Quand on est étudiant(e), toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête. Et pourquoi pas improviser des soirées entre filles... C'est chaud !!!
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Quand on est étudiant(e), toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête. Et pourquoi pas improviser des soirées entre filles... C'est chaud !!!
David Foenkinos, "Les souvenirs", récit autobiographique paru en 2011 chez Gallimard. Disponible en collection Folio n° 5513 (290 pages)
Pour terminer mon année littéraire, je vous ai choisi un paragraphe "hymne à l'amour" où le narrateur évoque son amour pour Louise. Elle est professeur à Etretat, il est réceptionniste de nuit dans un hôtel parisien et accessoirement écrivain. Je pense que tous ceux d'entre vous qui ont vécu les premiers temps de l'amour apprécieront la justesse de ces quelques lignes.
Pages 234-235. " Après cette étape où Louise avait eu besoin de digérer notre rencontre par le silence, nous avons repris notre histoire. À nouveau, on ne cessait de se parler. On s'écrivait toute la journée. Dès que je vivais quelque chose, j'étais heureux de le vivre uniquement parce que cela se transformait aussitôt en matière à partager avec elle. L'angoisse épuisante des premières semaines s'atténuait progressivement, et je retrouvais un état naturel. Louise me rejoignait souvent le week-end, et je me précipitais sur elle. Le manque accumulé pendant les jours loin l'un de l'autre aggravait le désir. Nous avancions vers une sexualité de plus en plus libre. Je lui demandais ses fantasmes, et elle chuchotait des péripéties érotiques dans mes oreilles heureuses. Elle jouait à être mon jeu. Elle me disait : je suis à toi, je fais tout ce que tu veux, je suis ton corps qui te reçoit et je suis ta bouche qui te boit. Elle lissait ses cheveux, mettait un serre-tête, conservait ses talons, susurrait quelques mots en allemand, et me disait : Oh oui, comme j'ai envie. C'était fabuleux ce temps de l'érotisme acide, où les heures passent aussi vite que la jouissance est retardée. Les mois avancèrent ainsi, avec l'emploi du temps dissocié de notre amour : l'esprit la semaine, et le corps le week-end."
Ce soir, à minuit, ce sera l'heure de l'ouverture des cadeaux déposés au pied du sapin... Je vous souhaite beaucoup d'heureuses surprises ! Joyeux Noël à tous.
Représenter le désir, # 8
Dans la panoplie du désir, la lingerie et les bijoux ont un rôle essentiel. Pour illustrer mon propos, je vous ai choisi cette photo qui me semble incarner à elle seule la puissance du fantasme.
Volontairement, la femme n'est pas toute jeune mais elle a, comme on le disait naguère, "de beaux restes" (poitrine généreuse et ferme, peau encore dénuée de rides...). La lingerie coquine et les bijoux sont là pour faire naître et entretenir notre désir.
Commençons par la lingerie. Le choix du blanc n'est pas innocent : symbole de pureté et de virginité, il contraste avec l'âge du modèle. Le tissu est au service du corps, que ce soit le soutien-gorge qui met en valeur les seins, les longs gants en satin dont on espère une caresse, les bas et le porte-jarretelles qui ne laissent voir que la chair nue en haut des cuisses, la petite culotte presque transparente, enfilée par dessus le porte-jarretelles afin de faciliter le déshabillage à venir mais surtout bien moulante pour souligner le renflement voluptueux du mont de Vénus, aussi glabre que celui d'une adolescente prépubère.
Les bijoux ensuite. Bijoux de pacotille d'un blanc laiteux (collier, boucles d'oreille, bracelet). Veut-on suggérer un retour de soirée où les femmes étaient en beauté, comme en représentation ? En arrière-plan, le célèbre tableau de Boucher avec la jeune maîtresse royale, allongée sur le ventre, les cuisses écartées et les fesses offertes ne laisse aucun doute sur la suite des événements... Il s'agit avant tout de jouissance. Le désir est là : on bande, elle mouille.
L'université est souvent éloignée du domicile familial et les transports, s'ils existent (train, bus), peuvent représenter un budget conséquent. Heureusement, il y a le covoiturage, économique et surtout convivial. Avec de la chance, on pourra, en plus de tomber sur une voiture confortable, écouter de la bonne musique et faire des rencontres enrichissantes...
Roman largement autobiographique paru en 1965 chez Jean-Jacques Pauvert, "L'astragale" débute par l'évasion de la narratrice, encore mineure, de la "maison d'éducation surveillée" où elle est enfermée. En sautant le mur d'enceinte, elle se brise l'astragale (un os du pied). Aux côtés de Julien qui l'a recueillie, elle va s'épanouir et découvrir le monde. Disponible en collection Livre de poche n° 2418 (192 pages)
Extrait pages 107-108 :
" Depuis mon évasion, je ne côtoie que des ex-taulards, des repris et non-repris de justice ; bien sûr, en prélude à mes retrouvailles avec Rolande, je n'avais pas l'intention de fréquenter d'autre monde, je rêvais de mauvaises relations, de mauvais coups, d'un tas de mauvaises choses à lui étaler ; mais mes rêves s'effritent, l'été décroît, Rolande s'irréalise... Bonjour, c'est moi : tu vois, je suis venue. Que peux-tu, que veux-tu faire avec moi, demain, lorsque nous aurons mangé, bu, bavardé et dormi ensemble ? Crois-tu que je me soucie encore de pèleriner aux sources de ton derrière, maintenant que d'autres moyens de jouir et de pleurer me sont revenus ? Entre toi et moi, à chaque seconde, le temps monte son mur ; je reste dans la nuit, mais s'il y a quelque part une aurore et que j'en découvre le chemin, j'y marcherai sans m'appuyer à toi, Rolande, Rolande de merde que c'est ta faute si j'ai la patte esquintée, oui : je me serais tirée de toute façon, j'aurais rencontré Julien quand même, et je ne serais pas obligée aujourd'hui de penser à toi, ma douce, avec la reconnaissance et la rancœur du ventre. Je ne sais pas si je goûte encore les femmes et si je dédaigne toujours les hommes ; mais l'homme à goûter, la femme à dédaigner, je sais leurs noms... Julien... mais... je t'aime ! ...."
Julien, je ne veux pas galvauder les mots, je me ferme la bouche de tes baisers ; mais je comprends que l'heure est venue... que je ne peux plus gambader dans les traverses, qu'il va falloir me jeter sur une voie unique, oh ! Rolande, Julien, je m'écartèle..."
Commentaire. Je me souviens que la publication de l'Astragale avait fait scandale, sans qu'à l'époque je comprenne vrament pourquoi. Je l'ai lu lors de ma première année universitaire (en 1970-71) et là encore, je dois avouer que je n'en avais pas saisi la portée. Ce n'est que cette année, soixante ans plus tard, que j'ai réalisé à quel point le récit était novateur : une très jeune femme rebelle, encore mineure, y revendiquait son homosexualité (liaison avec Rolande) et sa potentielle bisexualité (attirance pour Julien). C'était tout simplement l'histoire d'une femme libre
«Il n'y a encore pas si longtemps, j'étais une grosse chaudasse, une folle du cul. Je ne comprends pas comment j'ai pu en arriver là.» À 42 ans, Louise est profondément insatisfaite de sa vie sexuelle. "Même concernant la masturbation, je n'ai plus du tout les mêmes sensations. Avant, je pouvais me masturber cinq, voire six fois de suite, et j'atteignais des sommets. Aujourd'hui, quand j'essaie, je ne ressens presque plus rien, c'est comme si mon clitoris était engourdi. Il n'y a que quand je fais des rêves érotiques que j'éprouve réellement du plaisir», poursuit-elle. (...)
«Contrairement aux pays du nord de l'Europe comme l'Allemagne, la Finlande, la Suède, le Danemark ou encore la Norvège, où il y a eu une réappropriation beaucoup plus précoce de la parole de la femme, de l'égalité interhumaine et d'un repositionnement de la relation femme/homme, le monde latin est imprégné depuis plusieurs générations d'une notion de moralité, qui fait que dans l'intimité, il reste encore les fondements d'une culpabilité par rapport aux injonctions religieuses», explique le professeur de santé publique à l'université de Paris Thierry Troussier, également sexologue et titulaire de la chaire Unesco «Santé sexuelle et droits humains». (...)
L'autre facteur sociologique qui génère de l'insatisfaction sexuelle chez les femmes françaises est aussi, paradoxalement le boom de la masturbation féminine : en mars 2021, 56% des ressortissantes de l'Hexagone déclaraient s'être masturbées au moins une fois au cours des trois derniers mois, contre 41% en juin 2017.
«Comme la masturbation s'est démocratisée, les femmes de notre pays se rendent compte qu'elles ont de meilleures sensations toutes seules, et que la sexualité avec leur partenaire ne leur fait plus envie», explique la sexologue Camille Bataillon, (...)
Outre l'écoute et la communication, essayer d'agir sur les facteurs qui diminuent la libido est aussi une piste à suivre pour s'épanouir sexuellement. Ainsi, quand Louise se repose, tout va mieux. «Cet été, au bout de trois semaines de vacances, on a fait l'amour deux soirs de suite, j'étais stupéfaite», se rappelle la mère de famille. «Et le week-end dernier, on a confié les enfants à leurs grands-parents. J'ai alors eu le temps de faire une sieste, puis au réveil de choisir une bonne vidéo de gang bang sur YouPorn, de me masturber sur le canapé en la regardant et enfin d'aller exciter mon mari qui était posé dans la chambre. Quand on a couché ensemble, c'était beaucoup mieux que d'habitude, et je n'ai presque pas eu mal», témoigne la Nantaise.
Lien. Rappel de l'exercice précédent : Exercices d'écriture, # 6
Exercices d'écriture, # 7
1 : la photo
2: les textes
- Le mari
Nous nous rendions avec mon épouse, Hélène de la Motte-Veuillé à un dîner chez l’un de nos amis, où étaient conviés certains de ses intimes ; Hélène était la seule femme.
Je lui avais demandé de s’habiller de manière à attirer le regard de tous les mâles qui seraient présents.
Évidemment bas et escarpins noirs obligatoires. Je n’avais même pas eu la peine de le lui demander.
String et soutien-gorge noirs complétaient les sous-vêtements.
En femme consciente des regards qu’elle attirerait, elle avait choisi une robe manteau noire boutonnée devant, dont elle laissa les derniers boutons ouverts.
Elle compléta sa tenue par un manteau noir d’agneau plongé.
Le dîner avait lieu à cinquante kilomètres de Paris et nous devions prendre le périphérique pour rejoindre l’autoroute du Nord.
Nous étions pris dans les encombrements du périphérique, un poids lourd était à notre droite .
Je remarquai le chauffeur qui comme beaucoup regardent si les jambes d’une passagère d’une voiture de tourisme ne seraient pas visibles.
Je profitai de l’occasion pour écarter les pans de sa robe, les remontant afin qu’il puisse voir qu’elle portait des bas et un string dont le haut en tulle noir fin et ajouré laissait deviner l’épilation parfaite.
Dans le flot ralenti de la circulation le routier faisait en sorte dé rester auprès de nous et moi de lui.
Hélène laissait ses jambes largement découvertes se prêtant au jeu.
Sur l’autoroute je fis en sorte de rouler à la même allure que lui.
Tout à coup à l'approche d'une aire de repos, il accéléra mit ses warnings et prit la bretelle d’accès à cette aire. Hélène me dit ; « Suis le ».
J’allai garer la jaguar à côté de l’endroit plutôt isolé du reste des camions au repos où il s’était arrêté.
Il descendit
je baissai ma vitre.
« J’attends votre femme dans ma cabine. »
Hélène descendit et le suivit, remontant sa robe pour accéder au marchepied du camion. Il la suivit, lui soutenant le cul pour l’aider à monter, signe de sa prise de possession, referma la porte et tira les rideaux.
Il se passa une vingtaine de minutes.
Ma femme redescendit les cheveux à peine défaits. Elle remonta dans la voiture. Une fois assise, elle remonta ses bas up qui dans les mains du routier étaient un peu descendus .
Elle me dit « Je te raconterai plus tard, j’ai la bouche endolorie, tu n’imagines pas la taille de sa bite. D’ailleurs je n’ai pas que la bouche d'endolorie ... »
Je téléphonai à nos amis pour dire que nous aurions un peu de retard. La soirée ne faisait que commencer.
- L'amant
Ce samedi-là, un des premiers beaux jours de printemps, le mari d'Hélène avait insisté pour que je l'accompagne ; il souhaitait me faire découvrir sur le littoral, une plage très "romantique" encore préservée du tourisme. Hélène était du voyage. En cours de route, il fit halte dans un hameau afin, dit-il, de voir un de ses clients".
- Je n'en n'ai pas pour longtemps, juste quelques documents à signer !
C'est ainsi que je me suis retrouvé en compagnie d'Hélène que je n'avais pas eu le bonheur de rencontrer, seul à seul, depuis plusieurs semaines. Elle m'invita à la rejoindre à l'avant, côté conducteur. À peine la portière refermée, elle me tint un discours des plus surprenants :
- Ne soyez pas dupe, me dit-elle sans me regarder, cette histoire de visite à un client n'est qu'un prétexte pour nous laisser en tête à tête. Je le connais : l'idée que nous en profitions pour nous embrasser et nous livrer à la luxure l'excite au plus haut point. Je parie même qu'en moment, il nous observe...
Ce disant, elle retroussa un peu sa jupe et écarta les cuisses...
- Et vous, demandai-je, vous en pensez quoi ?
- Moi ? Ce n'est pas pour me déplaire. Telle que vous me voyez là, je suis déjà toute mouillée rien qu'à la perspective de baiser avec vous et qu'on laisse des traces de sperme et de cyprine sur le cuir des sièges ! Vous avez déjà fait l'amour en voiture ?
- Oui... quand j'étais encore jeune.
- Moi, jamais ! Pourtant, en voiture, le confort douillet de l'habitacle et surtout les vibrations du moteur m'échauffent les sens...Vous permettez que je vous suce, rien que pour ne pas le décevoir ?
- Pourquoi pas, si ça peut lui faire plaisir.
Lu dans le Canard Enchaîné du 10 novembre 2021, une chronique littéraire de Frédéric Pagès à propos d'un ouvrage de Didier Nourrisson "Du lait et des hommes " (Editions Vendémiaire) consacré comme son titre l'indique à l'allaitement des bébés au cours de l'histoire. Ainsi, au XIXème siècle, la révolution industrielle a eu pour conséquence la raréfaction des nourrices en milieu rural et il a fallu inventer de nouvelles technologies pour assurer l'allaitement des nourrissons. C'est d'abord la mise au point et la commercialisation des premiers laits écrémés, condensés ou en poudre (type Guigoz). Puis en 1869, l'entreprise Robert invente le biberon qui n'était à l'origine qu'un tuyau raccordé à une bouteille, une sorte de narguilé pour bébé. C'est pour ça que dans la langue populaire, le mot "robert" désigne le sein féminin
ci-dessous : illustration de Pancho pour l'article du Canard Enchaîné
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