Mardi 15 mars 2022 2 15 /03 /Mars /2022 08:00

Dévorer des yeux

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Ne pas en croire ses yeux  (ou "ne pas avoir les yeux en face des trous")

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Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 11 mars 2022 5 11 /03 /Mars /2022 08:00

"Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier" est un roman de Patrick Modiano paru en 2014 dans la collection NRF de Gallimard (146 pages)

Jean Daragane se trouve malgré lui entraîné dans un étrange voyage dans le passé. Comme à son habitude, Modiano peint à petites touches et phrases lourdes de sous-entendus le portrait de personnages aux contours indécis. Comme celui de Chantal Grippay, une jeune femme qu'il avait rencontrée une première fois en compagnie d'un certain Gilles. 

Extrait n° 1 : page 55. Un soir, Jean la reçoit dans son petit appartement parisien 

" C'était l'heure de la nuit où les maquillages se craquellent et où on se laisse aller au bord des confidences.

— Vous boirez bien quelque chose ?

— Oh oui... quelque chose de fort... J'ai besoin d'un coup de fouet...

Daragane fut étonné qu'à son âge elle employât cette expression surannée. Il n'avait pas entendu les mots "coup de fouet" depuis longtemps. Peut-être Annie Astrand les utilisait-elle autrefois. Elle tenait ses mains serrées l'une contre l'autre, comme si elle cherchait à contenir leur tremblement. 

Il ne trouva, dans le placard de la cuisine, qu'une bouteille de vodka à moitié vide dont il se demanda qui avait bien pu la laisser là. Elle s'était installée sur le divan, les jambes allongées, le dos contre le gros coussin orange.

— Excusez-moi, mais je me sens un peu fatiguée...

Elle but une gorgée. Puis une autre.

— Ça va mieux. C'est terrible, ce genre de soirée...

Elle regardait Daragane, l'air de vouloir le prendre à témoin. Il hésita un instant avant de lui poser la question.

—  Quelles soirées ?

— Celle d'où je viens...

Puis d'une voix sèche :

— On me paie pour aller à ces "soirées"... c'est à cause de Gilles... Il a besoin d'argent...

Extrait n° 2 : page 58. La conversation revient sur ces "soirées"

" — Quand je reste seule à Paris, on me fait participer à des soirées un peu spéciales.. J'accepte à cause de Gilles... Il a toujours besoin d'argent... Et maintenant ça va être pire puisqu'il va se trouver sans travail...

Extrait n° 3 : page 61. Jean et Chantal viennent de découvrir qu'ils ont naguère habité dans le même immeuble et fréquenté les mêmes lieux de plaisir.

— J'avais un ami qui jouait aux courses, et aussi au casino de Charbonnières...

Elle semblait rassurée par ces paroles et elle lui lança un faible sourire. Elle devait penser qu'avec quelques dizaines d'années d'écart ils étaient du même monde. Mais lequel ?

— Alors, vous reveniez de l'une de ces soirées ?

Il regretta aussitôt de lui avoir posé la question. Mais apparemment elle se sentait en confiance

— Oui... C'est un couple qui organise des soirées d'un genre un peu spécial dans leur appartement... Gilles a travaillé un moment chez eux comme chauffeur... Ils me téléphonent de temps en temps pour me faire venir... C'est Gilles qui veut que j'y aille... Ils me paient... Je ne peux pas faire autrement..."

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Des soirées dans ce genre-là ?


 

 


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 8 mars 2022 2 08 /03 /Mars /2022 08:00

Représenter le désir,  # 10 

LE CONSENTEMENT

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Étymologiquement, "consentir" signifie "ressentir ensemble, être d'accord, éprouver les mêmes sentiments".

C'est un très beau mot et la photo que je vous propose aujourd'hui m'a d'emblée apparu comme une illustration fidèle du consentement. Il n'est pas nécessaire de voir les visages des deux amants pour savoir qu'ils s'aiment. On devine leurs bouches proches, leurs regards complices. Ils ne sont plus tout jeunes et leur désir mutuel n'en est que plus impérieux. Chacun s'est déjà dévêtu : il a ôté son pantalon, elle a ouvert son chemisier, renoncé à sa jupe. Sans doute sont-ils assis côté à côte sur un canapé. La femme offre aux regards toute la beauté de sa maturité : ses seins lourds, les plis de son ventre fécond... Pour bien lui signifier son consentement, elle a largement écarté les cuisses pour lui donner libre accès à son ventre et surtout à son sexe déjà humide sous le voile à peine pudique de sa petite culotte... De ses doigts chauds, il lui masse tendrement le clitoris et la vulve. 

