Vendredi 25 octobre 2019 5 25 /10 /Oct /2019 08:00

EN RUT : état physiologique des animaux, spécialement de certains mammifères, qui les pousse à l'accouplement ; période au cours de laquelle ils sont dans cet état.

synonymes : en chaleur ou en saison. Voir aussi les verbes saillir, monter ou couvrir la femelle.

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Chez les êtres humains, le terme de rut est associé une grande excitation sexuelle. Chez la femme, le rut correspond à la période d'ovulation (l'œstrus) où elle est fécondable. Cela se manifeste par une élévation de la température corporelle et des secrétions vaginales plus abondantes ainsi que par l'augmentation de la production de phéromones (odeurs) destinées à attirer l'attention des mâles. Autres signes extérieurs visibles : les traits du visage changent, les yeux sont plus brillants, la voix plus aiguë, le ventre plus plat et la courbure des reins plus accentuée. Au cours de cette période qui dure en moyenne une dizaine de jours, la femme cherche à mettre son corps en valeur  (en particulier par des vêtements plus "sexy") et est plus susceptible d'être infidèle. Il est à noter que pendant l'œstrus, ces changements de la physiologie et du comportement sont plus facilement détectés par les célibataires que par les personnes déjà en couple.

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Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 23 octobre 2019 3 23 /10 /Oct /2019 08:00

À chacun de mes séjours à l'hôpital (une dizaine en tout), le fantasme d'une aventure avec une infirmière lubrique m'a traversé l'esprit, particulièrement lors de mes nuits d'insomnie, lorsque l'hôpital était plongé dans le silence... Je ne saurais dire pourquoi, mais dans ces heures obscures, je me retrouvais dans un état d'excitation sexuelle inhabituelle, propice aux délires les plus fous : et si l'infirmière faisait la tournée des chambres, entrait dans la mienne et me trouvait bandant à en déformer le drap...

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 21 octobre 2019 1 21 /10 /Oct /2019 08:00

Dès l'âge de 11 ans, à mon entrée en sixième, je me suis retrouvé en internat dans un lycée à une trentaine de kilomètres de la maison familiale. J'y suis resté jusqu'à mon bac en juin 1970. Chaque année, au premier trimestre, il y avait le rituel de la visite médicale obligatoire, assurée par la médecin scolaire. L'annonce de cette visite était source d'excitation et de crainte. Excitation à l'idée de se trouver seul, en slip devant une femme mûre qui ne manquerait pas de le baisser pour m'examiner la bite et me tâter les couilles ; crainte à l'idée de paraître ridicule, avec la queue recroquevillée comme au sortir d'une baignade en mer au printemps... La petite salle de consultation de l'infirmerie du lycée  était froide et austère. Je ne me souviens pas de l'aspect physique de cette doctoresse, ni de sa voix... Il me semble qu'elle opérait en blouse blanche et ne m'accordait qu'une attention distraite... J'en sortais frustré et soulagé. Je me disais que l'année suivante, j'aurais pris de l'assurance mais il n'en était rien.

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 18 octobre 2019 5 18 /10 /Oct /2019 08:00

Jef CABLOG est un artiste philippin né en 1981. Ses tableaux, tous réalisés au couteau à peindre et non pas au pinceau, rendent hommage à la beauté naturelle de son pays ainsi qu'à ses habitants.

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 16 octobre 2019 3 16 /10 /Oct /2019 08:00

Le monde médical nourrit, chez les patients, un grand nombre de fantasmes à caractère sexuel. Peut-être est-ce pour compenser le stress et l'angoisse que génèrent la maladie et, finalement, la peur de la mort. Ainsi se reconstituerait le couple Eros-Thanatos. Aussi loin que remontent mes souvenirs, dès mes premiers émois d'adolescent, à chaque visiste chez une femme médecin, je me suis "fait un film" où cette consultation dévierait de son caractère strictement médical pour devenir une "partie de cul" en bonne et due forme. Evidemment, il ne se passa jamais rien !

Cependant les fantasmes ont la vie dure. Un des plus fréquents est celui de la séance de psychanalyse ou de psychothérapie où l'on passe de la parole aux actes. La présence du divan y est sans doute pour beaucoup... Et puis aussi le stade du transfert, ce moment de l'analyse où le patient devient amoureux de son/sa psy... 

