Mardi 20 octobre 2020 2 20 /10 /Oct /2020 08:00

Lucie de Boutiny : Quelques délicats plaisirs en guise d'introduction"

Cette nouvelle est la deuxième du recueil "Plaisirs de femmes" et sans aucun doute, la plus originale de l'ensemble, tant par sa richesse littéraire que par son propos.. Jugez-en par vous-même :

"   Mercredi soir

     MN

                 1. en caleçon et chaîne en or sur son torse bronzé huileux

                 2. en djellaba échancrée sur son torse glabre

        se promenait dans le salon, un Tampax ® suspendu au bout des doigts.

       Anabelle, vêtue d'une seule chemise d'homme entrouverte, en talons - ouiouiiiii en talons - , Anabelle toute belle (ah,ah,ah) se dirigea, au rythme de la rime, nonchalante, vers la queue de MN qu'elle malaxa avec esthétisme.

       Sans terminer ce qui ne durcissait pas, avec une lenteur qui caractérise le vice, elle glissa la jambe droite par-dessus l'accoudoir d'un fauteuil cuir, écarta la cuisse gauche droite  de manière à bien ouvrir sa fente, et de sa plus belle voix de Madame fit savoir à Monsieur :

        - Marcel, enfilez-moi ce Tampax ® ou je vais tacher la carpette de la trisaïeule.

         MN s'agenouilla sur le tapis dessiné par 

                   1. Jeff Koons

                   2. Jeff Stricher

         Il aperçut quelques perles de sang

                   1. rouler le long de l'arête de la cuisse satinée

                   2. sur la chatte baveuse

         Le sang était mêlé de blanc laiteux. Il signala à Madame qu'elle était

                   1. une grosse salope

                   2. souillée

         tout en introduisant le bâtonnet de coton avec délicatesse.

       - Dites-moi, chère amie, il y a des femmes qui n'aiment pas qu'on les touche quand elles ont leurs règles, et vous ?

       - C'est le seul moment du mois où j'aime qu'on me lèche.

       Et sur ce, Anabelle plaqua la bouche de MN contre sa fente baveuse de sang. "

boutiny


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 16 octobre 2020 5 16 /10 /Oct /2020 08:00

"La Fessée" est la première nouvelle d'un recueil collectif intitulé " Plaisirs de femmes" qui regroupe 19 textes originaux écrits par des femmes ( Editions Blanche, 1998)

L'extrait que je vous ai choisi décrit une situation "classique" de la littérature érotique : le trio femme, mari, amant.

" ... la fessée m'était donnée par mon amant sous le regard de mon mari... Cocasse, décalé, troublant !

Cette vision produisit tout au fond de mon ventre une convulsion qui m'inonda d'un plaisir inconnu. Je plaquai alors les deux mains sur mes fesses, mettant un frein à ton exaltation. pantelante, je soufflais un peu et goûtais l'incendie liquide au cœur de mon sexe. Tu me caressais doucement, pour effacer la rigueur des claques. Ta main plus fraîche semblait un baume apaisant. Tu avais entrepris un massage plus large. Je frissonnais d'aise sous tes doigts si tendres, qui dispensaient de légères caresses fugitives, vaporeuses sur ma chair veloutée, tendue d'un rose ardent. Oui, j'avais maintenant envie de douceur, d'amour tendre, évanescent. Tu m'as retournée, m'as effleurée de ton sexe bandé quelques minutes encore, puis une lente reptation aimantée t'a amené au bord de ma palpitation, tu m'as pénétrée. Tu t'imposais des saccades lentes, profondes pendant que nous nous embrassions et que nos langues se caressaient. Antoine (le mari) nous avait rejoints, il murmurait des douceurs à mon oreille attentive.

- Mon géranium préféré, mon hibiscus, ma rose ardente.

- Ton cul est rouge comme une savoureuse fraise des bois.

- Tout à l'heure, j'écarterai tes tomates juteuses et te ferai jouir comme jamais.

- Est-ce que Thierry (l'amant) te baise bien ? Suce-moi en même temps.

Plaisir rare que de faire jouir deux hommes à la fois, un dans mon sexe, l'autre dans ma bouche..."

marie-boman


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 13 octobre 2020 2 13 /10 /Oct /2020 08:00

Tom Poulton (à qui j'ai consacré plusieurs articles et un album) fut sans conteste un des maîtres dans l'art de représenter le désir : le personnage, féminin ou masculin, en proie au désir sexuel est penché vers l'objet de ce désir, comme irrésistiblement attiré par un aimant. Pour exemple, je vous ai choisi le dessin de cette jeune fille en train de lire un graffiti obscène sur le mur des toilettes. Il s'agit sans doute d'une étudiante puisque sur la pochette de sa veste sont brodées les initiales BHS, HS signifiant High School.

desir2

Traduction du texte : Demande à ton petit ami de te lécher et de te sucer le con pendant que tu joues avec sa bite et ses couilles. Le mien me l'a fait la nuit dernière. Il m'a fourré son nez dedans pendant qu'il me léchait. Essaie ça, j'ai joui cinq fois.

