Jeudi 27 février 2014 4 27 /02 /Fév /2014 07:55

On ne sait pas grand-chose de la vie de cette sainte sinon qu'elle était originaire de la tribu gauloise des Calètes (actuellement Pays de Caux en Haute-Normandie). En 303, elle fut martyrisée lors de la dernière persécution romaine organisée contre les Chrétiens. Après son martyr, son corps fut jeté dans la Seine où il fut recueilli  et enterré à Goville (près du Havre). Plus tard, pour échapper aux pillages et profanations des envahisseurs normands, son corps fut transféré à Conflans (aujourd'hui Conflans Sainte Honorine). Le culte de Sainte Honorine est célébré le 27 février depuis l'an 1080. et elle est la sainte patronne des bateliers

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P.S : demain, fin de la nouvelle "Mot compte triple" 

Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 26 février 2014 3 26 /02 /Fév /2014 09:32

Rappel de la 1ère partie: La narratrice a découvert par hasard le mot "candaulisme" qui a fait naître en elle des désirs inconnus. Elle en a fait part à son mari...

Pendant les deux mois qui ont suivi nous n’avons plus parlé de cette histoire, à tel point qu’il m’arrivait parfois de douter de mes souvenirs. Claude passait ses journées à l’étude, moi dans les bilans comptables. Et puis, un soir de juillet, Claude est rentré plus tôt. J’étais au piano en train de décrypter une valse de Chopin. Il a attendu les dernières notes, mais je sentais bien qu’il bouillait d’impatience.

mot-triple2-4- Je crois que j’ai enfin trouvé notre homme. Une occasion à ne pas rater !

- De qui parles-tu ?

- D’un Africain de quarante-six ans, divorcé, pour quelques mois encore en France afin de liquider ses affaires. Après, il repartira pour le Cameroun où il a d’autres projets commerciaux. Une très bonne situation, plutôt classe…

J’étais troublée et pourtant aussi excitée que Claude. Il a continué de me parler de cet homme comme s’il s’agissait d’une relation de longue date : il connaissait ses goûts, ses habitudes, ses traits de caractère…

- Je suis sûr qu’il te plaira. Tu peux me faire confiance !

- Mais tu lui as déjà parlé de notre projet ?

- Bien sûr. Il n’a pas été difficile à convaincre.

- Et pour les détails ?

- Quels détails ?

- Je veux dire les dimensions… Tu lui as dit ce que je désirais ?

J’avais baissé la voix. Ce n’était plus qu’un souffle mais aussi brûlant que la braise qui incendiait mon sexe.

- Ne t’inquiète pas, tu ne seras pas déçue. Si tu es d’accord, il ne nous reste plus qu’à fixer un jour et un lieu de rencontre. J’aurais bien aimé le recevoir ici, mais avec les enfants et le voisinage ce serait risqué. Qu’en penses-tu ?

- Tu as raison, l’hôtel c’est plus sûr. Tu t’en occupes ?

- Pas de problèmes ! Quant à la date, c’est toi qui vas la choisir.

J’ai pris le temps d’une brève réflexion.

- Samedi de la semaine prochaine, ce serait bien. Cela me donnerait le temps de me préparer. Il t’a dit ce qu’il appréciait chez une femme ?

- Oui, il voudrait quelque chose de très simple, de naturel, en coton, blanc de préférence…

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Tout s’était décidé très vite, de façon spontanée. Claude est parti faire un tennis avec un ami et je suis restée seule, face au piano, le ventre ruisselant, le cœur battant comme celui d’une ado à la veille de son premier rendez-vous amoureux, incapable de penser à autre chose qu’à mon désir. Ce n’est que plus tard que je me suis rendu compte que je n’avais pas demandé à Claude comment s’appelait cet homme, comme si la taille de son sexe était plus importante que son nom… J’ai eu honte de moi.

 

mot-triple2-2Il se prénommait Samuel. La rencontre était prévue dans un hôtel sans âme d’une zone d’activités de la périphérie. En ce samedi de fin juillet, il faisait très beau. Comme Claude me l’avait demandé, je ne portais qu’une robe de cotonnade très légère avec en dessous un soutien-gorge et une petite culotte blanche. Claude était en jean et T-shirt. C’est sur le parking de l’hôtel que j’ai fait la connaissance de Samuel. Il est arrivé en BMW noire, très élégant dans un costume sombre. Sa chemise mauve mettait en valeur sa peau noire, satinée sous le soleil d’été. Il m’a plu au premier coup d’œil. Quand il m’a serré la main, j’ai ressenti un frisson me courir sur les reins ; j’étais déjà sous le charme.