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 14 octobre 2019 1 14 /10 /Oct /2019 08:00

Alaa el Aswany, "J'ai couru vers le Nil", roman traduit de l'arabe d'Egypte par Gilles Gauthier

Editions Acte Sud, 2018, 429 pages.

couru vers le nil

Ce roman fleuve revient sur le soulèvement populaire qui en 2011 a entraîné la chute de Moubarak. Les événements sont vus et vécus par une dizaine de personnages tous différents et éloignés tant par leur statut social que par leurs idées politiques et religieuses. À ce jour, ce récit sans concessions est toujours interdit de publication en Egypte !

Pages 77 et suivantes : portrait intime de Nourhane, femme journaliste, présentatrice de télé, très ambitieuse ( portrait très ironique à lire au second degré)

" On dit que Nourhane est une femme dangereuse qui se joue des hommes, qui les domine par le sexe et qui en fait ensuite ce qu'elle veut.

nourhanePar Dieu tout-puissant ! Va-t-on transformer les qualités en faiblesses et les bienfaits en châtiments ? Est-ce la faute de Nourhane si elle plaît aux hommes ? Allons-nous la sanctionner pour sa beauté ? Faudrait-il pour nous satisfaire qu'elle soit difforme et repoussante ? Toute sa vie, Nourhane a été pudique et pieuse. Elle n'a jamais permis à un homme étranger de la toucher fût-ce du bout des doigts, même à travers ses vêtements. Quant au sexe, puisse chaque épouse musulmane faire la moitié de ce que fait Nourhane pour contenter son mari. La loi religieuse n'ordonne-t-elle pas à l'épouse musulmane de satisfaire son mari au lit de toutes les manières possibles en dehors des choses interdites qui sont la copulation pendant les règles et la pénétration anale ? Les grands savants en religion n'invitent-ils pas la femme musulmane à être une courtisane obéissante dans le lit de son mari de façon à étancher son désir et le fortifier ainsi contre le péché ? Nourhane était une jeune fille naïve, à l'état brut, qui ne connaissait rien au sexe et qui n'a pas ménagé sa peine et ses efforts pour apprendre. Elle a beaucoup lu et vu des dizaines de films explicatifs sur Internet pour parvenir à connaître l'art du lit qu'elle a pratiqué licitement une fois après l'autre, jusqu'à y exceller. Elle a appris à épiler les poils de son corps (dans deux directions) puis à rendre sa peau douce avec une pâte maghrébine, puis à nettoyer ses parties intimes puis à les parfumer d'encens à la façon soudanaise puis à les enduire d'une huile odorante à la saveur de fruit (abricot ou pomme). Elle a appris à exciter son mari d'une façon licite. Il faut imaginer Nour fermant la porte de la chambre, allumant des bougies et faisant brûler de l'encens pour préparer psychologiquement son mari à l'amour. Il faut la voir jeter à son mari un regard perçant plein de convoitise puis se mordre la lèvre inférieure en signe de désir, il faut la voir, vêtue d'une chemise de nuit provocante, se pencher comme par hasard devant son mari pour le tenter avec ses seins. Nourhane a acheté très cher une tenue de danseuse et elle a appris à danser d'une façon obscène, dévergondée et ensorcelante. Au lit, elle a appris quand il faut gémir, quand il faut murmurer à l'oreille de son mari des paroles excitantes et comment il faut caresser les sept parties sensibles de son corps pour lui faire perdre la raison. Nous ne parlons ici que des jouissances licites et il n'y a pas de honte ni de gêne à cela. Nourhane a appris comment faire jouir son mari de sa croupe d'une manière tendre et délicate sans pénétration illicite. Elle s'est entraînée à sucer lentement et avec douceur le phallus de son mari - comme l'autorise la loi divine. Elle va jusqu'à lui offrir des fruits ou lui donner de la cannelle ou du jus d'ananas assez longtemps avant la copulation pour que son sperme ait un goût acceptable dans sa bouche. Est-ce que nous allons reprocher à Nourhane ses efforts louables et la maîtrise qu'elle a du sexe ? Ne ferions-nous pas mieux de blâmer les musulmanes qui profitent de leur mari et qui les négligent au lit, ce qui les fait tomber dans le péché, que Dieu les garde. Nourhane - Dieu seul sait qui est pur et qui est pécheur - est une excellente musulmane qui respecte les prescriptions de la religion et ne s'en écarte pas d'un pouce."

