Vendredi 26 mars 2021 5 26 /03 /Mars /2021 08:00

"Avoir de la conversation" ? Comme la plupart d'entre nous, je suppose que lorsque vous dites de quelqu'un qu'il a "de la conversation", vous signifiez que cette personne est cultivée et que discuter avec elle est plaisant et enrichissant. 

Mais il fut un temps où cette expression ne concernait que des femmes pour désigner celles qui avaient une poitrine très "avantageuse" ! (comme la dame ci-dessous !)

conversation

Si vous avez des informations plus précises, je suis preneur !


Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 23 mars 2021 2 23 /03 /Mars /2021 08:00

Premier roman d'Elena Ferrante, "L'amour harcelant" est paru en 1992. Publié en France chez Gallimard en 1995, on le trouve en poche Folio, n° 6755 (220 pages)

Comme dans la plupart des ouvrages d'Elena Ferrante, le récit a pour cadre la ville et la région de Naples.

Extrait page 88-89: Delia , la narratrice, se trouve dans une boutique de lingerie fine où des bourgeoises napolitaines essaient des sous-vêtements.

" Je lançai un regard aux personnes auxquelles avait fait allusion la vendeuse : femmes qui hurlaient dans un dialecte plein d'une allégresse féroce, riaient bruyamment, étaient couvertes de bijoux très précieux, sortaient des cabines en slip et soutien-gorge ou en succcincts maillots de bain peau de léopard, dorés, argent, étalaient des chairs abondantes striées de vergetures et trouées de cellulite, se contemplaient le pubis et les fesses, se soulevaient les seins dans la coupe de leurs mains, ignoraient les vendeuses et s'adressaient dans ces poses à une espèce de videur tiré à quatre épingles et déjà bronzé, placé là exprès pour canaliser leur flux de lires et menacer des yeux les vendeuses inefficaces.

ferrante-amour harcelant

Ce n'était pas la clientèle que je m'étais imaginée. On aurait dit des femmes dont les hommes s'étaient enrichis d'un seul coup et facilement, les jetant dans un luxe provisoire dont elles étaient contraintes de jouir avec une sous-culture de sous-sol humide et surpeuplé, de bandes dessinées semi-pornos, d'obscénités ressassées comme des rengaines. C'étaient des femmes contraintes dans une ville-maison d'arrêt, d'abord corrompues par la misère et maintenant par l'argent, sans solution de continuité. À les voir et à les entendre, je me rendis compte que je devenais intolérante. Elles se comportaient avec cet homme comme mon père s'imaginait que se comportaient les femmes, comme il imaginait que se comportait sa femme à peine il tournait les talons, comme aussi peut-être Alamia (la mère de la narratrice) avait rêvé pendant toute sa vie de se comporter : une femme du monde qui se baisse sans être forcée de mettre deux doigts au milieu de son décolleté, qui croise ses jambes sans faire attention à sa jupe, qui rit avec vulgarité, qui se couvre d'ors et déborde de tout son corps en sollicitations sexuelles continuelles et indifférenciées, joutant entre quatre yeux avec les hommes dans la lice de l'obscène." 


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 19 mars 2021 5 19 /03 /Mars /2021 08:00

Exercices d'écriture # 3

1 : La photo

duo3

2 : Les textes

 

Le mari :

J’avais pris cette photo alors que son amant était là.

Il l’avait fait mettre le cul nu, lui demandant d’enfiler une paire de bas couleur chair, ce qu’elle avait fait.

Il savait qu’Hélène de la Motte-Veuillé adorait se faire prendre en levrette.

Il l’avait ainsi installée au bord du lit, fixant lui-même l’écartement de ses jambes de manière à ce que l’indécence soit à son maximum.

Puis il s’assit en face, me demanda d’en faire autant et de prendre une photo avec mon Samsung 8.

« Voyez-vous Comtesse, ce que l’on arrive à faire faire à une femme » 

Elle voulut se relever consciente de sa position, qui ne la dérangeait jamais lorsqu’elle se faisait prendre, mais qui comme cela, offerte aux regards de son amant en ma présence devenait un signe d’humiliation.

