Vendredi 17 juin 2022 5 17 /06 /Juin /2022 08:00

Le fétichisme des chaussures à talons hauts est appelé altocalciphilie.

Les personnes altocalciphiles peuvent être excitées par le seul fait de regarder une personne qui porte des chaussures ou bottes à talons aiguilles, en en portant eux-mêmes, ou encore en interagissant sexuellement avec un(e) partenaire portant des chaussures à talons hauts (comme sur l'illustration ci-dessous)

altocalciphilie

Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire
Mardi 14 juin 2022 2 14 /06 /Juin /2022 08:00

"Le dernier service", # 5

À sa demande, c'est moi qui ai débarrassé Anne de sa petite robe. Elle était nue là-dessous. Il ne lui restait plus que ses sandales qu'elle a vite quittées. Elle se tenait maintenant debout face à nous, en tenue d'Ève, les yeux baissés mais ne cherchant à cacher ni ses seins ni son pubis au pelage félin.

Plus tard, c'est elle qui nous a déshabillés : les chemises et les t-shirts d'abord pour caresser d'une main légère les épaules et les pectoraux, puis les pantalons dont elle a défait les ceintures, ouvert les braguettes avant de les descendre jusqu'aux chevilles. À pleine paume, elle a saisi la boursouflure des boxers pour en soupeser l'endurance. Puis, l'un après l'autre, très lentement, elle a libéré les bites déjà tendues qu'elle a regardées, frôlées, sans vraiment les toucher. Et moi, je les regardais aussi ces sexes rivaux : la bite massive et puissante de Loïc tendue au-dessus d'une lourde paire de couilles poilues, et celle de Nicolas, plus longue, plus élégante, donnant une impression d'arrogance. Moi aussi, je bandais.

dernier service 03

Ils ont invité Anne à prendre place sur le canapé, le ventre appuyé sur le dossier, le buste et les seins pendant dans le vide, la croupe offerte. C'est Nicolas qui s'est chargé de la ligoter pendant que Loïc et moi la maintenions immobile. Le lien était une longue cordelette blanche, d'un seul tenant, tressée dans une fibre naturelle plutôt agréable au toucher. À force de savantes boucles, de croisements, de nœuds plus ou moins serrés, Anne s'est retrouvée entravée, les cuisses écartées, pieds et mains liés, dans une posture très obscène qui laissait libre accès à sa vulve et à sa raie culière, faisait jaillir ses seins aux mamelons congestionnés. Pour finir, je lui ai posé un bandeau de velours noir sur les yeux. Désormais, elle n'était plus qu'un corps accessible à tous nos fantasmes.

On est restés, nous les trois hommes nus, immobiles et indécis, à contempler Anne saucissonnée à l'extrême. C'est Loïc qui s'est décidé à bouger. Je pensais qu'il allait poser ses mains sur la peau nue d'Anne, mais non ! Il s'est emparé de la télécommande de la télé et nous a mis un documentaire animalier dont il a coupé le son. Dans un premier temps, j'ai trouvé ça incongru – je m'attendais plutôt à une vidéo porno – mais je n'ai pas tardé à comprendre que ce documentaire sur la vie sauvage dans la savane africaine était la parfaite allégorie de notre situation : trois mâles inconsciemment attirés et excités par une femelle en chaleur dont les phéromones exhalés par sa sueur, ses aisselles touffues, son périnée et ses sécrétions vaginales les faisaient irrésistiblement bander. Mais à la différence des fauves, il n'y avait entre nous aucune agressivité, aucune compétition, aucun désir de reproduction... Nous vivions en bonne entente, complices d'un même fantasme...

Nous avons donc commencé par tourner en rond, en cercles concentriques, autour du corps immobile mais incroyablement vivant d'Anne, à la regarder, la frôler du bout des doigts, de plus en plus près... Nous étions comme des Sioux dansant rituellement autour d'un totem. Je ne quittais pas des yeux la croupe d'Anne, ses fesses écartées, le trou de son cul qui regardait le plafond et surtout sa grande vulve luisante. Je me suis agenouillé au pied du canapé et j'ai approché mon visage de son sexe. Je ne l'avais jamais vu aussi beau et désirable : ses muqueuses étaient enduites d'une mouillure épaisse qui faisait penser à du sucre en train de caraméliser à feu doux, avec parfois de petites bulles qui remontaient des profondeurs du vagin et venaient éclater en silence au bord des petites lèvres. Je me suis penché plus près et j'ai embrassé sa vulve à pleine bouche : elle avait gardé dans ses poils pubiens et ses replis les plus secrets de sa fente le parfum épicé de l'haleine de Wilma. Pendant ce temps, de l'autre côté du canapé, mes deux compères se faisaient sucer la bite et lécher les couilles par Anne. Chacun leur tour ! J'entendais distinctement le chuintement humide de leurs queues tendues qui se glissaient entre ses lèvres consentantes. Il était grand temps de leur donner libre accès au cul de ma compagne. Ils n'attendaient que ça !

dernier service 08

Alors, j'ai fait le tour du canapé. Debout, ma bite se trouvait juste à hauteur de la bouche d'Anne et j'avais une vue privilégiée sur son dos nu, ses fesses indécentes. J'ai fourré ma queue dans sa bouche.