En bonus, trois autres dessins de Tom Poulton où l'on retrouve ce même mouvement du corps vers l'objet du désir.

p-103

p-119

p-141

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Vendredi 9 octobre 2020 5 09 /10 /Oct /2020 08:00

Sur le parking d'une route plutôt passante, une jeune femme aux seins magnifiques, se sent des désirs de baise. Elle va s'enfiler le pommeau du levier de vitesse. Le passage assez fréquent de camions fait monter l'adrénaline et son excitation. Puis, quand elle a épuisé toutes les ressources du levier de vitesse, elle achève la séance en s'enculant avec un gode. Difficile de dire si elle se filme elle-même ou si c'est son mec qui s'y colle. Personnellement, je penche pour la première hypothèse.

durée de la vidéo :  environ12 minutes

video-voiture-levier vitesse

pour lire la vidéo, cliquez ICI

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Mardi 6 octobre 2020 2 06 /10 /Oct /2020 08:00

J'ouvre ce jour une série d'articles sur le thème de la représentation du désir. Pour aujourd'hui, une simple photo que je trouve vraiment magnifique, avec pour légende, une des définitions de l'envie.

envie

ENVIE : Désir de jouir d'un avantage, d'un plaisir égal à celui d'autrui

J'ai trouvé par hasard sur internet, la version "dessin" de la photo, mais inversée

desir-1


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Vendredi 2 octobre 2020 5 02 /10 /Oct /2020 08:00

Elena FERRANTE, "La vie mensongère des adultes" (Editions Gallimard, 2019)

Roman de 404 pages traduit de l'italien par Elsa Damien

Extrait pages 91-92 : Giovanna, la narratrice, âgée alors de 13 ans, accompagne sa tante Vittoria au cimetière pour voir la tombe d'Enzo, son amant, qui fut l'amour de sa vie. Et voici ce qu'elle raconte à sa nièce :

" - Tu sais ce qu'on fait, entre hommes et femmes ?

- Oui

- Tu dis oui, mais tu ne sais rien. On baise. Tu connais ce mot ?

Je sursautai

- Oui.

ferrante-vie mensongere- Enzo et moi, on a fait ça onze fois en tout. Puis il est retourné auprès de sa femme et ne je l'ai plus jamais fait avec personne. Enzo m'embrassait, me touchait, me léchait partout, et moi aussi je le touchais et l'embrassais jusqu'aux doigts de pied, je le caressais, le léchais, le suçais. Puis il m'enfonçait sa bite bien à l'intérieur et il me tenait le cul avec ses deux mains, une sur chaque fesse, et il me ramonait tellement fort qu'il me faisait crier. Si toi ça, dans toute ta vie, tu ne le fais pas comme moi je l'ai fait, avec la passion que j'y ai mise et l'amour que j'y ai mis, je ne dis pas onze fois mais au moins une, alors ça ne vaut pas la peine de vivre. Dis-le à ton père : " Vittoria a dit que, si je ne baise pas comme elle a baisé avec Enzo, il est inutile de vivre." Tu dois le lui dire excatement comme ça. Il croit qu'il m'a privée de quelque chose, avec tout ce qu'il m'a fait. mais il ne m'a privée de rien, moi j'ai tout eu, moi j'ai tout. C'est ton père qui n'a rien.

Je ne suis jamais parvenue à effacer ces paroles. Elles avaient surgi de façon inattendue, je n'aurais jamais imaginé qu'elle puisse me dire ça. Certes, elle me traitait comme une grande, et j'étais contente que, dès le premier instant, elle ait écarté la manière dont on parle habituellement à une fille de treize ans. Mais ses propos me surprirent tant que je fus tentée de me plaquer les mains sur les oreilles. Je ne le fis pas, je demeurai immobile, et je ne parvins même pas à me soustraire à son regard qui cherchait sur mon visage l'effet de ses paroles. Je fus donc bouleversée physiquement -oui, physiquement - par le fait qu'elle me parle ainsi, là, dans le cimetière, devant le portrait d'Enzo, sans se soucier qu'on puisse l'entendre. Ah, quelle histoire. Ah, apprendre à parler ainsi, hors de toutes les conventions qui avaient cours chez nous. Jusqu'alors, personne ne m'avait raconté - à moi, rien qu'à moi - une adhésion au plaisir aussi désespérément charnelle, j'étais sidérée. J'avais ressenti dans le ventre une chaleur beaucoup plus intense que celle que j'avais éprouvée quand Vittoria m'avait fait danser. Et il n'y avait rien de comparable avec la douceur de certains bavardages secrets auxquels je me livrais avec Angela (son amie), ou avec la langueur que me causaient certains de nos enlacements récents, quand nous nous enfermions dans la salle de bains, chez elle ou chez moi."

