Mercredi 2 octobre 2019 3 02 /10 /Oct /2019 08:00

Le saviez-vous ? # 130

Pour une fois, je vous donne in extenso l'article du site Doctissimo consacré à la sitophilie

Qu’est-ce que la sitophilie ?

La nourriture peut être utilisée dans son caractère solide et pénétratif (concombre, banane, courgette, frites, cornichons, saucisses…) ou liquide pour enduire le corps (chocolat, miel, crèmes diverses, lait…). La nourriture est soit utilisée comme excitant sexuel et n’est pas mangée durant l’acte. Soit le fait de manger des aliments frottés contre le corps et empreints de sécrétions et c’est ce qui provoque l’excitation.

La sitophilie est une pratique qui concerne autant les hommes que les femmes et autant les hétérosexuels que les homosexuel(l)es

Historique et origine de la sitophilie

L’association entre la nourriture et la sexualité est "vieille comme le monde". Ce lien est notamment fait dans les fêtes dionysiaques de la Grèce antique où les orgies sexuelles étaient accompagnées d’une profusion de dégustation de mets. L’écrivain Boccace (1313-1375) dans "Le Décaméron" (mise en scène au cinéma par Pier Paolo Pasolini en 1971) décrit très bien cela.

Références littéraires et cinématographiques de la sitophilie

Dans le célèbre livre de Philip Roth "Portnoy et son complexe", le héros se masturbe avec un morceau de foie et une pomme. On retrouve aussi l’usage de la nourriture à des fins masturbatoires dans les films "American pie". Toujours au cinéma on peut rappeler la célèbre scène de "Neuf semaines et demi" (Adrian Lyne, 1986) et du jeu avec les fraises durant le strip-tease de Kim Basinger. Une scène savoureuse aussi dans le film "Une nuit sur la terre" (Jim Jarmush, 1991) où Roberto Benigni parle à un prêtre de son rapport sexuel enfant avec une citrouille.

Le chef d’œuvre de Fédérico Fellini "Satyricon" (1969) qui met en scène des orgies avec utilisation des aliments, peut être cité également.

Ces références ne sont pas exhaustives tant le sujet de la sitophilie est présent dans de nombreuses œuvres littéraires et cinématographiques et auxquelles on peut aussi rajouter les séries TV ("Seinfield", "Game of thrones"…)

Dérivés fantasmatiques de la sitophilie

La sitophilie contient en elle-même des sous-groupes comportementaux qui constituent des formes dérivatives : le nyotaimori, au Japon consiste à déguster des sushis sur le corps nu d’une femme. La sitophilie peut aussi être ciblée : fantasmes s’organisant essentiellement autour du poisson, de la viande, du gluten… Toujours au Japon, le wakame sake consiste à boire du sake au creux du sexe d’une femme.

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Par extension, les jeux avec les excréments sont un dérivatif fantasmatique de la sitophilie, tout comme l’utilisation du vomi (émétophilie) voire de l’urine (urolagnie).

Mais on peut dire aussi que des pratiques comme la fellation ou le cunnilingus où on déguste l’autre sont aussi des formes dérivées de sitophilie.

Ce que révèle ce fantasme de sitophilie

L’association entre la nourriture et la sexualité raconte un besoin symbolique de dévoration. En enduisant l’autre de miel ou de crèmes chocolatées et en le léchant c’est comme si on le ramenait au rang de nourriture à déguster. Tout comme l’introduction de nourriture dans le vagin ou l’anus laisse entendre un besoin de retour au stade oral où l’enfant découvre le monde par la bouche en mettant tout et n’importe quoi entre ses lèvres. La sitophilie a donc un caractère très régressif mais participe aussi d’un besoin archaïque humain de ramener l’acte sexuel à un moment de communion avec la nature, d’animalité et de dépasser les frontières de genre. Comme un mélange érotique entre les mondes humain, végétal, aquatique et animal.

Cas clinique d’une sitophile

Brigitte, 61 ans, adore se masturber avec des fruits et légumes. Elle achète soigneusement ceux-ci sur le marché le dimanche matin avec l’idée palpitante de leur utilisation érotique durant la semaine. "C’est comme si je choisissais des sex-toys" , dit-elle. Et de rajouter : "Ce qui m’excite aussi c’est que les commerçants ne soient pas au courant de l’utilisation que je vais faire de ces produits !".

Les concombres et les courgettes ont sa préférence. Ce qu’il est bon de dire, c’est que les pratiques sitophiles de Brigitte existent depuis le décès de son mari il y a quatre ans. Et que son mari était maraîcher !

