Voici une première série de dessins d'actualité parus dans le Canard Enchaîné de fin mai à fin juin.
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Voici une première série de dessins d'actualité parus dans le Canard Enchaîné de fin mai à fin juin.
"Ball-trap" # 9/9
Je ne sais lequel des deux mâles a joui en premier ; l'un après l'autre, ils se sont vidangé les couilles jusqu'à la dernière goutte, m'ont inondé le vagin et le rectum de leur foutre scélérat. Je les haïssais tous, je souhaitais ardemment leur mort. C'est pour ça qu'ils ont attendu un bon moment avant de se décider à me détacher et à ôter mon bandeau.
La violente clarté du soleil maintenant bas sur l'horizon m'a éblouie. Ils étaient là, tous les trois, rhabillés de pied en cape, indifférents et innocents. Marianne m'a tendu une serviette et un sachet de lingettes.
- Refaites-vous une beauté... On ne va pas tarder, il va bientôt faire nuit.
Goguenards, ils m'ont regardé faire ma toilette - je suintais des deux trous - rassembler mes vêtements éparpillés pêle-mêle sur le plancher et remettre de l'ordre dans mes cheveux défaits. Je n'étais plus que souffrance... Maintenant, j'avais très froid. Il a fallu qu'ils me retiennent pour que je ne tombe pas de l'échelle et, sur le sentier forestier qui nous ramenait au 4X4, je titubais comme une femme soûle. Anéantie, je me suis affalée sur la banquette arrière. Abrutie de douleur et de honte, j'aurais été dans l'incapacité d'aligner deux phrases cohérentes. Eux non plus ne parlaient pas, comme en proie d'un tardif remords. Le retour au champ de tir du ball-trap où nous attendait Pascal fut l'occasion d'une nouvelle déconvenue. Sans même daigner me regarder, il ne s'adressa qu'à mes bourreaux :
- Alors, c'était intéressant ?
- Oui, pas mal... On est désolés pour le retard, mais on n'a pas vu le temps passer.
- Vous êtes tout excusés !
Il se sont séparés comme ça, bons potes et copains comme cochons. On a repris aussitôt la route. J'étais si épuisée et meurtrie que j'ai sommeillé presque tout le long du trajet nocturne. Vers deux heures du matin, Pascal m'a déposée devant chez moi. J'ai d'abord pris une interminable douche où je me suis récurée en profondeur, purifiée, savonnée, parfumée pour laver la souillure... Puis je suis allée dormir, dormir...
Épilogue
Quelques mois plus tard, Pascal a participé au championnat de France de ball-trap qui avait lieu cette année-là dans le sud. Il m'a proposé de l'accompagner mais j'ai décliné l'invitation. Il y est donc allé seul et a terminé dans les profondeurs du classement.
© Michel Koppera, mai 2020
"Ball-trap" # 8/9
J'ai entendu qu'on fourrageait de nouveau dans le sac et quelques instants plus tard, une main s'est glissée entre mes fesses pour m'enduire la raie culière d'une pommade très grasse. La main m'a copieusement beurré le trou du cul et y a enfoncé à plusieurs reprises un doigt inquisiteur.
Puis, étrangement, pendant un temps qui me parut une éternité, il ne s'est rien passé du tout. L'oreille aux aguets, je guettais le moindre bruit suspect, tentais de deviner leurs déplacements autour de la table où j'étais attachée, apprêtée pour le sacrifice final. Mon cœur battait si fort que chaque pulsation cognait à mes tympans. L'attente de mon supplice était pire que le supplice lui-même.
Enfin, je les ai entendus parler à voix si étouffées que je ne saisis qu'un magma confus de syllabes. Je les ai sentis s'approcher. Je les reconnaissais à l'odeur : Daniel à son parfum plutôt élégant, Marianne à son eau de Cologne bon marché et l'Ardennais à ses effluves tenaces de bête sauvage.
