Vendredi 15 janvier 2021 5 15 /01 /Jan /2021 08:00

Etrange itinéraire de vie que celui de Valentine de Saint-Point. Valentine Vercell est née en 1875 à Lyon. Elle était l'arrière-petite-nièce de Lamartine dont elle choisit de porter le nom du château où il avait vécu. C'est ainsi qu'elle devint Valentine de Saint-Point. Elle mène d'abord une vie d'épouse provinciale avant, veuve à 24 ans, de monter à Paris en 1899. Parisienne de la "Belle époque" elle se fit une renommée libertine et sulfureuse dans le monde artistique et politique où on la surnommait la "Muse pourpre" ou "l'Amazone"; Il faut dire que Valentine ne manquait ni d'énergie, ni d'audace ! Elle fut tour à tour ou en même temps, élève et maîtresse de Rodin, auteure du "Manifeste futuriste de la luxure", et de romans lesbiens, adepte de l'équitation, de l'alpinisme et du Kama-sutra, pratiqua le spiritisme et l'aviation, tout en collectionnant les amant(e)s... Danseuse et chorégraphe, elle dansa nue à Paris et à New-York où elle mit en application sa "métachorie", une approche globale de la danse faisant appel à toutes les capacités du corps humain. Bousculant tous les tabous, elle écrivit en 1907 "L'inceste", récit ayant pour thème une mère qui initie son fils à l'amour physique...

vsp vers 1910

 Portrait de Valentine vers 1910

Mais, après la Grande Guerre, Valentine, jusque là tenante de la "supériorité de la race occidentale", se convertit à l'islam lors d'un voyage au Maroc. Elle change alors de nom s'appellera désormais Rawhiyya Nourredine et, fin 1924, elle part s'installer en Egypte où elle entame une seconde vie très spartiate faite de prières et de méditation. Elle demeurera au Caire jusqu'à sa mort en mars 1953, et sera inhumée sur place pour, comme elle le souhaitait, "donner son corps au sable du désert"

Vous pouvez consulter ICI sur le site "lettres et arts" un article très documenté sur la vie et l'œuvre de Valentine de Saint-Point.

vsp

Photo : Valentine sur scène


Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 12 janvier 2021 2 12 /01 /Jan /2021 08:00

Dans leur livre "À l'insu de mon plein gré" (Éditions Solar), Christophe Duchiron et Manuel Tessier dressent une étonnante anthologie des défenses des sportifs pour se disculper des accusations de dopage. Parmi celles-ci, quelques-unes relèvent de la vie sexuelle des suspects. Ainsi, lorsque Daniel Plaza, médaillé d'or espagnol d'athlétisme (20 km marche) aux J.O de Barcelone en 1992, est contrôlé positif à la nandrolone (testotérone synthétique qui favorise la prise de masse musculaire), il avance comme explication des cunnilingus prolongés et réguliers qu'il aurait prodigués à son épouse qui, enceinte, aurait pu sécréter sans le savoir cette substance. Plus récemment, souvenez-vous en 2009, du tennisman français Richard Gasquet contrôlé positif à la cocaïne qu'il aurait ingurgitée, par mégarde, lors d'un baiser torride avec une certaine Pamela rencontrée dans une boîte de nuit de Miami.

Le plus étonnant, c'est que ces deux affaires se termineront pas un non-lieu !

Moins de chance pour LaShawn Merritt, athléte américain, coureur du 200 et 400 m,  médaillé d'or aux J.O et aux Championnats du monde. Contrôlé positif en 2010 aux stéroïdes anabolisants, il invoquera comme explication la prise régulière d'un médicament destiné à agrandir la taille de son pénis. Il sera suspendu de compétition pendant 21 mois !

Alors, après les I.S.T (infections sexuellement transmissibles), voici venu le temps des D.S.T (dopages sexuellement transmissibles) ?

dopage

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Vendredi 8 janvier 2021 5 08 /01 /Jan /2021 08:00

Un couple baise debout, face à face. Leurs sexes glabres s'emboitent à la perfection. En un long plan séquence de 3 minutes 27 secondes, ils se laissent aller au plaisir de l'urolagnie. L'urine coule à flots de sa vulve détrempée, il est difficile de savoir qui pisse, sans doute les deux, ensemble ou à tour de rôle.  Une très belle vidéo, d'une sensualité troublante et chargée de tendresse et d'amour réciproque.