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Lundi 30 septembre 2019 1 30 /09 /Sep /2019 08:00

Photo n° 30

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Soirée privée

Le salon a été spécialement aménagé pour la cirsconstance : afin d'éviter les taches on a recouvert le tissu du canapé d'une sorte de molleton blanc, et au pied du canapé, sur le sol, on a étendu un matelas pour le confort des genoux. Le mobilier est réduit au strict minumum : un canapé et un fauteuil au design années 80, des murs nus...  Cela pourrait se passer dans n'importe quel pays occidental. 

À défaut d'indices probants, je ne peux qu'imaginer le scénario.  Donc, je partirais pour une soirée échangiste (entre deux couples, par exemple). Les deux protagonistes n'ont dénudé que ce qui justifie leur rencontre : le bas de leur corps, et plus particulièrement leur sexe. Debout, l'homme, a priori plutôt jeune, a gardé son T-shirt, la femme d'âge mûr a juste ôté sa culotte et retroussé sa jupe. Il bande, elle ne regarde que ça avec un léger sourire de convoitise. Les cuisses largement écartées pour l'exciter davantage, elle mouille d'envie, les lèvres de sa vulve sont tuméfiées par le désir. Ces deux-là ne pensent qu'à baiser, elle a envie de sa queue qu'elle dévore déjà des yeux, il a envie de sa chatte humide... J'imagine les deux autres, un homme et une femme qui les prennent en photo, les encouragent, tout en se caressant... Bientôt, ils les rejoindront sur le canapé et le matelas à terre pour une longue, très longue partie carrée...

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Vendredi 27 septembre 2019 5 27 /09 /Sep /2019 08:00

Claire Castillon, "Insecte"  (161 pages) Recueil de nouvelles paru chez Fayard en 2006. Un thème commun aux 19 nouvelles : les rapports mère-fille.

insecte

Extrait choisi : "Ils ont bu du champagne au restaurant", page 47

La narratrice soupçonne son mari d'avoir une maîtresse. Elle s'en ouvre à sa mère qui la rassure et lui dit qu'elle se fait des idées. Jusqu'au jour où la narratrice, persuadée qu'elle est enceinte, se rend à l'improviste sur le lieu de travail de son mari pour lui annoncer la bonne nouvelle.

" Je pénètre dans le bâtiment, monte au sixième, je sais que c'est là, mon mari dit toujours que pour entretenir son tonus il gravit quotidiennement ses six étages à pied. J'ouvre une porte, une jeune femme à l'accueil veut m'interdire de passer, alors je la pousse, elle tombe, et moi je prends le couloir, avec les murs qui se penchent comme le jour de mon allergie à la codéine d'un sirop pour la toux que m'avait donné maman. Il y a mon nom sur une porte. Avec son prénom devant. Et j'entre sans frapper, je suis chez moi ici.

C'est là que je vois maman avec les jambes ouvertes, les fesses sur le bureau, et lui les doigts dedans, langue pendante, dans son cou. Je ne tachycardise plus, c'est mon cœur qui s'arrête. Tous les deux se retournent. Il garde ses doigts dedans, et maman, bouche ouverte et visage rosi, continue, choquée, de branler mon mari. "

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Mercredi 25 septembre 2019 3 25 /09 /Sep /2019 08:00

Le saviez-vous ? # 128 , suite.

Où l'on voit qu'en matière de dendrophilie, les arbres eux-mêmes ne manquent pas d'imagination !

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Lundi 23 septembre 2019 1 23 /09 /Sep /2019 08:00

Philip ROTH, "La tache". Roman paru aux USA en 2000. En France, chez Gallimard en 2002 (traduit par Joseé Kamoun) .

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Dans ce roman de 442 pages où l'on retrouve le personnage de Nathan Zuckerman, ici narrateur, Philip Roth aborde une nouvelle face sombre de la société américaine, à savoir le racisme récurrent des institutions et des communautés en tous genres...

pages 48-49. Coleman Silk, veuf, ancien doyen d'université, a une liaison avec une femme de ménage prénommée Faunia. Il se confie à Nathan, son voisin.

Éloge du Viagra. " Je suis un homme de soixante et onze ans, avec une maîtresse de trente-quatre, ce qui me rend indigne, dans notre bon État du Massachusetts, de donner des leçons à qui que ce soit. Je prends du Viagra, Nathan. C'est ça, La Belle Dame sans Merci. Toute cette turbulence, ce bonheur, je les dois au Viagra. Sans le Viagra, je ne vivrais rien de tout ça. Sans le Viagra, j'aurais une image du monde appropriée à mon âge, et des intentions toutes différentes. Sans le Viagra, j'aurais la dignité d'un vieux monsieur libéré du désir, et qui se conduit comme il faut. Je ne serais pas en train de faire quelque chose d'insensé. Je ne serais en en train de faire quelque chose d'inconvenant, de téméraire, qui m'attire de l'opprobre et risque d'être désastreux pour toutes les personnes concernées. Sans le Viagra, je continuerais, sur le déclin de mon âge, à entretenir la largeur de vue détachée d'un homme de culture et d'expérience, qui a pris sa retraite à l'issue de bons et loyaux services après avoir depuis longtemps renoncé aux plaisirs de la chair. je continuerais de tirer des conclusions philosophiques profondes sur l'existence, et d'avoir une influence morale apaisante sur les jeunes, au lieu de me replonger dans ce perpétuel état d'urgence qu'est l'intoxication sexuelle. Grâce au Viagra, je viens de comprendre les transformations amoureuses de Zeus. C'est comme ça qu'on aurait dû appeler le Viagra, du Zeus."

roth-latache

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Vendredi 20 septembre 2019 5 20 /09 /Sep /2019 08:00

Voici une photo toute simple des seins de Carole. La photo m'a été adressée par son mari qui aimerait savoir si elle vous plaît et que vous lui laissiez des commentaires. Dont acte : à vos claviers !

carole

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Mercredi 18 septembre 2019 3 18 /09 /Sep /2019 08:00

Suite à la parution de l'article "Le saviez-vous ? # 128", consacré à la dendrophilie, Michel M*, fidèle lecteur du blog, a eu la gentillesse de m'adresser pour mise en ligne cinq photos de son expérience personnelle de la dendrophilie. Vous remarquerez que la situation est très proche de celle montrée dans le dessin de Denis. Je tiens à remercier ici Michel de sa confiance et de son témoignage en images...

Commençons par l'objet du culte 

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puis son instrumentalisation...

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Lundi 16 septembre 2019 1 16 /09 /Sep /2019 08:00

Recueil collectif de nouvelles paru en 2018 aux éditions La Musardine.

osez-candaulisme

Extrait choisi : "La méthode Meisner" d'Eugénie Dragon. pages 27-28 

" Carmen s'est assise à califourchon sur les genoux de Bastien (un jeune apprenti comédien), toujours paralysé, qui a juste su fourrer deux doigts, à la diable, dans la vulve offerte, plus impatient de satisfaire sa curiosité sur la texture d'un vagin que de faire jouir qui que ce soit. Il s'est repassé les scènes de porno, s'est dit que, pour bien faire, il aurait fallu l'enculer, puis la faire nettoyer en suçant et finir en faciale, mais il savait bien que ça fonctionnerait mal, et puis de toute façon, elle était déjà en train de s'empaler, et c'était trop tard, sa queue était bien au chaud dans une délctable humidité.

osez-candaulisme2Carmen offrait à la vue d'Artur son pétard orné d'une marque de maillot, ondulant de bas en haut, avec un peu de gras qui bougeait. Ça n'a pas duré longtemps, elle a vite changé de trou, et son mari s'est rempli les yeux de l'anus de sa femme aspirant la queue, s'est comblé les oreilles du bruit de succion à chaque mouvement comme si le fion tétait la jeune bite. "chpruiik, chpruiik", comme une ventouse. Là c'était trop, Artur n'a pas pu se retenir de gémir :" Oh, elle mouille déjà du cul, rien qu'au bruit, je sais qu'elle mouille déjà du cul, mais quelle pute... Merde, mais j'ai vraiment épousé une pute... merde, mais regardez-vous, bordel... Tu bandes dur pour ma femme, hein, Bastien ? Tu vas te vider les couilles dans ma femme, et moi, je me touche la queue en vous regardant... Elle est bonne, tu vois, tu regrettes pas. Plante-lui bien ta queue dans la chatte, dans le cul, partout où tu veux, elle aime ça. Tu nous fais tous bander, ma chérie, tu vois un peu ce que tu nous fais faire... Putain, c'est n'importe quoi, tu fais faire n'importe quoi aux hommes..."

