Vendredi 11 décembre 2020 5 11 /12 /Déc /2020 08:00

L'amour au temps du Covid-19 # 10

C'est le temps de l'amour "sans contact", avec la webcam, sur Skype ou WhatsApp...

covid10



Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mardi 8 décembre 2020 2 08 /12 /Déc /2020 08:00

"La vie sexuelle à Rome" par Géraldine Puccini-Delbey, éditions Tallandier (2007)

Cet ouvrage, s'appuyant sur les archives et textes littéraires de l'époque, explore de façon quasi exhaustive tous les aspects de la sexualité dans la Rome antique

Extrait n° 1 : la libido des femmes dans la Rome antique (chapitre 1)

" Les médecins antiques pensent que l'abstinence sexuelle involontaire chez une femme, si elle se prolonge, peut entraîner des complications physiques et, dans des cas extrêmes, une "suffocation hystérique", que les Latins appellent "maladie de la vulve" (uuluae morbus) et qui n'est pas sans rappeler l'épilepsie. La cause exacte de l'hystérie est traditionnellement attribuée à la matrice, depuis les travaux d'Hippocrate. De nombreux médecins, à l'exception de Soranos, croient que l'utérus est un être autonome, capable de se déplacer vers toutes les cavités du corps et de provoquer des suffocations là où il s'arrête. Dans les textes hippocratiques, le maintien de l'utérus dans sa position normale dépend de son hydratation. Si celui-ci sèche, il commence à "errer" à travers le corps et se déplace vers l'organe le plus chargé d'humidité, le foie. La santé revient lorsque l'utérus retrouve sa place. (...)

Galien avance une autre explication pour les problèmes féminins résultant d'une continence sexuelle : il s'agirait d'une rétention de "sperme femelle". La femme qui n'a pas de partenaire sexuel risque à ses yeux de devenir hystérique. Précisément, "on est d'accord pour dire que cette maladie se produit surtout chez les veuves, et particulièrement lorsque auparavant elles étaient bien réglées et concevaient et qu'elles avaient des relations sexuelles, au moment où elles sont privées de tout cela." Le veuvage serait donc un état favorisant l'apparition de l'hystérie. (...)

Martial s'amuse à dépeindre l'état hystérique de Léda, une vieille femme condamnée à ne plus avoir de relations sexuelles en raison de l'impuissance de son vieil époux. Au bord du désespoir, ne pouvant plus supporter l'intensité de sa frustration sexuelle, elle est finalement soulagée par les médecins eux-mêmes, avec l'accord de son mari :

"Léda avait dit à son vieil époux qu'elle était hystérique et se plaint d'être dans la nécessité d'être baisée ; mais tout en pleurant et gémissant, elle dit que sa santé ne vaut pas ce prix, et rapporte qu'elle a proposé plutôt de mourir. Son homme lui demande de vivre et de ne pas renoncer à la verdeur de ses années, et lui permet que soit fait ce qu'il ne peut plus faire lui-même. Aussitôt arrivent les médecins, les femmes médecins se retirent, et se lèvent les pieds. Oh ! le pénible remède !"( Martial, Epigrammes XI)"

savoir137-rome

Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Vendredi 4 décembre 2020 5 04 /12 /Déc /2020 08:00

À l'occasion de la lecture du Canard Enchaîné de cette semaine (n° 5221 du mercredi 2 décembre) j'ai été intéressé par ce bref article en page 5. Revue de presse rendant compte d''un entretien paru dans Libération du 28/11 avec la philosophe Catherine MALABOU, qui vient de publier un livre  "Le plaisir effacé" (éditions Payot & Rivages) . Voici ce qu'elle dit du clitoris :

" Comment nier que le clitoris joue un rôle fondamental dans la pensée ? Pourquoi l'a-t-on chanté sur tous les tons à propos du phallus et n'a-t-on jamais examiné le rapport qu'il peut y avoir entre la jouissance clitoridienne et la création intellectuelle, artistique, scientifique ? (...) Le clitoris est un organe qui a du pouvoir mais qui ne domine pas. Pour moi, le clitoris est un anarchiste."

L'occasion pour moi de vous dispenser, très sérieusement, en deux images un petit cours d'anatomie et de vous rappeler que le mot "clitoris" a une étymolologie grecque qui signifie "petite clef". Clef du plaisir, du savoir, de la création, de l'épanouissement... Peut-être tout simplement clef du bonheur ! Et aussi de ne pas oublier de condamner, encore et encore, la pratique de l'excision qui est une épouvantable mutilation et un crime abominable...

anatomie-clitoris 1

anatomie-clitoris2

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 1 décembre 2020 2 01 /12 /Déc /2020 08:00

Représenter le désir, # 5

desir5

 La photo est d'une élégance rare. Tout est dans l'harmonie de la courbe du talon qui épouse la souplesse de la vulve... Je n'ai pas de mots assez forts pour exprimer mon émotion. Peut-être les trouverez-vous ?

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Vendredi 27 novembre 2020 5 27 /11 /Nov /2020 08:00

L'amour au temps du Covid-19, # 9

covid9

Attention quand même à ne pas en faire trop avec les gestes barrières !

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mardi 24 novembre 2020 2 24 /11 /Nov /2020 08:00

Dans son roman "Les pâtres de la nuit" paru en 1970, Jorge Amado se livre par l'intermédiaire d'un de ses personnages (La Rafale) à un vibrant hommage du métissage.

Extrait page 22 : La scène se déroule à Salvador de Bahia. La Rafale répond au docteur Menandro qui vient de faire l'éloge des Françaises.