C'est Nicolas qui, le premier, s'est présenté aux portes de son ventre. Sa longue bite élancée s'est enlisée tout naturellement dans le marais de son vagin, si profondément que ses poils pubiens sont venus caresser le trou du cul d'Anne. Il l'a baisée lentement, en silence. J'entendais juste le gargouillis de sa queue qui brassait le sirop de son désir. De toutes mes forces, je tentais de me retenir, de ne pas jouir trop vite. Quand Nicolas à retiré sa queue, elle était enduite d'une épaisse couche grasse, le gland cramoisi, gonflé à tout rompre... Sans attendre, il l'a posé sur l'anus et il a poussé, poussé encore... J'ai vu le trou du cul d'Anne céder sans aucune résistance, s'ouvrir comme une bouche de nourrisson à l'approche d'une tétine. Nicolas s'est enfoncé dans la nuit de son ventre, la tête penchée pour mieux apprécier la progression de son membre entre les fesses que Loïc lui maintenait très écartées afin qu'il ne perde rien du spectacle. Anne a cessé de me sucer la bite et un long râle d'amour semblable à une mélopée est sorti de sa bouche mais il était évident que ce chant rauque venait de plus loin : de son ventre, de ses entrailles, de son utérus...

Pendant ce temps, sur le grand écran de la télé une femelle gnou se faisait saillir par un mâle au sexe impatient. Nicolas s'est immobilisé et, en grognant,  lui a rempli le rectum de sperme tout chaud.

dernier service 07

À peine s'était-il retiré que Loïc prenait le relais. Vue de face, sa bite était encore plus impressionnante que de profil, plus massive, plus puissante et redoutable. Pourtant, quand il a enfilé le con d'Anne, elle n'a pas bronché. Tout juste m'a-t-elle mordillé le gland, à la manière d'un chiot qui veut jouer. Une fois bien calé dans son ventre huileux, il s'est mis à le labourer avec la constance d'un piston. Anne encaissait les coups de boutoir pendant que Loïc soufflait comme un bûcheron à la tâche. Mon excitation était à son comble, alors, sans pouvoir me retenir davantage, je lui ai joui dans la bouche, à gros bouillons. Anne n'a pas avalé mon sperme, elle l'a laissé déborder de ses lèvres pulpeuses, couler le long de son menton et tomber en grosses gouttes visqueuses sur le carrelage. Le visage congestionné par l'intensité de son effort, Loïc continuait de la limer, jusqu'à ce qu'il jouisse lui aussi en gueulant un bon coup. Les violents soubresauts de son éjaculation ont resserré les nœuds de la balancine qui maintenait Anne immobile.

dernier service 05

– Assez, ça suffit maintenant ! a gémi Anne qui demandait grâce.

Comme promis, ils l'ont aussitôt détachée et je lui ai ôté son bandeau. Elle avait le visage fatigué mais heureux, rayonnant d'une joie que je ne lui connaissais pas.

Il était près de deux heures du matin. Pornic dormait, les ruelles et les quais étaient déserts. Main dans la main, on a regagné notre hôtel. En chemin, j'ai demandé à Anne si elle avait joui.

– Ça, c'est mon petit secret ! m'a-t-elle répondu en se collant tendrement contre moi.

 

Epilogue

Le lendemain après-midi, lorsque nous sommes repassés devant La Balancine, le restaurant était fermé, les menus de la devanture enlevés et le rideau de fer baissé. Quelques mois plus tard, la pandémie de Covid19 s'abattait sur le monde et, au printemps suivant, La Balancine n'a pas rouvert ses portes. Son téléphone était sur répondeur. Les confinements successifs nous ont privés de vacances. Finalement, ce n'est qu'à l'automne 2021 que j'ai pu avoir Loïc au téléphone. La Balancine avait rouvert mais ce n'était plus vraiment comme avant : Wilma n'était pas revenue, elle était retournée en Guyane où elle s'était mariée et, aux dernières nouvelles, elle attendait un enfant. Loïc ne savait pas ce qu'était devenu Samir. Quant à Nicolas, il avait quitté la restauration traditionnelle et s'était installé à son compte avec un foodtruck quelque part entre Bordeaux et Biarritz. Il n'en savait pas plus.

Dernière chose : au printemps 2022, le restaurant allait changer de nom, il s'appellerait désormais "L'Embellie"

 

© Michel Koppera, mai 2022

 

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Vendredi 10 juin 2022 5 10 /06 /Juin /2022 08:00

"Le dernier service", # 4

Une fois son pantalon remonté, sa braguette refermée, un sourire narquois sur les lèvres, Samir a repris sa place à table et terminé son assiette refroidie. Dans le silence pesant de la petite salle, on n'entendait que le frottement de la fourchette sur la porcelaine de son assiette et le bruit plus discret de sa mastication. Moi, j'étais incapable de bouger et plus encore de manger : la scène à laquelle je venais s'assister m'avait coupé l'appétit et anéanti tout ce je croyais connaître d'Anne. Nicolas et Loïc avaient eux aussi cessé de manger. Ils me regardaient comme s'ils s'attendaient à ce que je prenne la parole, que je leur explique. Il n'y avait rien à expliquer !

