Mardi 1 mars 2022 2 01 /03 /Mars /2022 08:00

a la morgue

Comme le beau et le laid, les notions de taille sont vraiment subjectives 

Par michel koppera - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 25 février 2022 5 25 /02 /Fév /2022 08:00

Exercices d'écriture,  # 8

Pour ce huitième épisode de nos exercices d'écriture, nous avons choisi de travailler chacun sur une photographie différente, mais vous pourrez constater de visu que ces deux photos ont beaucoup de similitude

Photo n° 1

duo8-1

Le texte du mari

Nous étions avec ma femme et Michel Koppera dans le petit salon, nous discutions en attendant deux invités, pour lesquels Michel avait demandé à Hélène d’organiser un apéritif. Il s’agissait de deux courtiers en art, les frères Albert et Robert Mégara.

Hélène s’amusait à nous montrer ses cuisses en croisant les jambes, afin que Michel n’ignore rien de ses sous-vêtements.

Lorsqu’ils sonnèrent Michel me demanda de descendre leur ouvrir et de commencer à leur montrer ma collection de peintures, me faisant signe qu’il avait quelque chose à  dire à Hélène.

J’avais souvent vu Michel baiser ma femme, ce qui m’avait toujours réjoui. Nous faisions régulièrement et fort bien l’amour, mais j’avais besoin de l’excitation que provoquait, comme pour le roi Candaule, le besoin de montrer sa femme nue à l’un de ses officiers .

Quant à ma femme, elle avait suffisamment vécu pour ne pas détester satisfaire ce fantasme. Et même souvent l’encourager.

J’avais évidemment raconté à Michel l’épisode du routier.

Michel avait dit à ma femme :

  – Je pense d’ailleurs que cela n’a pas dû déplaire à la Madame la Comtesse de la Motte-Veuillé, grande et hautaine, méprisante et raciste, d’être sévèrement baisée par un homme d’une condition inférieure à la sienne, aussi j’ai eu l’idée de cultiver ce besoin de soumission dont je me suis souvent aperçu lors de nos ébats devant votre mari.

Hélène souriait ironiquement, tout en ne lui laissant rien ignorer de ses jambes superbes dans ses bas.

 – Je ne dis pas que vous avez tort, Michel, mais j’avais choisi – elle insistait sur le terme choisi  de suivre ce routier dans sa cabine. Le manège de mon mari pour lui montrer mes cuisses m’avait excitée et il est vrai qu’au moment de monter dans la cabine, j’ai failli renoncer et puis finalement j’ai voulu – elle insista encore sur le mot voulu – aller jusqu’au bout. 

 – Et si ce n’était pas vous qui choisissiez , mais moi pour vous ?  Car j’ai envie de nous offrir à moi et à votre mari, ce qui relève de votre caractère profond, le désir de soumission, voire d’humiliation. Mais, là, vous n'aurez pas vous poser le problème du choix, je l’aurai fait pour vous.

je voyais Hélène dubitative, s’interrogeant sur quelle forme pourrait prendre un apéritif entre collectionneurs d’art.

– Ce sont bien des courtiers en œuvres d’art ?

– Absolument chère Hélène, mais votre corps est une œuvre d’art et je me réjouis de l’expression de votre visage lorsque vous les verrez. Nous sommes bien d’accord, j’ai choisi pour vous avec l’accord de votre mari et vous n’aurez aucune échappatoire.

Hélène réfléchit quelques secondes très intriguée, et à la manière d’un joueur qui dit banco, décroisa ses jambes pour que Michel puisse voir le string dont le fin voilage laissait voir sa fente.

– Et puis après tout pourquoi pas, vous avez toujours été de bon conseil.

– Alors, descendons...

 

Photo n° 2

duo8-2

Le texte de l'amant

Nous avions abusé du champagne. Hélène était manifestement ivre ; je dois avouer que je ne valais guère mieux. Mais alors que je m'efforçais de rester digne, l'excès d'alcool avait le pouvoir magique de libérer sa parole et de renverser les barrières de la bienséance. Vautrée plus qu'allongée sur le canapé du grand salon, elle me regardait, les paupières lourdes, les jambes écartées, la robe entrouverte sur sa chair gainée de bas sombres. La voix engluée, elle m'a raconté :

— Il y a moins d'une heure, alors que je vous attendais, il m'a baisée dans le petit salon. Sans se donner la peine de me déshabiller, il a ouvert ma robe, a baissé mon string et m'a enfilée direct. Vite fait ! Et après s'être vidé les couilles dans mon vagin, vous ne devineriez jamais ce qu'il m'a dit !

— Non !... Je donne ma langue au chat.

