Mercredi 15 janvier 2014
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Scène 4 : Août 1971
Corfou, Agios Gordis.
À la mi-août 1971, nous regagnons Corfou où nous allons séjourner pendant plus de trois semaines. Nous prenons nos quartiers
sur la côte ouest de l’île, sur une belle plage nommée Agios Gordis. Nous vivons sur la plage où est déjà installée une petite communauté très cosmopolite de jeunes routards : il y a là des
Américains, des Anglais, des Hollandais, des Allemands et quelques Français. Tout ce petit monde passe ses journées à poil au soleil, à se faire bronzer, à se baigner et à jouer… Le soir, on se
réunit autour d’un feu de camp. La plage est un vaste lupanar à ciel ouvert. Tout le monde couche avec tout le monde. On y participe aussi. Je serais aujourd’hui bien incapable de dire combien
j’ai eu de partenaires pendant ces jours de grande licence. Par contre, je me souviens très bien du soir où le frère du patron de la gargote installée en bordure de plage est venu prendre place
dans le cercle autour du feu. Anne était en face de moi, de l’autre côté des flammes, à cinq ou six mètres. L’homme qui avait largement plus de 30 ans s’est assis à ses côtés. Aussitôt, j’ai
pressenti qu’il allait se passer quelque chose, mais étrangement, loin de m’inquiéter, cette perspective m’excitait. Au début, je n’ai rien remarqué de précis, si ce n’est qu’ils se tenaient très
près l’un de l’autre. Ce n’est que lorsqu’Anne a changé de position et que ce faisant elle a écarté les genoux que j’ai vu que l’homme avait la main entre ses cuisses et même carrément sur sa
chatte. Elle ne cherchait pas à le cacher, bien au contraire. Je sais maintenant qu’elle tenait à ce que je voie son plaisir. Mais le plus surprenant n’était pas là : ce qui était nouveau
c’était qu’elle n’était pas que passive. Elle avait glissé une main dans la poche du pantalon de son voisin et lui caressait le sexe. Peut-être que sa poche était décousue et qu’elle lui tenait
la bite à pleine main. J’étais dans un état d’excitation très intense, proche de l’éjaculation spontanée. Cette scène était d’une grande sensualité. Puis brusquement Anne retira sa main, se leva
et courut vers la mer toute proche. Sans doute venait-il de lui jouir dans la main et son dégoût du sperme avait été plus puissant que son désir…
Par michel koppera
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Mardi 14 janvier 2014
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/2014 09:33
La veuve, ce n'est pas simplement la femme qui a perdu son mari, c'est aussi une redoutable araignée venimeuse, en argot la
guillotine (veuve de tous ceux qul l'ont épousée) et bien sûr l'incontournable Veuve Poignet.
Théophile Gautier lui a même dédié un petit poème grivois
" La pine au poing, pose équioque,
À défaut de con, je t'invoque"
Voici donc quelques photos d'amour avec la dite veuve, suivies pour conclure d'une petite vidéo de démonstration
Vidéo : La veuve poignet
Par michel koppera
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Lundi 13 janvier 2014
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/2014 09:51
VEUVE : XI ème siècle, de l'ancien français vedeve, dérivé du
latin viduus, vide, privé de...
L'image de la veuve occupe une place importante dans le fétichisme vestimentaire occidental. Avec sa robe et sa voilette
noires, la veuve est en quelque sorte le négatif de la mariée tout de blanc vêtue. Le personnage est mortifère et morbide, mais en même temps attirant et d'autant plus désirable. En effet, à la
différence de la jeune femme vierge et supposée inexpérimentée, la veuve est réputée experte en amour et disponible. Dans l'inconscient masculin, le veuve est une femme mature, en mal d'amour et,
ce qui ne gâte rien, riche de l'héritage de son défunt mari.
" J'admire les femmes, elles ne sont pas les égales de l'homme, elles lui sont de très loin supérieures, n'ayant pas
leurs navrantes naïvetés. Elles font de triomphales veuves" (René Fallet, l'amour baroque)
Les modèles extrêmes de la veuve sont d'un côté la veuve joyeuse ( héroïne de l'opérette éponyme de Franz
Lehar créée en 1905). C'est une femme qui vit librement, au gré de ses désirs. " C'est avec les épouses tristes qu'on fait les veuves joyeuses" (H Jeanson)
À l'opposé, il y a la figure menaçante de la veuve noire, femme qui s'est mariée uniquement dans le but de
tuer son époux et de s'approprier sa fortune.
