Vendredi 4 juin 2021 5 04 /06 /Juin /2021 08:00

ANTHROPOMORPHISME : Tendance à attribuer aux animaux des sentiments ou des comportements humains.

frog-porn

Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 1 juin 2021 2 01 /06 /Juin /2021 08:00

Lu dans le Canard Enchaîné n° 5246 du mercredi 26 mai.

" MEAGAN WHITSON, une influenceuse américaine, "prêtresse de l'hydratation et du sexe", prêche le "perineum sunning" (bronzage du périnée) pour combler les "carences en vitamine D" (libé du 22/5). Un bronzage qui ne "nécessiterait pas de crème solaire et stimulerait les cellules immunitaires." 

Cette Meagan Whitson ne vous rappelle-t-elle pas notre défunte Rika Zaraï qui préconisait les bains de siège comme remède universel ?

Ci-dessous, une jeune femme en pleine séance de cure intensive

perinee

Mon commentaire : il ne manquerait plus que ça protège aussi du Covid19 ! Ce serait une sérieuse concurrence à l'hydroxychhloroquine du docteur Raoult !

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 28 mai 2021 5 28 /05 /Mai /2021 08:00

"Affamée" est un premier roman de Raven Leilani, paru aux USA en 2020 aux éditions Farrar ( titre original : Luster. Jeu de mots complexe sur luster = gloss, lust = désir et lusted = assoiffée, en manque ). Traduit en francais par Natahlie Bru, il est paru en France aux éditions Le cherche midi en 2021 ( 312 pages)

Edie est une jeune afro-américaine qui travaille à New-York dans une maison d'édition. En quête d'un bonheur qui la fuit sans cesse, elle multiplie les aventures sexuelles avec ses collègues de travail, jusqu'à ce qu'elle rencontre Eric, un quadragénaire blanc et marié. Cette rencontre va bouleverser son existence. Un roman dont je vous recommande la lecture si vous désirez en savoir plus sur les fractures sociales et raciales de l'Amérique contemporaine.

Extrait pages 36-37 : Edie recense ses aventures au bureau.

"L'accueil de Mike, le nouveau, avec ses petits doigts et son jargon des ressources humaines pendant que je le débarrasse de son pantalon. Jake, du service informatique, à dix-huit heures, avec sa chaîne porte-clés, qui monte me voir et me souffle dans le cou des mots doux sur les privilèges administrateur tout en s'occupant de mon écran cassé. Hamish, des contrats, dans la salle d'allaitement, avec sa mèche bleue et ses cuisses velues, qui me demande si adorablement de l'appeler Seigneur. Tyler, directeur éditorial des départements Arts de vivre et Développement personnel, ses magazines sur le papier glacé et ses fixe-chaussettes, qui pousse ma tête vers le bas, en pleine conversation téléphonique avec le bureau de Dublin. Vlad, du service courrier, avec son mauvais anglais, par terre, au milieu des chips de calage. Arjun, des forces de vente Grande-Bretagne, avec ses cheveux noirs gominés et ses avant-bras de méchant de dessin animé, remonté à bloc contre Scholastic qui lui pique tous ses bons vendeurs. Jake, du service informatique, de nouveau, parce que ces ordinateurs, c'est de la merde, et parce qu'il a la plus jolie bite que j'aie jamais vue. Tyrell, de la fabrication, avec son demi-sourire, dans un box des toilettes à la fête de Noël du bureau, les guirlandes lumineuses dessinant comme un écho fractal dans ses yeux sombres. Michelle, du juridique, assise sur le photocopieur, ses bas autour du cou, dans la lueur tremblotante des néons. Kieran, des romans gothiques, qui me prend par-derrière en palabrant à n'en plus finir sur le démembrement qu'il me réserve, et moi qui ris sans savoir pourquoi. Jerry, la poule aux œufs d'or de la boîte, avec ses romans jeunes adultes aux héros cancéreux, qui me fait tendrement l'amour dans la salle de conférences avec vue arérienne sur le Rockfeller Center, et moi qui pleure sans savoir pourquoi. Joe, le non-lecteur de la non-fiction policière, à l'orgasme expéditif et sonore, qui me dit négresse et juste après maman. Jason, des manuels scientifiques, qui veut que je pleure comme avec Jerry, et pour finir, je pleure oui, mais chez moi. Adam, de la littérature érotique chrétienne, avec son éjaculation faciale qui me laisse de marbre. Et puis Jake, de nouveau, parce que mon clavier est kaput, sauf que ce n'est pas Jake, cette fois, mais John, de l'informatique, lequel m'apprend en glissant la main sous mon chemiser que Jake a eu un accident de voiture et qu'a priori les nouvelles ne sont pas bonnes.