Apparemment, la vidéo n'est plus visible. J'en suis désolé ! Vous pouvez quand même vous consoler avec des vidéos semblables qui vous sont proposées sur le site...

video-pisser en baisant

Finalement, j'en ai retrouvé une autre version(image inversée) 

Pour lire la vidéo, cliquez ICI

Par michel koppera - Publié dans : videos et webcam - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 5 janvier 2021 2 05 /01 /Jan /2021 08:00

Je poursuis avec vous la lecture de "La vie sexuelle à Rome" de Géraldine Puccini-Delbey (2007)

Page 116 et suivantes : la prostitution féminine

Le Digeste (code juridique du droit romain) définissait les prostituées comme les femmes "sur lesquelles on ne commet pas de délit sexuel" comme étant "celles qui font de l'argent avec leur corps". Ces femmes, à qui on reconnaissait un statut, se trouvaient cependant au bas de l'échelle sociale : c'étaient des femmes qui "vivent honteusement", des "femmes déshonorées". Pour autant, les prostituées étaient indispensables au bon fonctionnement de la société romaine. Elles assuraient une véritale fonction de régulation sociale qui permettait de canaliser les pulsions sexuelles masculines et devait éviter aux hommes des relations sexuelles illicites avec le groupe protégé des matrones (épouses légitimes des citoyens romains). Recourir aux services des prostituées, lorsqu'on était un citoyen libre, n'était donc nullement déshonorant, à condition de ne pas en devenir dépendant, ce qui aurait témoigné d'un état de servitude vis-à-vis de ses pulsions.

Les prostituées appartenaient à deux catégories bien distinctes. Les unes étaient de misérables créatures, esclaves contraintes par leur maître, les autres étaient des courtisanes d'un milieu social modeste ou élevé, voire aristocratique, qui choisissaient volontairement  de se prostituer. Nonius Marcellus donne pour chacune de ces deux catégories une définition précise :" Entre la courtisane et la prostituée, la différence consiste en ce que la courtisane est d'un rang plus honorable. En effet, les courtisanes tirent leur nom du fait de gagner un salaire parce qu'elles se rendent accessibles seulement de nuit, tandis qu'on les appelle prostituées parce qu'elles se tiennent debout devant leur bouge pour gagner de l'argent nuit et jour." L'idéologie traditionnelle en faisait de purs objets de plaisir avec lesquels les hommes satisfaisaient leurs désirs, objets " que l'on prend et que l'on quitte après en avoir fait bon usage."

Le prostitution forcée provenait de l'esclavage des femmes, des hommes et des enfants servant à la satisfaction sexuelles de leur maître, qui pouvait aussi les faire travailler dans un lupanar. ( À propos de ce dernier mot, saviez-vous qu'il est dérivé de " lupa " la louve. C'est cette métaphore animale qui servait à désigner les prostituées et les courtisanes. Ainsi, la mythologique louve romaine qui aurait allaité les deux frères Romulus et Rémus n'était en réalité qu'une prostituée qui vendait ses charmes, au bord du Tibre !)

rome137-4

Illustration : Prostituée au "travail", fresque de Pompei 

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Vendredi 1 janvier 2021 5 01 /01 /Jan /2021 08:00

voeux2021

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Mardi 29 décembre 2020 2 29 /12 /Déc /2020 08:00

"Les démons", roman de Simon Liberati paru en 2020 aux éditions Stock (333 pages)

C'est suite à l'écoute de l'émission "Le Masque et la Plume" sur France Inter que je me suis décidé à acheter et lire ce roman. La critique en était bonne. Il ne m'a pas été facile de pénétrer dans l'univers du roman mais, une fois dedans, impossible d'en sortir indemne...

Extrait page 21 à 24 : Années 60, région parisienne. Taïné et Serge, sœur et frère, sont seuls dans l'orangerie de la vaste demeure familiale, au bord de la Seine. À la chaleur du poêle à bois, ils sont blottis l'un contre l'autre sur le divan.

liberati-demons" Il mit la main sur ses cheveux, elle la prit dans les siennes, tira l'index, en suça le bout qui était salé et qui sentait le feu de bois, elle caressa la pulpe, les yeux fermés comme si elle le branlait ou se branlait elle-même dans l'obscurité. Près de sa joue le velours bougea, aucune femme, même la plus naïve des petites filles qu'il avait connues dans le parc, n'ignorerait le sens qu'il donnait au déhanchement presque imperceptible qu'elle sentit sous sa nuque et qui la fit basculer un peu plus dans le velours chaud et rugueux. Une odeur plus puissante que tout à l'heure remonta d'entre les plis froncés où chaque boutonnière recélait en son creux un orifice de chaleur, un rideau de bordel qui séparait l'espace de la vie normale de l'alcôve où se cachait la verge. Il ne parlait plus, au moins il ne faisait plus semblant, elle avait gagné sur ce point quelques centimètres sur la puissance du mensonge. Une fois sortie du pantalon, la verge devenait anonyme, elle oscilla dans l'air autrefois pur de l'orangerie comme celle de n'importe quel homme du monde, et il allait bien falloir que Taïné fasse les gestes ordinaires que chacun connaît pour le branler et le faire jouir.

Collées aux carreaux, d'innombrables présences invisibles les observaient. Les pans défaits de la chemise qu'elle avait écartée d'un geste brusque lui permirent de se cacher le visage. Elle releva les hanches pour retirer son pantalon de marin, qu'elle fit glisser sur ses jambes sans l'aide de son frère. Elle ne manquait pas de pudeur, au contraire, mais quelque chose d'impérieux l'obligeait à la braver aussi brutalement que possible. Remuant les pieds, elle jeta le lourd pantalon de laine au sol. Elle put enfin ouvrir les cuisses et sentir l'air froid venu de l'extérieur qui mieux qu'une lampe montrait aux présences agglutinées qu'elle était nue et qu'elle se branlait. Lui n'avait toujours pas bougé, sans doute la regardait-il mais elle n'en était pas certaine. Il demeura figé et seule la dureté de sa verge nue montrait qu'elle était pour quelque chose dans tout cela.

Entre eux la relation sexuelle était devenue obligatoire. (...) Un jour prochain ils allaient s'accoupler, elle mouilla tellement à cette idée qu'elle jouit, agitant son bassin alors qu'il venait de se décider à poser enfin la main sur elle avec force. Les présences invisibles purent se repaître de son cul. Elle s'ouvrit à elles avec son aide à lui. (...) Un mouvement de hanches lui rappela qu'il n'avait pas joui. Il se redressa, la faisant basculer dans les coussins du divan, et il s'agenouilla sur elle. C'était la première fois qu'il procédait ainsi avec elle. À cheval sur son ventre, dans une posture qu'ils adoptaient quand ils se battaient enfants. Elle releva son pull-over et sa chemise, elle était nue jusqu'au cou, il l'aida à passer la tête dans le trou, la dépouillant jusqu'à ce qu'elle soit complètement nue. Il jouit fortement, une giclée par derrière son cou dans ses cheveux les autres sur le ventre et les seins. L'odeur du foutre de jeune homme, une amande fraîche qu'on a écrasée près d'elle. Elle le tira par les oreilles, le força à la regarder. Pour une fois, il avait l'expression du cœur, pas une autre qu'il avait décidé d'afficher mais le visage de celui qui vient de jouir sur sa sœur, les yeux plus bridés, les dents plus pointues."

liberati-demons-2


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 25 décembre 2020 5 25 /12 /Déc /2020 08:00

noel2020 

Photo qui se passe de commentaires

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Lundi 21 décembre 2020 1 21 /12 /Déc /2020 08:00

Le saviez-vous ? # 137 (3)

