Mercredi 18 novembre 2020 3 18 /11 /Nov /2020 08:00

Photo n° 36 (3)

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Room service

Ils ont leurs habitudes dans un hôtel haut de gamme, aux standards internationaux. À peine arrivée, elle prend possession du lit king-size. La chambre d'hôtel est le lieu de toutes les transgressions, de l'abolition de toutes les convenances, de l'épanouissement des fantasmes. Sans attendre, elle se déshabille : la jupe, le chemisier la petite culotte s'envolent, mais elle garde ses bottes et ses bas qui conviennent si bien à son rôle de putain. Au bas de son ventre glabre, dans le pli vertical de sa vulve moite perle déjà une goutte de désir huileux...

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 17 novembre 2020 2 17 /11 /Nov /2020 08:00

Photo n° 36 (2)

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Pretty woman

Plusieurs fois l'an, il leur arrive de quitter leur gentilhommière provinciale pour monter à la capitale. Ils y séjournent à l'hôtel. Depuis qu'ils ont vu et revu Julia Roberts dans Pretty woman, ils s'imaginent en couple éphémère dans l'univers fantasmé des amours tarifés : chaussée de bottes de cuir noir, la jupe "à ras le bonbon", elle joue les escortgirls un peu vulgaires en arpentant les couloirs feutrés de l'hôtel. Et, alors qu'ils sont arrêtés devant la porte de leur chambre, elle soulève malicieusement sa jupe pour se gratter furtivement les fesses et s'aérer l'entrejambe... Alors, le temps d'un regard, il se prend pour Richard Gere...

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 16 novembre 2020 1 16 /11 /Nov /2020 08:00

Photo n° 36 (1)

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Harmonie

Malgré les années de vie commune, il ne se lasse pas de la regarder, de la contempler, de la photographier. Elle lui apparaît en parfaite adéquation avec leur demeure centenaire, avec la géométrie rassurante des tomettes de son dallage, avec les dorures de ses meubles encaustiqués transmis de génération en génération, avec ses lumières tamisées, avec l'enfilade de ses pièces secrètes... Tout lui va si bien : son pull-over en cachemire, sa jupe souple, ses escarpins vernis, la discrétion de ses bijoux, son alliance châtoyante, sa chevelure soigneusement apprivoisée... Avec élégance, elle a croisé ses jambes habillées de bas noirs et découvert plus que de raison ses cuisses fuselées, comme si de rien n'était...

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 13 novembre 2020 5 13 /11 /Nov /2020 08:00

Quoi de plus jubilatoire qu'un dessin de Robert CRUMB pour illustrer le désir ?

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Voilà illustrée de façon magistrale la notion de "point de vue".  Mettons-nous un instant dans la peau d'un passant dans la rue : il fait nuit et, en levant les yeux vers les façades des immeubles, notre quidam aperçoit une femme à sa fenêtre en train de fumer une cigarette. Quoi de plus quotidiennement banal ! C'est un point de vue extérieur, l'apparence, l'écume des choses.

Crumb nous propose un autre point de vue sur la scène, celui de l'interdit, de ce qui est normalement caché, inaccessible au regard extérieur. C'est l'intimité du couple et la crudité de ses fantasmes : la "feuille de rose", le fétichisme du pied... La femme est tout sauf indifférente à ce qui se passe derrière elle. Elle s'est volontiers laissé ôter la chaussette et saisir son pied nu avec lequel son partenaire se caresse le sexe, tout comme elle s'est laissé baisser sa petite culotte et lécher la raie culière. Il a le nez entre ses fesses, la bouche ventousée au trou de son cul, la langue glissée dans son anus... Leur désir est à l'état brut. Ils ne s'embarrassent pas de mots inutiles... Ces deux-là s'aiment, cela ne fait aucun doute.