Deux mains m'ont empoigné les fesses pour les écarter. Prenant sans doute appui sur le banc de bois, un des hommes s'est glissé sous moi. J'ai reconnu l'eau de toilette de Daniel le circoncis. Aussi étrange que cela puisse paraître, cela m'a rassurée ; je redoutais tellement d'avoir le cul déchiré par le gourdin de l'Ardennais que l'idée d'être sodomisée par la bite circoncise de Daniel était un moindre mal. Ils m'avaient si bien vaseliné le trou du cul que c'est rentré presque tout seul même si ça restait très déplaisant. Je n'aime pas être enculée, c'est une faveur que je n'accorde à mon mari qu'une fois par an, le jour de son anniversaire.
Pendant que le Circoncis me limait la rondelle avec la régularité d'un piston, L'Ardennais est venu se positionner entre mes cuisses et pointer la tête de sa bite en rut à l'entrée de mon vagin, glissant son gland entre mes lèvres huileuses. Des images de films pornos m'ont traversé l'esprit, éphémères comme des flashes. J'aurais voulu hurler "Non !" mais aucun son ne sortait de ma gorge sèche et nouée par l'angoisse de ce qui allait... de ce qui devait arriver. Lentement, très lentement, je l'ai senti s'avancer et me pénétrer, pousser son membre animal dans mon vagin de plus en plus loin, alors que dans mon rectum, l'autre continuait d'aller et venir. Il grognait :
- Ah, ma salope, si tu te voyais ! Pleure pas, ça ne sert à rien... Tu te fais du mal. Dis-toi plutôt que ça te fera des souvenirs pour tes vieux jours, quand plus personne n'aura envie de te baiser, et encore moins envie de t'enculer. Alors que toi, tu auras encore besoin de jouir de temps en temps... Tu la sens qui rentre ? Moi, je sens bien la bite du collègue qui se frotte contre la mienne, comme si on se branlait dans ton ventre, chacun de notre côté...
Je m'efforçais de l'écouter pour atténuer ma douleur et oublier ma déchéance. Double pénétration, double humiliation ! Sa bite poursuivant sa mission dans mon vagin dilaté à l'extrême toucha enfin au fond de mon vagin. J'étais prise en tenaille, le cul et le con remplis à ras bords. Ils se sont calés et n'ont plus bougé. J'ai entendu la voix de Marianne qui disait :
- C'est bon, allez-y !
C'est alors que sur mes lèvres entrouvertes et mes joues en feu, j'ai reçu des éclaboussures de foutre épais et chaud. Ce sperme, il ne pouvait pas venir des deux bites que j'avais dans le ventre : il y avait donc un autre homme, tout près ! J'ai gueulé :
- Qui est là ? C'est qui ? Vous êtes vraiment des ordures !!!
Mais personne ne m'a répondu, ils se sont contentés de me filer des claques. Alors, j'ai pleuré à chaudes larmes ce qui les a surexcités : ils se sont mis à m'embrocher à tour de rôle, alternant les pistons - un qui s'enfonce, l'autre qui se retire - bien coordonnés, insensibles à mes prières plaintives. J'aurais aimé m'évanouir, sombrer dans un coma profond. Ils soufflaient comme des bœufs pendant que Marianne les encourageait de la voix tout en me pinçant méchamment les tétons.
à suivre...
"Ball-trap" # 7/9
À tour de rôle, ils sont venus me renifler l'entrejambe, l'examiner dans ses replis les plus intimes, y enfoncer les doigts pour en tester la souplesse et la moiteur. J'ai eu droit en prime à un florilège de commentaires graveleux où il était question de "grosse moule, hangar à bites, pétard mouillé, chaudasse, trou à merde, salope intégrale, mère la putain...". Daniel a été le premier à venir y planter son poireau circoncis qui s'y est embourbé jusqu'aux couilles. Solidement agrippé au bord de la table, il donnait de rapides coups de boutoir comme s'il cherchait à me détruire la matrice... Il s'est retiré aussi vite qu'il était entré, le visage en sueur et la bite brillante de mouillure. L'Ardennais a aussitôt pris le relais. D'une seule poussée, sa queue monumentale s'est engouffrée dans mon vagin encore béant. La surprise autant que la douleur ont failli m'arracher des cris d'orfraie mais il a pris les devants en me plaquant sa grosse main calleuse sur la bouche. J'avais l'impression d'être de nouveau enceinte jusqu'aux yeux, le ventre près d'exploser. Alors que Daniel le circoncis m'avait baisée comme un lapin en s'agitant frénétiquement dans ma chatte, l'Ardennais prenait son temps, faisant lentement coulisser son chibre sur toute la longueur de mon vestibule, ouvrant sa voie dans mon vagin à la manière d'un engin de chantier bousculant la terre. C'était incroyablement douloureux et fascinant. Mon ventre a fini par accepter la présence de l'intrus et à mouiller en conséquence. Sensible au consentement de mon corps, il a ôté sa main de ma bouche. Sa salope de femme n'attendait que ça : sans me laisser le temps de reprendre mon souffle, la voilà qui grimpe sur la table, s'accroupit au-dessus de mon visage cramoisi et me colle sa fente humide sur les lèvres !