Il stoppa toute velléité par quelques mots : « Restez dans cette position Chère amie » et décrivit cette anatomie féminine intime, insistant sur les grandes lèvres « qui avaient dû voir du passage », son trou du cul qu’elle ne donnait que peu souvent et jamais à moi.

Il disserta ainsi quelques minutes la laissant dans cette position.

Il se leva, déboutonna sa braguette et sortit un sexe vigoureux et dur, long et épais .

Il passa son gland allant du vagin à l’anus, la fouilla de son doigt, sentit qu’elle mouillait. Il la pénétra allant et venant doucement sentant que le plaisir de Madame de la Motte-Veuillé montait, elle gémissait et jouissait

Lui aussi allait venait. C’est le moment qu’il choisit pour lui dire : « Attention comtesse !  »

Il se retira, mit son gland luisant du plaisir féminin contre l’anus qu’elle contracta comprenant où il voulait en venir.

Une claque bien appliquée sur la fesse la surprit tellement qu’elle se relâcha. Il en profita pour l’enculer d’un coup.

Elle hurla, il explosa dans son cul qu’elle avait si généreusement exposé aux regards.

 

L'amant :

La deuxième séance de lecture eut lieu dans le cadre plus intime d'une chambre où régnait une douce chaleur propice à la nudité. J'avais opté pour un blason anatomique anonyme du XVIème siècle : "le blason du Q",

À quatre pattes sur le lit, savamment dévêtue et légèrement cambrée, elle me présentait son arrière-train dans son intégrale nudité. J'ai débuté la lecture en posant le livre ouvert sur le lutrin de ses reins:

"Et si vous avez l'intelligence telle

Qu'en vous serrant le mâle vient femelle

Tout pour l'honneur et grand santé des sens

Votre savoir en vaut autre cinq cents."

À genoux, la tête penchée sur les pages, je sentais monter de sa raie culière les parfums forestiers de sa vulve et de son anus étoilé. Tel le fidèle ayant franchi le narthex, frontière invisible entre le profane et le sacré, je me trouvais maintenant devant le tabernacle sacré de son cul. Au fil des vers et des rimes, les effluves de son ventre se firent capiteuses, presque enivrantes. La cantique des mots opérait comme un philtre d'amour : son vagin suintait, son périnée et sa divine pastille palpitaient d'émoi...

"Chacun connaît et voit évidemment

Que de beauté êtes le fondement,

Vous faites bien et mal si vous voulez

Vous savez tout et les secrets célés."

Il était temps pour moi d'y porter les lèvres, d'embrasser à pleine bouche le Saint Fondement, de le sucer à la manière d'un galet en sucre, d'y darder la pointe de la langue pour en savourer les saveurs ténébreuses. Elle en a gémi...

 

 

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 16 mars 2021 2 16 /03 /Mars /2021 08:00

Donc en attendant, j'ai adoré l'humour "féroce" de ces deux dessins parus dans le Canard Enchaîné n° 5235 du mercredi 10 mars 2021. Le premier dessin est signé Mougey, le second Aurel...

canardenchaine 5235

Par michel koppera
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Vendredi 12 mars 2021 5 12 /03 /Mars /2021 08:00

Le saviez-vous ? # 138

Tout le monde connaît l'expression "en catimini" et sait qu'elle signifie "en cachette, sans se faire voir". L'origine de l'expression est surprenante. Le mot "catimini" est en effet dérivé du grec "katamenia" qui signifie menstruation. L'expression "en catimini, a donc été construite en référence au caractère secret des règles qui imposent à la femme la plus grande discrétion.

savoir138

Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 9 mars 2021 2 09 /03 /Mars /2021 08:00

Proposition de logo à coller sur les portes des espaces réservés au télétravail.

"Vous savez, les enfants, c'est la pièce où il ne faut pas déranger papa quand il est en visio-conférence ! "

covid-logo

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 5 mars 2021 5 05 /03 /Mars /2021 08:00

Camille Alexander est la chanteuse guitariste du groupe A VOID.