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 10 novembre 2020 2 10 /11 /Nov /2020 08:00

Lu cet article en page 3 du Canard Enchaîné du n° 5217 du mercredi 4 novembre :

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Vendredi 6 novembre 2020 5 06 /11 /Nov /2020 08:00

Retour à la photographie avec deux images. Comme légende, j'ai spontanément pensé au titre du film de Luis Bunuel "Cet obscur objet du désir" (1977)

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La première photo évoque pour moi un oiseau dans son nid ou un animal à fourrure dans son terrier. Il y est blotti, bien au chaud, comme le "connil" (lapin) du moyen-âge, mot qui servait aussi à désigner le sexe féminin. (d'où l'origine du mot "con").  Les mains ne représentent aucun danger, mais la promesse d'une douce caresse...

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La seconde photo est plus triviale. La bête était encore là, tapie sous la couette, mais elle vient d'être découverte. Ce n'est plus le "connil" d'antan, mais la belle chatte noire, le minou, au pelage épais et dru. L'obscur objet du désir est là, sans défense, à peine à l'abri de sa petite culotte de coton blanc...

 

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 3 novembre 2020 2 03 /11 /Nov /2020 08:00

"Chérie, de moins en moins" est une des onze nouvelles de Philippe Djian rassemblées dans le recueil "50 contre 1" paru en 1981. On trouve ce recueil de 217 pages dans la collection de poche "J'ai lu" n°2363

Extrait : dans une fête chez des copains, le narrateur rencontre par hasard Sarah, son ex, qui l'a quitté quelques jours auparavant après une énième embrouille. Ils se retrouvent dans la cuisine.

" Elle s'est approchée comme je m'y attendais et elle a posé une main sur mon épaule. J'ai pivoté sur ma chaise. Je me suis trouvé contre son ventre. Je l'ai reconnu tout de suite, sans mal, j'avais rien eu de nouveau depuis. J'ai glissé mes deux mains dans son slip et j'ai tenu ses petites fesses dans mes mains, ça devait pas peser bien lourd  mais c'était tout ce que je demandais. Puis j'ai fait valser le truc et j'ai frotté ma barbe de trois jours dans ses poils, c'était bon, et j'ai fouillé dans sa fente, j'aurais donné n'importe quoi pour lever un peu du mystère qui m'attendait.

Elle a levé une jambe et je l'ai enfilée, elle m'a pris. Alors on a fait un sacré bout de chemin dans la cusine. On bousculait tout et on est passés de la chaise à la table et j'ai voulu essayer le frigo pour voir, une petite vengeance misérable (plus tôt dans la soirée, le narrateur a vu Sarah, debout contre le frigo, se faire prendre par un inconnu), et on a coupé droit jusqu'à la fenêtre dans cette position délicate mais qui permet de voir du pays. On a pas été dérangés. Elle a ouvert la bouche pour respirer plus vite et j'ai vu la lune en sortir, doux Jésus, j'ai tout lâché dans les étoiles en cherchant le plus profond du ciel et elle m'a envoyé loin.

Elle est restée pendue encore un moment à mon cou, sans bouger et j'osais pas bouger non plus, je tenais pas trop à retrouver la cuisine et tout le reste.

On est redescendus doucement avec des sueurs froides, c'était comme après une douche glacée, les frissons et les poumons qui vous brûlent, on s'était laissé dépasser.

- Tirons-nous, j'ai dit.

Elle cherchait quelque chose dans la pénombre. J'ai mis la main dessus sans chercher. C'était vraiment pas grand-chose, je me demandais à quoi ça leur servait, ça devait peser dans les un ou deux grammes avec les élastiques. Enfin bon, je l'avais trouvé et je l'ai cramponné. Elle a mis ses pieds dans les trous et le truc a grimpé le long de ses jambes, c'était chouette, ça lui faisait un mignon petit cul doré." 

djian-cuisine



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Vendredi 30 octobre 2020 5 30 /10 /Oct /2020 08:00

L'amour au temps du Covid-19. 

Je dédie cette photo à tous ceux et celles que la pandémie prive d'amour. Je pense aux étudiant(e)s isolés dans leurs chambres de cité universitaire, aux célibataires de tous âges, aux divorcé(e)s, aux veufs et veuves, à ceux et celles que l'éloignement et la fermeture des frontières ont séparés pour trop longtemps de leurs compagnes ou compagnons...

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J'aurais tout aussi bien vous présenter une photographie de courgette, de carotte, d'aubergine, d'épi de maïs (pour les amateurs-trices de sensations inédites), de banane...

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 27 octobre 2020 2 27 /10 /Oct /2020 08:00

Photo n° 35

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"Le charme discret de la bourgeoisie"

Hypothèses de lecture ( qui évidemment n'engagent que moi. Il ne tient qu'à vous d'en proposer d'autres)

 

Les lieux : En France (ou tout au moins en pays francophone) au vu de l'emballage bleu au pied du lit : "pèse-personne électronique". Un pavillon de banlieue avec petit escalier menant aux combles aménagés. Nous sommes dans une pièce à vivre encombrée d'objets du quotidien (séchoir à linge type "Tancarville", bibelots sur les étagères, lettres en souffrance...) Le mobilier, ensemble lit-commode est rustique en bois laqué,. C'est du solide !

La femme : entre 20 et 30 ans. Habillement classique plutôt BCBG aux tons neutres mais quand même sexy. Sous-vêtements assortis d'une blancheur éclatante (notre regard est comme aimanté par cette blancheur) et bas blancs pour habiller les jambes. Jeune femme peut-être myope si on en juge par la beauté troublante de son regard. La pose est provocante sans être obscène et donc terriblement sensuelle.

Conclusion : Un soir d'automne, au retour d'un dîner au restaurant ou d'une soirée entre amis, un homme prend sa compagne en photo dans la maison familiale. Il lui a demandé de prendre une pose suggestive pour immortaliser son désir. Et comme elle est un peu ivre, elle a déboutonné son corsage, retroussé sa jupe et écarté les cuisses. Timide, elle a ôté ses lunettes afin de s'isoler du monde extérieur.

Ce modèle apparaît plusieurs fois sur internet sous le prénom de Marie-Claire, profession : professeur française de mathématiques. Rien n'interdit d'y croire, cela n'enlève rien à sa beauté.

 

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Vendredi 23 octobre 2020 5 23 /10 /Oct /2020 08:00

Michèle LARUE, "Le pistolet à sperme" : troisième et dernier extrait du recueil de nouvelles "Plaisirs de femmes" ( Editions Blanche, 1998)

Léa et Clémence sont au lit. Clémence vient de faire jouir son amante en lui léchant la chatte. C'est maintenant à Léa de passer à l'action:

" Descendant à son tour sur la couette, elle attrape les lèvres de la chatte trempée à deux doigts, et tire fermement pour l'amener à sa portée. Le clitoris de Clémence est étonnamment long puisqu'il mesure plus de quatre centimètres. D'une main, Léa cherche son jean sur la moquette et extirpe de la poche une pince à cheveux qu'elle pose d'un geste sec en travers de l'appendice. Pour sentir les contractions du vagin de Clémence qui s'ouvre déjà comme une bouche d'ogre, elle se met à torturer la languette rose.

- Un jour, des dents pousseront à la place des petites crêtes de chair que je sens pointer sous ma main à l'entrée de cet étui brûlant, marmonne-t-elle, interrompue dans son monologue inaudible par un "Fais-moi mal" ahané d'une voix suppliante.

La poitrine de Clémence, étroite et petite, est projetée en hauteur par son désir de souffrance. Glissant un doigt, puis deux, puis la main entière dans le vagin de Clémence, Léa se met à la branler. Toute son énergie descend dans son avant-bras. Elle glisse son poing entre les muqueuses alanguies. Le ventre se tord sous ses poussées, des rugissements entrecoupés de hoquets l'encouragent. Elle frappe du poing à plusieurs reprises au fond de la cavité. La sueur ruisselle de ses tempes et tombe en gouttes sur les seins de Clémence. Lorsqu'elle la sent prête à jouir, elle accélère le rythme des coups au fond de son con. Elle saisit quelques mèches de cheveux blonds, les relève et applique un gros suçon sur la nuque dégagée. Soudain déchaînée, elle soulève son amante à bout de bras et l'aplatit face au mur en arrière du lit, avant de la fourrer de nouveau de son poing. la bouche sur le verre d'un cadre, Clémence grésille comme une ampoule en bout de course, râle, puis s'affaisse doucement sur les oreillers."

larue-pistolet

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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