- Allez, la belle-sœur du champion, elle va me bouffer la chatte... N'aie pas peur d'y mettre la langue et de me sucer le clito, j'adore ça ! Je te préviens, quand je jouis je gicle comme un geyser !
Elle avait la moule gluante, toute dégoulinante de jus qui me coulait jusqu'au fond de la gorge. Ce vicelard de Daniel était sans doute en train de se rincer l'œil ou de filmer la scène avec son portable, mais pas le temps d'avoir peur. Avec l'énorme bite de l'Ardennais qui me labourait le ventre, la vulve de Marianne qui se trémoussait sur ma bouche et mon corps nu ficelé comme une vulgaire volaille, je me sentais réduite au rang d'objet, d'outil sexuel dans les mains d'un trio de dangereux détraqués...
Avec de subtiles ondulations du bassin, Marianne se branlait le clito sur les lèvres. Je l'ai vue au-dessus de moi en train de rouler une pelle juteuse à son mari qui continuait inlassablement son travail de forage au plus profond de mon ventre. C'est comme ça qu'elle s'est envoyée en l'air. Gémissante, d'un seul coup, elle a tout bloqué, plaqué sa vulve tuméfiée sur ma bouche et balancé des giclées de "foutrepisse" toute chaude qui a débordé et s'est répandue sur ma peau nue.
- Elle cache bien son jeu, la belle-sœur ! On dirait qu'elle a fait ça toute sa vie, a-t-elle déclaré en relevant enfin son cul trempé.
L'Ardennais aussi s'est retiré de mon ventre, laissant derrière lui comme une immense béance. Je me suis dit qu'ils en avaient peut-être terminé. J'ai surpris Daniel en train de consulter sa montre puis de pianoter sur son portable. Quelle heure pouvait-il bien être ? Le soleil me parut encore haut et la chaleur tenace. Dans mon dos, j'ai entendu Marianne qui cherchait quelque chose dans son sac à dos. Je n'ai guère eu le temps de me poser des questions. En un instant, je me suis retrouvée au cœur des ténèbres avec un épais bandeau de tissu noir sur les yeux, solidement noué derrière ma tête.
- La fête continue ! m'a chuchoté Marianne à l'oreille.
à suivre...
"Ball-trap" # 6/9
D'une pichenette sur la nuque, Daniel le circoncis m'a rappelée à l'ordre. Je ne le savais pas encore mais cette simple pichenette a marqué le vrai début de mon calvaire. À cet instant, j'ignorais que j'en avais terminé avec le pain blanc et le miel, et qu'était venu le temps du pain noir et de l'amertume.
A posteriori, je crois que c'est mon côté "bien propre sur moi" qui les a mis en rogne, qui a déclenché en eux cette irrésistible envie de me salir.
Brusquement, alors que je m'étais presque résignée à prendre du plaisir, Daniel m'a saisie par les cheveux pour débrancher ma bouche de sa queue.
- Ça suffit comme ça ! À mon collègue, maintenant !
L'épreuve était redoutable. Outre ses dimensions hors norme, il avait aussi une puissante odeur de fauve, de bête sauvage. Même en ouvrant la bouche à m'en décrocher la mâchoire, gober le gland relevait de l'exploit. Et pourtant, à force de salive et de persévérance, je suis parvenue à me l'enfourner jusqu'à la luette, jusqu'à la limite du haut-le-cœur. Les deux autres rigolaient de me voir la bouche pleine, au bord de l'asphyxie.
