Sur un site de matériel de pêche, Bernard a découvert ces cuillères aux formes plus que suggestives ! Avec un équipement pareil, ça doit être facile d'avoir des touches !!!
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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Sur un site de matériel de pêche, Bernard a découvert ces cuillères aux formes plus que suggestives ! Avec un équipement pareil, ça doit être facile d'avoir des touches !!!
EN RUT : état physiologique des animaux, spécialement de certains mammifères, qui les pousse à l'accouplement ; période au cours de laquelle ils sont dans cet état.
synonymes : en chaleur ou en saison. Voir aussi les verbes saillir, monter ou couvrir la femelle.
Chez les êtres humains, le terme de rut est associé une grande excitation sexuelle. Chez la femme, le rut correspond à la période d'ovulation (l'œstrus) où elle est fécondable. Cela se manifeste par une élévation de la température corporelle et des secrétions vaginales plus abondantes ainsi que par l'augmentation de la production de phéromones (odeurs) destinées à attirer l'attention des mâles. Autres signes extérieurs visibles : les traits du visage changent, les yeux sont plus brillants, la voix plus aiguë, le ventre plus plat et la courbure des reins plus accentuée. Au cours de cette période qui dure en moyenne une dizaine de jours, la femme cherche à mettre son corps en valeur (en particulier par des vêtements plus "sexy") et est plus susceptible d'être infidèle. Il est à noter que pendant l'œstrus, ces changements de la physiologie et du comportement sont plus facilement détectés par les célibataires que par les personnes déjà en couple.
À chacun de mes séjours à l'hôpital (une dizaine en tout), le fantasme d'une aventure avec une infirmière lubrique m'a traversé l'esprit, particulièrement lors de mes nuits d'insomnie, lorsque l'hôpital était plongé dans le silence... Je ne saurais dire pourquoi, mais dans ces heures obscures, je me retrouvais dans un état d'excitation sexuelle inhabituelle, propice aux délires les plus fous : et si l'infirmière faisait la tournée des chambres, entrait dans la mienne et me trouvait bandant à en déformer le drap...
Dès l'âge de 11 ans, à mon entrée en sixième, je me suis retrouvé en internat dans un lycée à une trentaine de kilomètres de la maison familiale. J'y suis resté jusqu'à mon bac en juin 1970. Chaque année, au premier trimestre, il y avait le rituel de la visite médicale obligatoire, assurée par la médecin scolaire. L'annonce de cette visite était source d'excitation et de crainte. Excitation à l'idée de se trouver seul, en slip devant une femme mûre qui ne manquerait pas de le baisser pour m'examiner la bite et me tâter les couilles ; crainte à l'idée de paraître ridicule, avec la queue recroquevillée comme au sortir d'une baignade en mer au printemps... La petite salle de consultation de l'infirmerie du lycée était froide et austère. Je ne me souviens pas de l'aspect physique de cette doctoresse, ni de sa voix... Il me semble qu'elle opérait en blouse blanche et ne m'accordait qu'une attention distraite... J'en sortais frustré et soulagé. Je me disais que l'année suivante, j'aurais pris de l'assurance mais il n'en était rien.
Jef CABLOG est un artiste philippin né en 1981. Ses tableaux, tous réalisés au couteau à peindre et non pas au pinceau, rendent hommage à la beauté naturelle de son pays ainsi qu'à ses habitants.
Le monde médical nourrit, chez les patients, un grand nombre de fantasmes à caractère sexuel. Peut-être est-ce pour compenser le stress et l'angoisse que génèrent la maladie et, finalement, la peur de la mort. Ainsi se reconstituerait le couple Eros-Thanatos. Aussi loin que remontent mes souvenirs, dès mes premiers émois d'adolescent, à chaque visiste chez une femme médecin, je me suis "fait un film" où cette consultation dévierait de son caractère strictement médical pour devenir une "partie de cul" en bonne et due forme. Evidemment, il ne se passa jamais rien !
Cependant les fantasmes ont la vie dure. Un des plus fréquents est celui de la séance de psychanalyse ou de psychothérapie où l'on passe de la parole aux actes. La présence du divan y est sans doute pour beaucoup... Et puis aussi le stade du transfert, ce moment de l'analyse où le patient devient amoureux de son/sa psy...
Alaa el Aswany, "J'ai couru vers le Nil", roman traduit de l'arabe d'Egypte par Gilles Gauthier
Editions Acte Sud, 2018, 429 pages.
Ce roman fleuve revient sur le soulèvement populaire qui en 2011 a entraîné la chute de Moubarak. Les événements sont vus et vécus par une dizaine de personnages tous différents et éloignés tant par leur statut social que par leurs idées politiques et religieuses. À ce jour, ce récit sans concessions est toujours interdit de publication en Egypte !
Pages 77 et suivantes : portrait intime de Nourhane, femme journaliste, présentatrice de télé, très ambitieuse ( portrait très ironique à lire au second degré)
" On dit que Nourhane est une femme dangereuse qui se joue des hommes, qui les domine par le sexe et qui en fait ensuite ce qu'elle veut.
Par
Dieu tout-puissant ! Va-t-on transformer les qualités en faiblesses et les bienfaits en châtiments ? Est-ce la faute de Nourhane si elle plaît aux hommes ? Allons-nous la sanctionner pour sa
beauté ? Faudrait-il pour nous satisfaire qu'elle soit difforme et repoussante ? Toute sa vie, Nourhane a été pudique et pieuse. Elle n'a jamais permis à un homme étranger de la toucher fût-ce du
bout des doigts, même à travers ses vêtements. Quant au sexe, puisse chaque épouse musulmane faire la moitié de ce que fait Nourhane pour contenter son mari. La loi religieuse n'ordonne-t-elle
pas à l'épouse musulmane de satisfaire son mari au lit de toutes les manières possibles en dehors des choses interdites qui sont la copulation pendant les règles et la pénétration anale ? Les
grands savants en religion n'invitent-ils pas la femme musulmane à être une courtisane obéissante dans le lit de son mari de façon à étancher son désir et le fortifier ainsi contre le péché ?
Nourhane était une jeune fille naïve, à l'état brut, qui ne connaissait rien au sexe et qui n'a pas ménagé sa peine et ses efforts pour apprendre. Elle a beaucoup lu et vu des dizaines de films
explicatifs sur Internet pour parvenir à connaître l'art du lit qu'elle a pratiqué licitement une fois après l'autre, jusqu'à y exceller. Elle a appris à épiler les poils de son corps (dans deux
directions) puis à rendre sa peau douce avec une pâte maghrébine, puis à nettoyer ses parties intimes puis à les parfumer d'encens à la façon soudanaise puis à les enduire d'une huile odorante à
la saveur de fruit (abricot ou pomme). Elle a appris à exciter son mari d'une façon licite. Il faut imaginer Nour fermant la porte de la chambre, allumant des bougies et faisant brûler de
l'encens pour préparer psychologiquement son mari à l'amour. Il faut la voir jeter à son mari un regard perçant plein de convoitise puis se mordre la lèvre inférieure en signe de désir, il faut
la voir, vêtue d'une chemise de nuit provocante, se pencher comme par hasard devant son mari pour le tenter avec ses seins. Nourhane a acheté très cher une tenue de danseuse et elle a appris à
danser d'une façon obscène, dévergondée et ensorcelante. Au lit, elle a appris quand il faut gémir, quand il faut murmurer à l'oreille de son mari des paroles excitantes et comment il faut
caresser les sept parties sensibles de son corps pour lui faire perdre la raison. Nous ne parlons ici que des jouissances licites et il n'y a pas de honte ni de gêne à cela. Nourhane a appris
comment faire jouir son mari de sa croupe d'une manière tendre et délicate sans pénétration illicite. Elle s'est entraînée à sucer lentement et avec douceur le phallus de son mari - comme
l'autorise la loi divine. Elle va jusqu'à lui offrir des fruits ou lui donner de la cannelle ou du jus d'ananas assez longtemps avant la copulation pour que son sperme ait un goût acceptable dans
sa bouche. Est-ce que nous allons reprocher à Nourhane ses efforts louables et la maîtrise qu'elle a du sexe ? Ne ferions-nous pas mieux de blâmer les musulmanes qui profitent de leur mari et qui
les négligent au lit, ce qui les fait tomber dans le péché, que Dieu les garde. Nourhane - Dieu seul sait qui est pur et qui est pécheur - est une excellente musulmane qui respecte les
prescriptions de la religion et ne s'en écarte pas d'un pouce."
Suite de l'attentat terroriste à la Préfecture de Police de Paris, le jeudi 3 octobre, et de la défaillance des services de renseignement dans le repérage de la radicalisation du meurtrier. À la une du Canard Enchaîné n° 5161 du mercredi 9 octobre, il y a ce dessin de Diego Aranega qui m'a fait beaucoup rire. Tout est dit !
Madame du Cayla
Zoé Victoire TALON est née en 1785. Fille d'avocat, elle devint Comtesse du Cayla en épousant très jeune le Comte du Cayla. Le mariage bat rapidement de l'aile et, sous l'Empire, elle devient la maîtresse et la protégée de Savary, le ministre de la police de Napoléon 1er. À la chute de l'Empire en 1815, elle parvient à se glisser dans l'entourage de Louis XVIII dont elle deviendra d'abord une amie, puis à partir de 1820 jusqu'à la mort du roi en 1824, la favorite, la confidente et la partenaire de ses fantasmes. Le roi, frère de Louis XVI, était dans les dernières années de sa vie, obèse, impotent et quasiment impuissant. En échange de ses faveurs sexuelles, Madame du Cayla se vit offrir une belle rente et surtout le château de Saint-Ouen où elle mourut, à l'abri du besoin, en 1852.
Le relation entre le roi et la comtesse faisait les gorges chaudes des chansonniers et polémistes, comme en témoigne ce texte anonyme "Petits conseils à une dame pour avoir un château" : "Prenez un vieillard riche et libertin dont les désirs dépassent de beaucoup les possibilités. Flattez ses vices, soyez prête à vous montrer sous toutes les postures et à satisfaire les demandes les plus éloignées des règles de la bienséance dans lesquelles Madame votre mère et Monsieur votre confesseur vous ont élevée. Lorsque vous aurez eu la certitude que ce personnage est couvert de pustules et que ses jambes sont à demi pourries, laissez-vous caresser et pliez-vous à toutes les fantaisies, tous les égarements, toutes les débauches séniles de ce Lovelace grelottant. Acceptez d'être transformée en tabatière*, en salière, en poivrière ou en lèchefrite. Feignez l'amour, la volupté, l'extase, lorsque vous embrasserez une bouche édentée. Bref, ne refusez aucun déshonneur, laissez-vous aller à toutes les corruptions, à toutes les lâchetés, à toutes les complaisances, à toutes les prostitutions, et vous aurez un beau château..."
* Le texte fait ici allusion à un jeu érotique auquel se prêtait Madame du Cayla. Nue, elle se couchait sur les genoux du roi qui se servait des fossettes du creux des reins de la belle comme tabatière : il y déposait ses pincées de tabac à priser et n'avait plus qu'à se pencher en avant pour sniffer sa dose. Il y a des années, j'ai vu un dessin caricatural de cette scène, mais je n'ai malheureusement pu le retrouver ni dans mes archives ni sur le net. Si l'un d'entre vous retrouve ce dessin, je serais heureux de le revoir
ci-dessous, caricature anglaise de1823 où l'on voit Madame du Cayla et Louis XVIII au lit, avec le roi tourmenté par un cauchemar où lui apparaît le fantôme de Napoléon
Dernière minute ! Un immense merci à Donatien le Furtif qui a retrouvé la gravure de la scène de la tabatière dont je vous parlais. C'est avec plaisir que je la partage avec vous.
Voilà une photographie qui me laisse dubitatif. De toute évidence, ils sont trois enfermés là-dedans. Ils y sont à l'étroit. Par contre, je ne saurais dire si le trio est composé d'un homme et deux femmes ou d'une femme et deux hommes... Je vous propose que vous visualisiez la scène à l'intérieur, que vous décriviez la répartition des rôles (qui fait quoi, à qui, dans quelle position...) Je fais confiance à votre sens de l'observation et à la richesse de votre imaginaire !
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