 

Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 4 mars 2022 5 04 /03 /Mars /2022 08:00

Comme son étymologie l'indique, la pygophilie est l'amour inconsidéré des grosses fesses (du grec "puguê", fesse et du suffixe "philo" aimer). Si l'on en croit les statuettes en terre cuite retrouvées dans les fouilles archéologiques, le fantasme du beau fessier féminin, puissamment érotique et prometteur de fécondité, semble aussi vieux que l'humanité. 

Si vous êtes un lecteur assidu du blog, vous n'avez pas été sans feuilleter les deux albums, "Venus callipyges" et "Hentaï" où l'on peut souvent contempler d'imposants fessiers. Certains artistes en ont même fait leur "marque de fabrique", je pense particulièment à Gustave Courbet avec ses "Baigneuses" ou Peter Fendi...

pygophilie Les Baigneuses-Courbet

pygophlie-peter fendi

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Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 1 mars 2022 2 01 /03 /Mars /2022 08:00

a la morgue

Comme le beau et le laid, les notions de taille sont vraiment subjectives 

Par michel koppera - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 25 février 2022 5 25 /02 /Fév /2022 08:00

Exercices d'écriture,  # 8

Pour ce huitième épisode de nos exercices d'écriture, nous avons choisi de travailler chacun sur une photographie différente, mais vous pourrez constater de visu que ces deux photos ont beaucoup de similitude

Photo n° 1

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Le texte du mari

Nous étions avec ma femme et Michel Koppera dans le petit salon, nous discutions en attendant deux invités, pour lesquels Michel avait demandé à Hélène d’organiser un apéritif. Il s’agissait de deux courtiers en art, les frères Albert et Robert Mégara.

Hélène s’amusait à nous montrer ses cuisses en croisant les jambes, afin que Michel n’ignore rien de ses sous-vêtements.

Lorsqu’ils sonnèrent Michel me demanda de descendre leur ouvrir et de commencer à leur montrer ma collection de peintures, me faisant signe qu’il avait quelque chose à  dire à Hélène.

J’avais souvent vu Michel baiser ma femme, ce qui m’avait toujours réjoui. Nous faisions régulièrement et fort bien l’amour, mais j’avais besoin de l’excitation que provoquait, comme pour le roi Candaule, le besoin de montrer sa femme nue à l’un de ses officiers .

Quant à ma femme, elle avait suffisamment vécu pour ne pas détester satisfaire ce fantasme. Et même souvent l’encourager.

J’avais évidemment raconté à Michel l’épisode du routier.

Michel avait dit à ma femme :

  – Je pense d’ailleurs que cela n’a pas dû déplaire à la Madame la Comtesse de la Motte-Veuillé, grande et hautaine, méprisante et raciste, d’être sévèrement baisée par un homme d’une condition inférieure à la sienne, aussi j’ai eu l’idée de cultiver ce besoin de soumission dont je me suis souvent aperçu lors de nos ébats devant votre mari.

Hélène souriait ironiquement, tout en ne lui laissant rien ignorer de ses jambes superbes dans ses bas.

 – Je ne dis pas que vous avez tort, Michel, mais j’avais choisi – elle insistait sur le terme choisi  de suivre ce routier dans sa cabine. Le manège de mon mari pour lui montrer mes cuisses m’avait excitée et il est vrai qu’au moment de monter dans la cabine, j’ai failli renoncer et puis finalement j’ai voulu – elle insista encore sur le mot voulu – aller jusqu’au bout. 

 – Et si ce n’était pas vous qui choisissiez , mais moi pour vous ?  Car j’ai envie de nous offrir à moi et à votre mari, ce qui relève de votre caractère profond, le désir de soumission, voire d’humiliation. Mais, là, vous n'aurez pas vous poser le problème du choix, je l’aurai fait pour vous.

je voyais Hélène dubitative, s’interrogeant sur quelle forme pourrait prendre un apéritif entre collectionneurs d’art.

