Vendredi 3 décembre 2021 5 03 /12 /Déc /2021 08:00

Lu dans le Canard Enchaîné du 10 novembre 2021, une chronique littéraire de Frédéric Pagès à propos d'un ouvrage de Didier Nourrisson "Du lait et des hommes " (Editions Vendémiaire) consacré comme son titre l'indique à l'allaitement des bébés au cours de l'histoire. Ainsi, au XIXème siècle, la révolution industrielle a eu pour conséquence la raréfaction des nourrices en milieu rural et il a fallu inventer de nouvelles technologies pour assurer l'allaitement des nourrissons. C'est d'abord la mise au point et la commercialisation des premiers laits écrémés, condensés ou en poudre (type Guigoz). Puis en 1869, l'entreprise Robert invente le biberon qui n'était à l'origine qu'un tuyau raccordé à une bouteille, une sorte de narguilé pour bébé. C'est pour ça que dans la langue populaire, le mot "robert" désigne le sein féminin 

ci-dessous : illustration de Pancho pour l'article du Canard Enchaîné

robert

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Mardi 30 novembre 2021 2 30 /11 /Nov /2021 08:00

"La dame aux fauves" est une statuette en terre cuite de 13 cm de haut découverte en 1961 lors de fouilles archéologiques en Anatolie Centrale (Turquie). La statuette a été retrouvée intacte dans un silo à grains. Elle remonterait à 6000 ou 5500 ans avant JC. Le lieu de sa découverte peut laisser penser qu'il s'agissait d'une représentation d'une déesse de la fertilité, mais avec notre regard contemporain, on y voit aussi un hommage à la beauté du corps de la femme avec tous les attributs de la sensualité : gros seins, ventre fécond, sans oublier les fesses callipyges qu'on ne voit pas sur cette photo.

dame aux fauves

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Vendredi 26 novembre 2021 5 26 /11 /Nov /2021 08:00

Grâce à des licences à prix réduit, la Fédération Française de Sport Universitaire (FFSU) propose aux étudiant(e)s la possibilité de pratiquer ou de découvrir de nombreuses disciplines sportives...  

etudiant-sport

 

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Mardi 23 novembre 2021 2 23 /11 /Nov /2021 08:00

"Éloge des femmes mûres" est paru en France en 2001 aux Editions du Rocher, puis chez Gallimard. Mais ce roman, devenu best seller,  fut  initialement publié à compte d'auteur au Canada en 1965 sous le titre "In praise of older women". Son auteur d'origine hongroise Stephen Vizinczey, a dû s'exiler à l'ouest après la répression de la révolution hongroise de 1956. Le roman est disponible en collection Folio n° 4367 (284 pages) 

Extrait, pages 248-249 du Chapitre 15 : "Du bonheur avec une femme frigide". Rome. Le narrateur est l'amant de Paola, femme mariée qui revendique sa frigidité.

" Un samedi matin, tard, je fus réveillé par la chaleur. Le soleil m'arrivait dans les yeux à travers les vitres cintrées et les voilages blancs et il devait faire au moins trente-cinq degrés dans la chambre. Pendant la nuit nous avions rejeté la couverture et le drap de dessus, et Paola était étendue sur le dos, les jambes relevées, respirant sans un bruit. Nous ne semblons jamais autant à la merci de notre corps, la proie de notre inconscient, que lorsque nous sommes endormis. Le cœur battant, je décidai de tenter le tout pour le tout. Lentement, je lui écartai les jambes, tel un voleur écartant les branches pour frayer subrepticement son chemin dans un jardin. Derrière la touffe d'herbe blonde, je voyais son bouton rose foncé, avec ses deux longs pétales légèrement ouverts, comme si eux aussi avaient été sensibles à la chaleur. Ils étaient particulièrement ravissants et, toujours avide, je me mis à les humer et à les lécher. Les pétales ne tardèrent pas à s'amollir et je savourai bientôt la rosée de bienvenue, bien que le corps restât immobile. Paola devait maintenant être réveillée, mais elle n'en montrait rien ; elle se maintenait dans cet état rêveur où l'on essaie d'échapper à la responsabilité de ce qui va arriver en déclarant d'avance n'être ni vainqueur ni vaincu. Dix minutes, ou peut-être une demi-heure plus tard (le temps s'était dissous dans une odeur de pin), ses entrailles commencèrent à se contracter et à se relâcher, et, en frémissant, elle accoucha enfin de sa jouissance, ce fruit de l'amour dont ne peuvent se passer même les amants d'un jour. Quand la coupe déborda, elle me prit les bras pour m'attirer contre elle et je pus enfin la pénétrer la conscience tranquille.

