiation à la sexualité d'une jeune fille via la pornographie.
Pages 49/50 : "Au début des années 2000, j'apprends à ne plus jouir dans le noir et sur le dos, mais de biais, penchée vers un écran, une main entre les jambes, l'autre sur un clavier."
Pages 52/53 : " Quand vient la nuit, je vais sur Revebebe, je clique sur "femme soumise" et je m'envoie en l'air avec des phrases comme
Elle gémit, cambre le dos, pose les mains sur le mur, les bras tendus à l'horizontale, recule les fesses pour mieux sentir la queue dure de l'homme collée contre son derrière, lui faisant sentir combien elle apprécie ce qu'il lui fait. Elle s'offre ; elle a abdiqué depuis longtemps déjà, depuis qu'elle s'est changée pour lui plaire, pour le séduire. "Il va me baiser, il va me mettre sa queue... Mon Dieu, j'ai tellement envie qu'il me baise, qu'il me mette sa bite dans ma... dans ma chatte de salope !"
Page 70 (découverte des films d'animation hentaï) : " Une écolière, en uniforme et petite jupe, joue du violon devant un homme qui la fixe. De longs et épais tentacules rouges s'enroulent autour d'elle, soulèvent sa jupe, entourent ses seins. On entend la jeune fille penser en japonais qu'elle doit se retenir de jouir, que tout ça c'est très mal, qu'elle ne doit pas se laisser aller, tandis que les tentacules la serrent, entrent en elle, la pénètrent par tous les orifices. Elle a honte et se retient mais son orgasme monte par tous les côtés et la ravage : elle explose en se cambrant en arrière, possédée toute entière par les tentacules d'un monstre sans visage.
Je regarde cette vidéo chaque soir pendant une semaine et elle me fait jouir comme plus aucune vidéo lesbienne n'y arrive."
Photo n° 34
Ambidextre
Pour réaliser son selfie dans le secret de sa chambre de jeune fille, elle a besoin d'être habile des deux mains : de la main droite pour se masturber, de la main gauche pour tenir son smartphone à bout de bras, sans trembler, et appuyer sur la touche au bon moment... Le bon moment, c'est quand monte le plaisir inexorable, celui dont elle sait qu'il va l'emmener directement au ciel. Elle s'en mord déjà la lèvre inférieure, comme elle le fait chaque fois qu'elle ressent l'arrivée imminente de l'orgasme libérateur.
La photo est belle et émouvante. Belle par la simplicité de son cadrage, émouvante par la sincérité du message qu'elle nous adresse. Je m'explique : j'ai trouvé cette photo sur le net bien avant la pandémie du Covid-19, et pourtant elle me paraît représentative de ce que fut (ou est encore pour beaucoup) le confinement.à savoir de longues journées de solitude ponctuées de retrouvailles et de confrontations avec soi-même... Mais aussi le besoin de partager ces instants, de donner à voir son bonheur et sa volonté de vivre !
Second extrait du "Journal d'une femme adultère" de Curt Leviant
Page 259 : comment Aviva avait-elle découvert les sex-toys ?
" Ce n'était qu'après son retour d'Italie, où elle avait passé six mois, qu'elle avait eu un sens plus affirmé de son identité sexuelle.
Grâce à quoi ?
Grâce au conseil d'une copine qui lui avait dit de se servir d'un vibromasseur. Pour commencer, Aviva s'était écriée : "Beurk. Pouah." Dégoûtée. Les filles bien élevées ne font pas des choses pareilles. Mais sa copine, qui aurait pu faire dans le sarcasme et lancer : " Ouais, c'est ça, elles se contentent de leurs doigts", lui parla gentiment, lui dit d'essayer, lui assura que cela l'aiderait à prendre conscience de sa sexualité. Et elle avait entièrement raison, cette brave fille. Aviva trouva dans son vibromasseur un véritable ami. Un ami qui ne lui mentirait jamais, ne la tromperait jamais, ne la compromettrait, trahirait, lâcherait jamais. Et qui, en plus, ne la mettrait pas en cloque."