– Ce sont bien des courtiers en œuvres d’art ?

– Absolument chère Hélène, mais votre corps est une œuvre d’art et je me réjouis de l’expression de votre visage lorsque vous les verrez. Nous sommes bien d’accord, j’ai choisi pour vous avec l’accord de votre mari et vous n’aurez aucune échappatoire.

Hélène réfléchit quelques secondes très intriguée, et à la manière d’un joueur qui dit banco, décroisa ses jambes pour que Michel puisse voir le string dont le fin voilage laissait voir sa fente.

– Et puis après tout pourquoi pas, vous avez toujours été de bon conseil.

– Alors, descendons...

 

Photo n° 2

duo8-2

Le texte de l'amant

Nous avions abusé du champagne. Hélène était manifestement ivre ; je dois avouer que je ne valais guère mieux. Mais alors que je m'efforçais de rester digne, l'excès d'alcool avait le pouvoir magique de libérer sa parole et de renverser les barrières de la bienséance. Vautrée plus qu'allongée sur le canapé du grand salon, elle me regardait, les paupières lourdes, les jambes écartées, la robe entrouverte sur sa chair gainée de bas sombres. La voix engluée, elle m'a raconté :

— Il y a moins d'une heure, alors que je vous attendais, il m'a baisée dans le petit salon. Sans se donner la peine de me déshabiller, il a ouvert ma robe, a baissé mon string et m'a enfilée direct. Vite fait ! Et après s'être vidé les couilles dans mon vagin, vous ne devineriez jamais ce qu'il m'a dit !

— Non !... Je donne ma langue au chat.

— Très drôle. Vous avez le don de trouver le mot juste. Bref, il m'a demandé de ne pas me changer, surtout de ne pas me laver, et il m'a dit qu'il aimerait que je vous offre mon cul pour que vous me jouissiez dans le rectum. Comme ça, je serais remplie de foutre par les deux trous... Telle que vous me voyez, j'ai la chatte qui déborde...

— Et vous en avez envie ?

— De votre bite et de votre sperme dans mon cul ? Vous me connaissez, je suis une épouse très traditionnelle : il ne me viendrait même pas à l'idée de déplaire à mon mari!

 


Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 22 février 2022 2 22 /02 /Fév /2022 08:00

Jean-Claude IZZO : "Total Khéops". Polar paru en 1995 dans la collection Série Noire (N°2370) chez Gallimard (284 pages)

Extrait pages 251-252 : Fabio Montale, le flic narrateur, se souvient d'une balade en montagne en compagnie de Leila, une beurette dont il était secrètement amoureux.

" Leila marchait devant moi. Elle portait un short en jeans effrangé et un débardeur blanc. Elle avait ramassé ses cheveux dans une casquette de toile blanche. Des perles de sueur coulaient dans son cou. Par moment, elles étincelaient comme des diamants. Mon regard avait suivi le cheminement de la sueur dans son débardeur. Le creux des reins. Jusqu'à sa taille. Jusqu'au balancement de ses fesses.

Elle avançait avec l'ardeur de sa jeunesse. Je voyais ses muscles se tendre, de la cheville jusqu'aux cuisses. Elle avait autant de grâce à grimper dans la colline qu'à marcher dans la rue sur des talons. Le désir me gagnait. Il était tôt, mais la chaleur libérait déjà les fortes odeurs de résine des pins. J'imaginai cette odeur de résine entre les cuisses de Léila. Le goût que cela pouvait avoir sur ma langue. À cet instant, je sus que j'allais poser mes mains sur ses fesses. Elle n'aurait pas fait un pas de plus. Je l'aurais serrée contre moi. Ses seins dans mes mains. Puis j'aurais caressé son ventre, déboutonné son short.

Je m'étais arrêté de marcher. Leila s'était retournée, un sourire aux lèvres.

— Je vais passer devant, j'avais dit.

Au passage, elle m'avait donné une tape sur les fesses, en riant.

— Qu'est-ce qui te fait rire ?

— Toi.

Le bonheur. Un jour. Il y a dix mille ans. "

izzo kheops


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 18 février 2022 5 18 /02 /Fév /2022 08:00

"The Voice" est un concours style radio-crochet diffusé par TF1 depuis février 2012. La version française, adaptée de l'émission néerlandaise  "The Voice of Holland", est présentée et animée par Nikos Aliagas et Karine Ferri, Une saison de "The Voice" dure 17 semaines à raison d'une soirée hebdomadaire. Lors des qualifications les candidats d'abord auditionnés à l'aveugle sont sélectionnés par 4 jurés qui vont ensuite les coacher tout au long du concours. Au stade des demi-finales et finales, c'est le vote du public qui détermine les gagnants.

 Il m'arrive parfois de fantasmer sur un concours qui s'appellerait "The Body Voice"

the voice 

Par michel koppera - Publié dans : émisssions télé - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 15 février 2022 2 15 /02 /Fév /2022 08:00

Ce troisième extrait de l'ouvrage "La sexualité dans la magie" de Yves VERBBEK traite des marques de possssion démoniaque et de leur recherche sur le corps des présumées "possédées", particulièrement au temps de l'Inquisition.

Pages 116-117 : Chapitre "Sous le signe de Satan"

" Cette marque (celle du Diable) pouvait être n'importe quoi et se situer n'importe où. C'est dire qu'il était toujours possible, en cherchant bien, de trouver sur le corps d'une présumée sorcière (donc, à l'époque, pratiquement condamnée d'avance) quelque particularité morphologique attestant la mainmise de Satan sur elle. Les inquisiteurs avaient donc beau jeu de trouver cette "preuve" en procédant à un examen aussi minitieux qu'humiliant du corps de la personne accusée d'avoir pactisé avec le Diable. Qui n'a dans sa peau quelque marque de naissance indélébile, quelque petite cicatrice dont la cause s'est perdue dans la mémoire, quelque formation graisseuse provoquant une légère protubérance — excroissance à laquelle les démons familiers viennent téter avec volupté ? 

Tout le monde en possède, de ces "signes". L'essentiel, au temps de l'Inquisition, était de ne pas avoir à s'en expliquer. Quand on lit les comptes-rendus des procès de sorcellerie, on demeure pantois devant l'indiscrétion et l'acharnement  avec lesquels les juges inspectaient leurs victimes. Comme il fallait s'y attendre, les organes génitaux et la région anale retenaient particulièrement leur attention. Ils avaient d'ailleurs soin, auparavant, de faire raser les poils des aisselles et du pubis de la personne suspecte, car c'était évidemment sous ce couvert que le Diable imprimait le plus volontiers sa marque. Très souvent, d'ailleurs, c'était au cours de rapports sexuels douloureux et contre nature qu'il traçait le signe de la possession dans la chair de sa nouvelle proie.

Signalons en passant que copuler avec le Prince des Ténèbres n'était pas toujours particulièrement agréable, ainsi qu'en témoigne cette confession d'une possédée au XVIème siècle, transcrite par un greffier : " (Il) avait un membre viril fort, dur et noir, et de telle grosseur que la répondante (l'accusée) en éprouvait une grande douleur quand il la connaissait, tant son membre était dur comme un caillou et fort froid. Elle n'avait aucun plaisir et ne sentait rien par ses attouchements que du froid comme d'un vent... Comme le "grand homme" avait été longtemps sur elle, il jetait quelque chose dans son ventre qui était froid comme glace, qui montait jusqu'au-dessus de l'estomac et de la poitrine de ladite répondante. Tandis que ledit homme "prenait sa compagnie" et ce faisant la baisait par plusieurs fois et lui palpait les seins et les reins, elle sentait comme un attouchement fort froid." 

Pour illustrer l'article, je vous propose un dessin de Thomas Rowlandson (1756-1827), artiste satirique anglais. Certes, l'époque de l'Inquisition était révolue, mais j'ai trouvé que l'examen du corps de la jeune femme, en moins dramatique, correspondait bien à ce que devaient endurer les prétendues sorcières

possession

 


Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 11 février 2022 5 11 /02 /Fév /2022 08:00

Une fois n'est pas coutume, je serai sérieux. Voici une photo que j'ai réalisée un après-midi d'hiver sur la côte atlantique. Je l'ai intitulée "Confinement". Les bancs vides, le ciel gris et l'horizon exempt de toute trace humaine, m'ont semblé réprésentatifs de ces deux trop longues années, de la rupture violente des liens sociaux, de la souffrance de l'absence des autres...

confinement

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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