michel-koppera

Scène de harem

Les super-productions hollywoodiennes des années 20 ( grandes fresques historiques et autres peplums...) nécessitaient le recrutement d'un nombre important de figurants et surtout figurantes plus ou moins dénudées. Recrutées sur leur plastique avantageuse, ces jeunes utilités constituaient un vivier sans cesse renouvelé où venaient se repaître de chai fraîche les grands prédateurs sexuels des studions : producteurs, metteurs en scène, acteurs et techniciens... Chacun n'avair qu'à se servir ! Les jeunes filles avaient été attirées par les lumières des plateaux, et rêvaient de future gloire. Elles ne seraient le plus souvent que des poupées vivantes délaissées aussi vite qu'elles auraient été séduites, caressées et baisées.

Je vous ai retrouvé une courte BD ( un eight pages) parue en 1979 dans le numéro 4 du magazine "Fascination"  qui rend assez bien compte de l'atmosphère libidineuse de l'époque

Jadis et naguère : Mata Hari

Margaretha Geertruida Zeller est née en 1876 aux Pays-Bas. Après l’échec de son mariage, elle vient s’installer  en 1903 à Paris où elle mène une existence de cocotte de luxe ( demi-mondaine, femme entretenue, mi courtisane, mi prostituée)

C’est en 1905 qu’elle se produit pour la première fois sur scène en danseuse exotique peu vêtue sous le nom de Mata Hari. C’est le début d’une période de gloire. L’argent coule à flots, Mata Hari multiplie les aventures, se construit une légende à coups de mensonges… Mais peu avant la guerre, le vent tourne. Elle se retrouve ruinée et retourne à son existence de femme facile. Pendant le conflit, elle fréquente beaucoup d’officiers alliés et se prétend même agent des services secrets français.

En 1917, elle est arrêtée et accusée d’espionnage au service des Allemands. Malgré le manque de preuves et sans doute plus victime de son amour de l’argent que coupable de collusion avec l’ennemi, elle est sommairement jugée et fusillée le 15 octobre 1917.

Mata Hari est passée dans la mémoire collective comme l’archétype de la femme qui utilise son charme pour trahir. Il nous reste aussi de nombreuses photos un peu surannées (la plupart datées de 1911)

Mata Hari en "tenue" de scène

Photo de Mata Hari le jour de son arrestation

Les informations sur Isabel Gardner sont rares. Les seuls renseignements que j'ai pu trouver concernent surtout son photographe qui n'est autre que Alfred Cheney Johnston ( 1884-1971) auteur d'une multitude de photos de nu des stars et starlettes des années 1920. Sur ce blog, vous pouvez voir par exemple des photos de Louise Brooks ( dans l'album "Jadis et naguère"). Isabel Gardner fut donc une de ses modèles, sans doute une starlette de l'époque. Si vous avez  plus d'informations sur cette femme, n'hésitez pas à nous les faire partager. Restent donc les photos d'une jeune femme à la plastique irréprochable et d'une indéniable beauté

Jadis et naguère : Joan CRAWFORD

Joan Crawford, de son vrai nom Lucille Fay LE SUEUR, est née en 1905 au Texas et décédée en 1977 à New-York.

Après une enfance difficile, en 1921, elle devient girl danseuse dans une troupe théâtrale. En 1925, elle est repérée par la MGM lors d’un casting  et tourne son premier film. C’est à cette époque qu’elle prend le pseudonyme de Joan Crawford.

En quatre ans, elle tourne plus de vingt films muets, puis à partir de 1929, poursuit sa carrière dans le cinéma parlant et enchaîne les grands rôles.

À la fin des années 1930, sa carrière connaît un passage à vide, mais elle rebondit en se faisant engager par la Warner. Sa seconde carrière d’actrice, celle qui lui vaudra un oscar en 1946, durera jusqu’en 1965, année où elle est touchée par la maladie. En 1970, elle met un point final à sa carrière.

Lana TURNER (de son vrai nom Julia Jean Mildred Frances Turner) est née en 1921 et décédée en 1995. Actrice américaine considérée comme une des reines du glamour, elle a tourné dans plus de 50 films dont le très sulfureux « Le facteur sonne toujours deux fois » en 1946. Elle a aussi posé pour des milliers de clichés en pin-up de charme.