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Mardi 29 septembre 2020 2 29 /09 /Sep /2020 08:00

La pandémie a changé nos comportements, notre façon d'être : à l'extérieur /à l'intérieur, dans un lieu public /dans l'intimité...

exterieur-interieur

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Vendredi 25 septembre 2020 5 25 /09 /Sep /2020 08:00

Dessin de Diego Aranega paru en une du Canard Enchaîné n° 5210 du 16 septembre 2020.

canard enchainé 16-09-20

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Mardi 22 septembre 2020 2 22 /09 /Sep /2020 08:00

"Le Club des infidèles" (titre original : "The Infidelity Pact"), roman de Carrie Karasyov, Editions Fleuve Noir, 2009. 302 pages.

Traduit de l'amériacain par Christine Barbaste

On pourrait dire de ce roman que c'est la version papier de "Desperate Housewives". Dans une banlieue chic de Los Angeles, Victoria, Eliza, Leelee et Helen, quatre copines trentenaires, mères de famille et épouses désenchantées, concluent un pacte qu'elles espèrent garder secret : relancer leur vie sexuelle en trompant leur mari.

Extrait page 126 : Victoria, l'initiatrice du pacte entre copines, se souvient de ses premieres étreintes avec Justin, son futur mari.

" - Oui ! Oui ! psalmodiait Victoria. Vas-y... plus fort, plus fort.

karasyou-clubJustin l'avait plaquée contre la porte de son bureau, avait ouvert sauvagement son chemisier en faisant sauter tous les boutons, puis lui avait arraché sa culotte. Et il était là, pantalon aux chevilles, une jambe en l'air et l'autre enroulée autour d'elle, en train de l'assaillir avec une férocité qu'elle n'avait jamais connue jusque-là.

- Plus fort, plus fort, supplia-t-elle.

- Salope ! lui asséna-t-il en la giflant.

Victoria avait toujours aimé l'amour vache. C'était le meilleur.

Quelques secondes plus tard, Justin fut secoué d'un long spasme. Il s'écarta aussitôt après, remonta son pantalon et Victoria n'avait pas repris son souffle qu'il avait déjà bouclé sa ceinture. Elle sentait un filet de semence glisser le long de sa cuisse ; ses aisselles étaient moites, elle haletait. Elle baissa sa jupe et se laissa tomber sur le canapé.

- Hé, fais gaffe, il sort juste de chez le tapissier, l'avertit Justin qui lissait ses épis devant le miroir qu'il gardait dans son tiroir.

Victoria lança ses jambes par terre et s'assit.

- On dîne ensemble ?

- Je peux pas, lâcha Justin sans quitter son image des yeux."

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Vendredi 18 septembre 2020 5 18 /09 /Sep /2020 08:00

Le saviez-vous ? # 136

Au Moyen-âge, les coiffeuses, comme les étuvières (les femmes qui tenaient des bains publics), avaient la réputation de se livrer, sous ce couvert, à des activités moins avouables que la morale publique réprouvait et que les autorités locales pénalisaient un peu partout. À Marseille, les prostituées ne pouvaient fréquenter les étuves et les bains publics que le lundi et devaient être expulsées de leurs résidences si les gens de bonne réputation qui habitaient la même maison ou le même quartier portaient plainte contre elles. À Bordeaux, quiconque recevait une prostituée chez lui était mis à l'amende : "10 sous par nuit ! "

À cette époque, les bains publics étaient des lieux de plaisir. Ces établissements étaient mixtes et on s'y baignait nu. Les baignoires étaient suffisamment grandes pour accueillir plusieurs personnes. On s'y rendait certes pour se laver, mais aussi pour manger, se faire raser ou masser et pour y goûter aux joies du sexe car la prostitution y était généralement tolérée.

savoir 136

Source : Régine Pernoud, "La Femme au temps des cathédrales", Editions Stock, 1980.

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