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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
On va souffler un peu avec quelques articles plus légers. Commençons par aller au spectacle. Le dit spectacle n'est pas simplement sur l'écran ou sur la scène, mais aussi et surtout dans la salle... La preuve !
Afin de clore la série d'articles consacrés aux aventures de Léda et du Cygne, voici quelques suppléments et variantes.
La statuaire : des sculpteurs se sont intéressés au mythe
Oeuvre de Clesinger
Oeuvre de Alfred Janniot
Albert Ernest Carrier Belleuse, 1870
Ilaria Simonetta
Léda et ses enfants
Adam Miller
Gianpedrini, Ecole de Léonard de Vinci
Variantes...
Un peu de pédagogie.
La leçon de choses est un principe éducatif théorisé à la fin du XIX ème siècle et consistant à faire acquérir à un(e) élève une idée abstraite à partir de l'observation et de la manipulation d'un objet concret et accessible aux sens. Jules Ferry, ministre de l'Instruction Publique en 1882, fut l'un des promoteurs de cette pédagogie nouvelle. L'élève devait être actif, sa curiosité devait être éveillée et sollicitée, afin d'entretenir son désir d'apperndre.
En 1888, M. Bain, dans son ouvrage "Science de l'éducation" développe le concept de Leçon de choses
"Les leçons de choses doivent s'étendre à tout ce qui sert à la vie et à tous les phénomènes de la nature. Elles portent d'abord sur les objets familiers aux élèves, et complètent l'idée qu'ils en ont en y ajoutant les qualités qu'ils n'avaient pas tout d'abord remarquées. Elles passent ensuite à des objets que les élèves ne peuvent apprendre à connaître que par des descriptions ou des figures, et finissent par l'étude des actions les plus cachées des forces naturelles. (...) La leçon de choses ouvre aux élèves trois vastes domaines, l'histoire naturelle, les sciences physiques et les arts utiles à tout ce qui sert aux besoins journaliers de la vie ordinaire." (c'est moi qui attire votre attention sur les termes en caractères gras !)
Vous me connaissez et vous voyez où je veux en venir... Je dédie le texte et les images de cet article à notre grand "expert" en pédagogie, j'ai nommé Monsieur J.F Copé et pour une fois je suis plutôt fier de mon article
Voici donc quelques illustrations de leçons de choses : images éducatives, leçons particulières, observations et manipulations en tous genres....
Images éducatives
Observations et manipulations
Cours particuliers et travaux pratiques
Valentin était évêque de Terni en Italie. Il mourut en martyr en 269. Selon la légende, Valentin était non seulement évêque mais aussi thaumaturge. Le préfet de Rome fit mettre Valentin à mort parce qu'il avait mis ses pouvoirs de guérisseur au service des chrétiens emprisonnés.
Le 15 février, les Romains célébraient le dieu Faunus Lupercus, divinité païenne de l'amour et de la fécondité. Comme ces cérémonies tournaient parfois à la débauche et pour contrer cette tradition païenne, le pape Gélase 1er décida en 495 de célébrer la veille la Saint Valentin. C'est ainsi, sans autre raison, que Valentin devint le saint patron protecteur des amoureux.
Donc bonne fête à tous les amoureux et je pense n'avoir oublié personne
Voici donc la troisième galerie d'illustrations sur le thème des amours de Léda et du Cygne. Représentations de l'accouplement dont certaines vont même jusqu'à la fusion entre les deux improbables amants qui finissent par former un être unique, hybride de femme et d'oiseau
Tableau de Adolf Wertmuller
Tableau de Nikolai Kalmakov
Tableau de Correggio, 1532
Une gravure de Félicien Rops qui marie la mythologie et l'immaculée conception (notez que le cygne-saint esprit est bien couillu ! )
Tableau de Francis de Saint-Genies, 1925
Tableau contemporain de Fran Recacha
Tableau de James Legros
Tableau de Yasushi Tanaka
Et pour finir cette étonnante version sado-maso
Après les manoeuvres de séduction, passons aux choses sérieuses avec l'accouplement de Léda et du Cygne. Certains artistes ont ajouté un baiser lors de l'acte. Dans le cas précis, ce baiser prend la forme d'une fellation symbolique du cou phallique du divin volatile. En voici quelques exemples. Vous observerez que sur certains tableaux, Léda est plus active, qu'elle va même jusqu'à attirer le cygne en elle afin d'être pénétrée au plus profond !
Eau-forte de Hans Baldung
Tableau de Rubens, 1598
Tableau de Francesco Mola, 1645
Tableau de Veronese, 1585
Tableau de Géricault, vers 1817
Tableaux de Oskar Martin Amorbach
La mythologie : Léda était la fille de Thestios, roi d'Etolie. Elle avait épousé Tyndare, roi de Sparte. Il arriva que le roi oublia de rendre le culte à Aphrodite qui en prit ombrage. Avec la complicité de Zeus, la déesse entreprit de se venger. Pour cela, elle se métamorphosa en aigle, et Zeus prit l'apparence d'un cygne pour séduire Léda. L'aigle fit semblant de poursuivre le cygne qui chercha refuge auprès de Léda. Des amours de Léda avec Zeus naquirent d'un premier oeuf les jumeaux Hélène et Pollux, tandis que d'un second oeuf naquirent deux autres enfants engendrés avec Tyndare, à savoir Clytemnestre et Castor. Plus tard, elle eut avec Tyndare une autre fille, nommée Phébé.
Cet épisode de la mythologie est sans doute l'un des plus illustrés. Les artistes ont choisi différents moments de l'aventure : soit les manoeuvres d'approche du cygne, soit l'accouplement, soit plus rarement l'après ( éclosion des oeufs...)
Comme l'iconographie est très abondante, je n'aurai pas la prétention de vous présenter toutes les oeuvres correspondantes. Voici donc le premier d'une série de 3 articles, en commençant par l'épisode de la séduction de Léda.
Vous noterez que souvent l'essentiel du pouvoir de séduction du cygne réside dans son cou très phallique... ( c'est carrément explicite dans le second tableau de François Boucher)
Mosaïque romaine
Tableau de François Boucher, 1741
Tableau attribué à François Boucher, vers 1740
Tableau de Giovanni Rapiti
Paul Cézanne, 1881
Tableau de C.A. Holland, 1910
Tableau de Claudio Boltiansky
Tableau de Kalmakov
Tableau de Prosper Tillier, 1890
Tableau de Koyanagui Sei
Je termine par ce tableau très connu de l'école de Léonard de Vinci.
Michael Avallone, Orgies funéraires
NRF Gallimard, Carré noir, 1969
Titre original : The coffin things
Un embaumeur se venge de la riche communauté de sa ville qui l’exclut et le méprise
Chapitre VII : B.Richard Martinius, richissime vieux célibataire a décidé de s’offrir une soirée particulière
« B. Richard Martinius avait donné un coup de fil pour passer commande : trois filles dont les
chevelures diffèrent l’une de l’autre, de tel et tel poids, tel et tel tempérament. Il avait également précisé qu’il les voulait saines, et pas d’une intelligence exagérée. Mme Goodman (la
patronne des 3 call-girls) avait exécuté ses ordres. Le vieux Martinius versait la très coquette somme de mille dollars par fille. Pour une nuit ! (…)
Aussitôt les présentations faites, B. Richard Martinius avait fait mettre ses trois invitées en costume d’Eve, tandis que lui-même se lançait à leur poursuite comme un Faune, les pourchassant à travers la grande pièce en les bombardant de poignées de grains de raisin particulièrement juteux et poisseux. Ces demoiselles Wilson, Kelly et Apperson en avaient vu bien d’autres dans leur existence déjà si remplie, et chacune, pour sa part, s’était pliée à bien d’autres caprices pour satisfaire un client ! (…)
Martinius cessa brusquement de lancer des raisins, saisit par le poignet miss Apperson qui se trouvait être la plus proche de
lui, en même temps que du lit de l’époque de la Reine Anne, et la bascula en un tourne-main sur la couche moelleuse. Accueillant ce répit avec soulagement, les compagnes de miss Apperson, Mlles
Wilson et Kelly, s’arrêtèrent pour contempler le couple. Elles allèrent même jusqu’à se verser du champagne du magnum qui se dressait, tel la tourelle d’un vaisseau de guerre, dans un énorme seau
à glace posé dans un coin de la pièce.
Pourtant, elles ne pensèrent bientôt plus au champagne, ni à rire et se moquer de B. Richard Martinius. À vrai dire, leur pouls s’accélérait, et elles sentaient leurs seins, et le creux de leur estomac, en proie à certains fourmillements et frissons dont elles n’avaient guère l’habitude.
Miss Apperson gémissait et criait, dans un délire extatique, dont elles furent aussitôt jalouses.
Mais B. Richard Martinius était capable – et il le prouva – de les combler toutes. Une performance incroyable ! L’orgie dura longtemps, soutenue par des flots de champagne, un entrain du diable, une intimité sans retenue, et aucune limite de temps ! Les demoiselles en vinrent chacune à élaborer, en secret, maints projets, machinations et habiletés dans le but de se réserver – en toute exclusivité et pour elle seule – la jouissance de ce vieux bouc millionnaire. En vue d’un avenir assuré ! C’était le client rêvé, disponible en tout temps. Et paré pour la bagatelle, avec ça ! Pour ne rien dire de ses millions, qui méritaient pourtant largement d’être pris en considération !"
Sainte Appoline (ou Apollonie) est une vierge martyre, décédée à Alexandrie en 249.
L'empereur Dèce laissait la liberté aux païens de faire la chasse aux Chrétiens et de les tuer si bon leur semblait. Apolline fut capturée au cours d'une émeute. Comme elle n'était plus toute jeune, ses bourreaux lui brisèrent, une à une, toutes les dents puis la menacèrent de la jeter vivante dans un bûcher si elle ne renonçait pas à sa foi. Plutôt que d'abjurer sa religion, Apolline préféra se précipiter elle-même dans les flammes où elle mourut brûlée vive.
Apolline est devenue la sainte patronne des dentistes
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