Curt Leviant, "Journal d'une femme adultère". Roman paru aux USA en 2001, puis en France en 2007. 949 pages. Collection Pocket n° 13605
Il s'agit de ma dernière lecture du confinement. Journal à trois voix : d'abord, celle d'Aviva, la femme adultère violoncelliste ; puis celle de Guido, son amant italien ; enfin celle de Charlie, "son psy"...
Extrait n° 1 : page 105. Aviva parle de son désir.
" J'aime surtout ce premier moment où le sexe d'un homme s'enfonce entre les lèvres et me pénètre. Les bonnes sœurs sont zinzins. Les femmes qui font semblant d'avoir la migraine et refusent de faire l'amour avec leur mari sont ravagées. Les femmes qui ne baisent qu'une fois, ou même une seule fois par jour, sont folles à lier. Moi j'adore me faire baiser par des hommes différents. C'est même étonnant que je ne passe pas tout mon temps au lit. Faut-il vraiment se droguer ou picoler pour planer ? Le sexe est la plus merveilleuse invention du monde. Qui a dit que Dieu n'existait pas ?"
Et voici une seconde série de dessins parus dans le Canard Enchaîné de la même période (de fin mai à fin juin)
Voici une première série de dessins d'actualité parus dans le Canard Enchaîné de fin mai à fin juin.
"Ball-trap" # 9/9
Je ne sais lequel des deux mâles a joui en premier ; l'un après l'autre, ils se sont vidangé les couilles jusqu'à la dernière goutte, m'ont inondé le vagin et le rectum de leur foutre scélérat. Je les haïssais tous, je souhaitais ardemment leur mort. C'est pour ça qu'ils ont attendu un bon moment avant de se décider à me détacher et à ôter mon bandeau.
La violente clarté du soleil maintenant bas sur l'horizon m'a éblouie. Ils étaient là, tous les trois, rhabillés de pied en cape, indifférents et innocents. Marianne m'a tendu une serviette et un sachet de lingettes.
- Refaites-vous une beauté... On ne va pas tarder, il va bientôt faire nuit.
Goguenards, ils m'ont regardé faire ma toilette - je suintais des deux trous - rassembler mes vêtements éparpillés pêle-mêle sur le plancher et remettre de l'ordre dans mes cheveux défaits. Je n'étais plus que souffrance... Maintenant, j'avais très froid. Il a fallu qu'ils me retiennent pour que je ne tombe pas de l'échelle et, sur le sentier forestier qui nous ramenait au 4X4, je titubais comme une femme soûle. Anéantie, je me suis affalée sur la banquette arrière. Abrutie de douleur et de honte, j'aurais été dans l'incapacité d'aligner deux phrases cohérentes. Eux non plus ne parlaient pas, comme en proie d'un tardif remords. Le retour au champ de tir du ball-trap où nous attendait Pascal fut l'occasion d'une nouvelle déconvenue. Sans même daigner me regarder, il ne s'adressa qu'à mes bourreaux :
- Alors, c'était intéressant ?
- Oui, pas mal... On est désolés pour le retard, mais on n'a pas vu le temps passer.
- Vous êtes tout excusés !
Il se sont séparés comme ça, bons potes et copains comme cochons. On a repris aussitôt la route. J'étais si épuisée et meurtrie que j'ai sommeillé presque tout le long du trajet nocturne. Vers deux heures du matin, Pascal m'a déposée devant chez moi. J'ai d'abord pris une interminable douche où je me suis récurée en profondeur, purifiée, savonnée, parfumée pour laver la souillure... Puis je suis allée dormir, dormir...
Épilogue
Quelques mois plus tard, Pascal a participé au championnat de France de ball-trap qui avait lieu cette année-là dans le sud. Il m'a proposé de l'accompagner mais j'ai décliné l'invitation. Il y est donc allé seul et a terminé dans les profondeurs du classement.
© Michel Koppera, mai 2020
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