- Alors, qu'est-ce qu'elle en dit la belle-sœur ? C'est quand même autre chose que la bite de ton beauf, pas vrai ?
Après quelques minutes qui me parurent des heures, l'Ardennais a consenti à ce que je reprenne mon souffle. J'avais le visage en feu et les yeux noyés de larmes.
- T'as quel âge ? m'a demandé Marianne.
La question était pour le moins inattendue.
- Cinquante...Bientôt cinquante et un.
- Mariée ?
- Oui.
- Des enfants ?
- Oui, deux... Ils sont grands !
J'ai compris trop tard où ils voulaient en venir. Moi qui espérais que mes confidences allaient les amadouer, j'avais tout faux !
- T'as vraiment aucune dignité ! Imagine un peu la réaction de ton mari, de tes enfants, de tes amis s'ils tombaient sur un site porno amateur avec en titre "Nicole la grosse cochonne" et un film d'une trentaine de minutes où ils te verraient en pleine nature, quasiment à poil, en train de te faire lécher le cul par une femme, de tailler une pipe à deux inconnus, de te faire prendre par tous les trous et inonder de foutre...
- Vous n'êtes qu'une pauvre bande de cinglés !
- Tout de suite les grands mots ! Des salauds peut-être, mais des cinglés, certainement pas ! Tout ça pour te dire que tu vas gentiment nous laisser faire et que si tu la ramènes, on ne se gênera pas pour mettre les images en ligne sur Youporn ou Hamster. T'as compris ou il faut qu'on te réexplique ?
- C'est bon.
Alors, ils m'ont déshabillée intégralement et eux aussi se sont mis à poil : les deux hommes bite au vent, Marianne touffe en bataille et nichons pointus. Avec les cordelettes qu'ils avaient apportées, ils m'ont ligoté les poignets et les chevilles, de telle sorte que, couchée sur le dos, le cul dans le vide au bord de la table, les cuisses très écartées, je leur donnais libre accès à mon con et à mon cul. C'était Martine version open bar ! La position était vraiment obscène mais surtout très inconfortable. Comme je commençais à me plaindre et à geindre, Marianne a fouillé dans son sac à dos et en a sorti le rouleau de ruban adhésif, ce qui a immédiatement mis fin à mes jérémiades :
- Ferme ta gueule ! Sinon...
Cependant, afin d'apaiser un peu ma douleur ou plus certainement faciliter l'accès à mon cul, elle a glissé un vêtement plié sous mes reins.
à suivre...
" Ball-trap" # 5/9
C'est au moment où j'avais de nouveau fermé les yeux et où je rêvais de m'envoler au-dessus du lac pour m'échapper que mes trois bourreaux me ramenèrent à ma triste condition. En effet, tout en me suçant en alternance les mamelons, Marianne avait ouvert les pantalons des deux hommes et en avait sorti leur bites en érection. Elle me saisit par les poignets et guida mes mains vers les deux engins prêts à l'emploi. À l'aveugle, ils me parurent si gros que je ne pus résister à la tentation de rouvrir les yeux pour les regarder. Mon Dieu ! Ils étaient énormes, avec des glands cramoisis et luisants comme s'ils avaient été enduits de graisse. Le plus impressionnant était celui de l'Ardennais, avec une racine poilue et des couilles de taureau andalou. J'arrivais à peine à le tenir d'une main : un véritable gourdin taillé pour défoncer les chattes. Je me suis surprise à jalouser Marianne qui pouvait à sa guise se faire ramoner le vagin par une bite de compétition digne des meilleurs films pornos. Bien que plus modeste par la taille, le sexe de Daniel n'était pas en reste : plus fin, plus élégant et, surtout, circoncis. C'était la première fois de ma vie que j'en voyais un en vrai, la première fois que j'en avais un en main.
- Tu vas leur tailler une pipe, ils l'ont bien mérité !
De quoi Marianne voulait-elle parler ? Je n'ai pas eu le temps d'approfondir la question, j'étais déjà remise debout, face aux deux mecs assis au bord de la table, le pantalon baissé et la bite au garde-à-vous.
- Allez, feignasse, au boulot !