Vous retrouverez toutes ces contradictions dans les images
Par michel koppera
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Samedi 11 janvier 2014
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/2014 09:55
Aujourd'hui, ouverture d'un nouvel album entièrement composé de selfies, c'est à dire d'autoportraits amateurs (photos prises
devant un miroir). Photos de femmes seules dans leur salle de bain, d'hommes et de couples amoureux...
Par michel koppera
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Vendredi 10 janvier 2014
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/2014 10:14
Dans mes souvenirs, le confessionnal est avant tout associé à des odeurs : mélange entêtant d'encaustique, de naphtaline et
d'encens... Je l'ai toujours ressenti comme un lieu porfondément sexuel, sans doute à cause de la pénombre qui y régnait, du guichet en bois ajouré qui nous séparait du confesseur, des mots
chuchotés, des péchés de chair qui y étaient révélés... Les illustrateurs ne s'y sont pas trompés.
Par michel koppera
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Jeudi 9 janvier 2014
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/2014 09:21
"Clystère, c'est à dire ablution ou lavement, est une injection appropriée au siège et aux intestins" ( Ambroise
Paré)
Le mot clystère couramment utilisé aux XVII et XVIII siècles est aujourd'hui tombé en désuétude et a été remplacé par le mot
lavement. Il s'agit donc d'un remède liquide que l'on introduit par l'anus dans les intestions. Dans l'imagerie érotique, sa fonction thérapeutique n'est plus qu'un prétexte. Le lavement devient
alors soit un acte préparatoire à une sodomie plus hygiénque, soit en particulier pour les lesbiennes une variante du coït.
Par michel koppera
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Mercredi 8 janvier 2014
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/2014 12:53
Scène 3. Août 1971
Sur la route entre Athènes et le Péloponnèse.
Nous sommes pris en auto-stop par un routier italien dont je ne me souviens plus du chargement. Dans la cabine, Anne s’est
assise entre le chauffeur et moi. Dans un jargon mêlant italien, anglais et quelques mots de français, le routier nous explique qu’il est marié, père de deux enfants (d’ailleurs les photos de son
épouse et de sa progéniture trônent sur le tableau de bord dans un petit cadre doré). Il doit avoir une quarantaine d’années, volubile, brun, la peau très mate, plutôt baraqué, en T-shirt
moulant. Au fil des kilomètres, je le surprends à reluquer les cuisses nues d’Anne, en jupette ultra-courte et sandales. À l’occasion d’une longue attente à un passage à niveau fermé, il lui pose
la main droite sur le genou. Elle ne repousse pas sa main. Alors, sa main remonte le long de sa cuisse, droit vers sa fourche. Anne ferme les yeux et écarte un peu les jambes. Les barrières se lèvent, le camion doit repartir mais ne va pas très loin. Au premier parking, il se gare et coupe le
moteur. La main libre du routier va directement dans la petite culotte d’Anne. Je bande et je me branle. De ma main gauche, je tire vers moi la jambe droite d’Anne pour bien lui écarter les
cuisses et je me penche en avant pour mieux voir le jeu des doigts du routier dans sa petite culotte. Anne ondule du bassin, soupire, niche sa tête contre la poitrine de l’Italien. Le clapotis de
sa mouillure accompagne la montée de son plaisir. Quand elle jouit, elle pousse de petits miaulements de chatte en saison… Puis, brusquement, le chauffeur remet le moteur en marche et nous
demande de descendre immédiatement. Sans doute a-t-il joui lui aussi dans son pantalon…
On se retrouve sur le parking, en plein soleil, un peu hébétés. Anne me regarde d’un drôle d’air.
- Ce n’est pas grave ! dit-elle.
Je ne saurai jamais si elle parlait de son orgasme ou de notre abandon au bord de la nationale
Par michel koppera
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Mardi 7 janvier 2014
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/2014 10:45
Raymond de Penafort (mort à plus de 100 ans en 1275) était professeur de philosophie à l'université de Barcelone, puis à
Bologne où il se mit au service du pape Grégoire IX. À 47 ans, de retour à Barcelone, il entra dans l'ordre des Dominicains.
La légende dit que, retenu sur l'île de Majorque par le roi, Saint Raymond étendit son manteau sur la mer pour rejoindre en
marchant Barcelone, ce qui en a fait aujourd'hui le saint patron des véliplanchistes.
dessin de Labeyrie
Par michel koppera
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Lundi 6 janvier 2014
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/2014 12:35
Aventures et mésaventures spermatiques
Voici une très vieille image de moi
Par michel koppera
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Dimanche 5 janvier 2014
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Sur les murs de ma ville imaginaire sont peints mes rêves
Par michel koppera
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