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 11 octobre 2019 5 11 /10 /Oct /2019 08:00

Suite de l'attentat terroriste à la Préfecture de Police de Paris, le jeudi 3 octobre, et de la défaillance des services de renseignement dans le repérage de la radicalisation du meurtrier. À la une du Canard Enchaîné n° 5161 du mercredi 9 octobre, il y a ce dessin de Diego Aranega qui m'a fait beaucoup rire. Tout est dit !

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Mardi 8 octobre 2019 2 08 /10 /Oct /2019 16:00

Madame du Cayla 

Zoé Victoire TALON est née en 1785. Fille d'avocat, elle devint Comtesse du Cayla en épousant très jeune le Comte du Cayla. Le mariage bat rapidement de l'aile et, sous l'Empire, elle devient la maîtresse et la protégée de Savary, le ministre de la police de Napoléon 1er. À la chute de l'Empire en 1815, elle parvient à se glisser dans l'entourage de Louis XVIII dont elle deviendra d'abord une amie, puis à partir de 1820 jusqu'à la mort du roi en 1824, la favorite, la confidente et la partenaire de ses fantasmes. Le roi, frère de Louis XVI, était dans les dernières années de sa vie, obèse, impotent et quasiment impuissant. En échange de ses faveurs sexuelles, Madame du Cayla se vit offrir une belle rente et surtout le château de Saint-Ouen où elle mourut, à l'abri du besoin, en 1852.

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Le relation entre le roi et la comtesse faisait les gorges chaudes des chansonniers et polémistes, comme en témoigne ce texte anonyme "Petits conseils à une dame pour avoir un château" : "Prenez un vieillard riche et libertin dont les désirs dépassent de beaucoup les possibilités. Flattez ses vices, soyez prête à vous montrer sous toutes les postures et à satisfaire les demandes les plus éloignées des règles de la bienséance dans lesquelles Madame votre mère et Monsieur votre confesseur vous ont élevée. Lorsque vous aurez eu la certitude que ce personnage est couvert de pustules et que ses jambes sont à demi pourries, laissez-vous caresser et pliez-vous à toutes les fantaisies, tous les égarements, toutes les débauches séniles de ce Lovelace grelottant. Acceptez d'être transformée en tabatière*, en salière, en poivrière ou en lèchefrite. Feignez l'amour, la volupté, l'extase, lorsque vous embrasserez une bouche édentée. Bref, ne refusez aucun déshonneur, laissez-vous aller à toutes les corruptions, à toutes les lâchetés, à toutes les complaisances, à toutes les prostitutions, et vous aurez un beau château..."

* Le texte fait ici allusion à un jeu érotique auquel se prêtait Madame du Cayla. Nue, elle se couchait sur les genoux du roi qui se servait des fossettes du creux des reins de la belle comme tabatière : il y déposait ses pincées de tabac à priser et n'avait plus qu'à se pencher en avant pour sniffer sa dose. Il y a des années, j'ai vu un dessin caricatural de cette scène, mais je n'ai malheureusement pu le retrouver ni dans mes archives ni sur le net. Si l'un d'entre vous retrouve ce dessin, je serais heureux de le revoir

ci-dessous, caricature anglaise de1823 où l'on voit Madame du Cayla et Louis XVIII au lit, avec le roi tourmenté par un cauchemar où lui  apparaît le fantôme de Napoléon

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Dernière minute ! Un immense merci à Donatien le Furtif qui a retrouvé la gravure de la scène de la tabatière dont je vous parlais. C'est avec plaisir que je la partage avec vous.

Louis XVIII Et Madame Du Cayla


Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 4 octobre 2019 5 04 /10 /Oct /2019 08:00

Voilà une photographie qui me laisse dubitatif. De toute évidence, ils sont trois enfermés là-dedans. Ils y sont à l'étroit. Par contre, je ne saurais dire si le trio est composé d'un homme et deux femmes ou d'une femme et deux hommes... Je vous propose que vous visualisiez la scène à l'intérieur, que vous décriviez la répartition des rôles (qui fait quoi, à qui, dans quelle position...) Je fais confiance à votre sens de l'observation et à la richesse de votre imaginaire !

dans les toilettes

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 2 octobre 2019 3 02 /10 /Oct /2019 08:00

Le saviez-vous ? # 130

Pour une fois, je vous donne in extenso l'article du site Doctissimo consacré à la sitophilie

Qu’est-ce que la sitophilie ?