Marianne m'a forcée à me pencher en avant pour sucer la bite circoncise de Daniel sans lâcher l'énorme queue de son mari. Mes fesses étaient à sa disposition. Elle avait retroussé ma robe jusqu'à la taille et ses mains caressaient ma croupe dans tous les sens, toujours plus près du grand sillon.
- Vas-y, suce pouffiasse, que ta grande bouche de salope soit aussi profonde et juteuse que ta moule qu'on va se faire un plaisir de baiser. Mais t'avise pas de me faire jouir, je veux garder mon foutre pour ton ventre...
De ma main libre, je continuais de branler la queue monstrueuse de l'Ardennais. J'aurais tout donné pour ne pas avoir à la sucer. Rien que d'y penser j'en avais la nausée. Pourtant, la bite de Daniel n'était pas désagréable au goût. Le gland bien dégagé permettait à ma langue d'en faire le tour, de jouer avec comme avec un bonbon... En d'autres circonstances, elle m'aurait convenu.
Pendant ce temps, derrière moi, Marianne s'activait. Elle avait baissé ma culotte et, à genoux, m'inspectait la raie culière. Je sentais son haleine chaude courir entre mes fesses. Elle faisait des commentaires à haute voix pour exciter les deux mâles :
- Elle a le cul aussi lisse que la moule. Pas un poil en vue ! Une vraie peau de bébé, aussi laiteuse et douce. Et pour ne rien gâter, propre comme un sou neuf. T'as l'air serrée. Je parie que t'es vierge du cul ! (elle me posa un doigt sur l'anus et l'enfonça doucement. J'ai instinctivement serré les fesses) C'est bien ce que je pensais, t'es pucelle de l'arrière-train. Et bien, ma belle dodue, aujourd'hui c'est un grand jour. Tu vas enfin devenir une vraie femme, une femelle à trois trous à bite. Tu verras, après coup, tu nous diras merci !
Elle retira son doigt et, dans la foulée, m'écarta les fesses des deux mains et se mit à me lécher sur toute la longueur de la raie, du mont de Vénus au bas des reins, passant sa langue chaude et souple sur mon clito, ma vulve, mon périnée, le trou de mon cul où elle s'attardait plus que de raison.
- Mon Dieu, pensais-je, je me fais gouiner comme dans les films de cul.
à suivre...
"Ball-trap" # 4/9
Ce n'est qu'à ce moment que j'ai vraiment compris le piège qui venait de se refermer sur moi. Il était largement plus de six heures du soir : le soleil de juin était encore haut et la chaleur intense, et pourtant j'ai senti un frisson glacé me courir sur la peau. J'ai pris un air éploré, suppliant, dans l'espoir de les attendrir. D'une voix mielleuse mais pleine de menaces, l'Ardennais mit fin à mes dernières illusions :
- Arrêtez de pleurnicher comme une gamine... Ma chère, il ne tient qu'à vous que tout ce matériel soit inutile... Mais, si vous vous avisez de crier pour demander de l'aide, on n'hésitera pas à vous bâillonner, ou si l'envie vous prenait de nous fausser compagnie, on serait au regret de vous ficeler comme une grosse dinde de Thanksgiving, bridée et prête à cuire.
La comparaison leur plut et ils ne purent s'empêcher d'en rire méchamment.
Je me souviens avoir pensé que puisqu'il me faudrait y passer, le plus vite serait un moindre mal, mais c'était sans compter sur la perversité du trio infernal qui me tenait sous sa coupe.
Sans ménagement, les deux hommes m'ont encadrée et, me saisissant par les bras m'ont assise de force sur la table, les pieds reposant sur le banc. Sans me lâcher, ils ont pris place à mes côtés, Daniel F* à ma gauche, l'Ardennais à ma droite. Sa garce de femme n'avait plus qu'à venir se planter devant moi, debout entre mes genoux qu'elle a écartés des deux mains, sans oublier de m'enfoncer ses ongles vernis dans le gras de ma chair nue.
- Ouvre tes jambes, grosse salope, qu'on vérifie si t'es propre !
Elle a soulevé ma jupe et s'est penchée entre mes cuisses pour me renifler le ventre.
