Mardi 16 février 2021 2 16 /02 /Fév /2021 08:00

Lala &ce est une rappeuse d'origine franco-ivoirienne âgée de 26 ans qui vient de sortir son second album intitulé EVERYTHING TASTEFUL. 

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Adepte du tennis, d'où son pseudo d'artiste, Lala aime surtout les femmes et son homosexualité assumée et revendiquée se retouve dans quasiment toutes ses chansons au rythme lent et chaloupé, le chopped and screwed. Dejà, rien que les titres donnent le "la" : Amen, Parapluie, Wet, Gargamel, Serena... Il y est beaucoup question de fesses (le botcho), de pussy, de seins, de fluides intimes... mais aussi de codéine et autres drogues. Sans oublier les cocktails comme des potions magiques : Sirop contre la toux, à la codéine, mélangé à du Fanta tropical, rien de tel pour obtenir un délicieux breuvage de femme-fontaine : " J'suis avec ma Tina, Ma latina, Elle fait beaucoup d'eau comme Brita, J'peux rentrer dans son habitat."

 Extraits de Parapluie

"J'ai vu tes appels, babe, vu qu't'étais apprêtée, vu qu't'as rien à perdre.

Toi t'es un malheur, t'as les titties pour allaiter,

J'veux qu'tu sois mienne.

Pluie annoncée, juste une p'tite pill, j'suis lancée, une chute romancée, juste un peu d'pluie annoncée (...)

Girl, j'te donne ça bien, j'suis dans pussy jusqu'à la fin

Sous parapluie y'a plein, plein, plein, plein,,plein,

Sous parapluie y'a plein, plein, plein, quand ça coule j'en ai plein.

Baby, t'es eyes on me, appuie ton ass on me."

 

 et de Amen 

"J'vois son botcho, j'dis Amen

Now j'ai la dalle comme Gargamel

J'veux ta cannelle caramel, non c'est là, c'est pas après,

Touche mon chapelet, ma planète."

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 12 février 2021 5 12 /02 /Fév /2021 08:00

"California Girls", roman de Simon LIBERATI paru aux éditions Grasset & Fasquelle en 2016. Livre de Poche n° 34706.

Excellent roman qui retrace les quelques jours de 1969 qui ont vu, sur les hauteurs de Los Angeles, les adeptes de Charles Manson se livrer à un massacre rituel sur Sharon Tate enceinte de 8 mois (compagne de Roman Polanski) et ses hôtes. Si le récit comporte de nombreuses allusions sexuelles, il ne décrit en détail aucune scène à l'exception de celle des pages 32 à 34 où l'on retrouve Charlie (Manson) en compagnie d'une certaine Stephanie.

page 32 : " Le lit grinçait. la petite levait la croupe en criant.

- Wahou hou...

Une voix d'homme, nasale, se promena dans la pièce en désordre, on aurait dit qu'elle sortait des murs et rampait le long des parois :

- Imagine que je suis ton père... tu as envie de baiser avec ton père ?

La petite arrêta de gémir et leva l'oreille comme un chiot. Derière, le type faisait des bruits de succion, il lui bouffait le cul.

- Dis-le, allez...

- Papa ?

- Plus fort...

- Papa !!

- Dis son nom... Comment il s'appelle, ton père ?

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La petite essaya de se retourner mais un bras tatoué d'une figure de femme la repoussa. Une claque sur les fesses et le corps à corps recommença. Les fesses de la jeune fille faisaient des vagues blanches lorsque les cuisses sèches de l'homme la heurtaient.

- Dis son nom... Comment il s'appelle...

- Euh, Schram, comme moi...

- Schram comment ?

- Ben... Schram tout court...

- Ferme les yeux ! C'est Schram qui te baise là. Comment tu l'appelais quand t'étais gosse ? T'avais bien un petit nom pour lui.

- Popy

- Vas-y, dis-le.

- Popy...

- Plus fort.

- Popy, oh Popy...

La petite leva la tête parce qu'il lui tirait les cheveux. Elle ouvrit les yeux. Sur le mur en tête de lit un artiste amateur avait dessiné un type en train de baiser une fille en levrette. La fille avait des couettes et se retournait vers le type qui ouvrait la bouche l'air super excité et naïf en même temps. Stephanie fit pareil que la fille du dessin, mais elle reçut une claque.

- Ferme les yeux.

- Ok, Charlie.

Stephanie ferma les yeux. Et soudain elle se sentit glisser comme sur une piste de ski.

Ils étaient arrivés au ranch en fin de matinée et voilà déjà trois fois que Charlie tirait sa crampe. En tout, ils avaient fait l'amour dix ou douze fois en vingt-quatre heures depuis qu'elle s'était fait ramasser en stop à Big Sur dans un vieux camion de glacier. Quand il ne baisait pas, Charlie parlait ou chantait. Il chantait bien et sa musique ne ressemblait à rien de ce qu'elle avait entendu jusque-là. Charlie était un génie. Petit, chétif, mais incroyablement vivant. C'était l'homme le plus vivant qu'elle avait jamais rencontré, un dur, il avait fait de la prison, mais aussi un artiste. Il s'exprimait merveilleusement. Il lui avait parlé d'elle, il lui avait dit qu'elle était l'idéal de la race aryenne, visiblement il aimait bien les Allemandes. Avec son cul germanique elle allait l'aider à reproduire une race de surhommes. Il voulait plein d'enfants, des centaines d'enfants pour les emmener dans un royaume souterrain dont il connaissait l'entrée, un royaume dont elle serait la reine, la mère nourricière, un peu comme les fourmis. Il aimait les animaux, il lui avait aussi parlé des serpents et surtout des coyotes qu'il estimait plus que tous les hommes passés, présents et à venir. En une heure, Stephanie avait trouvé un sens à sa vie. Ce type était comme le dieu des légendes anciennes ou bien le capitaine de l'arche de Noé, il lui avait insufflé l'énergie qu'elle attendait depuis toujours. Ce qu'elle charchait en faisant du stop et en faisant l'amour, elle l'avait trouvé."

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 9 février 2021 2 09 /02 /Fév /2021 08:00

Deuxième exercice d'écriture en duo à partir d'une photo. Pour le protocole d'écriture, voir le premier article :

Exercices d'écriture, # 1

1 : La photo

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2: Les textes

Le mari  :

Hélène de la Motte-Veuillé attisait le feu lorsqu’elle sentit une main soulever sa jupe, c’était moi, son mari, alors que notre ami Arnaud était là.

- Pas mal, dit-il, tu me la prêterais ?

- Sans difficulté, Hélène t’a toujours trouvé beau garçon.

Hélène vint se planter devant nous.

Comme d’habitude elle s’était habillée avec distinction : une jupe noire, un haut panthère, escarpins avec talons de 8 cm et, en dessous, bas-up, string et soutien-gorge noirs.

Une apparence correspondant à son nom et des dessous correspondant à une sexualité très présente chez elle.

Arnaud, homme du monde, se leva prit un des coussins du canapé qu’il mit par terre, lui faisant signe de s’agenouiller devant lui, tout en disant, : " Chère Hélène, vous voyez que je n’ai pas envie que vous filiez vos bas."

Elle s’agenouilla sans la moindre protestation.

Arnaud baissa son pantalon et son caleçon

- Vous imaginez votre rôle Chère Comtesse.

Elle prit le sexe dans ses mains, il était d’une consistance raisonnable, les mains qui l’empoignaient le firent en quelques secondes durcir. La tige était longue et épaisse, elle n’eut aucun mal à décalotter le gland sur lequel elle faisait passer sa langue, qui descendait le long de la tige pour s’enrouler savamment autour de ses couilles.

Il passa ses mains derrière sa tête lui indiquant la voie et enfourna sa bite majestueuse dans sa bouche, commandant avec douceur le va-et-vient.

Il avait soin de ne pas aller trop loin pour qu’elle trouve son plaisir sans s’étouffer.

Au bout de quelques minutes, il n’en pouvait plus, et répandit sa semence dans sa bouche. Il se retira.

- Délicieux spectacle, dis-je.

Hélène de la Motte-Veuillé se releva prit une coupe de champagne pour se rincer la bouche et déclara à l’adresse de son mari : « Alors maintenant venez avec Arnaud me donner mon plaisir ».

 

L'amant :

Le jour de notre premier rendez-vous, j'avais apporté un de mes recueils de nouvelles intitulé "50 coïts non interrompus". Elle m'a précédé jusqu'à la grande salle où un feu de bois inondait la pièce de sa chaleur odorante. Elle était habillée comme quelqu'un qui s'apprête à se rendre à une soirée mondaine : escarpins à talons hauts, chemisier de soie imprimé façon léopard, courte jupe noire fendue sur le côté...

Pour me mettre en confiance, elle tint à m'informer, mais sans me convaincre,  que son mari était absent. Quand je lui demandai de choisir, dans la table des matières, la nouvelle qu'elle souhaitait que je lui lise, elle consulta la liste avec attention, sembla hésiter puis se décida :

- "Baiser dans une cabine d'essayage", ça me tente !

Pour la lecture, j'ai pris place dans un fauteuil alors qu'elle est restée debout devant le feu. Elle écouta intégralement la nouvelle sans m'interrompre. Le silence revenu, elle se permit un bref commentaire :

- J'aime bien la scène finale avec les giclées de sperme sur les vêtements en solde. Vous savez, je me branle souvent dans les cabines d'essayage parce que l'idée du danger, que quelqu'un ouvre le rideau sans prévenir et me surprenne en train de me caresser devant le miroir, c'est très excitant...

Je me sus pas quoi lui répondre. Cette femme était vraiment étonnante. Elle posa un pied sur le bord de l'âtre et se pencha vers le feu. Cette position ouvrit sa jupe et me dévoila sa cuisse nue au-dessus de ses bas noirs ainsi que la naissance de ses fesses.

- Monsieur Koppera, mon époux vous a-t-il dit que j'avais été intégralement épilée au laser ? J'ai le sexe aussi lisse et doux que celui d'une enfant. Vous voulez voir ?

 

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 5 février 2021 5 05 /02 /Fév /2021 08:00

En toutes circonstances, ne jamais oublier les gestes barrières. En particulier, la distanciation sociale !

covid12

      Gloryholes : aides à la distanciation sociale depuis 1707

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 2 février 2021 2 02 /02 /Fév /2021 08:00

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Comment légender cette belle photo ? Je n'ai pas su trouver les mots justes. J'avais pensé à "La source", "L'insupportable attente", ou encore "La crue"... Et vous, que proposeriez-vous ?



Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 29 janvier 2021 5 29 /01 /Jan /2021 08:00

Suite de la lecture de "La vie sexuelle à Rome" de Géraldine Puccini-Delbey (Editions Tallandier, 2007)

Chapitre III : les amours masculines

Dans la Rome antique, une relation sexuelle entre hommes concernait un citoyen libre adulte avec un esclave, un affranchi ou un non-citoyen, généralement plus jeune, avec qui la liberté sexuelle était pratiquement illimitée. Le statut d'esclave impliquait une absence d'autonomie, un contrôle absolu par le maître, donc une soumission totale et une acceptation sans réserve de toutes ses demandes. "Le corps de l'esclave ne lui appartient pas, mais appartient à son propriétaire. L'esclave est obligatoirement un pathicus, celui qui tient le rôle passif dans la relation sexuelle. Cette famille lexicale caractérise l'esclave et son état de sujétion, notamment sa soumission sexuelle." Les auteurs latins mirent  souvent en parallèle le rôle passif de l'esclave avec celui de la femme, opposant ainsi le vir à la fois à l'esclave et à la femme. Les hommes qui tenaient le rôle passif dans une relation sexuelle "supportaient une position de femme" (muliebria pati). Cicéron exhortait l'homme, surtout dans une situation de souffrance, "à ne rien faire qui soit le propre d'un esclave ou d'une femme". C'était donc le statut social qui définissait le rôle à tenir -actif ou passif - et qui déterminait l'inviolabilité ou non du corps masculin. Ainsi, rôle passif et soumission, s'identifiaient si bien que le citoyen libre devait s'abstenir de tenir le rôle dévolu à l'esclave, sous peine d'encourir un grave blâme ou d'être insulté violemment par des éptihètes qui dénonçaient une passivité indigne (cinaedus, pathicus). L'idéal viril se situait à l'opposé de la "capacité à supporter" propre à l'esclave, cette servilis patentia que mentionnent des auteurs comme Salluste, Cicéron, Tacite et qui se marquait également par l'emploi du verbe pati, "supporter, subir" .

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Mardi 26 janvier 2021 2 26 /01 /Jan /2021 08:00

Afin de freiner la propagation du virus, il est important lorsque c'est possible de privilégier le télétravail qui se définit ainsi :"Le télétravail désigne toute forme d'organisation du travail dans laquelle les fonctions qui auraient pu être exercées par un agent dans les locaux où il est affecté sont réalisées hors de ces locaux en utilisant les technologies de l'information et de la communication".

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 22 janvier 2021 5 22 /01 /Jan /2021 08:00

Le saviez-vous ? 

Les cultes liés à la sexualité dans la Rome antique.

La religion romaine avait institué des cultes propres aux femmes, les uns pour les matrones respectables, les autres pour les prostituées.

Cupido et Voluptas furent ainsi érigés en divinités. Selon les récits mythologiques, Voluptas était la fille de Psyché et de Cupidon, fils de Vénus, dieu du désir et dieu de l'amour qui portait en latin deux dénominations, tantôt Cupido, tantôt Amor.

Chaque année, du 28 avril au 3 mai, les Ludi Florales étaient des jeux dédiés à la déesse Flora, divinité de la germination. Ces jeux furent institués vers l'an 238 av JC pour conjurer une famine et devinrent annuels en 173. D'après la légende, Flora fut une courtisane bienfaitrice qui, à sa mort,  aurait légué sa fortune au peuple romain et serait ainsi devenue la patronne des prostituées. Les rites qui lui étaient consacrés avaient un caractère licencieux et nocturne : les citoyens se rendaient de nuit à son temple, situé près du Circus Maximus, pour voir défiler les prostituées. Le 23 avril, les Vinalia étaient une autre  fête en l'honneur des prostituées.

Le culte de Vénus pouvait prendre deux formes. Au Capitole, le temple de Vénus Érycine était fréquenté uniquement par des prostituées. Le 23 avril, il s'y tenait un veritable marché où se rendaient les proxénètes pour y faire leurs affaires. Ce jour de fête était appelé le "jour des prostituées' (dies meretricum). Le culte de Vénus Verticordia dura environ un siècle, il s'adressait uniquement aux femmes vertueuses. Lors de ce culte en avril, les femmes honorables se baignaient couronnées de myrte et buvaient un breuvage composé de pavot écrasé dans du lait avec du miel, le cocetum, que la déesse elle-même aurait consommé avant d'être conduite à son époux; 

Le désir sexuel féminin était placé sous la protection de la Bona Dea qui possédait un sanctuaire au pied du Mont Aventin. Sa fête annuelle se déroulait dans la demeure d'un magistrat, excluait toute présence masculine et nécessitait la présence des vestales. Sous le nom de lait, les fidèles y buvaient du vin, boisson strictement interdite aux femmes. Ces cérémonies qui se tranformaient parfois en orgie furent ainsi condamnées par Juvenal dans ses Satires : " Alors, c'est le prurit qui ne supporte pas d'attendre, c'est la femelle naturelle, c'est la même clameur répétée dans l'antre tout entier. "C'est désormais permis, faites entrer les hommes !" Si l'amant dort, elle ordonne à un jeune homme d'enlever sa cape et de se hâter : à défaut, on court aux esclaves ; si l'espoir d'avoir des esclaves s'évanouit, un porteur d'eau viendra ; si on cherche celui-ci et que les hommes manquent, elle n'attend nullement pour soumettre ses fesses à la saillie d'un âne."

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Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 19 janvier 2021 2 19 /01 /Jan /2021 08:00

J'ai le plaisir de vous présenter un nouveau projet élaboré avec la complicité d'un lecteur fidèle : après avoir choisi une photo de son épouse, nous avons écrit, chacun de notre côté, sans aucune concertation, un court récit. Pour une même photo, il y aura donc deux textes, celui du mari, et le mien qui incarne l'amant virtuel.

Voici le premier article 

1 : la photo

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2 : les deux textes

Le mari :

Sur cette photo, prise lors d’un dîner récent, mon épouse, Madame de la Motte-Veuillé, laisse entrevoir qu’elle porte des bas.

Je lui demande toujours de croiser et décroiser ses jambes afin que l’interlocuteur qui est en face n’ignore pas qu’elle en porte.

Cela provoque toujours une excitation qui, immanquablement lorsqu’il se trouve à table à côté d’elle, lui fait poser la main sur sa cuisse. Il la remonte lentement avec la douce sensation du bas, puis celle plus rugueuse de la bande autofixante (Ma femme ne porte que des bas up), avant de sentir la peau nue de sa cuisse.

Elle se laisse faire.

Il a une cinquantaine d’années, elle vingt de plus, en aparté il lui dit « j’adore les salopes dans votre genre »

Après le dîner, alors que les invités sont au salon, elle prend prétexte de vouloir lui montrer une peinture et le fait monter à l’étage.

La peinture, une copie 19ème du Titien, est au-dessus d’une commode ; elle se plante devant, les mains sur le marbre de la commode.

Il se tient derrière.