Nous sommes d’abord allés dîner dans un restaurant du centre-ville où Samuel avait réservé une table. Au cours du repas, il ne fut à aucun moment question de ce qui allait se passer plus tard. Avec Claude, Samuel a parlé affaires, projets professionnels et fiscalité. Avec moi, il a évoqué la famille et les voyages.

De retour à l’hôtel, vers 23 heures, alors que la nuit venait juste de tomber, nous nous sommes enfermés dans la petite chambre à deux lits simples. J’étais un peu angoissée, mais je me suis dit que je n’allais pas renoncer si près du but.

 

à suivre…

© Michel Koppera, janvier 2014

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 25 février 2014 2 25 /02 /Fév /2014 09:30

Présentation : cette nouvelle a une histoire. Le mois dernier, un couple du sud de la France, lecteur de mon blog est entré en contact avec moi... Au fil des mails, je leur ai proposé d'écrire une nouvelle sur un scénario qui les ferait fantasmer. Ils m'ont alors envoyé un petit scénario candauliste. J'ai écrit l'histoire que je leur ai adressée dès qu'elle a été achevée. Depuis, je n'ai reçu aucune réponse ! Je ne sais même pas si l'histoire leur a plu. Pour moi c'était à la fois décevant et frustrant. Alors, plutôt que de laisser ce texte dormir sur mon disque dur, voici "Mot compte triple". Bonne lecture.

Mot compte triple

 

C’était un après-midi d’avril. Il pleuvait. Les enfants étaient en vacances et faisaient une partie de Scrabble avec des camarades du collège. J’étais dans le bureau occupée à mettre à jour le bilan financier d’un des mes clients lorsque Mathilde est entrée.

- Maman, il y a Théo qui vient de mettre CANDY en mot compte triple. Il prétend que c’est la bonne orthographe ! Tu peux vérifier, s’il te plaît. Surtout que le Y compte double !

Moi aussi j’avais un doute. Vérification faite dans le dictionnaire, j’ai rassuré Mathilde :

- Non, tu diras à Théo que ça se termine par in ICANDY, c’est un nom propre, donc refusé !

Le dictionnaire était resté ouvert sur le bureau. Sans même réfléchir, mes yeux ont balayé les deux pages à la recherche de mots insolites : CANDACE, CANDALE, CANDARIN, CANDAULISME, CANDELA… Mon regard est revenu se poser sur CANDAULISME : « Pratique sexuelle des couples qui consiste pour l’un des conjoints à observer son ou sa partenaire alors qu’il ou elle coïte avec une autre personne. La personne observatrice éprouve alors une forte excitation. » Au fur et à mesure que je lisais et relisais ces quelques lignes, une boule me nouait l’estomac. Je ne saurais dire combien de temps a duré cette étrange sensation, sans doute quelques minutes mais qui m’ont paru interminables. Finalement, j’ai refermé le dictionnaire et je l’ai rangé sur son étagère.

Plus tard, quand la pluie eut cessé et que les enfants furent sortis, je suis allée aux toilettes pour faire pipi. Et là, j’ai vu que l’empiècement de ma culotte était humide, comme empesé. Mon index curieux m’a confirmé ce que je devinais : j’avais le vagin englué de mouillure épaisse, comme si je venais de faire l’amour.

mot-triple1Au cours des jours qui ont suivi, lorsque les enfants étaient au collège et Claude à l’étude, j’ai consulté quelques sites internet consacrés au candaulisme : sur les forums, les récits d’expériences et les photos étaient explicites. À chaque fois j’étais partagée entre une insatiable curiosité et un fort sentiment de culpabilité. Mais il y avait toujours ce nœud à l’estomac et plus tard la mouillure poisseuse de mon vagin.

 

      Un samedi de mai, comme le temps était au beau et le fond de l’air printanier, nous sommes allés déjeuner en terrasse sur le front de mer. Pour l’occasion, j’avais mis une jupe plutôt courte et un débardeur très échancré. À quarante-trois ans, je me sentais vraiment femme. Nous en étions au dessert lorsque Claude se pencha vers moi et me dit à l’oreille :

- Odette, je crois que notre voisin de table n’est pas insensible à tes charmes : Cela fait un bon moment qu’il reluque tes jambes et ton décolleté…

- Ça te gêne ? Ne me dis pas que tu es jaloux !

- Pas du tout !... Au contraire, je trouve ça plutôt plaisant. C’est un hommage.

- Et s’il en voulait plus, tu serais fâché ?