- Elle sent bon, la cochonne ! Dis, c'est pour ton beau-frère que tu t'étais parfumé la chatte ? T'aurais bien aimé qu'il t'enfile, pas vrai ? Dis pas le contraire ! T'as même mis une culotte blanche toute neuve pour l'exciter !
Elle a posé la paume de sa main directement sur mon bas-ventre et à commencé à me masser la fente. Elle savait y faire... Les deux autres, la tête penchée en avant, n'en perdaient pas une miette. J'ai fermé les yeux. J'étais morte de honte : me faire caresser par une femme en compagnie de deux inconnus sans pitié ! Cependant, à force de me malaxer la vulve, elle a fini par me réveiller le clito et, malgré moi, je me suis sentie inondée de l'intérieur. Pourvu que ça ne déborde pas !
- Non, mais j'y crois pas ! Vous voyez ce que je vois ? Elle mouille, la garce. Ça traverse sa petite culotte de coton...
Et tout en parlant, elle n'en finissait pas de me masser la fente à travers le tissu humide. Puis chacun leur tour, les deux hommes sont venus y poser leurs grosses paluches aux doigts épais et maladroits.
Pendant qu'ils me tripotaient l'entrejambe, Marianne avait commencé à déboutonner ma robe sur le devant pour glisser ses mains sur mes seins qu'elle a saisis à pleine paume. Malgré moi, j'avais les mamelons tout durs et les aréoles grenues. Quand elle l'a senti sous ses doigts, à travers le tissu, elle ne put cacher sa joie mauvaise :
- Messieurs, je crois qu'on a décroché le gros lot ! Non seulement elle a de grosses loches de nourrice mais je parie qu'en plus elle jouit des tétons !
Avec adresse, elle a passé une main dans mon dos et dégrafé mon soutien-gorge, libérant d'un seul coup ma poitrine qui s'est lourdement épanouie devant ses yeux ravis. Elle en goba un et se mit à le téter goulûment. Le regard dans le lointain, je m'efforçais d'oublier les doigts des hommes entre mes cuisses ouvertes, la bouche gourmande de Marianne ventousée à mon sein, cherchant à n'entendre que le chant des oiseaux et la brise dans les feuillages... Je pleurais intérieurement, de tout mon corps sans défense.
à suivre...
"Ball-trap" # 3/9
On observait les oiseaux sauvages du haut d'une sorte de mirador caché dans les frondaisons des grands arbres qui bordaient le lac. On y accédait par une échelle de bois très pentue puis on parvenait à une sorte de plate-forme carrée, fermée par des palissades de rondins qui dissimulaient les observateurs aux animaux en liberté. On pouvait y tenir à une dizaine de personnes. Au centre de la plate-forme, il y avait une table en bois très rustique avec des bancs tout aussi rudimentaires. Le toit en bardeaux recouverts d'un camouflage militaire protégeait de la pluie et des regards indiscrets. Marianne m'a tendu une paire de très puissantes jumelles montées sur trépied :
- Regardez là-bas, à droite, dans les roseaux... Vous voyez les aigrettes et le héron à l'affût ?
Effectivement, ils étaient là. J'avais l'impression de n'être qu'à quelques mètres. Il y avait même une cane colvert avec toute sa nichée en livrée jaune et noire qui la suivait en file indienne.
Je venais de voir se poser sur le lac un garrot à œil noir lorsque j'ai senti comme une pression sur mes hanches. Le poids d'un corps chaud et insistant contre le mien. Je n'osais bouger, paralysée par une angoisse sourde. J'entendis une voix douce si près de mon oreille gauche que je sentis son souffle dans mes cheveux:
- Ils ne nous regardent pas... Laisse-toi faire...
Abandonnant un instant mes jumelles, j'ai jeté un rapide regard derrière moi, sur ma droite. Effectivement, Daniel et l'Ardennais nous tournaient le dos et, longue vue à la main, observaient la rive opposée du lac. À peine avais-je repris mes jumelles que la main de Marianne rampa comme un serpent sur ma cuisse à la recherche de ma peau nue. Elle souleva silencieusement l'ourlet de ma robe.