La nourriture peut être utilisée dans son caractère solide et pénétratif (concombre, banane, courgette, frites, cornichons, saucisses…) ou liquide pour enduire le corps (chocolat, miel, crèmes diverses, lait…). La nourriture est soit utilisée comme excitant sexuel et n’est pas mangée durant l’acte. Soit le fait de manger des aliments frottés contre le corps et empreints de sécrétions et c’est ce qui provoque l’excitation.

La sitophilie est une pratique qui concerne autant les hommes que les femmes et autant les hétérosexuels que les homosexuel(l)es

Historique et origine de la sitophilie

L’association entre la nourriture et la sexualité est "vieille comme le monde". Ce lien est notamment fait dans les fêtes dionysiaques de la Grèce antique où les orgies sexuelles étaient accompagnées d’une profusion de dégustation de mets. L’écrivain Boccace (1313-1375) dans "Le Décaméron" (mise en scène au cinéma par Pier Paolo Pasolini en 1971) décrit très bien cela.

Références littéraires et cinématographiques de la sitophilie

Dans le célèbre livre de Philip Roth "Portnoy et son complexe", le héros se masturbe avec un morceau de foie et une pomme. On retrouve aussi l’usage de la nourriture à des fins masturbatoires dans les films "American pie". Toujours au cinéma on peut rappeler la célèbre scène de "Neuf semaines et demi" (Adrian Lyne, 1986) et du jeu avec les fraises durant le strip-tease de Kim Basinger. Une scène savoureuse aussi dans le film "Une nuit sur la terre" (Jim Jarmush, 1991) où Roberto Benigni parle à un prêtre de son rapport sexuel enfant avec une citrouille.

Le chef d’œuvre de Fédérico Fellini "Satyricon" (1969) qui met en scène des orgies avec utilisation des aliments, peut être cité également.

Ces références ne sont pas exhaustives tant le sujet de la sitophilie est présent dans de nombreuses œuvres littéraires et cinématographiques et auxquelles on peut aussi rajouter les séries TV ("Seinfield", "Game of thrones"…)

Dérivés fantasmatiques de la sitophilie

La sitophilie contient en elle-même des sous-groupes comportementaux qui constituent des formes dérivatives : le nyotaimori, au Japon consiste à déguster des sushis sur le corps nu d’une femme. La sitophilie peut aussi être ciblée : fantasmes s’organisant essentiellement autour du poisson, de la viande, du gluten… Toujours au Japon, le wakame sake consiste à boire du sake au creux du sexe d’une femme.

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Par extension, les jeux avec les excréments sont un dérivatif fantasmatique de la sitophilie, tout comme l’utilisation du vomi (émétophilie) voire de l’urine (urolagnie).

Mais on peut dire aussi que des pratiques comme la fellation ou le cunnilingus où on déguste l’autre sont aussi des formes dérivées de sitophilie.

Ce que révèle ce fantasme de sitophilie

L’association entre la nourriture et la sexualité raconte un besoin symbolique de dévoration. En enduisant l’autre de miel ou de crèmes chocolatées et en le léchant c’est comme si on le ramenait au rang de nourriture à déguster. Tout comme l’introduction de nourriture dans le vagin ou l’anus laisse entendre un besoin de retour au stade oral où l’enfant découvre le monde par la bouche en mettant tout et n’importe quoi entre ses lèvres. La sitophilie a donc un caractère très régressif mais participe aussi d’un besoin archaïque humain de ramener l’acte sexuel à un moment de communion avec la nature, d’animalité et de dépasser les frontières de genre. Comme un mélange érotique entre les mondes humain, végétal, aquatique et animal.

Cas clinique d’une sitophile

Brigitte, 61 ans, adore se masturber avec des fruits et légumes. Elle achète soigneusement ceux-ci sur le marché le dimanche matin avec l’idée palpitante de leur utilisation érotique durant la semaine. "C’est comme si je choisissais des sex-toys" , dit-elle. Et de rajouter : "Ce qui m’excite aussi c’est que les commerçants ne soient pas au courant de l’utilisation que je vais faire de ces produits !".

Les concombres et les courgettes ont sa préférence. Ce qu’il est bon de dire, c’est que les pratiques sitophiles de Brigitte existent depuis le décès de son mari il y a quatre ans. Et que son mari était maraîcher !

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