— Très drôle. Vous avez le don de trouver le mot juste. Bref, il m'a demandé de ne pas me changer, surtout de ne pas me laver, et il m'a dit qu'il aimerait que je vous offre mon cul pour que vous me jouissiez dans le rectum. Comme ça, je serais remplie de foutre par les deux trous... Telle que vous me voyez, j'ai la chatte qui déborde...

— Et vous en avez envie ?

— De votre bite et de votre sperme dans mon cul ? Vous me connaissez, je suis une épouse très traditionnelle : il ne me viendrait même pas à l'idée de déplaire à mon mari!

 


Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 22 février 2022 2 22 /02 /Fév /2022 08:00

Jean-Claude IZZO : "Total Khéops". Polar paru en 1995 dans la collection Série Noire (N°2370) chez Gallimard (284 pages)

Extrait pages 251-252 : Fabio Montale, le flic narrateur, se souvient d'une balade en montagne en compagnie de Leila, une beurette dont il était secrètement amoureux.

" Leila marchait devant moi. Elle portait un short en jeans effrangé et un débardeur blanc. Elle avait ramassé ses cheveux dans une casquette de toile blanche. Des perles de sueur coulaient dans son cou. Par moment, elles étincelaient comme des diamants. Mon regard avait suivi le cheminement de la sueur dans son débardeur. Le creux des reins. Jusqu'à sa taille. Jusqu'au balancement de ses fesses.

Elle avançait avec l'ardeur de sa jeunesse. Je voyais ses muscles se tendre, de la cheville jusqu'aux cuisses. Elle avait autant de grâce à grimper dans la colline qu'à marcher dans la rue sur des talons. Le désir me gagnait. Il était tôt, mais la chaleur libérait déjà les fortes odeurs de résine des pins. J'imaginai cette odeur de résine entre les cuisses de Léila. Le goût que cela pouvait avoir sur ma langue. À cet instant, je sus que j'allais poser mes mains sur ses fesses. Elle n'aurait pas fait un pas de plus. Je l'aurais serrée contre moi. Ses seins dans mes mains. Puis j'aurais caressé son ventre, déboutonné son short.

Je m'étais arrêté de marcher. Leila s'était retournée, un sourire aux lèvres.

— Je vais passer devant, j'avais dit.

Au passage, elle m'avait donné une tape sur les fesses, en riant.

— Qu'est-ce qui te fait rire ?

— Toi.

Le bonheur. Un jour. Il y a dix mille ans. "

izzo kheops


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 18 février 2022 5 18 /02 /Fév /2022 08:00

"The Voice" est un concours style radio-crochet diffusé par TF1 depuis février 2012. La version française, adaptée de l'émission néerlandaise  "The Voice of Holland", est présentée et animée par Nikos Aliagas et Karine Ferri, Une saison de "The Voice" dure 17 semaines à raison d'une soirée hebdomadaire. Lors des qualifications les candidats d'abord auditionnés à l'aveugle sont sélectionnés par 4 jurés qui vont ensuite les coacher tout au long du concours. Au stade des demi-finales et finales, c'est le vote du public qui détermine les gagnants.

 Il m'arrive parfois de fantasmer sur un concours qui s'appellerait "The Body Voice"

the voice 

Par michel koppera - Publié dans : émisssions télé - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 15 février 2022 2 15 /02 /Fév /2022 08:00

Ce troisième extrait de l'ouvrage "La sexualité dans la magie" de Yves VERBBEK traite des marques de possssion démoniaque et de leur recherche sur le corps des présumées "possédées", particulièrement au temps de l'Inquisition.

Pages 116-117 : Chapitre "Sous le signe de Satan"

" Cette marque (celle du Diable) pouvait être n'importe quoi et se situer n'importe où. C'est dire qu'il était toujours possible, en cherchant bien, de trouver sur le corps d'une présumée sorcière (donc, à l'époque, pratiquement condamnée d'avance) quelque particularité morphologique attestant la mainmise de Satan sur elle. Les inquisiteurs avaient donc beau jeu de trouver cette "preuve" en procédant à un examen aussi minitieux qu'humiliant du corps de la personne accusée d'avoir pactisé avec le Diable. Qui n'a dans sa peau quelque marque de naissance indélébile, quelque petite cicatrice dont la cause s'est perdue dans la mémoire, quelque formation graisseuse provoquant une légère protubérance — excroissance à laquelle les démons familiers viennent téter avec volupté ? 

Tout le monde en possède, de ces "signes". L'essentiel, au temps de l'Inquisition, était de ne pas avoir à s'en expliquer. Quand on lit les comptes-rendus des procès de sorcellerie, on demeure pantois devant l'indiscrétion et l'acharnement  avec lesquels les juges inspectaient leurs victimes. Comme il fallait s'y attendre, les organes génitaux et la région anale retenaient particulièrement leur attention. Ils avaient d'ailleurs soin, auparavant, de faire raser les poils des aisselles et du pubis de la personne suspecte, car c'était évidemment sous ce couvert que le Diable imprimait le plus volontiers sa marque. Très souvent, d'ailleurs, c'était au cours de rapports sexuels douloureux et contre nature qu'il traçait le signe de la possession dans la chair de sa nouvelle proie.

Signalons en passant que copuler avec le Prince des Ténèbres n'était pas toujours particulièrement agréable, ainsi qu'en témoigne cette confession d'une possédée au XVIème siècle, transcrite par un greffier : " (Il) avait un membre viril fort, dur et noir, et de telle grosseur que la répondante (l'accusée) en éprouvait une grande douleur quand il la connaissait, tant son membre était dur comme un caillou et fort froid. Elle n'avait aucun plaisir et ne sentait rien par ses attouchements que du froid comme d'un vent... Comme le "grand homme" avait été longtemps sur elle, il jetait quelque chose dans son ventre qui était froid comme glace, qui montait jusqu'au-dessus de l'estomac et de la poitrine de ladite répondante. Tandis que ledit homme "prenait sa compagnie" et ce faisant la baisait par plusieurs fois et lui palpait les seins et les reins, elle sentait comme un attouchement fort froid." 

Pour illustrer l'article, je vous propose un dessin de Thomas Rowlandson (1756-1827), artiste satirique anglais. Certes, l'époque de l'Inquisition était révolue, mais j'ai trouvé que l'examen du corps de la jeune femme, en moins dramatique, correspondait bien à ce que devaient endurer les prétendues sorcières

possession

 


Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 11 février 2022 5 11 /02 /Fév /2022 08:00

Une fois n'est pas coutume, je serai sérieux. Voici une photo que j'ai réalisée un après-midi d'hiver sur la côte atlantique. Je l'ai intitulée "Confinement". Les bancs vides, le ciel gris et l'horizon exempt de toute trace humaine, m'ont semblé réprésentatifs de ces deux trop longues années, de la rupture violente des liens sociaux, de la souffrance de l'absence des autres...

confinement

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Mardi 8 février 2022 2 08 /02 /Fév /2022 08:00

"La femme gelée" est un récit autobiographique paru en 1981 chez Gallimard. Disponible en collection Folio n° 1818 (182 pages)

Annie Ernaux, enseignante, mariée, trentenaire et mère de deux enfants, a toutes les apparences d'une femme heureuse. Et pourtant c'est une femme gelée qui a peu à peu perdu le goût de la vie. Ses souvenirs la replongent dans son enfance et son adolescence, quand elle découvrait son corps et les premières manifestations du désir. 

Pour illustrer cet article, je vous ai choisi une photographie de Hans Bellmer (the Doll) qui m'a paru en accord avec le propos d'Annie Ernaux sur son adolescence.

Pages 70 et suivantes : années 50 : Annie a pour copine une certaine Brigitte

" Elle se laissait aller souvent, elle oubliait le langage de Nous Deux, Brigitte, sa surface de petite fille comme il faut fichait le camp. Ensemble, on parlait de "ça". Et de "ça", les filles, je le savais, ne doivent pas parler. Intarissable, informée, Brigitte, avec ses propos rigolards et crus me libérait tous les dimanches. Avec elle, le monde était un sexe immense, une formidable envie, un écoulement de sang et de sperme. Elle savait tout, que des hommes vont avec des hommes et des femmes avec des femmes, comment il fallait faire pour ne pas avoir de môme. Incrédule, je fourrage dans la table de nuit (de mes parents). Rien. De dessous le matelas je tire une serviette froissée, empesée de taches par endroits. Objet terrible. Un vrai sacrilège. Quel mot a-t-elle employé, celui des hommes, le jus, la jute, on ne connaissait pas, le savant peut-être, qu'elle avait lu quelque part, sperme, qu'est-ce que l'écrire à côté de l'entendre résonner dans la chambre de mes parents à treize ans. On se racontait des histoires à horrifier les adultes, n'importe quel objet devenait obscène. Jambes en l'air, sexes ouverts ou dressés, banalité des revues pornos, on faisait mieux en paroles et plus gai. Pas de discrimination, le masculin et le féminin se partageaient nos conversations techniques et blagueuses. Impossible avec Brigitte de sombrer dans la honte le jour où la première secousse m'a saisie sous les draps, elle rit, moi aussi ça m'arrive, mais ne va pas raconter ça au curé, ça ne le regarde pas.

Et quel triomphe de lui annoncer que je suis comme "ça" moi aussi, plus la peine de me faire des simagrées avec ses maux de ventre, moi je porte une nouvelle situation avec bien-être.

Non je n'avais pas imaginé ainsi, le geste tranquille de relever la jupe plissée, baisser la culotte et s'asseoir sans penser à rien, le bas des cuisses bridé par l'élastique. La surprise absolue. Voir ce que je n'ai jamais vu encore, mon sang à moi, celui-là. Un état finit. Je reste à regarder comme les cartomanciennes du marc de café. Ça y est. Voilà cinq minutes après ma mère plaisante faux, "c'est comme ça qu'on devient jeune fille". Ni plus ni moins jeune fille qu'hier, simplement un merveilleux événement. Impossible de dire à ma mère mon contentement, une chose à dire à la seule qui comprendra, Brigitte. Déjà le récit se déroule dans ma tête, figure-toi que lundi à l'école comme d'habitude. Lui dire aussi ma crainte que ça s'arrête d'un seul coup, que j'aurais aimé une belle source limpide et que c'est un suintement marécageux, et elle ?

Tout lui paraissait bon à dire. Sûrement cette parole libre qui me liait à elle, la même qui ensuite me fera honte. Pas de chochotteries comme à l'école, pas d'inavouable. "Moi j'aime bien regarder les poitrines des femmes au cinéma !" J'entends encore son ton assuré, les dimanches d'été, elle mâchouillait un brin d'herbe qu'elle recrachait régulièrement, "les femmes n'aiment pas faire ça, ma mère me l'a dit" et puis ses yeux de chat et son rire, "tant pis, moi j'aimerai !" Parler le corps et le rire surtout. Mais j'étais sûre que c'était mal. L'idéal : l'autre Brigitte, celle de la collection pour jeunes filles, qui allait aux expositions de peinture et ne disait jamais un gros mot. Ma Brigitte à moi, elle ne l'oubliait pas non plus, le code de la vraie jeune fille. "Moi j'aimerai ça !" mais elle se levait, tapotait sa robe gracieusement, faisait une petite moue de dignité, le nez en l'air. Tout ça, c'était entre nous, pas ainsi qu'il convenait d'apparaître aux autres sous peine de passer pour des vicieuses, des dessalées salopes. Même, il était tapi dans nos conversations secrètes, le code. Pas d'erreur, par Brigitte j'ai tout appris sur la virginité, la porte que l'homme ouvre dans la douleur, la marque de la bonne conduite, pas possible d'en dissimuler l'absence, sauf piqûres de citron et encore. Extasiée, la tête renversée, l'œil mi-clos, Renée, la copine de bureau de Brigitte, disait à la sortie de la messe : "Il m'a dit, si tu n'es pas vierge le soir du mariage, tu entends, je t'étrangle." C'était devant le magasin d'électro-ménager et de valises. Quel frisson. Et les filles mères, il n'y avait pas à pleurer dessus. Les hommes, eux, pouvaient baiser tant qu'ils voulaient, mieux au contraire qu'ils aient de l'expérience, qu'ils sachent nous "initier". Malgré mon enfance active, ma curiosité, j'ai accepté comme une évidence d'être en dessous et offerte, la passivité ne m'a pas répugné à imaginer, rêve d'un grand lit ou d'herbes face au ciel, un visage se penche, des mains, la suite des opérations ne m'appartient jamais. L'admettre, on osait décrire nos règles et nos envies, mais le mariage a commencé à me paraître obligatoire et sacré avec elle. Et tacitement, si on parlait de notre sexualité, on n'envisageait pas de pouvoir la vivre jusqu'au bout."

Ernaux Hans Bellmer

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 4 février 2022 5 04 /02 /Fév /2022 08:00

divin

Par michel koppera - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 1 février 2022 2 01 /02 /Fév /2022 08:00

Représenter le désir, # 9

desir9

Et si le désir n'était qu'une variante de la gourmandise ? Au restaurant, le serveur qui s'adresse aux clients ne dit-il pas : "Désirez-vous un apéritif" ou "Désirez-vous un dessert ?" 

La photo est explicite : le cornet de glace est phallique, la crème glacée spermatique, la dégustation fellatrice, les langues gourmandes et le sucre orgasmique !

Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 28 janvier 2022 5 28 /01 /Jan /2022 08:00

Au XVIIIème siècle, dans les couples aristocratiques, la liberté amoureuse était admise. Mari et femme pouvaient prendre des amants, sans que cela choque ou provoque des tensions. Ce fut notamment le cas d'Émilie du Châtelet. Née en 1706, Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil qui épousa le marquis Florent Claude du Châtelet (avec qui elle eut trois enfants) reçut une solide formation en mathématiques et physique. Surdouée, elle maîtrise le latin, le grec, l'allemand et l'anglais, le clavecin et la danse. En 1733, à 27 ans, elle rencontre Voltaire dont elle devient la maîtresse. Il l'initie à la physique de Newton dont elle entreprend de traduire en français les "Principia mathematica" Enceinte d'un nouvel amant Jean-François de Saint-Lambert, militaire et philosophe, elle meurt prématurément en couches à l'âge de 43 ans.

emilie du chatelet

 



Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Fantasmes et écriture
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