L'amour au temps du Covid-19. Nous faudra-t-il désormais apprendre les bonnes positions du Coronasutra ?
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L'amour au temps du Covid-19. Nous faudra-t-il désormais apprendre les bonnes positions du Coronasutra ?
Né en octobre 1071 et décédé en avril 1127, Guillaume IX d'Aquitaine, Duc d'aquitaine, Comte du Poitou, fut aussi le premier poète connu en langue occitane. Au XIX e siècle, il fut surnommé "Guillaume le Troubadour". Il fut aussi le grand-père d'Aliénor, future reine de France puis d'Angleterre.
Dans cette chanson célèbre, Guillaume nous fait partager son amour pour deux maîtresses, devenues de vaillants chevaux qu'il se plaît à "monter", qu'il aime avec la même ardeur et qu'il ne parvient pas à départager. Les deux jeunes femmes, Agnès et Ascen, ne sont nommées que dans l'avant-dernier couplet.
Compagnons, je vais composer un "vers" convenable : j'y mettrai plus de folie que de sagesse, et on y trouvera pêle-mêle amour, joie et jeunesse.
Tenez-le pour vilain celui qui ne le comprend pas ou qui volontiers ne l'apprend pas par cœur. Il est dur de se séparer de l'amour à celui qui le trouve à son goût.
J'ai pour ma selle deux chevaux, et c'est fort bien ; tous deux sont bons, dressés au combat et vaillants ; mais je ne puis les avoir tous deux (ensemble), car l'un ne peut supporter l'autre.
Si je pouvais les dompter comme je le voudrais, je ne porterais pas ailleurs mon équipement, car je serais mieux monté en chevaux qu'homme vivant.
L'un fut parmi les chevaux de montagne l'un des meilleurs coureurs, mais il est depuis longtemps farouche et rétif, si farouche et sauvage qu'il se refuse à la danse.
L'autre fut élevé là-bas, au delà de Confolens, jamais vous n'en vîtes, par ma foi, un plus beau ; celui-là je ne le changerais ni pour or ni pour argent.
Quand je le donnai à son maître, c'était encore un poulain paissant ; mais je n'abandonnai pas sur lui tous mes droits et il fut convenu que, pour un an son maître le garderait, je l'aurais, moi, plus de cent.
Chevaliers, conseillez-moi dans mon doute ; jamais choix ne me causa plus d'embarras : je ne sais à laquelle je dois m'en tenir, d'Agnès ou d'Ascen.
J'ai de Gimel le château et tout le domaine, et la possession de Niol me rend fier à la face de tous, car l'un et l'autre m'ont engagé leur foi par serment.
La danse macabre, ou danse de la Mort
Les plus anciennes représentations de danse macabre datent du début du XVème siècle. Il s'agit essentiellement de fresques murales, dans des édifices religieux (églises, cloîtres de monastères...) Le plus souvent, c'est une farandole où alternent squelettes et humains, hommes et femmes, de toutes classes sociales confondues entraînés dans la même ronde folle avec la mort. Le message était évidemment de rappeler aux fidèles que la vie était fragile et éphémère.
Ces représentations de danse macabre se sont développées dans une période historique marquée par les famines, les guerres (guerre de 100 ans par exemple) et les grandes pandémies qui ont frappé l'Europe ( peste noire, choléra...). Le rapprochement avec la pandémie du Coronavirus qui touche le monde depuis maintenant près de 8 mois est presque évident. Et sans jouer les moralistes, ceux qui lors de la trève estivale, ont fait la fête pour oublier le virus, les gestes barrières et le confinement, ont été eux aussi pris en quelque sorte dans la farandole de la "danse macabre"
ci-dessous une version contemporaine de danse macabre
Dans "Le Parisien Week-End" du 7 août dernier, Rosa Carballeda, médecin sexologue, expliquait ainsi les mystères de la séduction en été : "La lumière dope la secrétion d'hormones et de neurotransmetteurs. Comme tous les mammifères, nous sommes programmés pour chercher un partenaire lorsque la température garantit la survie des petits"
"La justice en folie", c'est sous ce titre que le Canard Enchaîné du mercredi 12 août, présentait un florilège de décisions judiciaires insolites. Je vous en ai sélctionné deux :
Arrêt de la Cour de Cassation rendu 9 juin 2010 : " Se rend coupable de violences la mère qui maltraite ses enfants, par exemple en les obligeant à la regarder exhiber ses hémorroïdes."
Arrêt de la Cour d'Appel de Douai rendu le 24 avril 2012 :" Est justifié le licenciement du manageur qui, entre autres remarques sexistes, conclut un mail d'embauche ainsi : «Merci, mesdemoiselles, finalement on va prendre celle qui a les gros seins.»"
Dans le Canard Enchaîné n° 5207 paru ce mercredi 26 août, il y a ce dessin de Chappatte qui revient sur le cluster covid au camp naturiste du Cap d'Agde.
Lucius Aelius Sejanus, dit Séjan, (20 av JC, 31 ap JC) a d'abord mené une brillante carrière militaire sous le règne de l'empereur Auguste. À l'avènement de Tibère, il accède aux plus hautes fonctions de l'empire en devenant Préfet du Prétoire. Avec sa première épouse nommée Apicata, il aura trois enfants, deux garçons et une fille. Mais Séjan est ambitieux et rêve de succéder à Tibère. Dans ce but, il élimine ses rivaux et cherche à entrer dans la famille impériale en épousant la belle-fille de Tibère. Dans son projet, il pouvait compter sur la complicité de sa maîtresse, la belle Claudia Livia Julia, dite Livilla.
Mais Séjan n'est pas discret et se fait des ennemis, dont un certain Naevius Sertorius Macro, dit Macron, (21 av JC, 38 ap JC) qui a aussi les faveurs de Tibère à qui il dévoile le complot de Séjan. Quand il apprend la trahison de Séjan, Tibère le fait condamner par le Sénat, ainsi que ses enfants et amis. Macron préside à l'arrestation et à l'excécution de Séjan le 18 octobre 31. Par vengeance, Tibère fait donc exécuter les 3 enfants de Séjan, dont la petite Junilia, âgée de 8 ans, et fiancée au fils du futur empereur Claude. Comme la loi divine interdisait de faire périr une vierge en prison, le bourreau chargé de son excécution l'aurait d'abord violée avant de l'étrangler avec un lacet. Les dépouilles des victimes auraient ensuite été jetées aux Gémonies et livrées à la foule. En apprenant la mort tragique de ses enfants, Apicata se suicida. Quant à Livilla, elle mourut peu après, soit en se suicidant, soit exécutée sous les ordres de Tibère. La mémoire de Livilla fut damnée et toutes ses représentations (statues, fresques) mutilées.
Suite à ces événements, Macron devint à son tour Préfet de Prétoire en 31. Mais, oeuvrant pour le compte de Caligula, il fit assasiner Tibère (par étouffement). Il ne tira guère profit de son crime, car il fut disgrâcié par Caligula devenu empereur et se suicida en 38.
Je n'ai trouvé aucun portrait de la jeune Junilia, par contre de nombreuses photos des bustes mutilés de la belle Livilla
La culture au temps du covid-19.
Bonne nouvelle, les musées sont ouverts et les touristes sont moins nombreux que d'ordinaire ! De passage à Paris, profitez de l'occasion pour visiter le Louvre
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