Cette fois, c'en était trop. Me dégageant avec force, je me suis écartée de l'effrontée, bien décidée à mettre un point final à ses avances saphiques.
- Il commence à faire froid, ai-je déclaré d'une voix que je voulais ferme. J'aimerais rentrer.
Joignant le geste à la parole, je me suis dirigée vers l'échelle de bois pour redescendre, mais je n'eus pas le loisir de l'atteindre. En quelques pas, comme s'ils s'attendaient à ma tentative de fuite, Daniel et l'Ardennais m'ont barré le chemin.
- On ne s'en va pas comme ça, ma petite dame, ce n'est pas très poli. On est venus observer les oiseaux... Alors, on va les observer tous ensemble... On a apporté tout le matériel pour... Marianne, montre-lui !
Elle s'est emparée du petit sac à dos qu'elle portait sur le sentier forestier qui nous avait menés du parking où nous avions abandonné le 4X4 au mirador en bordure du lac. J'avais bien remarqué ce sac et je croyais naïvement qu'il ne contenait que des boissons fraîches et des bricoles sans importance. Elle le posa sur la table de bois et en sortit pêle-mêle un rouleau de ruban adhésif, un jeu de cordelettes blanches, une écharpe de tissu noir, un gros tube au contenu mystérieux, une boite de gants chirurgicaux en latex...
à suivre...
Ball-trap, # 2/9
Après le déjeuner, alors que le public regagnait les tribunes et les finalistes le champ de tir, j'ai vu de loin Pascal en conciliabule avec le fameux Daniel et celui qui était arrivé deuxième aux éliminatoires, un grand gaillard en treillis, vedette locale puisqu'il était champion en titre des Ardennes. Je ne pouvais bien sûr rien entendre ni deviner ce qu'ils se disaient mais, à l'issue de leur conversation, ils se sont chaleureusement serré la main ; j'en ai déduit qu'ils se souhaitaient mutuellement "bonne chance et que le meilleur gagne !"
Comme les éliminatoires du matin, la finale consista en quatre séries de dix pigeons d'argile pour chaque tireur : 3 points de pénalité par pigeon raté, 1 point de pénalité pour chaque cible abattue en deux coups au lieu d'un seul. Le vainqueur serait évidemment celui qui aurait cumulé le moins de points de pénalité, idéalement aucun !
Les deux premières séries ne firent que confirmer la hiérarchie de la matinée : Daniel F* en tête, l'Ardennais deuxième, et Pascal qui le talonnait à la troisième place. Mais, au cours de la série suivante, la mécanique bien huilée de Daniel F* s'enraya. Deux fois de suite, il rata sa cible et pour trois autres, il dut s'y reprendre à deux fois pour le pulvériser. L'Ardennais connut lui aussi quelques défaillances. Quant à Pascal, il continua sur sa lancée et ne rata qu'un seul tir. Tout allait donc se jouer dans la dernière série de dix tirs. Les trois compères étaient au coude à coude. Daniel F* ne parvint pas à remettre les pendules à l'heure. Je mis ça sur le compte d'un déjeuner trop arrosé. L'Ardennais fit aussi preuve de quelques surprenantes maladresses. Pascal assurait, étonnamment calme et déterminé. Au terme de la compétition et sous les applaudissements incrédules du public, mon Pascal fut déclaré vainqueur avec un total de 19 points de pénalité, Daniel F* deuxième avec 25 points et l'Ardennais complétait le podium avec 29 points. Les autres étaient loin derrière.
Ensuite, il y eut la remise des coupes et des prix - Pascal reçut un beau fusil Verney-Carron flambant neuf - et les discours officiels où les vaincus félicitèrent le vainqueur et où le vainqueur salua la combativité et le fair-play de ses adversaires. Il était près de 17 heures et il faisait toujours aussi chaud.
Au cours du vin d'honneur qui suivit, je retrouvai enfin mon héros. Il n'était pas peu fier. Il n'hésita pas à offrir le champagne à ses malheureux adversaires. C'est ainsi que je fis plus ample connaissance avec Daniel F* ainsi qu'avec l'Ardennais qui était venu accompagné de son épouse. Elle se prénommait Marianne. C'était une femme brune, d'une cinquantaine d'années, très énergique, aux yeux pétillants et à la bonne humeur contagieuse. D'emblée, elle me fut sympathique. Cette première impression fut confortée quand elle me confia qu'elle aimait la nature sauvage et plus particulièrement les oiseaux migrateurs. D'ailleurs, elle était présidente d'une association locale qui veillait sur la faune d'un lac tout proche où de nombreux oiseaux nichaient dans les roseraies.