Son assiette vide, Samir a replié sa serviette, consulté sa montre et s'est levé.

– Il est tard et je suis crevé. Excusez-moi, mais je vais aller dormir.

Et il s'en est allé, sans même un bonsoir. On est donc restés seuls, trio de mâles dominants, comme abandonnés. C'est Nicolas qui a parlé

– Avouez que vous ne vous y attendiez pas !

À quoi faisait-il allusion ? Au départ précipité de Samir ou à la séance de triolisme avec Anne ? Il poursuivit :

– Ne soyez pas inquiet pour Samir : je le connais, il n'est pas allé les rejoindre ! (comment avait-il pu deviner mes pensées ?) Il faut le comprendre, il a pris son service ce matin à 9 heures et il est bientôt minuit... Normal qu'il soit fatigué ! Je pensais à votre compagne : les personnes les plus proches nous sont parfois aussi mystérieuses que des inconnues.

Le retour d'Anne l'a dissuadé de m'en dire plus. Elle était seule, le sourire aux lèvres, le regard pétillant.

– J'espère  que vous m'avez attendue pour le dessert, j'ai une de ces faims ! Ah, oui, le temps que j'y pense : Wilma est partie avec son copain qui est venu  la chercher...

Elle est venue s'asseoir à côté de moi et, penchée tout près de mon oreille, elle m'a chuchoté :

– Chéri, j'espère que tu ne seras pas fâché mais je n'ai plus de petite culotte... Wilma l'a emportée en souvenir.

Sans attendre ma réaction, elle s'est tournée vers nos deux hôtes qui venaient de poser sur la table une forêt noire très appétissante. Elle s'en laissa volontiers servir une belle part qu'elle entama avec une gourmandise non feinte. Je la devinais impatiente. Deux verres de Sauternes plus tard, Anne s'est adressée à Loïc :

– J'ai demandé à Wilma pourquoi votre restaurant s'appelait La Balancine. Elle n'a pas souhaité me donner d'explication. Elle m'a juste conseillé de vous poser la question... Alors, c'est quoi la Balancine ?

Nicolas et Loïc se sont regardés, comme s'ils se mettaient d'accord pour savoir lequel lui répondrait. Finalement, c'est Loïc qui a pris la parole;

– Une balancine, c'est un des cordages qu'on utilise sur un voilier. Il sert à contrôler les mouvements du tangon ou de la bôme de grand-voile. C'est assez technique, mais on a trouvé le mot plutôt agréable à l'oreille, un mot qui évoque pour les non-initiés une berceuse rassurante. Mais un cordage c'est avant tout fait pour attacher... Vous connaissez le Shibari ?

– Non, pas du tout ! De quoi s'agit-il ?

– Au Japon, c'est l'art de ligoter un corps nu pour le contraindre à l'immobilité dans une posture érotique favorable à l'éveil du désir sexuel du ligoteur comme du ligoté... C'est sans danger, le but n'est pas de faire souffrir.

dernier service 06

Anne buvait littéralement ses paroles.

– Et vous, vous y connaissez en shibari ?

– Un peu, enfin surtout Nicolas qui est maître en la matière. Tous les participants doivent être intégralement nus et la personne ligotée a la possibilité à n'importe quel moment de dire stop.

– Wilma s'y est prêtée ?

– Oui, à deux reprises. Vous souhaitez tenter l'expérience ?

La question s'adressait autant à moi qu'à Anne. Elle se tourna vers moi et me parla tendrement, d'une voix engourdie par l'excès de Sauternes.

– Dis-moi, chéri, tu veux bien me laisser essayer. Je suis sûre que tu y trouveras aussi ton compte...

Pour achever de me convaincre, elle me prit la main et la guida sous sa robe, entre ses cuisses nues, directement sur son sexe ouvert et baveux.

à suivre...

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Mardi 7 juin 2022 2 07 /06 /Juin /2022 08:00

"Le dernier service" # 3

La première partie du dîner, à savoir la dégustation du plateau de fruits de mer, s'est déroulée le plus simplement du monde. Pour chacun des convives, il s'agissait avant tout d'apaiser sa faim et d'étancher sa soif. Et puis, les fruits de mer, ça monopolise les deux mains et exige beaucoup de patience. 

Cependant, alors que Nicolas le cuisinier venait de gober une huître, je l'ai vu se pencher vers Anne et lui glisser quelques mots à l'oreille, ce qui la fit rougir avant qu'elle n'éclate d'un rire contagieux. Les verres de muscadet aidant, l'ambiance s'est détendue et la bonne humeur s'est invitée à table. Chacun a commencé à raconter à sa manière une anecdote amusante de sa saison estivale, mais j'ai mis un certain temps à réaliser que toutes ces petites histoires avaient en commun un caractère sexuel sous-entendu et parfois franchement grivois. Comme Loïc qui s'est souvenu d'un couple "bon chic bon genre" dont la femme qui composait leur menu lui avait demandé si les moules marinières étaient bien grasses parce que son mari ne les appréciait que comme ça et qu'il avait vite compris qu'elle ne parlait pas que des coquillages.

Le plateau de fruits de mer achevé, Nicolas est reparti en cuisine chercher la suite. C'est pendant son absence que, comme pour une partie de chaises musicales, les trois autres ont rapidement  changé de place : Samir s'est assis sur la chaise de Nicolas, Loïc a cédé sa place à Wilma... Nouveau plan de table ! Ils ont aussi inversé les couverts. À moi, on ne m'a rien demandé, je ne faisais pas partie du jeu. À son retour, Nicolas n'a manifesté aucune surprise et s'est naturellement installé à mes côtés, à la place libérée par Wilma.

Le dîner s'est poursuivi avec un plat de poisson, de la raie sautée au beurre accompagnée d'oignons farcis, ce qui n'a pas manqué de provoquer une salve de plaisanteries graveleuses. C'était délicieux...

Étonné de ne pas entendre le rire d'Anne, je l'ai regardée. Elle mangeait avec application, penchée au-dessus de son assiette. Il m'a fallu un certain temps pour m'apercevoir que ses deux voisins - Wilma à sa gauche et Samir à sa droite - ne mangeaient que d'une seule main ; l'autre avait disparu sous la table et, compte tenu de l'angle de leur bras, cette main libre et dérobée aux regards devait être posée sur le haut des cuisses d'Anne qui se laissait faire. L'œil en coin, je scrutais son visage à la recherche des moindres signes de son excitation. Elle s'efforçait de dissimuler la montée de son désir mais il y avait d'imperceptibles signes qui ne trompaient pas, comme un léger tremblement de la fourchette qu'elle tenait à la main ou encore ses yeux qu'elle gardait trop longtemps paupières baissées afin de se réfugier dans l'obscurité. Il n'empêche que je n'en revenais pas qu'Anne, résolument et farouchement hétéro, accepte sans broncher les attouchements d'une femme.

dernier service 02

Wilma et Samir poursuivaient leurs caresses en dessous de table. Le sourire aux lèvres, Nicolas et Loïc qui avaient cessé de manger observaient la scène. Lorsque Anne a laissé échapper un premier soupir qui a rompu le silence, Wilma s'est levée, a glissé de sa chaise et disparu sous la table. Inutile de soulever la nappe pour deviner ce qu'elle allait faire : je savais qu'elle se mettait à genoux, qu'elle écartait des deux mains les cuisses de ma compagne - à moins que cette dernière ne les ait déjà ouvertes et même soulevé un peu les fesses pour se débarrasser de sa petite culotte blanche - qu'elle glissait son visage tout près de son ventre que caressait son haleine chaude, posait ses lèvres sur sa fente baveuse, léchait son clitoris en folie, le suçait délicatement, lui fourrait la langue dans la moule... En tendant l'oreille on entendait distinctement les bruits humides de succion.  Anne qui gardait ostensiblement les yeux clos s'est renversée en arrière sur sa chaise. Samir en a profité pour déboutonner fébrilement les premiers boutons de sa robe et lui découvrir les seins au-dessus desquels il s'est penché pour les caresser, les peloter, triturer les mamelons entre le pouce et l'index avant de les téter goulûment. Maintenant, Anne respirait bruyamment, agitée de spasmes désordonnés. Quand il l'a sentie prête, Samir s'est mis debout, a ouvert sa braguette, sorti son sexe long et circoncis et l'a posé sur les lèvres d'Anne qui s'est empressée de le gober afin qu'il puisse aller et venir à loisir sans sa bouche gourmande pendant que Samir continuait de lui manipuler les tétons durcis par l'envie.

dernier service 04

Difficile de dire ce qui a provoqué son orgasme : la bouche de Wilma affairée entre ses cuisses ? La bite de Samir dans sa bouche ou ses doigts habiles sur ses seins ? Sans doute l'alchimie des trois... Donc, les yeux fermés, secouée de tremblements convulsifs mais gardant en bouche la bite de Samir qui continuait d'aller et venir entre ses lèvres moelleuses, les mains posées sur la tête de Wilma pour la maintenir ventousée à sa vulve, Anne a joui. Et quand elle a eu repris son souffle, elle a laissé Samir se finir au-dessus d'elle et lui asperger le visage et la poitrine de joyeuses giclées de foutre.

La tempête de l'orgasme passée, Wilma a refait surface, la petite culotte d'Anne à la main, les lèvres luisantes et barbouillées de cyprine. Elles se sont embrassées à peine bouche.

Bras dessus, bras dessous, un peu chancelantes, elles ont quitté la salle.

– On va se refaire une beauté, a annoncé Wilma en lançant son tablier sur la table.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Vendredi 3 juin 2022 5 03 /06 /Juin /2022 08:00

"Le dernier service", # 2

 Vers 22 h 30, alors que nous sirotions tranquillement nos cocktails, par une porte que nous n'avions pas encore remarquée, est entrée une très séduisante jeune métisse en tablier blanc et jupe noire. Elle avait la peau cannelle, de longs cheveux bouclés aux reflets de henné et un fessier généreux sous sa jupe moulante. Elle s'est plantée devant nous, les mains sur les hanches.

dernier service 01

– Alors c'est vous les invités du dernier soir ! Anne et Jacques, c'est bien ça ? Enchantée. Moi, c'est Wilma. C'est moi qui assure le service en salle. Le patron m'a chargée de vous expliquer que ce soir, il n'y aura ni menu ni carte ! C'est au bon vouloir de Nicolas, notre chef-cuistot. Dîner surprise donc, mais faites-lui confiance, ce sera top !

Son verre de cocktail à la main, Anne m'a adressé un regard rieur, comme si elle lisait dans le fond de mes pensées. À peine la belle Wilma repartie, elle m'a dit :

– Avoue que ça ne déplairait pas qu'on passe un moment en sa compagnie, et de préférence dans un lit !

Je n'ai pas répondu : avec Anne, c'était inutile, elle me connaissait par cœur.

Cependant, peu à peu, les bruits venus de la salle du restaurant se sont calmés. On a entendu des grincements de chaises qu'on repousse, des claquements de porte et puis, finalement, plus rien, presque le silence. Notre attente a encore duré un bon quart d'heure. Nous guettions le moindre bruit, le plus petit signe de vie. Pourtant, loin de l'inquiéter, la situation semblait émoustiller Anne  ; je le savais à la façon qu'elle avait de croiser et décroiser les jambes plus que de coutume, de passer machinalement une main caressante sur son avant-bras, de s'humecter les lèvres du bout de la langue et surtout à son regard que j'ai furtivement croisé. J'y ai lu une intense lubricité. Je suis persuadé qu'elle avait déjà les mamelons en érection et le vagin humide, qu'elle était disponible à toutes les aventures.

Enfin, ils sont venus. Wilma tout d'abord, poussant un chariot chargé de couverts, de bouteilles d'eau et de corbeilles de pain. Elle avait gardé son tablier et, rapidement, avec une dextérité redoutable, elle a habillé la grande table ronde d'une nappe blanche et dressé six couverts. Elle fut bientôt rejointe par un jeune homme ténébreux d'une vingtaine d'années, en jean et chemise noire. Wilma fit les présentations :

– Voici Samir. Il est en cuisine avec le chef et il me donne un coup de main en salle en cas de besoin.

Puis, ce fut au tour de Loïc qui est arrivé avec des bouteilles de vin qu'il a disposées sur la table. Il nous a adressé son plus beau sourire.

– On a fait le plus vite qu'on a pu. J'espère que vous avez encore faim ! On n'attend plus que Nicolas, il met la dernière main au dîner. Allez, à table !

Je m'attendais à ce qu'on se place librement mais visiblement, Loïc avait déjà arrêté son plan de table. Il a commencé par faire asseoir Anne puis Wilma en face d'elle, de l'autre côté du cercle de la table. En tant qu'invité, on m'a installé à la droite de Wilma qui avait Samir à sa gauche. Quant à Anne, elle serait assise entre Loïc et Nicolas qui se faisait désirer. Il arriva enfin, porteur d'un somptueux plateau de fruits de mer sur un lit de glace pilée. Tout dans le personnage symbolisait son autorité naturelle : ses gestes sûrs et précis, sa voix puissante, sa corpulence... Il en imposait. J'ai jeté un regard vers Anne : elle était déjà sous son empire.

à suivre...

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Mardi 31 mai 2022 2 31 /05 /Mai /2022 08:00

 

Le dernier service, # 1

 

Pour Anne et Jacques

 

1 ) Fin septembre 2019, pour fêter le vingtième anniversaire de notre rencontre, nous avons décidé de nous offrir une semaine de vacances, hors saison. Comme la météo s'annonçait très clémente sur la façade atlantique, nous avons opté pour une escapade à Pornic où nous avons réservé une chambre dans un hôtel face à l'océan.

Arrivés sur place en milieu de semaine, nous avons passé les premiers jours à marcher main dans la main au bord des vagues, à dépenser un peu d'argent dans les machines à sous du casino, à manger des fruits de mer en terrasse, à traîner le soir dans les bars, à nous coucher tard et à faire sagement l'amour avant de nous endormir.

Le dimanche, il y avait foule sur les quais du ria : les Parisiens et les Nantais étaient venus en nombre passer le week-end sur la côte pour profiter des derniers beaux jours. Aussi, la nuit venue, lorsque nous nous sommes mis en quête d'un restaurant, nous avons eu la désagréable surprise de nous voir opposer toujours la même réponse : " Désolés, mais nous sommes complets et c'est le dernier service."

dernier service 0

Vers 22 heures, dans une ruelle parallèle, un peu en retrait des quais, nous avons poussé la porte d'un petit restaurant à la façade discrète. Comme dans les précédents, la douzaine de tables étaient toutes occupées mais, devant la mine déconfite d'Anne, le patron qui venait de nous renvoyer s'est brusquement ravisé :

– Vous êtes pressés ?

– Pas spécialement, du moment qu'on finisse par manger...

– Alors, il y aurait peut-être une solution. Attendez-moi ici, je vais demander au chef. Je n'en ai pas pour longtemps...

On a quand même patienté un bon quart d'heure. Finalement, il est revenu, le sourire aux lèvres.

– C'est possible. Mais comme vous pouvez le constater, toutes les tables sont prises. Je vais vous installer provisoirement dans une petite salle près des cuisines. Si vous voulez bien me suivre...

Nous nous sommes faufilés entre les tables vers le fond de l'établissement où il a ouvert une porte avec une plaque qui affichait "PRIVÉ", puis nous a précédés dans un couloir jusqu'à une petite salle très confortable avec une grande table ronde, un canapé, deux fauteuils en cuir et un grand écran de télé au mur. Voyant notre étonnement, il nous a expliqué :

– C'est la salle à manger du personnel. C'est là que nous prenons nos repas, avant ou après le service. Comme la saison s'achève ce soir, on vous propose de partager ce dernier dîner avec nous. On pense que les derniers clients devraient partir vers 23 heures. Vous serez nos invités. Ça vous tente ?

Anne était enthousiaste.

– Alors, en attendant, installez-vous dans le coin salon. Je vous propose un cocktail maison : rhum, curaçao et fruits exotiques.

Quelques minutes plus tard, il était de retour avec deux verres colorés et une coupelle d'amuse-gueule sur un plateau. C'était un homme corpulent d'une cinquantaine d'années, aux cheveux noirs coupés court, aux mains puissantes, à la voix ferme et posée, au regard bienveillant.

– Je m'appelle Loïc. Et vous ?

– Anne et Jacques.

– Très bien. Je vous laisse, je dois retourner en salle. J'ai prévenu les autres de votre présence, ils vont passer vous voir dès qu'ils en auront le temps. À toute à l'heure!

Après son départ, nous nous sommes regardés. Les yeux d'Anne pétillaient d'une impatiente curiosité comme si elle avait compris qu'elle allait vivre une soirée insolite. Par la porte restée entrouverte nous parvenaient les échos assourdis du brouhaha de la salle du restaurant, des bribes de conversations mêlées, des cliquetis de couverts. Ce soir-là, comme la journée avait été exceptionnellement chaude, Anne ne portait qu'une robe de cotonnade mauve très légère et une paire de sandales de cuir fauve. Le hâle de l'été ombrait encore ses jambes et ses épaules nues. Sous sa robe elle avait enfilé une petite culotte blanche avec un nœud de soie violette sur le devant au-dessus d'un voile de dentelle très ajourée. Je me suis souvenu qu'elle ne portait pas de soutien-gorge. Pour ma part, j'étais en bermuda et tee-shirt noirs, chaussé de tennis de toile blanche.

– Tu as regardé le nom du restaurant ? m'a demandé Anne.

– Non, je n'y ai même pas pensé.

– Moi si : ça s'appelle "La Balancine". Tu ne trouves pas que c'est original pour un restaurant ?

– Ce ne serait pas plutôt "la Balançoire" ?

– Non, c'est bien "La Balancine" !

à suivre...

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Vendredi 27 mai 2022 5 27 /05 /Mai /2022 08:00

À son retour d'exil en 1871, après l'effondrement du Second Empire, Victor Hugo jouit d'une énorme notoriété et exerce une véritable capacité de séduction sur les femmes. Ses carnets secrets témoignent de ses aventures.

Ainsi, au cours des années 1872-73, il entretient simultanément plusieurs relations.

- Céline Alvarez Bàà est une "pacotilleuse", originaire des Antilles. Lors d'un séjour à la Barbade, elle croise la route d'Adèle Hugo, la fille cadette de Victor, alors à la poursuite d'un amour impossible pour un officier anglais Albert Pinson dont elle est follement et vainement amoureuse. En 1872, prise de pitié pour Adèle, devenue à moitié folle, Celine Alvarez Bàà la ramène à son père qui ne tarde pas à en faire sa maîtresse qu'il décrit dans ses carnets dans ses carnets comme une femme "puissante et fessue".

- Albertine Seran, jeune actrice née en 1858, et âgée de 25 ans lors de sa rencontre avec Victor Hugo qui en a alors 71.

- Judith Gautier (1845-1917), écrivaine, poétesse, chanteuse, fille de Théophile Gautier et épouse de Catulle Mendès, homme politique.  Après la mort de son père, Judith devient la maîtresse de Richard Wagner et de Victor Hugo avec qui elle a entretient une relation dès 1872

VH Judith Gautier madame Catulle Mendès-Atelier Nadar

- Blanche Lanvin (1849-1909). Servante auprès de Victor Hugo, elle est sa dernière maîtresse connue. Elle le rencontre en 1872, elle a alors 23 ans. Leur dernier rapport sexuel noté par Victor Hugo date du 5 avril 1885 . Il décède le 22 mai de la même année à l'âge de 83 ans.

VH blanche lanvin

Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir le commentaire
Mardi 24 mai 2022 2 24 /05 /Mai /2022 08:00

"Le goût des garçons" est un court roman (172 pages) paru en 2022 aux Éditions Grasset dans la collection "Le courage". Joy Majdalani est une auteure née en 1992 à Beyrouth et qui vit depuis 2010 en France.

Au Liban, la narratrice a tout juste 13 ans. Elle est scolarisée en 4ème au Collège  Notre-Dame de l'Annonciation. Malgré (ou à cause de) une éducation très puritaine et répressive, elle ne pense qu'à une chose : les garçons !

Page 95-96 : la narratrice, le soir, seule dans son lit, explore son corps nu

"J'étais tourmentée dans ma couche par mon imagination. Pour chasser l'excitation, je tâtais sans conviction la surface de mon pubis. J'avais entendu à la télévision, lu dans les magazines du salon de coiffure, que les femmes mûres s'adonnaient volontiers à cet exercice. Je descendais vers des régions que je connaissais peu. Si j'y avais aventuré un doigt ou deux, j'avais vite été rebutée par les broussailles. La tristesse me coupait l'appétit : je ne viendrais jamais à bout d'une pilosité aussi dense. Je pouvais dompter les poils qui poussaient sur les surfaces lisses et exposées de mon corps, mais cette touffe-là, je ne saurais jamais par quel bout la prendre, ni jusqu'où s'enfonçaient ses racines. Je me disais alors que ma vulve était laide. Ce foisonnement préfigurait la monstruosité qui grouillait entre mes jambes, signalai une anomalie qui serait bientôt découverte. Je n'avais pas le cœur de mener cette expédition vouée à l'échec. Je pensais parfois être privée de trou : mon pubis avait cicatrisé, la peau ne comportait aucune entaille, aucune crevasse pour les garçons. D'autres fois, j'étais persuadée que mon vagin était si large, béant, ouvert, qu'à peine effleuré il perdrait son hymen et vomirait le sang et le pus qui y macéraient. Il valait mieux ne pas le titiller. Même lorsque les soupirs précipités d'Alex (son petit ami du moment) m'enflammaient le sexe et les tétons, je laissais l'excitation couler, déployais de grands efforts de concentration pour la maintenir dans mon corps le plus longtemps possible avant qu'elle ne s'évapore." 

majdalani

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire
Vendredi 20 mai 2022 5 20 /05 /Mai /2022 08:00

La photo

socio40

"Cap' ou pas cap' ? "

C'est le genre de photo qui semble le fruit d'un pari : se montrer quasiment nue dans un lieu public. Que l'initiative en revienne au modèle ou au photographe importe peu. Il n'en reste pas moins que l'acte est illégal et la démarche trangressive.

Le contexte : La photo semble avoir été prise en France, peut-être en Bretagne (je pense à une ville comme Locronan dans le Finistère). Au vu de la tenue des passants, il fait assez froid. Le cadrage de la photo est très simple : à gauche, l'arrière-plan avec les rues pavées, les vieilles maisons de pierre, les commerces et une scène de la vie quotidienne : à droite, les murs austères et nus de l'église et une jeune femme qui, à l'abri des regards, le manteau ouvert, s'exhibe en bas, porte-jarretelles, talons hauts et soutien-gorge à balconnet.

Ma lecture : L'intérêt de la photo réside essentiellement dans le contraste entre le décor de vieilles pierres et l'arrière-plan qui représentent la tradition  et, à droite, la jeune femme qui incarne une certaine forme de liberté (elle se se contente pas de s'exhiber affublée d'accessoires érotiques, elle pose aussi les seins nus et sans petite culotte !). En plus d'être audacieuse, la jeune femme est très belle.

On pourrait faire une lecture politique de l'image, y voir l'opposition de deux mondes irréconciliables, deux mondes qui s'ignorent : d'un côté une société tournée vers le passé, le conservatisme, la nostalgie de l'avant ; de l'autre une société plus libérale, sans tabous, plus jeune aussi, qui revendique le droit au plaisir.  

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir le commentaire
Mardi 17 mai 2022 2 17 /05 /Mai /2022 08:00

La photo

duo10

Les textes 

1) Le mari

 Le confinement avait empêché Michel de venir nous voir. Le temps avait paru long pour lui qui adorait baiser mon épouse, pour moi de les voir et pour Hélène qui prenait du plaisir en nous satisfaisant tous les deux.

Il allait bientôt arriver et ma femme, assise sur un fauteuil crapaud vert, remontant ses bas, me montrait comment elle avait choisi de s’habiller : un contraste entre un soutien-gorge et un string de dentelle blanche que lui avait envoyés Michel, et des bas noirs, en partie masqués par des cuissardes en cuir noir d’un célèbre bottier parisien.

Elle me précisa : "J’ai eu Michel au téléphone, c’est dans cette tenue que j’irai lui ouvrir, vous attendrez ici dans le petit salon. Nous avons décidé que votre rôle de cocu sera largement évoqué pendant nos ébats."

 

C’est donc ainsi que la Comtesse de La Motte-Veuillé remonta dans le petit salon avec Michel, très souriant, qui avant même de me saluer l'embrassa sur les lèvres avec gourmandise, leurs langues s’entremêlant dans leur bouche.

Il me dit ensuite quel plaisir il avait de nous revoir, Hélène lui dit : « Cher ami, venez dans la chambre conjugale, me baiser devant le cocu. » Il la suivit et moi derrière, qui m’assis dans un coin de la chambre.

Elle le déshabilla en le caressant, chemise, pantalon, chaussettes hautes, et enfin le caleçon. Elle s’agenouilla et lui prit la bite pour la sucer avec volupté. Elle était déjà d’une raideur plus que convenable.

En même temps elle jetait des regards éloquents vers moi et lorsqu’elle s’arrêtait, c’était pour me dire : «Mon chéri j’adore sa queue, il faut dire qu’elle a quelques bons centimètres de plus que la tienne ! »

Michel la remit debout, lui dégrafa le soutien gorge et fit glisser le string .Ma femme était nue en bas et cuissardes. Il lui caressait les seins et elle gémissait en me regardant. Sa main descendait entre ses cuisses.

« Vous imaginez comme elle ne me refusera rien, n’est-ce pas cocu ? »

Je ne pus que répondre « oui »

il la fit s’allonger sur le lit et lui écartant les cuisses, vint coller sa bouche contre son sexe, ayant préalablement écarté ses grandes lèvres pour que sa langue vienne doucement puis avidement caresser son clitoris. Connaissant ma femme pour être clitoridienne et vaginale, je savais qu’elle allait commencer à jouir, ce qu’elle fit prenant la tête de son amant pour que sa langue la fouille. Sa jouissance fut bruyante et elle me regardait.

Maîtresse d’elle-même, et voulant me satisfaire aussi, elle me dit : « Tu as vu cocu comme j’ai joui ? » Je hochais la tête, mon sexe déformant mon pantalon, mais j’avais évidemment l’interdiction de tout mouvement.

Michel la mit ensuite en position de levrette en face de moi afin que je ne perde rien de leurs regards.

Il la pénétra et allait et venait en elle sans aucune difficulté, l’orifice vaginal de ma femme étant largement humide. Michel me dit : « Que c’est bon, cocu, de baiser votre femme devant vous et de la faire jouir.

Effectivement elle jouit bruyamment après avoir exigé que Michel la bourre sans retenue et qu’elle entende ses couilles frapper ses cuisses.

Michel encore en elle lui dit : «Vous allez me donner ce que vous ne lui donnez pas. »

« Ah non ! » s’écria-t-elle. Trop tard évidemment, Michel encula la Comtesse qui après avoir poussé un hurlement, me regarda et me dit : «  Vous voyez, cocu, il n’y a que Michel, qui puisse disposer, pour lui ou pour ceux qu’il a choisis, de mon cul . »

Michel très satisfait, de soumettre ainsi la Comtesse, lui ordonna : « On ne peut pas le laisser comme cela, déboutonnez sa braguette et achevez-le »

Il savait qu’Hélène avait horreur du sperme en bouche, aussi lui tint-il la tête alors qu’elle me suçait et je lui tapissais la gorge de mon sperme.

« Décidément Comtesse, vous aimez ce que l’on vous en impose, alors j’irai beaucoup plus loin la prochaine fois. »

 

 2 ) l'amant

Après-midi de printemps. Hélène m'avait dit au téléphone qu'elle aimerait bien qu'on parle ensemble cinéma. La connaissant un peu, je m'attendais à ce qu'on évoque Truffaut ou Sautet. Mais quelle ne fut pas ma surprise quand elle m'a reçu au petit salon en tenue vintage de putain de luxe. Elle était merveilleuse !

Elle avait revêtu la panoplie complète : les dessous chics en dentelle, le chemisier de soie, les cuissardes de cuir à talons hauts, les bas noirs, le maquillage genre "parce que vous le valez bien"...

– Toute petit déjà, j'aimais les déguisements. Avec mes cousins, on jouait à la mariée, de la cérémonie à l'église à la nuit de noces... J'attendais le moment où ils soulèveraient ma robe blanche pour enlever ma jarretière... Vous avez déjà regardé des films Marc Dorcel ?

– Sans doute... C'était pas du porno un peu kitch ?

– Exact, et c'est justement ça qui me plaît, le côté décalé. Les titres d'abord comme "Ma femme est une putain" ou "Les nuits d'une bourgeoise". Tout un programme ! Et puis, les manoirs ou les luxueux appartements parisiens, les éclairages tamisés style "Les feux de l'amour", les bouquets de pivoines, les maîtresses de maison en tailleur et escarpins mais salopes à l'extrême, qui baisent et sucent dans des salons cossus, qui s'envoient en l'air avec des bellâtres aux bites infatigables. Des femmes mûres qui portent des colliers de perles mais qui se font enculer par leurs domestiques et pissent dans la bouche de leurs invités... C'est tout ça qui m'excite... Rien que d'en parler, j'en suis toute mouillée... On va se regarder un bon vieux DVD ! Je vous laisse le soin de choisir dans notre collection privée.

– "Madame de Bon Plaisir", ça vous va ?

– Parfait. Eteignez le plafonnier et venez vous installer tout près de moi... Pendant le film, je vous demanderai sans doute de me caresser, de me branler et même de me bouffer la chatte... À la fin, si le film vous a donné des idées, vous pourrez me baiser par tous les trous, je vous promets que je ne dirai pas non...

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 12 commentaires

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Août 2025
L M M J V S D
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31
             
<< < > >>

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus sur les cookies Fermer