- Je ne crois pas…

On en est restés là parce que notre voisin de table a fini par s’en aller. De retour à la maison, à peine la porte refermée, Claude m’a prise dans ses bras, déshabillée fébrilement et entraînée dans notre chambre. J’étais trempée, il bandait. J’avais une envie tenace de son sexe, de le sentir aller et venir en moi, que cela dure longtemps, longtemps… Alors qu’il me pistonnait avec passion, il me chuchota à l’oreille :

- Accepterais-tu de faire l’amour avec un autre homme, devant moi ?mot-triple1-3

- Oh, oui !

- Et toi, tu y prendrais du plaisir ?

- Oui.

Les mots me venaient naturellement.

- Quel genre d’homme te ferait vraiment plaisir ?

- Un black… avec une très grosse bite…

En prononçant des mots, j’ai senti mon vagin devenir plus huileux encore et monter un orgasme comme je n’en avais jamais connu. La bite de Claude a vibré et son foutre m’a électrisé le ventre. J’en aurais hurlé de plaisir, la jouissance m’a ravagé le corps tout entier de la nuque aux orteils…

 

à suivre…

© Michel Koppera, janvier 2014 

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 24 février 2014 1 24 /02 /Fév /2014 09:41

Mes aventures et mésaventures, # 11

Christine A. Juin 1987, Santander

En avril, nous avions reçu pendant une semaine des collègues de notre filiale espagnole de Santander. Esprit d’entreprise et échange culturel. Fin juin c’était à notre tour de leur rendre visite. Nous étions six, deux couples, Christine et moi. Christine avait des origines grecques. Elle avait 32 ans, les cheveux noirs bouclés, un nez proéminent, de grands yeux sombres aux paupières lourdes, une belle bouche… On travaillait ensemble depuis plus de deux ans. On se connaissait un peu, sans plus. En arrivant à Santander, nous avons appris que nous serions hébergés tous les deux par un couple de collègues espagnols dans un vaste appartement avec vue sur l’océan. Chacun sa chambre.

k11Ce fut une semaine très agréable : visites touristiques, soirées restau, bains de soleil et de mer… Nos hôtes avaient mis à notre disposition une voiture, nous étions libres et insouciants.

Un soir, après dîner, nous sommes allés au casino où il y avait des machines à sous alors encore assez rares en France. Pour Christine, c’était une première. Elle me demanda de lui montrer comment jouer… Et c’est ainsi qu’elle gagna, pas énormément (peut-être 4 ou 500 francs) mais suffisamment pour qu’elle m’embrasse affectueusement pour me remercier. C’est comme ça que tout a commencé !

Après le casino, nous sommes allés sur la plage. Il faisait encore chaud. Nous nous sommes assis sur le sable tiède. Christine portait un débardeur rose indien et une robe de coton blanc qui lui couvrait les genoux. Je la tenais par la taille. Nous nous sommes embrassés très longtemps sous la lune. J’ai caressé ses seins, son ventre, ses cuisses nues sous sa jupe. Elle m’a enserré la nuque et palpé l’entrejambe avec insistance.

- On rentre ?

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Une demi-heure plus tard, on était dans sa chambre, la plus éloignée de celle de nos hôtes. Il faisait très chaud. On a ouvert en grand la fenêtre qui donnait sur la mer argentée. Christine s’est laissée déshabiller. Elle avait de petits seins aux aréoles larges comme des soucoupes et une chatte anthracite très fournie. Elle ouvrit mon pantalon et s’empara à pleine main de ma queue raide. On s’embrassait avec fougue. On était pressés de baiser, peut-être trop. On a oublié les préliminaires. Christine se laissa tomber à la renverse sur le lit, ouvrit en grand les cuisses pour me montrer son sexe huileux. Je n’avais plus qu’à m’y glisser au plus profond, à aller et venir dans son ventre, tout en embrassant ses lèvres chaudes, en caressant ses seins gonflés de désir. On a joui presque ensemble.

Plus tard dans la nuit, on a baisé une seconde fois. Puis, encore les deux nuits suivantes, mais sans jamais dormir ensemble. Je crois que nos hôtes ignorèrent tout de notre relation secrète, ou alors ils surent faire preuve d’une remarquable discrétion.

À la fin de la semaine, de retour en France, Christine reprit sa vie avec son compagnon légitime et il ne nous resta plus que des souvenirs

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 22 février 2014 6 22 /02 /Fév /2014 11:22

Nicole-Lise Bernheim, Mireille Cardot

Mersonne ne m’aime (romance policière)

Editions des autres, 1978

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Nous sommes en pleine effervescence féministe. Irène et Daniel sont en couple.

Page 89 : Irène vient de rejoindre une communauté de femmes

« Il ( Daniel) songeait que ces femmes entre elles, c’était rigolo et sans danger pour sa virilité. Il y gagnerait sur le plan culinaire, car les bonnes femmes n’échangent que des recettes.