Carmen s'est un peu penchée en arrière pour se la prendre plus profond et avoir accès à son énorme clitoris. Elle se l'est branlé avec deux doigts. Les gémissements, les bruits mouillés, les encouragements lui ont fait trouvé son plaisir, concentrée sur la peau fine de la queue contre sa paroi anale. Elle a joui excatement comme ça, en se branlant le clito comme si c'était une miniqueue au-dessus de sa chatte ouverte et juteuse, et avec la chair tendre du jeune Bastien au fond de l'anus. "

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Vendredi 13 septembre 2019 5 13 /09 /Sep /2019 08:00

Le saviez-vous ? # 129

L'été est de loin la saison préférée des fornicophiles. En effet la fornicophilie est l'attirance sexuelle pour les petits animaux (grenouilles, lézards...) et plus particulièrement pour les insectes. Les fornicophiles recherchent l'excitation et le plaisir par l'application d'insectes (comme les fourmis) sur leurs parties génitales (gland ou vulve). Le plaisir est alors procuré par le gratouillis des pattes voire les piqûres ou morsures sur leurs muqueuses très sensibles !

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Mercredi 11 septembre 2019 3 11 /09 /Sep /2019 08:00

Philip ROTH, "Portnoy et son complexe" (1967)

Portnoy-et-son-complexe

Titre original "Portnoy's complaint", traduit de l'américain par Henri Robillot

Collection Folio n° 470, 372 pages

Pour un extrait de l'ouvrage, j'avais le choix, tant le récit est riche en anecdotes et enseignements. Finalement, je me suis arrêté sur un morceau d'anthologie où nombre d'entre vous reconnaîtront sans doute des moments de leur adolescence. Un conseil : si vous ne l'avais pas encore fait, lisez "Portnoy et son complexe".

page 31 et suivantes : La branlette

" Vint ensuite l'adolescence - la moitié de mon existence à l'état de veille passée portnoy2enfermée dans la salle de bains à expédier mon foutre soit dans la cuvette des toilettes des cabinets soit au milieu des affaires sales dans le panier à linge, soit, projeté de bas en haut contre la glace de l'armoire à pharmacie devant laquelle je me tenais planté, caleçon baissé, pour voir à quoi ça ressemblait à la sortie. Ou alors, j'étais courbé en deux sur mon poing transformé en piston, les paupières étroitement closes mais la bouche grande ouverte, pour recevoir cette sauce gluante à base de chlore et de petit lait sur ma langue et les dents - encore qu'assez souvent, dans mon aveuglement et mon extase, je récoltais tout dans ma houppe savamment ondulée comme une giclée de lait capillaire. Au milieu d'un univers de mouchoirs empesés, de kleenex chiffonnés et de pyjamas tachés, je manipulais mon pénis nu et gonflé dans la crainte éternelle de voir mon ignominie découverte par quelqu'un qui me surprendrait à l'instant même où je déchargeais. Néanmoins, j'étais totalement incapable de ne pas me tripoter la bite une fois qu'elle s'était mise à me grimper le long du ventre. En plein milieu d'un cours, je levais la main pour obtenir la permission de sortir, me ruais le long du couloir jusqu'aux lavabos et, en dix ou quinze furieux coups de poignet, déflaquais debout dans un urinoir. À la séance de cinéma du samedi après-midi, je laissais mes copains pour aller jusqu'au distributeur de bonbons et grimpais m'astiquer sur un lointaisn siège de balcon, lâchant ma semence dans l'enveloppe vide d'une barre de chocolat... Un jour, au cours d'une sortie de notre association familiale, j'évidai le cœur d'une pomme, vis avec surprise (et avec l'aide de mon obsession) à quoi elle ressemblait et courus dans le bois pour me jeter à plat ventre sur l'orifice du fruit, feignant de croire que le trou farineux et frais se trouvait en réalité entre les jambes de cette créature mythique qui m'appelait toujours "mon Grand" quand elle m'adjurait de lui accorder ce qu'aucune fille dans toute l'histoire n'avait jamais obtenu. "Oh, mets-le-moi, mon Grand", s'écriait la pomme creuse que je baisais frénétiquement le jour de ce pique-nique. "Mon Grand, mon Grand, oh donne-moi tout", implorait la bouteille de lait vide que je gardais cachée dans notre réduit à poubelle au sous-sol pour la rendre folle après l'école avec ma trique vaselinée. "Viens, mon Grand", hurlait le moceau de foie délirant que dans ma propre aberration j'achetai un après-midi chez le boucher et que, croyez-le ou non, je violai derrière un panneau d'affichage, en route pour une leçon préparatoire au bar mitzwah."

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