Et quelque part au milieu, Mark. Mark, le chef du département artistique, où l'air sent le papier tiède et où tout le monde est heureux."

affamee


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 25 mai 2021 2 25 /05 /Mai /2021 08:00

Je vous laisse apprécier l'humour féroce de cette illustration qui date des années 70-80 parue dans un magazine américain dont j'ai oublié le titre. La force de son propos est restée intacte. Observez les visages réjouis de ceux qui assistent derrière la vitre à ce jeu macabre : policiers, pasteur, représentants de la justice... Ils sont tous odieux !

peine de mort

 

Par michel koppera
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Vendredi 21 mai 2021 5 21 /05 /Mai /2021 08:00

En attendant l'arrivée du Prince Charmant

C'est un incontournable des lectures sexualisées du conte de Perrault : Blanche-neige ne serait pas si "blanche" que ça ! Dans ce dessin, j'aime particulièrement son sourire,. Faussement endormie, elle n'a pas l'air mécontente de se faire baiser par ses sept compagnons. Une sorte d'enterrement de sa vie de jeune fille avant d'entrer dans la routine de la vie conjugale ? Je dois reconnaître que l'idée est séduisante.

blanche-neige

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 18 mai 2021 2 18 /05 /Mai /2021 08:00

Le constat d'adultère

Rappels historiques : En France, depuis 1975, l'adultère n'est plus une faute pénale mais demeure néanmoins une faute civile. Le Code Pénal de 1802, plus communément appelé Code Napoléon, faisait de l'adultère de l'épouse un délit sanctionné d'une peine allant de 3 mois à deux années d'emprisonnement alors que l'adultère du mari n'était passible que d'une amende.

"Le flagrant délit", ou Le constat d'adultère (1876).  Illustration de Jules Arsène GARNIER ( 1847-1889)

garnier flagrant-delit

La scène représentée par Garnier réunit tous les stéréotypes du flagrant délit d'adultère.

- Les protagonistes. De gauche à droite : l'huissier chargé de constater le délit, la femme adultère, l'amant maîtrisé par deux policiers en uniforme, le mari trompé. L'huissier et les agents sont aisément identifiés par leurs habits sombres. L'huissier tient quelque chose dans sa main droite (trousseau de clefs, liens pour attacher la coupable... ?). Le mari trompé en impose par sa stature et son habillement qui souligne son statut social : manteau à col de fourrure, chapeau haut de forme et cheveux grisonnants. Les deux amants sont les taches claires du tableau : chair nue pour la femme, chemise blanche pour l'amant... La nudité intégrale de la femme, les pieds nus et la tenue débraillée de l'amant en caleçon, le lit défait dans l'alcôve (à droite du tableau) sont autant de preuves indéniables de l'adultère. 

D'autres indices du décor de la chambre renforcent l'irréfutabilité du délit comme le placard ouvert derrière l'épouse éplorée, dont on devine que c'était là que l'amant s'était caché avant d'être débusqué (le classique "amant dans la placard"), la chaise renversée et l'attitude agressive de l'amant qui attestent que l'intervention des agents ne s'est pas faite sans résistance et sans violence. Vu de dos, les bras croisés, le mari cocu paraît calme et résolu : il a le droit pour lui !

Reste la femme, de toute évidence beaucoup plus jeune que son époux. Sa nudité intégrale érotise la scène et le spectateur ne peut que prendre son parti. 

Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 14 mai 2021 5 14 /05 /Mai /2021 08:00

"Conversations entre amis" est un roman de Sally Rooney, auteure irlandaise née en 1991. Ce roman est paru en 2017 aux éditions Faber & Faber sous le titre original "Conversations with friends". Traduit en français par Laetitia Devaux, l'édition française aux Editions de l'Olivier date de 2019. On peut désormais le trouver en poche, dans la collection POINTS n° P5324 (337 pages)

Mon avis : magnifique roman contemporain dont je vous recommande chaudement la lecture. Voici pour vous mettre en appétit le texte de la 4ème de couverture : Dublin, de nos jours, Frances et Bobby, étudiantes et poètes-performeuses, rencontrent Melissa, photographe et écrivain, et son mari Nick, acteur. Ensemble, ils refont le monde, critiquent le capitalisme, prennent des photographies, écrivent, vivent. C'est le début d'une histoire d'amitié et de séduction menant à un "mariage à quatre" où la confusion des sentiments fait rage.  

Extrait 1 : pages 81-82. Frances (la narratrice) fait pour la première fois l'amour avec Nick.

" En montant à l'étage, j'ai annoncé à Nick que je n'avais jamais couché avec un homme. Il m'a demandé si c'était important, j'ai répondu que je ne pensais pas, mais que ça pouvait lui faire bizarre s'il l'apprenait ensuite. Pendant que nous nous déshabillions, j'essayais de paraître décontractée et d'empêcher mes membres de trembler violemment. J'avais peur de me devêtir devant lui, mais je ne savais pas comment cacher mon corps sans avoir l'air gêné et peu sexy. Il avait un buste très imposant, comme celui d'une statue. J'aurais aimé retrouver la même distance entre nous que lorsque j'étais sur scène sous les applaudissements, car elle me semblait tout à coup protectrice, voire indispensable. Pourtant quand il m'a demandé si j'étais sûre de vouloir faire ça, je me suis entendue dire : je ne suis pas vraiment venue pour discuter, tu sais.

Au lit, il me demandait régulièrement si ça me plaisait. Je lui répondais que ça me plaisait. Je me sentais toute rouge et je m'entendis faire beaucoup de bruit — des syllabes, pas de vrais mots. L'intérieur de mon corps était aussi bouillant que de l'huile. J'étais prise par une énergie si dévorante et intense  qu'elle en paraissait menaçante. Je t'en prie, disais-je. je t'en prie, je t'en prie. Nick a fini par se redresser pour attraper une boîte de préservatifs dans sa table de nuit, et je me suis dit : peut-être qu'après, je ne pourrai plus jamais parler. Mais je l'ai laissé faire. Il a murmuré un "désolé", comme si les quelques secondes d'attente constituaient une bévue de sa part.

Ensuite, je suis restée couchée sur le dos, tremblante. J'avais été tellement bruyante et démonstrative qu'il m'était désormais impossible de feindre l'indifférence comme je le faisais dans mes mails.

 C'était plutôt agréable, ai-je dit."

rooney

Extrait 2 : page 87. Frances rencontre maintenant régulièrement Nick

"Le sexe était si bon que je criais souvent. Nick aimait bien que je sois sur lui car il pouvait alors s'adosser à la tête de lit et me parler. Je voyais qu'il aimait quand je lui disais combien c'était bon. C'était très facile de le faire jouir quand je répétais ces mots. Parfois, j'aimais faire ça rien que pour sentir mon pouvoir sur lui, et ensuite, il s'excusait : Oh mon Dieu, je suis désolé, c'est vraiment gênant. J'aimais encore plus ça que le sexe."

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 11 mai 2021 2 11 /05 /Mai /2021 08:00

En attendant la réouverture — prochaine ? — des salles obscures, je vous offre en 4 images un flash-back nostalgique dans les cinémas pornos des années 70-80, ces années pas si lointaines et pourtant déjà oubliées où le spectacle de nos fantasmes et de nos désirs était autant dans la salle que sur l'écran. (le premier dessin est l'œuvre de Guido Buzzelli)

cinema-guido buzzelli

cinema2

cinema3

cinema4

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 7 mai 2021 5 07 /05 /Mai /2021 08:00

La nudité comme outil de revendication

voir aussi l'article La performance de Victoria Bateman  qui abordait déjà le même thème 

Tout le monde a encore en mémoire l'intervention de l'actrice Corinne Masiero lors de la cérémonie des Césars le vendredi 12 mars dernier. En se déshabillant intégralement sur scène, elle entendait dénoncer les mesures gouvernementales qui sacrifient le monde  de la culture en le mettant à poil, au sens propre comme au sens figuré.  La scène a fait le buzz et le scandale qui s'en est suivi a eu au moins le mérite d'attirer l'attention sur les dégâts collatéraux de la mise à l'arrêt du spectacle vivant et de toutes les actrivités culturelles en général.

nu-corinne masiero

En écho lointain à l'intervention de Corinne Masiero, je vous ai retrouvé une photographie qui date du 15 décembre 2008 (photo parue dans le Nouvel Observateur du 23 avril 2009). Il s'agit d'une manifestation syndicale (FO, CGT) devant la Direction des Affaires Culturelles. Cette manif parisienne regroupait des modèles vivants des Beaux-Arts qui revendiquaient un statut officiel et le maintien de la "tradition du cornet" (sorte de quête après la séance de pose qui leur permettait d'arrondir leurs revenus, pratique que souhaitait interdire la mairie de Paris). Je ne souviens pas qu'à l'époque, cette manifestation ait provoqué beaucoup de remous. C'était une autre époque, celle où les réseaux sociaux en étaient encore à leurs débuts et où la tolérance du nu public était encore de mise.

nu-manif modeles NObs 23 avril 2009

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Mardi 4 mai 2021 2 04 /05 /Mai /2021 08:00

Vous connaissez le dicton : "En avril, ne te découvre pas d'un  fil. En mai, fais ce qu'il te plaît !" 

Alors, dans l'espoir d'une prochaine sortie du confinement, c'est peut-être le moment de changer de voiture. Dans votre choix, il n'y aura pas que le type de motorisation qui entrera en ligne de compte. Pensez aussi aux options... Et pourquoi pas un toit ouvrant ?

toit ouvrant 

Par michel koppera - Publié dans : B.D - Communauté : Arts érotiques
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