Suite des extraits de "La vie sexuelle à Rome" de Géraldine Puccini-Delbey 

Page 45 : croyances médicales de la Rome antique, au sujet de l'âge du mariage 

savoir137-3 leonard de vinci"Les garçons doivent être puberes, capables de consommer le mariage, c'est-à-dire capables de produire du sperme. L'origine  du sperme est expliquée par Lucrèce, qui reprend la théorie de la pangenesis d'Hippocrate. D'après ce dernier, le sperme (comme d'ailleurs le sang de la menstruation pour les filles) est diffusé dans le corps tout entier. C'est l'élément le plus puissant du fluide corporel et il commence à se répandre lorsque les veines sont devenues suffisamment larges et qu'elles le conduisent dans les parties génitales. Durant l'enfance, les veines sont trop étroites pour que le sperme puisse se diriger vers l'organe sexuel et s'y concentrer. D'autres théories existent sur l'origine du sperme. Platon soutient que le sperme émane du cerveau et de la moelle épinière. Aristote, pour sa part, estime que le sperme est un résidu du sang et que les enfants en sont dépourvus car il consument toute leur nourriture durant leur développement, tandis que les personnes âgées n'ont pas assez de chaleur pour fabriquer suffisamment de sang."

illustration : dessin anatomique de Léonard de Vinci

Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 18 décembre 2020 5 18 /12 /Déc /2020 08:00

Le saviez-vous ? # 137 (2)

Reprise de l'exploration du l'ouvrage "La vie sexuelle à Rome" de Géraldine Puccini-Delbey

Première partie : le modèle du citoyen viril (pages 26-27)

" La "bisexualité" est le comportement sexuel ordinaire du citoyen romain libre, avec cette réserve que, dans la relation avec un autre homme, il doit tenir le rôle actif, comme dans son rapport sexuel avec une femme. " Être actif, c'est être un mâle quel que soit le sexe du partenaire passif". Le schéma sexuel romain est phallocentrique. savoir137-priapeL'action normative est la pénétration d'un orifice du corps par un pénis. Les Romains ont devant les yeux un modèle d'identification que n'eurent pas les Grecs, le dieu Priape, ithyphallique, dont le sexe démesuré est toujours prêt à pénétrer n'importe qui - garçons, femmes, hommes même adultes. Priape, dont le lieu de culte primitif se trouvait à Lampsaque, a été adopté dans la religion romaine tardivement mais avec facilité, car il existait une divinité italique ancienne du phallus, Mutunus Tutumus, qu'il a pu aisément remplacer. Le phallus occupe une place essentielle dans la culture romaine comme symbole de l'autorité masculine, comme instrument de pénétration et de domination, comme garantie de fertilité, de fécondité, d'énergie vitale, ou comme moyen apotropaïque de protection. Le citoyen romain peut ainsi pratiquer des relations sexuelles avec son épouse, ses esclaves, des prostitués des deux sexes et de n'importe quel âge.

Le vocabulaire désigne trois lieux susceptibles d'être pénétrés et montre que l'homme actif a trois activités possibles d'ordre phallique : futuere indique un acte de pénétration vaginale, pedicare, un acte de pénétration anale, irrumare, un acte de pénétration orale. Il prend son plaisir à pénétrer n'importe qui, par n'importe quel orifice. Ainsi, un pedicator n'est pas un "homosexuel" au sens où nous l'entendons actuellement : il est quelqu'un qui sodomise  une autre personne, quel que soit son sexe. Un irrumator n'a pas d'équivalent dans notre langue : il "baise" les hommes comme les femmes dans la bouche. De même un fututor n'est pas à proprement parler ce que nous entendons par "hétérosexuel" : bien entendu, sa partenaire est une femme et l'acte une pénétration vaginale, mais il peut parallèlement avoir des relations sexuelles avec un ou des partenaires de son sexe  et se livrer à d'autres types de pénétration."

Illustration : fresque de Priape, Pompéi, maison des Vettii, 1er siècle av JC

Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 15 décembre 2020 2 15 /12 /Déc /2020 08:00

Victoria Bateman est une économiste britannique de renom née en 1979. En 2014, elle commande au peintre Anthony Connolly un portrait nu pour attirer l'attention sur "la sexualisation des femmes dans la société". Un peu à la manière des Femen, elle va désormais utiliser son corps pour mener ses combats.

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Ainsi, en 2016, alors qu'elle est farouchement opposée au Brexit, elle s'expose nue avec inscrit sur le corps " Le Brexit laisse les Britanniques tout nus".

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En 2018, elle défend le droit des femmes à faire commerce de leur corps et à se livrer à la prostitution avec le slogan : My body, my choice (Mon corps, mon choix) 

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Pour plus d'informations vous pouvez consulter l'article que Wikipedia lui a consacré :  Victoria Bateman

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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