- Ça vous dirait de venir les observer avec moi ? En fin de journée, le spectacle est fascinant. Ce n'est qu'à un gros quart d'heure de route, de l'autre côté de la forêt.
Je me suis tournée vers Pascal.
- On y va ?
- Désolé, mais je dois d'abord répondre aux questions des journalistes... Je pense que j'en ai pour un moment. Mais il ne faut pas que ça t'empêche d'y aller... Prends une petite laine, au bord de l'eau il fait parfois un peu frais...
Il est vrai que je n'étais que très légèrement vêtue. Il faisait si beau ! Une simple robe de cotonnade vichy et, dessous, une petite culotte de coton blanc sans prétention et un soutien-gorge assorti. Rien d'autre.
À ma grande surprise, c'est Daniel F* qui se proposa de nous conduire jusqu'au lac. L'Ardennais était aussi du voyage. Sans la présence de Marianne, jamais je n'aurais pris place à l'arrière du 4 X 4 Mercedes. Elle me rassurait, avec elle je ne risquais rien.
à suivre...
BALL-TRAP, # 1
J'ai écrit cette nouvelle pour mon ami André avec qui je partage le même amour des rondeurs féminines.
- Cette année, le titre il est pour moi, je le sens !
Pascal disait ça tous les ans, et, tous les ans, il finissait au pied du podium, sauf une fois où il était parvenu, on ne saura jamais par quel miracle, à terminer troisième.
On était en juin. La finale régionale était prévue pour le dernier samedi du mois, dans les Ardennes. Pascal était dans tous ses états et avait passé la dernière semaine à démonter et remonter son fusil, à le graisser, dépoussiérer et bichonner comme un nouveau-né. Il y croyait, je ne l'avais jamais vu aussi excité, aussi impatient d'en découdre. Ma sœur ne partageait pas son enthousiasme mais Pascal était si convaincu de son succès qu'il avait tenu à ce que quelqu'un l'accompagne afin qu'il soit témoin de sa victoire. Alors, ma sœur lui a dit :
- Vas-y avec Martine. Moi, tu sais bien que je n'aime pas trop le ball-trap.
C'est comme ça qu'on a pris la route en pleine nuit et qu'au lever du jour, nous étions parmi les premiers sur le champ de tir. Je n'oublierai jamais que c'était un samedi inondé de soleil, la première vraie journée d'été, chaude et lourde
La matinée fut consacrée aux éliminatoires. Pour chaque tireur, quatre séries de dix pigeons d'argile afin de ne garder que les meilleurs. Pascal a franchi l'épreuve sans problème. Un casque anti-bruit vissé sur les oreilles, je le surveillais de loin, anonyme dans les tribunes où s'étaient massés les parents et les amis venus encourager leurs favoris à grands renforts de cris, de trompettes et de canettes de bière. " Pull !... Bang " Trois heures durant...
À la pause de midi, sur la cinquantaine de participants, il n'en restait plus que cinq. Ce serait entre eux qu'allait se disputer le titre régional. Le déjeuner fut servi sur place, sous un grand barnum, en plein champ. Les cinq finalistes prirent place à une table d'honneur, un peu à l'écart en compagnie d'un délégué de la Fédération Nationale et du Président de l'Association des Chasseurs des Ardennes. Je savais qu'à l'issue des éliminatoires, Pascal était arrivé en troisième position. Son principal rival, celui qui était arrivé largement en tête et donc favori, était un certain Daniel F*, fort en gueule et m'as-tu-vu. Je ne le connaissais que de réputation ; Pascal m'en avait brossé un portrait peu flatteur. L'homme était "dans les affaires", roulait en 4X4 Mercedes, affichant ostensiblement Rolex au poignet et Ray-Ban façon Terminator. On le disait très influent...
à suivre...
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