— "Tu as l'air content de toi" : telles furent ses premières paroles quand elle posa de nouveau sur moi son regard bleu et critique."

vizinczey

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Vendredi 19 novembre 2021 5 19 /11 /Nov /2021 08:00

Pour inciter les récalcitrants à se faire vacciner contre le Covid-19, la France devrait peut-être s'inspirer d'initiatives privées prises chez nos voisins européens. Ainsi, en Suisse, un sex club propose une fellation aux candidats à la vaccination et, en Autriche, au Funpalast, une maison close de Vienne, "les personnes qui acceptent de recevoir une injection du vaccin obtiennent le droit de passer trente minutes en bonne compagnie dans un sauna club"... Et pour la troisième dose ?

vaccination

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Mardi 16 novembre 2021 2 16 /11 /Nov /2021 08:00

Le financement des études et des loisirs étant essentiel à la réussite, les petits jobs sont souvent une source de revenus incontournable. Que ce soit dans les fastfood, les grandes enseignes de sport, les places sont très convoitées. À défaut, on peut se rabattre sur la garde d'enfants après l'école ou les soirées de baby sitting. Attention néanmoins à ne pas se retrouver à veiller seule sur des enfants à la libido trop précoce. Même un collégien à peine sorti de l'enfance peut parfois se révéler un amant redoutable !!!

etudiant-babysitting


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Vendredi 12 novembre 2021 5 12 /11 /Nov /2021 08:00

"Nouvelles sous ecstasy" est un recueil de 14 textes très courts écrits entre 1990 et 1999. Le recueil est paru en 1999 chez Gallimard et on le trouve en collection Folio n° 3401 (101 pages) 

Pour cet article, je vous ai choisi des passages de la nouvelle "Le jour où j'ai plu aux filles" datée de 1994.

Le narrateur vient de recontrer deux jeunes filles dans la rue.

" Comme toujours dans ces cas-là, il y en avait une jolie et une moche — et ça faisait deux cafés à payer (trois en comptant le mien).

Je leur ai proposé : "On s'asseoit à une terrasse ?"

— Pour quoi faire ? m'ont-elles répondu en chœur. Si tu veux faire l'amour avec nous, on est d'accord. pas besoin de payer deux cafés (trois en comptant le tien).

La jolie m'a embrassé sur la bouche en y tournant la langue. La moche a posé sa main sur mes couilles avec une certaine délicatesse. La jolie a glissé la sienne dans ma chemise pour caresser mon torse glabre. La moche m'a fait bander. La jolie a tiré mes cheveux. La moche a roulé une pelle à la jolie. La moche était plus jolie que la jolie.

Et tout ceci se passait en pleine rue, devant les passants indifférents. Puisque je vous dis que ce matin n'était pas tout à fait normal.

Nous sommes allés sur un banc public, et tandis que je léchais l'oreille de la jolie, la moche s'installait à califourchon sur moi. En l'absence de culotte, elle avait un intérieur confortable. Après quelques secousses, nous jouîmes à l'unisson.

Je suppose que nous avons crié très fort car quand j'ai rouvert les yeux, il y avait un attroupement autour de notre banc. Certains badauds avaient même jeté des pièces. Le temps de les ramasser et les deux filles avaient disparu."

beigbeder-ecstasy

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Mardi 9 novembre 2021 2 09 /11 /Nov /2021 08:00

La vie estudiantine # 4

Dans la vie quotidienne des étudiant(e)s le logement, loin de la famille dans une ville souvent inconnue, est une préoccupation essentielle à la qualité des études. Si l'on ne craint pas la solitude, on peut opter pour la chambre ou le studio individuel au loyer trop souvent prohibitif. Mais si on apprécie la vie en communauté, la solution de la coloc est sans doute la plus intéressante. Certes il peut arriver qu'on se retouve à partager la vie quotidienne avec des personnes au caractère et aux centres d'intérêt très éloignés des siens. Mais, dans la majorité des cas, une fois réglée la répartition des tâches ménagères et de l'entretien des pièces communes (toilettes, salle de bain, cuisine et salon) la bonne entente est souvent de rigueur. Et il peut même arriver que ce soit l'occasion de rencontres et d'échanges très enrichissants... Surtout au moment des repas qui favorisent la convivialité et les échanges !

etudiant-colocation

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Vendredi 5 novembre 2021 5 05 /11 /Nov /2021 08:00

Régine Deforges : "Lola et quelques autres" est un recueil de 13 nouvelles (chacune a pour titre un prénom féminin commençant par le lettre L et pour cadre un quartier de Paris) parues en 1979 aux Editions Jean Goujon. On peut trouver ce recueil en Livre de poche n° 5596 ( 219 pages)

Extrait. Lucette ou la belle crémière de la rue Mouffetard

Lucette est amoureuse de Victor, le boucher. Elle le retrouve pendant la pause d'un après-midi d'été.