" Docteur, vous m'excuserez, vous êtes un savant, vous inventez des remèdes pour guérir les maladies, vous enseignez à la Faculté et tout ça. Excusez-moi de vous parler franchement, je n'ai jamais couché avec une seule Française mais je vous garantis que ce n'est pas mieux que n'importe quelle mulâtresse. M'sieur le docteur, il n'y a qu'un tempérament de mulâtresse pour ces choses. Je ne sais pas si vous avez déjà tâté d'une de ces mulâtresses couleur de thé de sureau, avec une croupe de termite, comme une barque qui se balance sur l'eau. Ah ! M'sieur le docteur, du jour où vous en aurez eu une dans votre lit, vous ne voudrez plus entendre parler des Françaises, même par pour leur caresser les tétons."

Un aussi long discours, La Rafale n'en avait pas prononcé depuis longtemps. C'était un signe d'exaltation. Il conclut avec conviction, tira son chapeau troué pour saluer et se tut. La réponse du docteur Menandro fut inattendue :

" D'accord, mon cher, j'ai toujours apprécié les mulâtresses. Surtout quand j'étais étudiant et encore aujourd'hui. On m'appelait même "Le Baron des Dames". Mais qui te dit qu'en France il n'y a pas de mulâtresses ? Sais-tu ce que vaut une mulâtresse française, fraîchement débarquée du Sénégal ? Il en vient de pleins navires de Dakar à Marseille, mon cher ami..." (...)

La Rafale se dirigeait vers la boutique d'Alonso. La pente du Pilori, en face de lui, était remplie de mulâtresses, et des vraies, celles-là. Une mer de seins et de cuisses, de hanches ondulantes, de nuques parfumées. Par dizaines, elles débarquaient des nuages dans un ciel assombri, elles peuplaient les rues, une mer de mulâtresses... et, sur cette mer agitée, La Rafale naviguait. Les unes montaient la rue en courant, d'autres descendaient quasi volant, l'une d'elles s'arrêta brusquement presque sur la tête de La Rafale, un sein surgissait, s'élançait vers le ciel ; la promenade était pleine de croupes, petites et grandes, toutes bien potelées, au choix."

mulatresses

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 20 novembre 2020 5 20 /11 /Nov /2020 08:00

Photo n° 36 (5)

socio36-5

La cerise sur le gâteau

Quand elle se retourne pour lui présenter ses fesses, il est aux portes du Paradis. Depuis le premier jour, il est fou de son petit cul aux rondeurs adolescentes. Elle le regarde et ses yeux lui disent : "Viens, mon amour, viens fourrer ton visage entre mes fesses, viens me lécher la raie culière et glisser ta langue serpentine dans mon vagin et dans le trou de mon cul. Tu verras, je suis toute mouillée. C'est pour toi, rien que pour toi que je suis intégralement épilée, pour que tes doigts, tes lèvres et ta grosse queue n'éprouvent que douceur..." Ce sont les mots qu'il aimerait entendre, des mots inconvenants, un peu sales... Même si, sagement,  elle ne lui dit que  " Et comme ça, je te plais aussi ? ", cela suffit à son bonheur.

C'était le dernier article de la série.

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Jeudi 19 novembre 2020 4 19 /11 /Nov /2020 08:00

Photo n° 36 (4)

socio36-4

Odalisque

Elle n'est jamais plus désirable qu'allongée sur le dos, les seins libérés de toute entrave et encore fermes malgré les années. Il ne se lasse pas d'admirer ses mamelons dressés. Mais son regard ne peut résister longtemps à la tentation de glisser plus bas, le long de son ventre nu, si pâle, si fragile, jusqu'à la tendre blessure de son sexe. L'excitation naissante en a déjà coloré et gonflé les lèvres. Elle sent une douce fièvre grandir dans les profondeurs de son vagin. Pour qu'il voie mieux, elle a plié un genou et légèrement écarté les cuisses. Alors, il imagine que le téléphone sonne, qu'elle décroche, réponde à des inconnus et les invite dans la chambre à venir se pencher au-dessus de son ventre pour l'arroser de sperme. Cette pensée secrète le fait bander vraiment dur...

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Mercredi 18 novembre 2020 3 18 /11 /Nov /2020 08:00

Photo n° 36 (3)

socio36-3-0

Room service

Ils ont leurs habitudes dans un hôtel haut de gamme, aux standards internationaux. À peine arrivée, elle prend possession du lit king-size. La chambre d'hôtel est le lieu de toutes les transgressions, de l'abolition de toutes les convenances, de l'épanouissement des fantasmes. Sans attendre, elle se déshabille : la jupe, le chemisier la petite culotte s'envolent, mais elle garde ses bottes et ses bas qui conviennent si bien à son rôle de putain. Au bas de son ventre glabre, dans le pli vertical de sa vulve moite perle déjà une goutte de désir huileux...

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Mardi 17 novembre 2020 2 17 /11 /Nov /2020 08:00

Photo n° 36 (2)

socio36-2

Pretty woman

Plusieurs fois l'an, il leur arrive de quitter leur gentilhommière provinciale pour monter à la capitale. Ils y séjournent à l'hôtel. Depuis qu'ils ont vu et revu Julia Roberts dans Pretty woman, ils s'imaginent en couple éphémère dans l'univers fantasmé des amours tarifés : chaussée de bottes de cuir noir, la jupe "à ras le bonbon", elle joue les escortgirls un peu vulgaires en arpentant les couloirs feutrés de l'hôtel. Et, alors qu'ils sont arrêtés devant la porte de leur chambre, elle soulève malicieusement sa jupe pour se gratter furtivement les fesses et s'aérer l'entrejambe... Alors, le temps d'un regard, il se prend pour Richard Gere...

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Août 2025
L M M J V S D
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31
             
<< < > >>

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés