Mardi 9 novembre 2021 2 09 /11 /Nov /2021 08:00

La vie estudiantine # 4

Dans la vie quotidienne des étudiant(e)s le logement, loin de la famille dans une ville souvent inconnue, est une préoccupation essentielle à la qualité des études. Si l'on ne craint pas la solitude, on peut opter pour la chambre ou le studio individuel au loyer trop souvent prohibitif. Mais si on apprécie la vie en communauté, la solution de la coloc est sans doute la plus intéressante. Certes il peut arriver qu'on se retouve à partager la vie quotidienne avec des personnes au caractère et aux centres d'intérêt très éloignés des siens. Mais, dans la majorité des cas, une fois réglée la répartition des tâches ménagères et de l'entretien des pièces communes (toilettes, salle de bain, cuisine et salon) la bonne entente est souvent de rigueur. Et il peut même arriver que ce soit l'occasion de rencontres et d'échanges très enrichissants... Surtout au moment des repas qui favorisent la convivialité et les échanges !

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 5 novembre 2021 5 05 /11 /Nov /2021 08:00

Régine Deforges : "Lola et quelques autres" est un recueil de 13 nouvelles (chacune a pour titre un prénom féminin commençant par le lettre L et pour cadre un quartier de Paris) parues en 1979 aux Editions Jean Goujon. On peut trouver ce recueil en Livre de poche n° 5596 ( 219 pages)

Extrait. Lucette ou la belle crémière de la rue Mouffetard

Lucette est amoureuse de Victor, le boucher. Elle le retrouve pendant la pause d'un après-midi d'été.

" Victor enfonçait sa bouche sentant la viande grillée et le vin dans son cou, puis entre ses seins qu'il palpait comme il devait palper un bœuf pour apprécier la qualité de la bête. Un jour, d'ailleurs, voulant complimenter Lucette sur la beauté et la douceur de sa peau, il lui avait dit au plus fort de leur étreinte amoureuse :

− Ah ! quelle belle viande !

Au lieu d'agacer Lucette, cela l'avait considérablement excitée. C'est elle qui insistait pour qu'il ne lave pas le sang de ses mains avant de la caresser. Une fois, elle avait failli devenir folle de plaisir quand, pressé par le temps, il l'avait bousculée sur le billot de la boucherie sans même prendre la peine d'écarter la viande sur laquelle il était en train de travailler et, lui relevant les jambes à hauteur des épaules, l'avait besognée avec une force qui faisait trembler la lourde table. Elle avait éprouvé, au contact de cette chair morte d'où montait une odeur fade et à celle vivante, chaude, de l'homme sur laquelle roulaient des gouttes de sueur âcre et salée, une volupté jamais attteinte. Depuis, quand elle croisait des bouchers, aux vêtements, aux mains et quelquefois au visage poisseux de sang, portant d'énormes quartiers de viande saignante, elle éprouvait un orgasme rapide qui lui laissait les jambes molles.

Au début de leur liaison, Victor s'était amusé de ce qu'il appelait "ses lubies". maintenant, quelquefois, ça lui donnait envie de l'envoyer "se faire voir ailleurs". Mais, il revenait toujours à de plus aimables sentiments : Lucette avait un cul et des seins comme il les aimait. Du plus loin qu'il se souvenait, il n'en avait jamais vu d'aussi gros ni d'aussi fermes en même temps. Imaginez des tétons aux pointes d'un rose si tendre qu'on aurait dit du veau, et se dressant à la moindre caresse, débordant largement des deux mains réunies, et quelles mains ! des mains de boucher, au sillon si confortable que plus d'une fois il y avait glissé son sexe. Quant au cul ! ... ah, ce cul !... il aurait fallu que le boucher fût poète pour lui rendre un hommage digne de son opulence, de sa douceur, de sa fermeté, de sa blancheur, de son parfum. Le cul de Lucette sentait la crème fraîche, la paille de la litière, le foin dans la mangeoire."

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 2 novembre 2021 2 02 /11 /Nov /2021 08:00

Représenter le désir, # 6

Le dernier article de la série datait de février 2020, juste avant le début officiel de la pandémie de Covid 19

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Pour la reprise, je vous ai choisi cette belle photo à la lecture plus complexe qu'il n'y paraît. En effet, j'y vois une double représentation du désir.

En premier, ce qui est évident, c'est le désir du modèle qui s'exprime essentiellement sur son visage : sa bouche aux lèvres entrouvertes, son regard aux paupières baissées, tourné vers son sexe dont ses deux index réunis effleurent le clitoris, y faisant naître le plaisir et sans doute la promesse d'un orgasme. Le ventre nu, les cuisses ouvertes livrant à nos regards avides sa vulve et son anus, elle est vraiment désirable mais l'alliance qui brille à son annulaire gauche installe entre elle et nous une barrière infranchissable. 

En second, il y a le désir du photographe dont je suppose qu'il s'agit de son conjoint. La photo a été prise dans le décor du quotidien : une salle de séjour moderne plutôt austère avec une table, des chaises, une baie vitrée... Il a pris place sur le canapé, au plus près de sa compagne... Peut-être qu'il lui parle, qu'il lui dit que son impudeur l'excite, qu'il a envie de lui lécher la fente et le cul, de lui sucer le clitoris et bien sûr de la baiser... Peut-être qu'il emploie des mots crus, des mots qu'on n'emploie qu'avec ceux que l'on aime d'amour

Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 29 octobre 2021 5 29 /10 /Oct /2021 08:00

Que ce soit au cours magistral ou aux TD, l'assiduité et l'attention sont de rigueur et gages de réussite. Toujours garder en tête que c'est là que se décide votre avenir...

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 26 octobre 2021 2 26 /10 /Oct /2021 08:00

Troisième nouvelle du recueil paru en poche 10/18 n° 781, "Histoire de l'œil" datée de 1967 est la plus longue (90 pages). Elle a pour fil conducteur la relation étrange qu'entretient le narrateur avec une jeune femme prénommée Simone. Ensemble, ils vont voyager jusqu'en Espagne et faire des rencontres. Je vous en ai choisi deux extraits. 

Extrait n° 1. Simone et le narrateur sont à vélo, nus, en  pleine campagne, de nuit, en route vers une ville encore lointaine.

" La selle de cuir se collait à nu au cul de Simone qui fatalement se branlait en tournant les jambes. Le pneu arrière disparaissait à mes yeux dans la fente du derrière nu de la cycliste. Le mouvement de rapide rotation de la roue était d'ailleurs assimilable à ma soif, à cette érection qui déjà m'engageait dans l'abîme du cul collé à la selle. Le vent était un peu tombé, une partie du ciel s'étoilait ; il me vint à l'idée que la mort était la seule issue de mon érection, Simone et moi tués, à l'univers de notre vision personnelle se substitueraient les étoiles pures, réalisant à froid ce qui me paraît le terme de mes débauches, une incandescence géométrique (coïncidence, entre autres, de la vie et de la mort, de l'être et du néant ) et parfaitement fulgurante."

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Extrait n°2. Ils sont maintenant à Madrid, où ils assistent en compagnie d'un certain Sir Edmond à une corrida, spectacle qui a le don d'exciter Simone. Un taureau noir et valeureux vient d'être mis à mort.

" Simone, debout entre Sir Edmond et moi – son exaltation égale à la mienne – refusa de s'asseoir après l'ovation. Elle me prit la main sans mot dire et me conduisit dans une cour extérieure de l'arène où régnait l'odeur de l'urine. Je pris Simone par le cul tandis qu'elle sortait ma verge en colère. Nous entrâmes ainsi dans des chiottes puantes où des mouches minuscules souillaient un rai de soleil. La jeune fille dénudée, j'enfonçais dans sa chair baveuse et couleur de sang ma queue rose, tandis que je branlais l'anus avec rage : en même temps se mêlaient les révoltes de nos bouches.

L'orgasme du taureau n'est pas plus fort que celui qui, nous cassant les reins, nous entredéchira sans que le membre reculât, la vulve écartelée noyée de foutre. Les battements du cœur dans nos poitrines – brûlantes et avides d'être nues – ne s'apaisaient pas. Simone, le cul encore heureux, moi, la verge raide, nous revînmes au premier rang. mais, à la place où mon amie devait s'asseoir reposaient sur une assiette les deux couilles nues, ces glandes, de la grosseur et de la forme d'un œuf, étaient d'une blancheur nacrée, rosie de sang, analogue à celle du globe oculaire"

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 22 octobre 2021 5 22 /10 /Oct /2021 08:00

Ce n'est pas vraiment Dimitri Bolyev qui nous intéresse ici, mais plutôt l'illustatrice de ce roman érotique paru en 2007. Les dessins sont signés Cécile Vallonoux, cependant je suis persuadé que ces dessins vous rappellent quelqu'un. Vous n'avez pas tort. En effet, Cécile Vallonoux est l'anagramme et donc un avatar de Nicole Claveloux. Les deux artistes ne font qu'une seule et même personne. On y retrouve avec plaisir l'univers sensuel et parfois pervers de Nicole Claveloux (revoir ou découvrir l'univers  érotique de Nicole Claveloux avec les liens ci-dessous)

Nicole Claveloux, galerie n° 1

Nicole Claveloux, galerie n° 2

Nicole Claveloux, galerie n° 3

Nicole Claveloux, galerie n° 4

Nicole Claveloux, galerie n° 5


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bolyev4

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 19 octobre 2021 2 19 /10 /Oct /2021 08:00

Petit budget oblige, les repas au restaurant universitaire rythment les journées des étudiants. Certes on ne peut pas vraiment parler de gastronomie, mais c'est parfois l'occasion de rencontres inattendues...

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 15 octobre 2021 5 15 /10 /Oct /2021 08:00

Lu en une du Canard Enchaîné5265 du mercredi 6 octobre ce court article intitulé "Sus au parloir"

Le 18 SEPTEMBRE, lors d'un parloir à la prison de Fleury-Mérogis, un gardien a "constaté" qu'une jeune femme "faisait une fellation" à son ami détenu. L'heure est grave ! "Les gestes barrières et la distanciation physique n'ont pas été respectés", a très sérieusement écrit le chef de la taule au tribunal judiciaire de Paris. La femme,qui a "reconnu les faits", a été privée de visite pendant deux mois. 

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Mon commentaire :  en 1834, Victor Hugo publiait Claude Gueux qui avait pour cadre l'univers carcéral. Je vous en recommande la (re)lecture, et vous constaterez que, près de deux siècles plus tard, on en est presque au même point.  La mesquinerie et la méchanceté gratuite des petits chefs m'étonneront toujours !


Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Mardi 12 octobre 2021 2 12 /10 /Oct /2021 08:00

1. La photo

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2. Les textes

Le mari

Mail d’Hélène de la Motte-Veuillé à son mari

Mon Chéri,

Je suis arrivée à l’hôtel hier soir et sais-tu sur qui je suis tombée dans le hall ? Arnaud !

Nous avons dîné ensemble et tu penses bien qu’ensuite il m’a rejointe dans ma chambre.

Il a été très autoritaire, il m’a fait mettre à poil tout de suite avec instruction de m’allonger sur le lit à plat ventre, cuisses bien ouvertes, un petit peu cambrée, que je sois la plus indécente possible.

Rien que cette position, de sentir son regard sur mon sexe ouvert et mon anus, m’a fait mouiller immédiatement.

Je pensais qu’il allait me prendre tout de suite, mais non, il m’a longuement décrit mon sexe, tel qu’il le voyait : mes grandes lèvres pendantes et ouvertes laissant voir un intérieur luisant d’humidité, les quelques poils qui me restent après mon épilation au laser, entourant mon trou du cul dont il m’a dit que le petit chou-fleur témoignait de passages.

Évidemment pas les tiens mon chéri puisque je le réserve à mes amants devant toi.

J’ai compris qu’il s’était déshabillé, il m’a pris par les hanches pour me relever à quatre pattes.

J’ai senti son sexe très dur qui me fouillait le vagin, allant et venant avec facilité tellement j’étais prête. Mon plaisir est venu tout de suite ; j’ai compris qu’il se retenait. Il est sorti et j’ai senti son gland contre mon anus ; il m’a enculée d’un coup et a joui tout de suite. Il aime me dominer ainsi et me faire mal.

Dommage que tu n’aies pas été là.

Tu comprends que je ne pouvais pas attendre mon retour pour te raconter cela ;

Je t'embrasse mon chéri.

Hélène

 L'amant

Allongée sur le ventre, les fesses relevées, les cuisses légèrement écartées, Hélène tourne les pages de son livre.

– Vous connaissez le texte d'Aragon, " Le con d'Irène" ?

– J'en ai beaucoup entendu parler, mais je dois avouer que je ne l'ai jamais lu.

– Ça m'étonne de vous... Vous voulez que je vous en lise un court passage.

– Volontiers

"Les mots ne lui font pas plus peur que les hommes, et comme eux ils lui font parfois plaisir. Elle ne s'en prive pas au milieu de la volupté. Ils sortent d'elle alors sans effort, dans leur violence. Ah, l'ordure qu'elle peut être. Elle s'échauffe, et son amant avec elle, d'un vocabulaire brûlant et ignoble. Elle se roule dans les mots comme dans une sueur. Elle rue, elle délire. Ça ne fait rien, c'est quelque chose, l'amour d'Irène".

– Alors, qu'en pensez-vous ?

– Intéressant... mais aujourd'hui, je lui préfère le cul d'Hélène;

– Vraiment ? Alors, parlez-moi de mon cul et de mon con aussi, il leur tarde de vous entendre.

– Je ne vais pas vous les décrire, vous les avez déjà vus des centaines de fois en photo, mais cela m'étonnerait que vous en connaissiez le parfum et la saveur... Je me trompe ?

– Non, vous avez raison.

– Votre raie culière a des senteurs de feu de bois dans la cheminée, un soir d'automne, avec des réminiscences de cochonnaille grillée... Il est rustique, sauvagement campagnard... Et le trou de votre cul dont je me délecte est un peu poivré. L'odeur et le goût de votre cul se marient sur ma langue qui vous lèche et vous suce...

– Et mon con ?

– Au repos, votre con a des arômes de bouquet champêtre, un subtil mélange de parfums tout simples... Mais quand il bâille et bave, comme en ce moment, il s'en dégage un puissant parfum de miel de châtaignier, épais comme votre mouillure... Une odeur de femelle en attente de queue, une odeur de salope comme les reniflent de loin les mâles en rut, une odeur qui fait se dresser les bites et venir le foutre...

– Et en ce moment, vous bandez ?

– À votre avis ?

 

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 8 octobre 2021 5 08 /10 /Oct /2021 08:00

On ne cesse de nous le répéter : il faut privilégier les transports en commun. D'autant plus qu'aux heures creuses, on ne se bouscule pas au portillon ! Cependant, il va de soi qu'il ne faut pas pour autant en oublier les gestes barrières : port du masque et désinfection des surfaces ! N'est-ce pas madame ?

hoviv-metro

dessin de Hoviv, daté des années 70 

Par michel koppera - Publié dans : B.D - Communauté : Arts érotiques
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