Vendredi 26 février 2021 5 26 /02 /Fév /2021 08:00

Graffiti ou street art ?

street-art

Retrouvé dans mes archives cette photo vieille de quelques années. Je me posais la question de savoir si le dessin sur le mur s'apparentait aux innombrables graffitis obscènes qui ornent les toilettes publiques et les cabines d'ascenseur ou s'il pouvait accéder au statut de fresque murale et relevait donc de l'art... Qu'en pensez-vous ?

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Mardi 23 février 2021 2 23 /02 /Fév /2021 08:00

Le saviez-vous ? # 137 (7)

Suite de la lecture de "La vie sexuelle à Rome" de Géraldine PUCCINI-DELBEY.

Chapitre V : l'érotisme. Pratiques et positions sexuelles

La société romaine opposait le couple légitime au couple illégitime, la sexualité conjugale à la sexualité extra-conjugale. La première était une sexualité de reproduction, la seconde une sexualité de plaisir. L'une supposait le respect dû à la matrone fidèle à son époux, l'autre permettait à la femme une liberté relative des mœurs. 

Les conduites sexuelles n'étaient donc pas une question de morale mais de statut social.  Le statut de l'épouse ne tolérait qu'une position et devait chercher à éviter toute forme d'érotisme. Les femmes qui étaient objets de plaisir pour l'homme devaient au contraire se montrer expertes en la matière. Cette opposition est bien soulignée par Lucrère quand il décrit le talent des prostituées qui savent "avec leurs fesses stimuler dans la joie le désir de l'homme et faire jaillir son sperme". Il les oppose aux épouses qui n'ont pas besoin de cet art pour leur mari. Celles-ci n'avaient pas d'attrait sexuel pour leur mari et ne devaient pas en avoir, afin d'éviter tout scandale. Lucrèce pensait que c'était dans l'attitude des animaux quadrupèdes que la femme était le plus facilement fécondée et défendait un point de vue très tradtionnaliste sur ce sujet : "l'épouse n'a pas besoin de recourir à des mouvements voluptueux, car non seulement c'est le propre d'une courtisane, mais surtout elle s'empêche de concevoir". Si la femme est par nature passive, l'épouse doit l'être concrétement, en s'interdissant de bouger durant l'acte sexuel. Si elle était capable de mouvements, c'était qu'elle les avait appris ailleurs que dans les bras de son époux...

savoir137-7

La levrette était la norme des accouplements conjugaux

Martial dans une de ses comédies met en scène un mari qui reproche à son épouse sa gravitas (son sérieux) alors qu'il souhaiterait qu'elle accepte, pour faire l'amour, d'allumer la lampe, d'ôter son soutien-gorge, ses tuniques et ses manteaux sombres, de ne pas l'embrasser comme elle a l'habitude chaque matin d'embrasser sa grand-mère et de cesser de n'avoir pendant l'étreinte ni mouvement, ni parole, ni geste.

Selon Pline l'Ancien, les femmes pouvaient recourir pour stimuler l'acte sexuel à une potion aphrodisiaque dont il énumère les ingrédients : "Du fiel de sanglier, de la moëlle de porc, du suif d'âne mélangé à de la graisse de jars, de l'humeur qui s'écoule d'une jument après la saillie, des testicules de cheval desséchées et émiettés dans une boisson, le testicule droit d'un âne pris dans du vin à dose convenable ou attaché à un bracelet, de l'écume d'âne recueillie après la saillie dans une étoffe rousse et enfermée dans un médaillon d'argent." Il conseille aussi à l'homme pour stimuler son désir de "se frictionner la verge avec de l'huile chaude dans laquelle aura été plongée sept fois une verge d'âne". Pline décrivait aussi "une plante qui permettait de faire l'amour soixante-dix fois".   

Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 19 février 2021 5 19 /02 /Fév /2021 08:00

Pour visionner le spot, cliquez ICI

Spot publicitaire de 25 secondes pour "La compotée fraises framboises à la fleur de sureau" de Bonne Maman.

Voici près d'un an que cette pub passe régulièrement sur les écrans de télé. Il m'a toujours paru évident que la symbolique des images était fortement sexualisée, aussi je me suis laissé tenter par une lecture détaillée du spot. Avec mes commentaires en italiques

Les personnages. Deux jeunes femmes : la première brune, cheveux mi-longs, en jupe bleue et chemisier rose clair ; la seconde, plus grande, cheveux courts, en short beige clair et chemisier rouge. Les 2 JF sont stéréotypées. La brune est féminisée, la blonde masculinisée. Représentation standardisée du couple lesbien.

Le décor. Intérieur cuisine (c'est là que se trouve au début la JF féminisée) puis espace indéfini, avec structures métalliques et végétaux stylisés.

Musique. Mélodie au piano (notes aiguës)

Paroles. "Compotée Bonne Maman, fraîche et généreuse... Bonne Maman, j'aime."

Déroulé du spot 

Plan 1 : Plan moyen. La jeune femme brune assise en train de déguster, seule dans une cuisine, sa compotée de fruits rouges. Caméra subjective (elle est vue par celle qui l'épie à travers une structure métallique qui floute un peu l'image)

Plan 2. Contre-champ. Très gros plan sur le visage de la JF blonde qui l'espionne.

Plan 3. Retour à la JF brune vue de profil en train de déguster, les yeux clos, sa compotée. La cuillère immaculée près de la bouche. Les yeux clos suggèrent sa jouissance, son orgasme gustatif.

Plan 4. Gros plan sur des pieds chaussés de rollers à roulettes rouges en train de glisser sur un sol lisse et brillant.

Plan 5. On voit que c'est la JF brune qui est en rollers et évolue dans un nouveau décor, son pot de compotée dans la main droite.

Plan 6. Insert : Très gros plan sur la cuillère qui plonge dans la compotée de fruits rouges. La texture et la couleur de la compotée peuvent évoquer le rouge de la passion amoureuse, les muqueuses vaginales très humides ou plus trivialement le sang menstruel.

Plans 7,8,9. Série de plans très courts sur le parcours en rollers de la JF brune. Visiblement, elle évolue dans un décor nouveau pour elle, c'est celui de la JF blonde. 

Plan 10. La blonde qui l'épie sort de sa cachette.

Plan 11 : les 2 jeunes femmes se rejoignent sur la piste et entament une sorte de danse avec un pot de compotée de fruits rouges dans une main, une cuillère dans l'autre. Elle se frôlent, se touchent hanche contre hanche, fesses contre fesses, se regardent mais ne se font jamais face. C'est la parade amoureuse, l'expression de leur désir commun. Quand elles se regardent, on sait qu'elles vont "se rouler un patin".

Plan final. Plan d'ensemble : on découvre qu'elles évoluent sous une cloche de verre, et qu'elles sont comme les figurines vivantes d'une boîte à musique. La cloche de verre évoque aussi pour moi celle où l'on gardait autrefois en souvenir le bouquet de la mariée.

J'ai eu beau visionner cette pub de nombreuses fois, il reste quand même des questions sans réponse : pourquoi les rollers (à l'exception du jeu de mots "se rouler un patin"), et surtout pourquoi cette cloche de verre finale ?

bonne-maman-compotée


 

Par michel koppera - Publié dans : émisssions télé - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 16 février 2021 2 16 /02 /Fév /2021 08:00

Lala &ce est une rappeuse d'origine franco-ivoirienne âgée de 26 ans qui vient de sortir son second album intitulé EVERYTHING TASTEFUL. 

lala-ace-copie-1

Adepte du tennis, d'où son pseudo d'artiste, Lala aime surtout les femmes et son homosexualité assumée et revendiquée se retouve dans quasiment toutes ses chansons au rythme lent et chaloupé, le chopped and screwed. Dejà, rien que les titres donnent le "la" : Amen, Parapluie, Wet, Gargamel, Serena... Il y est beaucoup question de fesses (le botcho), de pussy, de seins, de fluides intimes... mais aussi de codéine et autres drogues. Sans oublier les cocktails comme des potions magiques : Sirop contre la toux, à la codéine, mélangé à du Fanta tropical, rien de tel pour obtenir un délicieux breuvage de femme-fontaine : " J'suis avec ma Tina, Ma latina, Elle fait beaucoup d'eau comme Brita, J'peux rentrer dans son habitat."

 Extraits de Parapluie

"J'ai vu tes appels, babe, vu qu't'étais apprêtée, vu qu't'as rien à perdre.

Toi t'es un malheur, t'as les titties pour allaiter,

J'veux qu'tu sois mienne.

Pluie annoncée, juste une p'tite pill, j'suis lancée, une chute romancée, juste un peu d'pluie annoncée (...)

Girl, j'te donne ça bien, j'suis dans pussy jusqu'à la fin

Sous parapluie y'a plein, plein, plein, plein,,plein,

Sous parapluie y'a plein, plein, plein, quand ça coule j'en ai plein.

Baby, t'es eyes on me, appuie ton ass on me."

 

 et de Amen 

"J'vois son botcho, j'dis Amen

Now j'ai la dalle comme Gargamel

J'veux ta cannelle caramel, non c'est là, c'est pas après,

Touche mon chapelet, ma planète."

lala ace


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 12 février 2021 5 12 /02 /Fév /2021 08:00

"California Girls", roman de Simon LIBERATI paru aux éditions Grasset & Fasquelle en 2016. Livre de Poche n° 34706.

Excellent roman qui retrace les quelques jours de 1969 qui ont vu, sur les hauteurs de Los Angeles, les adeptes de Charles Manson se livrer à un massacre rituel sur Sharon Tate enceinte de 8 mois (compagne de Roman Polanski) et ses hôtes. Si le récit comporte de nombreuses allusions sexuelles, il ne décrit en détail aucune scène à l'exception de celle des pages 32 à 34 où l'on retrouve Charlie (Manson) en compagnie d'une certaine Stephanie.

page 32 : " Le lit grinçait. la petite levait la croupe en criant.

- Wahou hou...

Une voix d'homme, nasale, se promena dans la pièce en désordre, on aurait dit qu'elle sortait des murs et rampait le long des parois :

- Imagine que je suis ton père... tu as envie de baiser avec ton père ?

La petite arrêta de gémir et leva l'oreille comme un chiot. Derière, le type faisait des bruits de succion, il lui bouffait le cul.

- Dis-le, allez...

- Papa ?

- Plus fort...

- Papa !!

- Dis son nom... Comment il s'appelle, ton père ?

liberati2

La petite essaya de se retourner mais un bras tatoué d'une figure de femme la repoussa. Une claque sur les fesses et le corps à corps recommença. Les fesses de la jeune fille faisaient des vagues blanches lorsque les cuisses sèches de l'homme la heurtaient.

- Dis son nom... Comment il s'appelle...

- Euh, Schram, comme moi...

- Schram comment ?

- Ben... Schram tout court...

- Ferme les yeux ! C'est Schram qui te baise là. Comment tu l'appelais quand t'étais gosse ? T'avais bien un petit nom pour lui.

- Popy

- Vas-y, dis-le.

- Popy...

- Plus fort.

- Popy, oh Popy...

La petite leva la tête parce qu'il lui tirait les cheveux. Elle ouvrit les yeux. Sur le mur en tête de lit un artiste amateur avait dessiné un type en train de baiser une fille en levrette. La fille avait des couettes et se retournait vers le type qui ouvrait la bouche l'air super excité et naïf en même temps. Stephanie fit pareil que la fille du dessin, mais elle reçut une claque.

- Ferme les yeux.

- Ok, Charlie.

Stephanie ferma les yeux. Et soudain elle se sentit glisser comme sur une piste de ski.

Ils étaient arrivés au ranch en fin de matinée et voilà déjà trois fois que Charlie tirait sa crampe. En tout, ils avaient fait l'amour dix ou douze fois en vingt-quatre heures depuis qu'elle s'était fait ramasser en stop à Big Sur dans un vieux camion de glacier. Quand il ne baisait pas, Charlie parlait ou chantait. Il chantait bien et sa musique ne ressemblait à rien de ce qu'elle avait entendu jusque-là. Charlie était un génie. Petit, chétif, mais incroyablement vivant. C'était l'homme le plus vivant qu'elle avait jamais rencontré, un dur, il avait fait de la prison, mais aussi un artiste. Il s'exprimait merveilleusement. Il lui avait parlé d'elle, il lui avait dit qu'elle était l'idéal de la race aryenne, visiblement il aimait bien les Allemandes. Avec son cul germanique elle allait l'aider à reproduire une race de surhommes. Il voulait plein d'enfants, des centaines d'enfants pour les emmener dans un royaume souterrain dont il connaissait l'entrée, un royaume dont elle serait la reine, la mère nourricière, un peu comme les fourmis. Il aimait les animaux, il lui avait aussi parlé des serpents et surtout des coyotes qu'il estimait plus que tous les hommes passés, présents et à venir. En une heure, Stephanie avait trouvé un sens à sa vie. Ce type était comme le dieu des légendes anciennes ou bien le capitaine de l'arche de Noé, il lui avait insufflé l'énergie qu'elle attendait depuis toujours. Ce qu'elle charchait en faisant du stop et en faisant l'amour, elle l'avait trouvé."

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 9 février 2021 2 09 /02 /Fév /2021 08:00

Deuxième exercice d'écriture en duo à partir d'une photo. Pour le protocole d'écriture, voir le premier article :

Exercices d'écriture, # 1

1 : La photo

 duo2

2: Les textes

Le mari  :

Hélène de la Motte-Veuillé attisait le feu lorsqu’elle sentit une main soulever sa jupe, c’était moi, son mari, alors que notre ami Arnaud était là.

- Pas mal, dit-il, tu me la prêterais ?

- Sans difficulté, Hélène t’a toujours trouvé beau garçon.

Hélène vint se planter devant nous.

Comme d’habitude elle s’était habillée avec distinction : une jupe noire, un haut panthère, escarpins avec talons de 8 cm et, en dessous, bas-up, string et soutien-gorge noirs.

Une apparence correspondant à son nom et des dessous correspondant à une sexualité très présente chez elle.

Arnaud, homme du monde, se leva prit un des coussins du canapé qu’il mit par terre, lui faisant signe de s’agenouiller devant lui, tout en disant, : " Chère Hélène, vous voyez que je n’ai pas envie que vous filiez vos bas."

Elle s’agenouilla sans la moindre protestation.

Arnaud baissa son pantalon et son caleçon

- Vous imaginez votre rôle Chère Comtesse.

Elle prit le sexe dans ses mains, il était d’une consistance raisonnable, les mains qui l’empoignaient le firent en quelques secondes durcir. La tige était longue et épaisse, elle n’eut aucun mal à décalotter le gland sur lequel elle faisait passer sa langue, qui descendait le long de la tige pour s’enrouler savamment autour de ses couilles.

Il passa ses mains derrière sa tête lui indiquant la voie et enfourna sa bite majestueuse dans sa bouche, commandant avec douceur le va-et-vient.

Il avait soin de ne pas aller trop loin pour qu’elle trouve son plaisir sans s’étouffer.

Au bout de quelques minutes, il n’en pouvait plus, et répandit sa semence dans sa bouche. Il se retira.

- Délicieux spectacle, dis-je.

Hélène de la Motte-Veuillé se releva prit une coupe de champagne pour se rincer la bouche et déclara à l’adresse de son mari : « Alors maintenant venez avec Arnaud me donner mon plaisir ».

 

L'amant :

Le jour de notre premier rendez-vous, j'avais apporté un de mes recueils de nouvelles intitulé "50 coïts non interrompus". Elle m'a précédé jusqu'à la grande salle où un feu de bois inondait la pièce de sa chaleur odorante. Elle était habillée comme quelqu'un qui s'apprête à se rendre à une soirée mondaine : escarpins à talons hauts, chemisier de soie imprimé façon léopard, courte jupe noire fendue sur le côté...

Pour me mettre en confiance, elle tint à m'informer, mais sans me convaincre,  que son mari était absent. Quand je lui demandai de choisir, dans la table des matières, la nouvelle qu'elle souhaitait que je lui lise, elle consulta la liste avec attention, sembla hésiter puis se décida :

- "Baiser dans une cabine d'essayage", ça me tente !

Pour la lecture, j'ai pris place dans un fauteuil alors qu'elle est restée debout devant le feu. Elle écouta intégralement la nouvelle sans m'interrompre. Le silence revenu, elle se permit un bref commentaire :

- J'aime bien la scène finale avec les giclées de sperme sur les vêtements en solde. Vous savez, je me branle souvent dans les cabines d'essayage parce que l'idée du danger, que quelqu'un ouvre le rideau sans prévenir et me surprenne en train de me caresser devant le miroir, c'est très excitant...

Je me sus pas quoi lui répondre. Cette femme était vraiment étonnante. Elle posa un pied sur le bord de l'âtre et se pencha vers le feu. Cette position ouvrit sa jupe et me dévoila sa cuisse nue au-dessus de ses bas noirs ainsi que la naissance de ses fesses.

- Monsieur Koppera, mon époux vous a-t-il dit que j'avais été intégralement épilée au laser ? J'ai le sexe aussi lisse et doux que celui d'une enfant. Vous voulez voir ?

 

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Vendredi 5 février 2021 5 05 /02 /Fév /2021 08:00

En toutes circonstances, ne jamais oublier les gestes barrières. En particulier, la distanciation sociale !

covid12

      Gloryholes : aides à la distanciation sociale depuis 1707

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Mardi 2 février 2021 2 02 /02 /Fév /2021 08:00

desir6

Comment légender cette belle photo ? Je n'ai pas su trouver les mots justes. J'avais pensé à "La source", "L'insupportable attente", ou encore "La crue"... Et vous, que proposeriez-vous ?



Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Vendredi 29 janvier 2021 5 29 /01 /Jan /2021 08:00

Suite de la lecture de "La vie sexuelle à Rome" de Géraldine Puccini-Delbey (Editions Tallandier, 2007)

Chapitre III : les amours masculines

Dans la Rome antique, une relation sexuelle entre hommes concernait un citoyen libre adulte avec un esclave, un affranchi ou un non-citoyen, généralement plus jeune, avec qui la liberté sexuelle était pratiquement illimitée. Le statut d'esclave impliquait une absence d'autonomie, un contrôle absolu par le maître, donc une soumission totale et une acceptation sans réserve de toutes ses demandes. "Le corps de l'esclave ne lui appartient pas, mais appartient à son propriétaire. L'esclave est obligatoirement un pathicus, celui qui tient le rôle passif dans la relation sexuelle. Cette famille lexicale caractérise l'esclave et son état de sujétion, notamment sa soumission sexuelle." Les auteurs latins mirent  souvent en parallèle le rôle passif de l'esclave avec celui de la femme, opposant ainsi le vir à la fois à l'esclave et à la femme. Les hommes qui tenaient le rôle passif dans une relation sexuelle "supportaient une position de femme" (muliebria pati). Cicéron exhortait l'homme, surtout dans une situation de souffrance, "à ne rien faire qui soit le propre d'un esclave ou d'une femme". C'était donc le statut social qui définissait le rôle à tenir -actif ou passif - et qui déterminait l'inviolabilité ou non du corps masculin. Ainsi, rôle passif et soumission, s'identifiaient si bien que le citoyen libre devait s'abstenir de tenir le rôle dévolu à l'esclave, sous peine d'encourir un grave blâme ou d'être insulté violemment par des éptihètes qui dénonçaient une passivité indigne (cinaedus, pathicus). L'idéal viril se situait à l'opposé de la "capacité à supporter" propre à l'esclave, cette servilis patentia que mentionnent des auteurs comme Salluste, Cicéron, Tacite et qui se marquait également par l'emploi du verbe pati, "supporter, subir" .

savoir137-6

Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mardi 26 janvier 2021 2 26 /01 /Jan /2021 08:00

Afin de freiner la propagation du virus, il est important lorsque c'est possible de privilégier le télétravail qui se définit ainsi :"Le télétravail désigne toute forme d'organisation du travail dans laquelle les fonctions qui auraient pu être exercées par un agent dans les locaux où il est affecté sont réalisées hors de ces locaux en utilisant les technologies de l'information et de la communication".

covid-teletravail

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Novembre 2024
L M M J V S D
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30  
<< < > >>

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés