Mardi 4 mars 2014 2 04 /03 /Mars /2014 09:00

J'inaugure aujourd'hui une série d'articles sur le thème : "Comme à la télé... enfin presque". Il s'agit de reprendre des titres d'émissions culte et populaires, et d'en proposer une vision plus libertine... si vous voyez ce que je veux dire. On commence par "L'amour est dans le pré", émission de télé-réalité de M6 qui en est à sa 8ème saison et présentée par Karine Le Marchand...

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Par michel koppera - Publié dans : émisssions télé - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 3 mars 2014 1 03 /03 /Mars /2014 13:26

Le verbe jouir apparaît dans la langue française au XIIème siècle. C'est un dérivé du verbe latin populaire  "gaudere" qui signifie "se réjouir".

JOUIR : avoir du plaisir, profiter pleinement des plaisirs que procure ce que l'on a, ce qui s'offre.

Voir : Jouissance, jouisseur, jouissif

Cette même racine latine "gaudia" donnera le mot "joie"

À partir de là, le sens de certains mots ou expressions nous apparaît beaucoup plus clair. Comme la gaudriole (plaisanteries grivoises), les "filles de joie" ( qui donnent à jouir), ou même "les joyeuses" pour parler des testicules. (Je pourrais même y ajouter le nain "Joyeux" dans Blanche-Neige qui ne serait rien de plus qu'un jouisseur, représentant de la luxure, l'un des 7 péchés capitaux)

Sans oublier tous les dérivés du verbe "se réjouir" (1849). Rendre joyeux, mettre de bonne humeur. Ce qui nous amène aux réjouissances : joie collective.

Dans les "Petits poèmes en prose" ( 1862), Baudelaire écrivait :" Mais qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance"

Voici donc quelques instantanés où il me semble que le photographe est parvenu à saisir dans son objectif cette seconde d'infini. Il y a dans l'expression des visages, si proche parfois de la douleur, quelque chose qui ne trompe pas... Devant les photos de ces femmes au  paroxysme du plaisir solitaire, je ne peux m'empêcher de me souvenir des paroles d'une chanson de Charles Trénet où l'on avait surpris la bonne de la maison en train de "se donner de la joie" derrière une porte ( avec quel objet ? je me me souviens pas. Mais caty m'informe qu'il s'agit d'une passoire !) ... Comme d'habitude, je vous laisse juges.

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Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 2 mars 2014 7 02 /03 /Mars /2014 09:00

Depuis le 30 janvier dernier, les Chinois sont entrés dans l'année du Cheval. Dans l'astrologie chinoise, le Cheval est fougueux et indépendant, mais surtout considéré comme un travailleur qui privilégie l'action. Il brille par sa créativité et a constamment beboin d'aller de l'avant...

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 28 février 2014 5 28 /02 /Fév /2014 09:13

Rappel de l'épisode précédent : la narratrice et son mari ont pris rendez-vous avec un black pour une première expérience candauliste. Après un dîner au restaurant, ils se retrouvent tous les trois dans une chambre d'hôtel.

Claude m’a fait asseoir sur l’unique chaise devant le petit bureau. Mes deux hommes ont pris place chacun au pied d’un lit. Claude m’a donné les premières instructions :

- Odette, s’il te plaît, soulève ta robe, ouvre les cuisses et montre ta culotte à Samuel.

J’ai obéi en regardant intensément Samuel. Ses yeux sont venus se poser sur mon ventre.

- Penche-toi un peu en arrière et écarte ta culotte qu’il voie ta chatte…

mot-triple3-1J’étais très mouillée et mes lèvres étaient toutes gonflées de désir. Quand j’ai ouvert à deux doigts ma vulve, Samuel s’est levé. Tout en ne me quittant pas des yeux, il s’est lentement déshabillé. Pour finir, faisant glisser son boxer le long de ses cuisses musculeuses, il a libéré une bite de très belle taille quoiqu’à peine bandante. En dehors de quelques films pornos, je n’avais jamais vu de bite noire et aussi grosse. Je la dévorais déjà des yeux.

Toute à mes fantasmes, j’en avais négligé Claude. Lui aussi s’était déshabillé et discrètement installé sur son lit, le sexe à la main, afin de ne rien perdre du spectacle que nous allions lui offrir. Au cours des trois heures de folie qui ont suivi, je n’ai pas oublié que mes désirs étaient aussi ceux de mon mari. Alors, à chaque instant, j’ai fait en sorte qu’il voie TOUT, qu’il ne soit pas déçu ou frustré, qu’il ne sente pas exclu. Souvent je lui parlais, je lui disais mon bonheur, je lui demandais ce qu’il ressentait et ce qui lui ferait plaisir…

Mais cela ne m’empêchait pas de me donner tout entière à Samuel. Aucune parcelle de mon corps ne lui était interdite : il pouvait y poser les doigts, les yeux, les lèvres et son sexe désormais en érection permanente que je tenais à deux mains. Samuel avait la peau très douce, soyeuse et chaude. Je m’enivrais de l’odeur de ses aisselles, de son pubis planté de poils crépus et de sa bite  que je suçais avec délectation. Il n’était pas en reste, faisant de ses lèvres la fête à mes seins, à ma nuque, à ma chatte, à mon cul qu’il léchait de sa langue féline.mot-triple3-5

- Chéri, regarde comme je mouille !!! Je sens que ça vient… Donne-moi ta main, je vais jouir… Oh, ça y est !

C’est Claude qui s’est chargé d’enfiler le préservatif sur la queue raide de Samuel et qui a présenté la tête du gland au bord de mon vagin. Puis il a regardé l’énorme bite s’enfoncer en moi, me dilater la vulve… Jamais je n’avais éprouvé tant de plaisir à me faire pénétrer. C’était comme un accouchement à l’envers, un enfantement où la douleur avait été remplacée par l’intensité de la jouissance.

Maintenant, le visage de Claude était tout près du mien. Les yeux dans les yeux, on se chuchotait des confidences.

- Oh, mon chéri, tu ne peux pas imaginer comme c’est bon !

- Et toi, tu ne peux pas imaginer combien je suis heureux ! Tu es si belle !

- Tu bandes ?

- Oui, comme jamais je n’ai bandé…   

mot-triple3-3Pendant ce temps, la bite de Samuel labourait mon ventre huileux. Les mains passées sous mes fesses, il m’ouvrait la vagin afin de me pénétrer jusqu’aux couilles. Jamais je ne serais crue aussi profonde, aussi large, aussi salope… Je sentais ma mouillure couler sur mon périnée et mon cul dilaté avant de se répandre sur le drap. J’ai eu un premier orgasme qui m’a surpris par sa soudaineté, puis un second tout aussi inattendu. Je ne lâchais pas la main de Claude qui me regardait avec amour.

- Jouis, mon Odette adorée… Jouis encore et encore ! Pense à la grosse bite que tu as dans le ventre, une belle queue de black qui ne bande que pour toi, pour ta chatte, pour ton cul…

- Tu crois que je pourrai ?

- Quoi ?

- Me la mettre dans le cul…

Mes propres paroles m’ont rendue lubrique. J’avais maintenant envie de pornographie, d’obscénité. Sans doute Samuel avait-il deviné ce désir nouveau dans les ondulations de mon bassin qui venait à la rencontre de son sexe. Il accéléra tellement la cadence que je suis me sentie plonger dans une sorte de transe orgasmique faite de frissons, de râles, de coups de rein et de propos incohérents. Seule l’éjaculation de Samuel dans son préservatif a mis provisoirement fin à mon délire en continu. Les soubresauts de sa bite m’ont ébranlé le col de l’utérus, inondée de cyprine et brusquement apaisée.

Pendant l’entracte qui a suivi, nous avons partagé une bouteille de champagne. J’étais sur un des deux lits avec Samuel, Claude sur l'autre qui nous observait tout en branlant doucement sa bite tendue comme un ressort.

Assise en tailleur sur le lit, une flûte de champagne dans une main, de l’autre je tenais le sexe de Samuel. Même au repos, il était impressionnant. Samuel qui jusque-là s’était montré  très discret, voire réservé, me parlait tendrement tout en me caressant. Il me tutoyait et ce tutoiement abolissait les tabous.mot-triple3-4

- Ne me lâche pas, ta main est chaude et douce, aussi douce que ton sexe. Tu vas bientôt le sentir grossir sous tes doigts. Odette, écarte plus les cuisses que je te prépare le trou du cul… Car c’est de ça que tu as envie maintenant, de ma queue dans ton cul, n’est-ce pas ? Allez, dis-le moi… Je veux te l’entendre dire…

- Oui, je veux que tu m’encules…

- Devant Claude ?

- Surtout devant Claude, qu’il voie ton énorme bite s’enfoncer entre mes fesses écartelées…

- Et après ?

- Je veux que vos foutres se mélangent dans les poils de ma chatte…

Tout en me parlant, il m’avait glissé deux puis trois doigts dans le cul et me malaxait le rectum avec une grande douceur. Je me devinais toujours plus ouverte, plus disponible à toutes les audaces. Quand il m’a jugée prête, Samuel m’a fait mettre à quatre pattes sur le lit, la croupe en l’air, les fesses bien écartées dans la position d’une chienne en chaleur. Claude nous a rejoints et s’est agenouillé devant moi, de sorte que sa bite en rut soit à portée de ma bouche. En se penchant en avant, il avait une vue imprenable sur mes fesses et le trou de mon cul.

Bien que généreusement lubrifiée, il a fallu des efforts et de la patience pour accueillir dans mon cul la bite de Samuel. Ce n’était pas vraiment douloureux, mais comme un gigantesque suppositoire qui s’enfonçait dans mes entrailles. Claude m’encourageait :

- C’est magnifique, Odette ! Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau. Si tu savais comme je t’aime en ce moment même ! Tu me donnes la plus belle preuve de ton amour. Chérie, tu es belle à mourir…

Je l’écoutais et ses mots tendres avaient le pouvoir de m’exciter davantage.

- Oh, Samuel, vas-y, défonce-moi le cul ! Dis-moi que je suis une salope de bourgeoise en chaleur…

mot-triple3-2Alors, tout est allé très vite et j’ai vécu la suite comme dans un rêve éveillé. Je me souviens d’un dernier orgasme fulgurant, de la bite de Claude dans ma bouche, de giclées de sperme qui m’ont aspergé le ventre, de lèvres qui m’embrassaient, et d’un long sommeil profond et très serein…

Quand je me suis réveillée, le lendemain matin, il faisait grand jour. Samuel était parti depuis très longtemps. Claude était assis, tout habillé, au bord de son lit et caressait des yeux mon corps nu. Je me suis levée et je l’ai enlacé avec tendresse.

- Je suis heureuse, et toi ?

- Moi aussi… Peut-être qu’un jour, on pourra recommencer…

- Pourquoi pas ! Mais cette fois, ce sera à mon tour d’être spectatrice…. Tu as des préférences ?

- Oui, mais on en reparlera un autre jour…

FIN

 

 

© Michel Koppera, janvier 2014  

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 27 février 2014 4 27 /02 /Fév /2014 07:55

On ne sait pas grand-chose de la vie de cette sainte sinon qu'elle était originaire de la tribu gauloise des Calètes (actuellement Pays de Caux en Haute-Normandie). En 303, elle fut martyrisée lors de la dernière persécution romaine organisée contre les Chrétiens. Après son martyr, son corps fut jeté dans la Seine où il fut recueilli  et enterré à Goville (près du Havre). Plus tard, pour échapper aux pillages et profanations des envahisseurs normands, son corps fut transféré à Conflans (aujourd'hui Conflans Sainte Honorine). Le culte de Sainte Honorine est célébré le 27 février depuis l'an 1080. et elle est la sainte patronne des bateliers

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P.S : demain, fin de la nouvelle "Mot compte triple" 

Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 26 février 2014 3 26 /02 /Fév /2014 09:32

Rappel de la 1ère partie: La narratrice a découvert par hasard le mot "candaulisme" qui a fait naître en elle des désirs inconnus. Elle en a fait part à son mari...

Pendant les deux mois qui ont suivi nous n’avons plus parlé de cette histoire, à tel point qu’il m’arrivait parfois de douter de mes souvenirs. Claude passait ses journées à l’étude, moi dans les bilans comptables. Et puis, un soir de juillet, Claude est rentré plus tôt. J’étais au piano en train de décrypter une valse de Chopin. Il a attendu les dernières notes, mais je sentais bien qu’il bouillait d’impatience.

mot-triple2-4- Je crois que j’ai enfin trouvé notre homme. Une occasion à ne pas rater !

- De qui parles-tu ?

- D’un Africain de quarante-six ans, divorcé, pour quelques mois encore en France afin de liquider ses affaires. Après, il repartira pour le Cameroun où il a d’autres projets commerciaux. Une très bonne situation, plutôt classe…

J’étais troublée et pourtant aussi excitée que Claude. Il a continué de me parler de cet homme comme s’il s’agissait d’une relation de longue date : il connaissait ses goûts, ses habitudes, ses traits de caractère…

- Je suis sûr qu’il te plaira. Tu peux me faire confiance !

- Mais tu lui as déjà parlé de notre projet ?

- Bien sûr. Il n’a pas été difficile à convaincre.

- Et pour les détails ?

- Quels détails ?

- Je veux dire les dimensions… Tu lui as dit ce que je désirais ?

J’avais baissé la voix. Ce n’était plus qu’un souffle mais aussi brûlant que la braise qui incendiait mon sexe.

- Ne t’inquiète pas, tu ne seras pas déçue. Si tu es d’accord, il ne nous reste plus qu’à fixer un jour et un lieu de rencontre. J’aurais bien aimé le recevoir ici, mais avec les enfants et le voisinage ce serait risqué. Qu’en penses-tu ?

- Tu as raison, l’hôtel c’est plus sûr. Tu t’en occupes ?

- Pas de problèmes ! Quant à la date, c’est toi qui vas la choisir.

J’ai pris le temps d’une brève réflexion.

- Samedi de la semaine prochaine, ce serait bien. Cela me donnerait le temps de me préparer. Il t’a dit ce qu’il appréciait chez une femme ?

- Oui, il voudrait quelque chose de très simple, de naturel, en coton, blanc de préférence…

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Tout s’était décidé très vite, de façon spontanée. Claude est parti faire un tennis avec un ami et je suis restée seule, face au piano, le ventre ruisselant, le cœur battant comme celui d’une ado à la veille de son premier rendez-vous amoureux, incapable de penser à autre chose qu’à mon désir. Ce n’est que plus tard que je me suis rendu compte que je n’avais pas demandé à Claude comment s’appelait cet homme, comme si la taille de son sexe était plus importante que son nom… J’ai eu honte de moi.

 

mot-triple2-2Il se prénommait Samuel. La rencontre était prévue dans un hôtel sans âme d’une zone d’activités de la périphérie. En ce samedi de fin juillet, il faisait très beau. Comme Claude me l’avait demandé, je ne portais qu’une robe de cotonnade très légère avec en dessous un soutien-gorge et une petite culotte blanche. Claude était en jean et T-shirt. C’est sur le parking de l’hôtel que j’ai fait la connaissance de Samuel. Il est arrivé en BMW noire, très élégant dans un costume sombre. Sa chemise mauve mettait en valeur sa peau noire, satinée sous le soleil d’été. Il m’a plu au premier coup d’œil. Quand il m’a serré la main, j’ai ressenti un frisson me courir sur les reins ; j’étais déjà sous le charme.

Nous sommes d’abord allés dîner dans un restaurant du centre-ville où Samuel avait réservé une table. Au cours du repas, il ne fut à aucun moment question de ce qui allait se passer plus tard. Avec Claude, Samuel a parlé affaires, projets professionnels et fiscalité. Avec moi, il a évoqué la famille et les voyages.

De retour à l’hôtel, vers 23 heures, alors que la nuit venait juste de tomber, nous nous sommes enfermés dans la petite chambre à deux lits simples. J’étais un peu angoissée, mais je me suis dit que je n’allais pas renoncer si près du but.

 

à suivre…

© Michel Koppera, janvier 2014

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 25 février 2014 2 25 /02 /Fév /2014 09:30

Présentation : cette nouvelle a une histoire. Le mois dernier, un couple du sud de la France, lecteur de mon blog est entré en contact avec moi... Au fil des mails, je leur ai proposé d'écrire une nouvelle sur un scénario qui les ferait fantasmer. Ils m'ont alors envoyé un petit scénario candauliste. J'ai écrit l'histoire que je leur ai adressée dès qu'elle a été achevée. Depuis, je n'ai reçu aucune réponse ! Je ne sais même pas si l'histoire leur a plu. Pour moi c'était à la fois décevant et frustrant. Alors, plutôt que de laisser ce texte dormir sur mon disque dur, voici "Mot compte triple". Bonne lecture.

Mot compte triple

 

C’était un après-midi d’avril. Il pleuvait. Les enfants étaient en vacances et faisaient une partie de Scrabble avec des camarades du collège. J’étais dans le bureau occupée à mettre à jour le bilan financier d’un des mes clients lorsque Mathilde est entrée.

- Maman, il y a Théo qui vient de mettre CANDY en mot compte triple. Il prétend que c’est la bonne orthographe ! Tu peux vérifier, s’il te plaît. Surtout que le Y compte double !

Moi aussi j’avais un doute. Vérification faite dans le dictionnaire, j’ai rassuré Mathilde :

- Non, tu diras à Théo que ça se termine par in ICANDY, c’est un nom propre, donc refusé !

Le dictionnaire était resté ouvert sur le bureau. Sans même réfléchir, mes yeux ont balayé les deux pages à la recherche de mots insolites : CANDACE, CANDALE, CANDARIN, CANDAULISME, CANDELA… Mon regard est revenu se poser sur CANDAULISME : « Pratique sexuelle des couples qui consiste pour l’un des conjoints à observer son ou sa partenaire alors qu’il ou elle coïte avec une autre personne. La personne observatrice éprouve alors une forte excitation. » Au fur et à mesure que je lisais et relisais ces quelques lignes, une boule me nouait l’estomac. Je ne saurais dire combien de temps a duré cette étrange sensation, sans doute quelques minutes mais qui m’ont paru interminables. Finalement, j’ai refermé le dictionnaire et je l’ai rangé sur son étagère.

Plus tard, quand la pluie eut cessé et que les enfants furent sortis, je suis allée aux toilettes pour faire pipi. Et là, j’ai vu que l’empiècement de ma culotte était humide, comme empesé. Mon index curieux m’a confirmé ce que je devinais : j’avais le vagin englué de mouillure épaisse, comme si je venais de faire l’amour.

mot-triple1Au cours des jours qui ont suivi, lorsque les enfants étaient au collège et Claude à l’étude, j’ai consulté quelques sites internet consacrés au candaulisme : sur les forums, les récits d’expériences et les photos étaient explicites. À chaque fois j’étais partagée entre une insatiable curiosité et un fort sentiment de culpabilité. Mais il y avait toujours ce nœud à l’estomac et plus tard la mouillure poisseuse de mon vagin.

 

      Un samedi de mai, comme le temps était au beau et le fond de l’air printanier, nous sommes allés déjeuner en terrasse sur le front de mer. Pour l’occasion, j’avais mis une jupe plutôt courte et un débardeur très échancré. À quarante-trois ans, je me sentais vraiment femme. Nous en étions au dessert lorsque Claude se pencha vers moi et me dit à l’oreille :

- Odette, je crois que notre voisin de table n’est pas insensible à tes charmes : Cela fait un bon moment qu’il reluque tes jambes et ton décolleté…

- Ça te gêne ? Ne me dis pas que tu es jaloux !

- Pas du tout !... Au contraire, je trouve ça plutôt plaisant. C’est un hommage.

- Et s’il en voulait plus, tu serais fâché ?

- Je ne crois pas…

On en est restés là parce que notre voisin de table a fini par s’en aller. De retour à la maison, à peine la porte refermée, Claude m’a prise dans ses bras, déshabillée fébrilement et entraînée dans notre chambre. J’étais trempée, il bandait. J’avais une envie tenace de son sexe, de le sentir aller et venir en moi, que cela dure longtemps, longtemps… Alors qu’il me pistonnait avec passion, il me chuchota à l’oreille :

- Accepterais-tu de faire l’amour avec un autre homme, devant moi ?mot-triple1-3

- Oh, oui !

- Et toi, tu y prendrais du plaisir ?

- Oui.

Les mots me venaient naturellement.

- Quel genre d’homme te ferait vraiment plaisir ?

- Un black… avec une très grosse bite…

En prononçant des mots, j’ai senti mon vagin devenir plus huileux encore et monter un orgasme comme je n’en avais jamais connu. La bite de Claude a vibré et son foutre m’a électrisé le ventre. J’en aurais hurlé de plaisir, la jouissance m’a ravagé le corps tout entier de la nuque aux orteils…

 

à suivre…

© Michel Koppera, janvier 2014 

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 24 février 2014 1 24 /02 /Fév /2014 09:41

Mes aventures et mésaventures, # 11

Christine A. Juin 1987, Santander

En avril, nous avions reçu pendant une semaine des collègues de notre filiale espagnole de Santander. Esprit d’entreprise et échange culturel. Fin juin c’était à notre tour de leur rendre visite. Nous étions six, deux couples, Christine et moi. Christine avait des origines grecques. Elle avait 32 ans, les cheveux noirs bouclés, un nez proéminent, de grands yeux sombres aux paupières lourdes, une belle bouche… On travaillait ensemble depuis plus de deux ans. On se connaissait un peu, sans plus. En arrivant à Santander, nous avons appris que nous serions hébergés tous les deux par un couple de collègues espagnols dans un vaste appartement avec vue sur l’océan. Chacun sa chambre.

k11Ce fut une semaine très agréable : visites touristiques, soirées restau, bains de soleil et de mer… Nos hôtes avaient mis à notre disposition une voiture, nous étions libres et insouciants.

Un soir, après dîner, nous sommes allés au casino où il y avait des machines à sous alors encore assez rares en France. Pour Christine, c’était une première. Elle me demanda de lui montrer comment jouer… Et c’est ainsi qu’elle gagna, pas énormément (peut-être 4 ou 500 francs) mais suffisamment pour qu’elle m’embrasse affectueusement pour me remercier. C’est comme ça que tout a commencé !

Après le casino, nous sommes allés sur la plage. Il faisait encore chaud. Nous nous sommes assis sur le sable tiède. Christine portait un débardeur rose indien et une robe de coton blanc qui lui couvrait les genoux. Je la tenais par la taille. Nous nous sommes embrassés très longtemps sous la lune. J’ai caressé ses seins, son ventre, ses cuisses nues sous sa jupe. Elle m’a enserré la nuque et palpé l’entrejambe avec insistance.

- On rentre ?

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Une demi-heure plus tard, on était dans sa chambre, la plus éloignée de celle de nos hôtes. Il faisait très chaud. On a ouvert en grand la fenêtre qui donnait sur la mer argentée. Christine s’est laissée déshabiller. Elle avait de petits seins aux aréoles larges comme des soucoupes et une chatte anthracite très fournie. Elle ouvrit mon pantalon et s’empara à pleine main de ma queue raide. On s’embrassait avec fougue. On était pressés de baiser, peut-être trop. On a oublié les préliminaires. Christine se laissa tomber à la renverse sur le lit, ouvrit en grand les cuisses pour me montrer son sexe huileux. Je n’avais plus qu’à m’y glisser au plus profond, à aller et venir dans son ventre, tout en embrassant ses lèvres chaudes, en caressant ses seins gonflés de désir. On a joui presque ensemble.