Mais révélation, révolution.

Le plaisir n’était pas ce qu’Irène croyait.

Elle fit connaissance de son petit camarade clito tout à fait par hasard, un beau soir de pleine lune de mai, fais ce qu’il te plaît. Elles avaient bu du thé à la menthe fraîche et fumé le meilleur guatémaltèque.

Sylvie, à l’odeur de santal et verveine mêlés, s’était approchée d’elle, l’avait enlacée, et ma foi elle s’était laissée faire et même elle avait fait.

Tout alla vite. Vénus fit cascader la vertu d’Irène. »

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Page 94 : Daniel désormais abandonné par Irène va se consoler dans les quartiers chauds.

« Lassé, il décida au mois d’août, contrairement à ses principes les moins chers, d’aller dériver du côté de la rue Sainte-Denise. Il faisait belle et les femmes semblaient douces. Comme au Salon de l’agriculture, des rangs serrés d’Allemands soupesaient du regard les Madones du Slip.

Daniel Flipo-Risq monta avec la première venue, se refusant au choix. Ce fut une pulpeuse Sénégalaise qui sentait le benjoin. Daniel tout à l’étonnement de tromper sa femme ne fut pas brillant. Elle eut beau caresser, lécher, pincer, agiter, mordiller, rien ne dressait.

Elle interpella la pine fliporisquienne : « Cocotte, tu veux pas jouer avec maman ? T’aimes plus la bête à dodo ? Te laisse pas impressionner (…) J’ai toujours du goût pour les obélisques, les menhirs et tout ce qui monte au ciel. Alors, tu dardes, chérie ? » Elle le regamahucha un tantinet : Fiasco. »

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Vendredi 21 février 2014 5 21 /02 /Fév /2014 12:50

À poil(s) ou pas ?

Les « poils d’or » dont Zola avait gratifié les aisselles de son héroïne Nana (1880) mirent à l'époque le public en « rut ».

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Aussi en 1904, Le Bréviaire de la femme recommandait à ses lectrices l’épilation axillaire « indispensable avec la forme nouvelles de robes du soir outrageusement décolletées »

Cependant, la même année, Emile Bayard, inspecteur de l’Académie, déplora dans son ouvrage La Pudeur dans l’art et la vie, « l’absence scabreuse de la touffe de poils riante comme un nid sous les bras » et fustigea les artistes modernes qui « s’évertuèrent à épiler les aisselles et le pubis des femmes, sans se douter que leurs mains de vandales montraient, de la sorte, le chemin de la malsaine concupiscence » 

 

Références : Jean da Silva, auteur du « Du velu au lisse : histoire et esthétique de l’épilation intime », 2009

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Marquet, la femme au divan


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savoir71-5-Gustav Klimt - Woman with Legs Open, 1912

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Jeudi 20 février 2014 4 20 /02 /Fév /2014 09:32

Charles Baudelaire

Les chats (Les fleurs du mal, 1857)

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En hommage à mes trois chats : Tina, Roxy et Domino ; et en souvenir de mes chats morts ou disparus : Candie, Bambou, Tootsie, Godot, Ulysse, Louki, Betty, Pépita, Rocky…

 

Les amoureux fervents et les savants austèresbaudelaire1

Aiment également, dans leur mûre saison,

Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,

Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.

 

Amis de la science et de la volupté

Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres ;

L’Érèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,

S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté.

 

Ils prennent en songeant les nobles attitudes

Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,

Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin ;

 

Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiques,

Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin,

Étoilent vaguement leurs prunelles mystiques. 

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Mercredi 19 février 2014 3 19 /02 /Fév /2014 12:33

Lire n'est pas qu'un plaisir solitaire...

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Mardi 18 février 2014 2 18 /02 /Fév /2014 14:00

On va souffler un peu avec quelques articles plus légers. Commençons par aller au spectacle. Le dit spectacle n'est pas simplement sur l'écran ou sur la scène, mais aussi et surtout dans la salle... La preuve !

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Lundi 17 février 2014 1 17 /02 /Fév /2014 13:25

Afin de clore la série d'articles consacrés aux aventures de Léda et du Cygne, voici quelques suppléments et variantes.

La statuaire : des sculpteurs se sont intéressés au mythe

3-Leda2Clesinger

Oeuvre de Clesinger


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Oeuvre de Alfred Janniot


3-Leda-et-le-cygne-1870-Albert-Ernest-Carrier-Belleuse-Metr

Albert Ernest Carrier Belleuse, 1870


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Ilaria Simonetta


3-Léda et le Cygne Amiens

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Léda et ses enfants

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Adam Miller


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Gianpedrini, Ecole de Léonard de Vinci


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Variantes...

3-leda-Zeus

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