En solo, à la guitare sèche : Oh

En live, seule sur scène : Éclatée

Le groupe A VOID sur scène : Awkward and devastated

a void

Mais Camille Alexander est aussi connue pour sa beauté sauvage et naturelle... 

camille-alexander1

camille-alexander2


Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 2 mars 2021 2 02 /03 /Mars /2021 08:00

Une simple photo pour constater que le covid-19 peut engendrer de la beauté

covid-belle

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 26 février 2021 5 26 /02 /Fév /2021 08:00

Graffiti ou street art ?

street-art

Retrouvé dans mes archives cette photo vieille de quelques années. Je me posais la question de savoir si le dessin sur le mur s'apparentait aux innombrables graffitis obscènes qui ornent les toilettes publiques et les cabines d'ascenseur ou s'il pouvait accéder au statut de fresque murale et relevait donc de l'art... Qu'en pensez-vous ?

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 23 février 2021 2 23 /02 /Fév /2021 08:00

Le saviez-vous ? # 137 (7)

Suite de la lecture de "La vie sexuelle à Rome" de Géraldine PUCCINI-DELBEY.

Chapitre V : l'érotisme. Pratiques et positions sexuelles

La société romaine opposait le couple légitime au couple illégitime, la sexualité conjugale à la sexualité extra-conjugale. La première était une sexualité de reproduction, la seconde une sexualité de plaisir. L'une supposait le respect dû à la matrone fidèle à son époux, l'autre permettait à la femme une liberté relative des mœurs. 

Les conduites sexuelles n'étaient donc pas une question de morale mais de statut social.  Le statut de l'épouse ne tolérait qu'une position et devait chercher à éviter toute forme d'érotisme. Les femmes qui étaient objets de plaisir pour l'homme devaient au contraire se montrer expertes en la matière. Cette opposition est bien soulignée par Lucrère quand il décrit le talent des prostituées qui savent "avec leurs fesses stimuler dans la joie le désir de l'homme et faire jaillir son sperme". Il les oppose aux épouses qui n'ont pas besoin de cet art pour leur mari. Celles-ci n'avaient pas d'attrait sexuel pour leur mari et ne devaient pas en avoir, afin d'éviter tout scandale. Lucrèce pensait que c'était dans l'attitude des animaux quadrupèdes que la femme était le plus facilement fécondée et défendait un point de vue très tradtionnaliste sur ce sujet : "l'épouse n'a pas besoin de recourir à des mouvements voluptueux, car non seulement c'est le propre d'une courtisane, mais surtout elle s'empêche de concevoir". Si la femme est par nature passive, l'épouse doit l'être concrétement, en s'interdissant de bouger durant l'acte sexuel. Si elle était capable de mouvements, c'était qu'elle les avait appris ailleurs que dans les bras de son époux...

savoir137-7

La levrette était la norme des accouplements conjugaux

Martial dans une de ses comédies met en scène un mari qui reproche à son épouse sa gravitas (son sérieux) alors qu'il souhaiterait qu'elle accepte, pour faire l'amour, d'allumer la lampe, d'ôter son soutien-gorge, ses tuniques et ses manteaux sombres, de ne pas l'embrasser comme elle a l'habitude chaque matin d'embrasser sa grand-mère et de cesser de n'avoir pendant l'étreinte ni mouvement, ni parole, ni geste.

Selon Pline l'Ancien, les femmes pouvaient recourir pour stimuler l'acte sexuel à une potion aphrodisiaque dont il énumère les ingrédients : "Du fiel de sanglier, de la moëlle de porc, du suif d'âne mélangé à de la graisse de jars, de l'humeur qui s'écoule d'une jument après la saillie, des testicules de cheval desséchées et émiettés dans une boisson, le testicule droit d'un âne pris dans du vin à dose convenable ou attaché à un bracelet, de l'écume d'âne recueillie après la saillie dans une étoffe rousse et enfermée dans un médaillon d'argent." Il conseille aussi à l'homme pour stimuler son désir de "se frictionner la verge avec de l'huile chaude dans laquelle aura été plongée sept fois une verge d'âne". Pline décrivait aussi "une plante qui permettait de faire l'amour soixante-dix fois".   

Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
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