Plus tard dans la nuit, on a baisé une seconde fois. Puis, encore les deux nuits suivantes, mais sans jamais dormir ensemble. Je crois que nos hôtes ignorèrent tout de notre relation secrète, ou alors ils surent faire preuve d’une remarquable discrétion.

À la fin de la semaine, de retour en France, Christine reprit sa vie avec son compagnon légitime et il ne nous resta plus que des souvenirs

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 22 février 2014 6 22 /02 /Fév /2014 11:22

Nicole-Lise Bernheim, Mireille Cardot

Mersonne ne m’aime (romance policière)

Editions des autres, 1978

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Nous sommes en pleine effervescence féministe. Irène et Daniel sont en couple.

Page 89 : Irène vient de rejoindre une communauté de femmes

« Il ( Daniel) songeait que ces femmes entre elles, c’était rigolo et sans danger pour sa virilité. Il y gagnerait sur le plan culinaire, car les bonnes femmes n’échangent que des recettes.

Mais révélation, révolution.

Le plaisir n’était pas ce qu’Irène croyait.

Elle fit connaissance de son petit camarade clito tout à fait par hasard, un beau soir de pleine lune de mai, fais ce qu’il te plaît. Elles avaient bu du thé à la menthe fraîche et fumé le meilleur guatémaltèque.

Sylvie, à l’odeur de santal et verveine mêlés, s’était approchée d’elle, l’avait enlacée, et ma foi elle s’était laissée faire et même elle avait fait.

Tout alla vite. Vénus fit cascader la vertu d’Irène. »

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Page 94 : Daniel désormais abandonné par Irène va se consoler dans les quartiers chauds.

« Lassé, il décida au mois d’août, contrairement à ses principes les moins chers, d’aller dériver du côté de la rue Sainte-Denise. Il faisait belle et les femmes semblaient douces. Comme au Salon de l’agriculture, des rangs serrés d’Allemands soupesaient du regard les Madones du Slip.

Daniel Flipo-Risq monta avec la première venue, se refusant au choix. Ce fut une pulpeuse Sénégalaise qui sentait le benjoin. Daniel tout à l’étonnement de tromper sa femme ne fut pas brillant. Elle eut beau caresser, lécher, pincer, agiter, mordiller, rien ne dressait.

Elle interpella la pine fliporisquienne : « Cocotte, tu veux pas jouer avec maman ? T’aimes plus la bête à dodo ? Te laisse pas impressionner (…) J’ai toujours du goût pour les obélisques, les menhirs et tout ce qui monte au ciel. Alors, tu dardes, chérie ? » Elle le regamahucha un tantinet : Fiasco. »

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Vendredi 21 février 2014 5 21 /02 /Fév /2014 12:50

À poil(s) ou pas ?

Les « poils d’or » dont Zola avait gratifié les aisselles de son héroïne Nana (1880) mirent à l'époque le public en « rut ».

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Aussi en 1904, Le Bréviaire de la femme recommandait à ses lectrices l’épilation axillaire « indispensable avec la forme nouvelles de robes du soir outrageusement décolletées »

Cependant, la même année, Emile Bayard, inspecteur de l’Académie, déplora dans son ouvrage La Pudeur dans l’art et la vie, « l’absence scabreuse de la touffe de poils riante comme un nid sous les bras » et fustigea les artistes modernes qui « s’évertuèrent à épiler les aisselles et le pubis des femmes, sans se douter que leurs mains de vandales montraient, de la sorte, le chemin de la malsaine concupiscence » 

 

Références : Jean da Silva, auteur du « Du velu au lisse : histoire et esthétique de l’épilation intime », 2009

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Marquet, la femme au divan


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savoir71-5-Gustav Klimt - Woman with Legs Open, 1912

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Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Arts érotiques
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