Elle relève lentement sa jupe noire laissant apparaître ses longues jambes, ses cuisses puis son cul qu’un string ficelle ne dissimule pas.

De ses pieds, il lui écarte les jambes, elle ne se retourne pas, mais simplement se cambre.

Il baisse son string à mi-cuisses, qui reste tendu entre ses jambes écartées. Il passe ses doigts sur son sexe et son anus, elle sent que de l’autre main il ouvre sa braguette. Elle attend.

Elle sent ensuite contre son sexe une tige épaisse. Elle mouille déjà, depuis quelques minutes. Il l’enfile avec facilité.

Madame de la Motte-Veuillé lui dit :  « Allez-y. Bourrez-moi bien. »

Son mari est dans l’encadrement de la porte, ravi du spectacle qui lui est offert.

 

L'amant : Ce jour-là, j'avais accompagné mon frère dans une de ses visites commerciales chez de riches particuliers de la région. C'était un couple plutôt guindé, à l'image de leur vénérable demeure. En préambule à tout palabre professionnel, nos hôtes nous ont invités à prendre un verre dans leur vaste salon. Les pieds posés devant la cheminée où flambait un grand feu, les épaules enveloppées dans un châle en cachemire et vêtue d'une courte jupe de cuir noir, la maîtresse de maison me parut absente, presque hautaine.  Après avoir échangé quelques banalités d'usage, mon frère et son client se sont retirés dans une pièce voisine pour parler affaires. Je me suis donc retrouvé seul avec la femme qui sirotait en silence son verre de xérès... Et puis, brusquement, sans me regarder, elle prononça quelques mots :

- Alors, monsieur Koppera, je me suis laissé dire que vous étiez écrivain !

- Oui, c'est exact... J'écris des romans et surtout des nouvelles.

- Et qui parlent de quoi ?

- De sexe... Je raconte des histoires de cul !

C'était sorti spontanément, les mots m'avaient échappé, comme si j'avais cherché à la choquer, à bousculer sa froide indifférence . Cependant, après un nouveau silence qui me laissait présager le pire, elle croisa lentement les jambes, dévoilant avec une indécence calculée, la ligne fuyante de ses cuisses fuselées. Elle but une longue gorgée de xérès et reprit :

 

- Alors, si vous en trouvez le temps, je serais ravie que vous veniez me faire un peu de lecture... 

 

 


 

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 15 janvier 2021 5 15 /01 /Jan /2021 08:00

Etrange itinéraire de vie que celui de Valentine de Saint-Point. Valentine Vercell est née en 1875 à Lyon. Elle était l'arrière-petite-nièce de Lamartine dont elle choisit de porter le nom du château où il avait vécu. C'est ainsi qu'elle devint Valentine de Saint-Point. Elle mène d'abord une vie d'épouse provinciale avant, veuve à 24 ans, de monter à Paris en 1899. Parisienne de la "Belle époque" elle se fit une renommée libertine et sulfureuse dans le monde artistique et politique où on la surnommait la "Muse pourpre" ou "l'Amazone"; Il faut dire que Valentine ne manquait ni d'énergie, ni d'audace ! Elle fut tour à tour ou en même temps, élève et maîtresse de Rodin, auteure du "Manifeste futuriste de la luxure", et de romans lesbiens, adepte de l'équitation, de l'alpinisme et du Kama-sutra, pratiqua le spiritisme et l'aviation, tout en collectionnant les amant(e)s... Danseuse et chorégraphe, elle dansa nue à Paris et à New-York où elle mit en application sa "métachorie", une approche globale de la danse faisant appel à toutes les capacités du corps humain. Bousculant tous les tabous, elle écrivit en 1907 "L'inceste", récit ayant pour thème une mère qui initie son fils à l'amour physique...

vsp vers 1910

 Portrait de Valentine vers 1910

Mais, après la Grande Guerre, Valentine, jusque là tenante de la "supériorité de la race occidentale", se convertit à l'islam lors d'un voyage au Maroc. Elle change alors de nom s'appellera désormais Rawhiyya Nourredine et, fin 1924, elle part s'installer en Egypte où elle entame une seconde vie très spartiate faite de prières et de méditation. Elle demeurera au Caire jusqu'à sa mort en mars 1953, et sera inhumée sur place pour, comme elle le souhaitait, "donner son corps au sable du désert"

Vous pouvez consulter ICI sur le site "lettres et arts" un article très documenté sur la vie et l'œuvre de Valentine de Saint-Point.

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Photo : Valentine sur scène


Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Fantasmes et écriture
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