" Victor enfonçait sa bouche sentant la viande grillée et le vin dans son cou, puis entre ses seins qu'il palpait comme il devait palper un bœuf pour apprécier la qualité de la bête. Un jour, d'ailleurs, voulant complimenter Lucette sur la beauté et la douceur de sa peau, il lui avait dit au plus fort de leur étreinte amoureuse :

− Ah ! quelle belle viande !

Au lieu d'agacer Lucette, cela l'avait considérablement excitée. C'est elle qui insistait pour qu'il ne lave pas le sang de ses mains avant de la caresser. Une fois, elle avait failli devenir folle de plaisir quand, pressé par le temps, il l'avait bousculée sur le billot de la boucherie sans même prendre la peine d'écarter la viande sur laquelle il était en train de travailler et, lui relevant les jambes à hauteur des épaules, l'avait besognée avec une force qui faisait trembler la lourde table. Elle avait éprouvé, au contact de cette chair morte d'où montait une odeur fade et à celle vivante, chaude, de l'homme sur laquelle roulaient des gouttes de sueur âcre et salée, une volupté jamais attteinte. Depuis, quand elle croisait des bouchers, aux vêtements, aux mains et quelquefois au visage poisseux de sang, portant d'énormes quartiers de viande saignante, elle éprouvait un orgasme rapide qui lui laissait les jambes molles.

Au début de leur liaison, Victor s'était amusé de ce qu'il appelait "ses lubies". maintenant, quelquefois, ça lui donnait envie de l'envoyer "se faire voir ailleurs". Mais, il revenait toujours à de plus aimables sentiments : Lucette avait un cul et des seins comme il les aimait. Du plus loin qu'il se souvenait, il n'en avait jamais vu d'aussi gros ni d'aussi fermes en même temps. Imaginez des tétons aux pointes d'un rose si tendre qu'on aurait dit du veau, et se dressant à la moindre caresse, débordant largement des deux mains réunies, et quelles mains ! des mains de boucher, au sillon si confortable que plus d'une fois il y avait glissé son sexe. Quant au cul ! ... ah, ce cul !... il aurait fallu que le boucher fût poète pour lui rendre un hommage digne de son opulence, de sa douceur, de sa fermeté, de sa blancheur, de son parfum. Le cul de Lucette sentait la crème fraîche, la paille de la litière, le foin dans la mangeoire."

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Mardi 2 novembre 2021 2 02 /11 /Nov /2021 08:00

Représenter le désir, # 6

Le dernier article de la série datait de février 2020, juste avant le début officiel de la pandémie de Covid 19

desir7

Pour la reprise, je vous ai choisi cette belle photo à la lecture plus complexe qu'il n'y paraît. En effet, j'y vois une double représentation du désir.

En premier, ce qui est évident, c'est le désir du modèle qui s'exprime essentiellement sur son visage : sa bouche aux lèvres entrouvertes, son regard aux paupières baissées, tourné vers son sexe dont ses deux index réunis effleurent le clitoris, y faisant naître le plaisir et sans doute la promesse d'un orgasme. Le ventre nu, les cuisses ouvertes livrant à nos regards avides sa vulve et son anus, elle est vraiment désirable mais l'alliance qui brille à son annulaire gauche installe entre elle et nous une barrière infranchissable. 

En second, il y a le désir du photographe dont je suppose qu'il s'agit de son conjoint. La photo a été prise dans le décor du quotidien : une salle de séjour moderne plutôt austère avec une table, des chaises, une baie vitrée... Il a pris place sur le canapé, au plus près de sa compagne... Peut-être qu'il lui parle, qu'il lui dit que son impudeur l'excite, qu'il a envie de lui lécher la fente et le cul, de lui sucer le clitoris et bien sûr de la baiser... Peut-être qu'il emploie des mots crus, des mots qu'on n'emploie qu'avec ceux que l'on aime d'amour

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