Vu en une du Canard Enchaîné n° 5254 du mercredi 21 juillet 2021, ce dessin de Mougey dont je vous laisse apprécier l'humour coquin
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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
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Vu en une du Canard Enchaîné n° 5254 du mercredi 21 juillet 2021, ce dessin de Mougey dont je vous laisse apprécier l'humour coquin
Frédéric Beigbeder, "L'amour dure trois ans"
Extrait n° 2. pages 112-113
" Désormais, quand j'ai bu des alcools délayés, je marmonne seul, comme un clochard. Je vais me branler dans une cabine de projection vidéo, 88 rue Saint-Denis. Je zappe entre 124 films pornos. Un mec suce un Noir de 30 cm. Zap. Une fille attachée reçoit de la cire sur la langue et des décharges électriques sur sa chatte rasée. Zap. Une fausse blonde siliconée avale une bonne gorgée de sperme. Zap. Un mec cagoulé perce les tétons d'une Hollandaise qui hurle "Yes, Master". Zap. Une jeune amatrice inexpérimentée se fait enfoncer un godemiché dans l'anus et un dans le vagin. Zap. Triple éjac faciale sur deux lesbiennes avec pinces à linge sur les seins et le clitoris. Zap. Une obèse enceinte. Zap. Double fist-fucking. Zap. Pipi dans la bouche d'une Thaïlandaise encordée. Zap. Merde, je n'ai plus de pièces de 10 francs et je n'ai pas joui, trop ivre pour y arriver. Je parle tout seul dans le sex-shop en faisant des moulinets avec les bras. J'achète une bouteille de poppers. Je voudrais être copain avec ces ivrognes de la rue Saint-Denis qui crient en titubant que les plus belles femmes du monde étaient à leurs pieds, dans le temps."
Le sex-shop du 88 de la rue Saint-Denis
Frédéric Beigbeder : "L'amour dure trois ans", roman paru en 1997 aux Éditions Grasset & Fasquelle. Disponible en Poche Folio n° 3518 ( 194 pages)
Extrait 1 : pages 103-105. Le narrateur, Marc Marronnier, nous parle de sa relation amoureuse avec Alice, sa maîtresse.
" Alice considère le sexe, non comme une obligation, mais comme un jeu dont il convient de découvrir les règles avant, éventuellement, de les modifier. Elle n'a aucun tabou, collectionne les fantasmes, veut tout explorer. Avec elle, j'ai rattrapé trente années de retard. Elle m'a appris à caresser. Les femmes, il faut les effleurer du bout des doigts, les frôler avec la pointe de la langue : comment aurais-je pu le savoir si personne ne me l'avait dit ? J'ai découvert qu'on pouvait faire l'amour dans un tas d'endroits (un parking, un ascenseur, des toilettes de boîtes de nuit; des toilettes de train, des toilettes d'avion, et même ailleurs que dans les toilettes, dans l'herbe, dans l'eau, au soleil) avec toutes sortes d'accessoires (sados, masos, fruits, légumes) et dans toutes sortes de positions (sens dessus dessous, sans dessous dessus, à plusieurs, attaché, attachant, flagellant de Séville, jardinier des Supplices, distributeur de jus de couilles, pompe à essence, avaleuse de serpents, domina démoniaque, 3615 Nibs, gang-bang gratos aux chandelles). Pour elle, je suis devenu plus qu'hétéro, homo ou bisexuel : je suis devenu omnisexuel. Pourquoi se limiter ?
Je veux bien baiser des animaux, des insectes, des fleurs, des algues, des bibelots, des meubles, des étoiles, tout ce qui voudra bien de nous. Je me suis même trouvé une étonnante capacité à inventer des histoires plus abracadabrantes les unes que les autres rien que pour les lui susurrer dans le creux de l'oreille pendant l'acte. Un jour j'en publierai un recueil qui choquera ceux qui me connaissent mal. En fait, je suis devenu un authentique obsédé pervers polymorphe, bref, un bon vivant. Je ne vois pas pourquoi seuls les vieillards auraient le droit d'être libidineux.
En résumé, si une histoire de cul peut devenir une histoire d'amour, l'inverse est très rare."
Ma représentation personnelle du couple d'amants, Alice et Marc
Second triptyque de photos d'Atsuko, de nouveau légendées par son mari-photographe.
Photo n° 4
Un regard de biche, un visage angélique, des petits seins de rêve. Bref, toute la douceur et le charme japonais...
Photo n° 5
La belle et impudique Nipponne faisant admirer son intimité
Photo n° 6
L'Origine du monde capturée par le photographe et mari de cette ravissante native du "Pays du Soleil-Levant"
Le dessin est paru dans les années 70. C'est au cours de cette décennie qu'on vit en Europe les premières voitures équipées de lève-vitres électriques. Je me souviens qu'il n'y avait aucune sécurité pour un arrêt automatique de fermeture en cas d'obstacle et que, de ce fait, les accidents (doigts pincés ou animaux estropiés) étaient fréquents.
En décembre 2011, j'avais déjà consacré un article à Louise Brooks dont la beauté est d'une grande modernité. Pour (re)voir l'article du 23 décembre 2011, cliquez ICI
Poursuivant le ménage et le classement de mes archives, j'ai retrouvé cette photo de Louise Brooks, photo prise à l'occasion de la sortie du film allemand "Die Büsche der Pandora" (La boîte de Pandore) réalisé par G.W Pabst en 1929 et sorti en France sous le titre "Loulou", personnage sulfureux incarné par L. Brooks
Voir l'article de Wikipédia consacré au film Loulou
La photo était accompagneé d'une citation de Henri Langlois (1914-1977) , fondateur de la Cinémathèque française : " Elle (Louise Brooks) est la plus parfaite incarnation de la photogénie. Son art est si pur qu'il devient invisible."
Joël Dicker, "La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert" roman paru en 2014 aux Editions de Fallois. Disponible en édition de poche, 855 pages.
Ellipse narrative : entre ces deux extraits, le récit s'est poursuivi mais ailleurs, avec d'autres personnages. Pour vous aider, je vous ai mis en caractères gras les deux éléments qui vous permettent de combler le vide de l'ellipse
Extrait 1. Page 203. Juin 1975. Jenny, jeune serveuse dans le bar du village, est secrètement amoureuse de Harry, écrivain new-yorkais. En l'absence de ce dernier elle pénètre dans sa maison et découvre un brouillon de lettre d'amour dont elle est persuadée qu'elle lui est destinée
" Rayonnante de bonheur, Jenny se mit à embrasser la feuille et la serra contre elle. Puis elle esquissa un pas de danse et s'écria à haute voix : " Harry, mon amour, vous n'êtes pas fou ! Moi aussi je vous aime et vous avez tous les droits du monde sur moi. Ne fuyez pas, mon chéri ! Je vous aime tant !" Excitée par sa découverte, elle s'empressa de reposer le feuillet sur le pupitre, craignant d'être surprise, et retourna aussitôt au salon. Elle s'allongea sur le canapé, releva sa jupe pour que l'on voie ses cuisses et dégrafa sa boutonnière pour faire ressortir ses seins. Personne ne lui avait jamais rien écrit d'aussi beau. Dès qu'il reviendrait, elle se donnerait à lui. Elle lui offrirait sa virginité."
Extrait 2. Page 206. Mais les heures ont passé et Harry n'est pas rentré chez lui.
" À vingt heures, Jenny se réveilla en sursaut. À force d'attendre sur le canapé, elle s'était assoupie. Le soleil déclinait à présent, c'était le soir. Elle était vautrée sur le divan, un filet de bave au coin de la bouche, l'haleine lourde. Elle remonta sa culotte, rangea ses seins, s'empressa de remballer son pique-nique et elle s'enfuit de la maison de Goose Cove, honteuse."
Voyage vers le "Pays du Soleil Levant" en compagnie de Atsuko dont le mari nous offre trois photos commentées
photo n° 1
Une ravissante Japonaise à quatre pattes sur un sofa ( qui a connu de nombreux accouplements !) arborant un sourire coquin, heureuse de faire admirer à son mari sa plastique, et tout particulièrement sa croupe.
photo n° 2
Atsuko allongée sur le dos, les jambes en l'air, dans une pose destinée à donner envie à son mari photographe, de lui prouver, ô combien, elle est désirable.
photo n° 3
Atsuko, impassible, vêtue exclusivement de rouge à lèvres et d'un bronzage intégral, faisant admirer ses petits seins aux tétons sensibles et érectiles, sa toison bien rafraîchie et ses petits pieds qui devraient ravir les amateurs de petons à sucer et à lécher.
L'inconnue de la caisse 9
Samedi d'affluence dans l'hypermarché. Il est 11h 45. On se presse aux caisses où les caddies font la queue comme les voitures à un péage d'autoroute un jour de grand départ. En attendant mon passage en caisse, mon regard erre au hasard sur les chaussures des clients lorsqu'il est attiré par une paire d'escarpins noirs aux talons assez hauts. Les pieds sont nus, révélant des orteils aux ongles vernis de rouge carmin. Mais malgré leur charme, ce ne sont pas les pieds de la dame qui ont retenu mon regard, mais, prenant racine au-dessus de sa cheville, un tatouage filiforme d'une vingtaine de centimètres qui, tel un lierre, grimpe le long de son mollet gauche. À chaque extrêmité, fleurit ce qui pourrait être une rose aux pétales d'un rouge intense. Le tatouage a quelque chose de gracile, d'une délicatesse de bouquet japonais. Je suis resté de longs instants, c'est du moins ce que j'ai ressenti, à contempler ce dessin, à essayer d'en deviner le sens, le message.
Brusquement, elle fait deux pas en avant, alors, mon regard est remonté jusqu'à ses genoux nus juste sous l'ourlet d'une jupe droite en tissu noir, plutôt moulante, qui met en valeur la cambrure naturelle de ses reins. Elle porte aussi une petite veste beige très cintrée. Elle me tourne le dos si bien que je n'ai d'abord vu que sa nuque en partie découverte par une chevelure courte d'un gris cendré.
Elle a sorti de son sac quelques emplettes qu'elle a déposées sur le tapis roulant de la caisse : moins de dix articles, provisions de femme seule, célibataire ou veuve - je préfère nettement l'idée de la veuve. J'ai supposé qu'elle doit avoir une soixantaine d'années. Elle s'est tournée vers la caissière et j'ai enfin pu la voir de profil. Malgré le masque, elle m'est apparue belle, avec un front haut, des sourcils soignés, un regard vif. Sa poitrine généreuse écarte naturellement les deux pans de sa veste ouverte. Elle a échangé quelques mots avec la caissière. Je n'ai pas saisi ce qu'elles se disaient, cependant le timbre de sa voix douce a fait naître en moi, dans mon bas-ventre, une boule de chaleur qui a généré un érection spontanée. Mon imagination bat librement la campagne : je nous ai vus ensemble, serrés l'un contre l'autre, puis enchevêtrés, mes lèvres parcourant son tatouage, de la cheville jusqu'au genou, puis plus haut entre ses cuisses à la rencontre de sa fente affamée... Elle fouille fébrilement dans mon pantalon et, mettant bas le masque, me taille une pipe en bout de caisse.
Je me sens incapable de la quitter du regard. Elle a payé ses achats en liquide puis, le ticket de caisse en main, s'est éloignée d'un pas nonchalant. C'est alors que, comme brusquement consciente du poids de mon regard sur sa croupe, elle s'est retournée et que nos yeux se sont croisés, avec la fulgurance du désir. Elle m'a semblé hésiter un instant, elle au-delà des caisses, debout immobile dans la galerie commerciale, moi encore dans le magasin, coincé derrière une cliente qui vide lentement son caddy sur le tapis roulant. Alors, l'inconnue de la caisse 9 s'est éloignée et a été avalée par la grande porte à tambour qui donne sur le parking. La cliente qui me précède est devenue mon bouc émissaire, réceptacle innocent de ma frustration et de ma lâcheté car, au fond de moi, je sais très bien que je n'aurais jamais eu le courage d'aborder ma belle inconnue. Je suis bien trop timide pour cela !
Cinq minutes plus tard, lorsque j'ai débouché sur le parking ensoleillé, je l'ai cherchée du regard, soulagé de ne pas l'apercevoir. Elle était partie. De toute façon, je ne bandais plus.
"L'amante religieuse" Ne vous méprenez pas, il ne s'agit pas d'une faute d'orthographe. Le jeu de mots – pauvre, je l'admets volontiers – m'est venu spontanément à l'esprit en contemplant le tableau de Pierre Bonnaud (1865-1930) intitulé "Salomé" et peint vers 1900.
Certes, si l'on s'en réfère strictement au texte de la Bible, Salomé n'était pas l'amante de Jean-Baptiste dont elle avait, au sens propre, réclamé la tête au roi. Mais P. Bonnaud a tellement érotisé la scène (quasi nudité de Salomé, cuisses légèrement écartées...) que la relation entre Salomé et sa victime devient très ambiguë. Alors, j'ai pensé au rituel macabre de la mante religieuse qui, pendant l'accouplement, décapite le mâle afin d'accroître sa puissance sexuelle.
Le tableau de Pierre Bonnaud
Une version contemporaine de la légende
Voir ici l'article de Wikipedia Salomé
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