Mercredi 22 janvier 2014
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/2014 09:00
Saint Vincent était diacre de Saragosse en Espagne et mourut en martyr à Valence en 304. La légende dit qu'au cours de son
supplice, malgré ses atroces souffrances (il endura la prison, la faim, le chevalet et pour terminer les plaques brûlantes), il chantait et riait, répondant avec humour aux humiliations de ses
tortionnaires.
Après sa mort, il est vite devenu le saint patron des vignerons, des vinaigriers puis, par
extension, des taverniers
Par michel koppera
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Mardi 21 janvier 2014
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/2014 12:52
Ce tableau de Namio Harukawa diffère un peu de l'univers habituel de l'artiste. Certes on y retrouve une femme au sublime
fessier, un homme-enfant soumis prisonnier de son entrefesse, mais alors qu'elle affiche d'ordinaire une souveraine indifférence, cette fois elle ne peut dissimuler son plaisir : ses paupières
closes et ses joues empourprées la trahissent. Elle est en train de jouir, peut-être a-t-elle déjà joui, sans doute va-t-elle encore jouir... Ses cuisses ne sont pas là pour retenir, pour
étouffer... Au contraire, elles sont largement écartées pour s'ouvrir davantage à la langue et aux lèvres qui la lèchent, l'embrassent, la broutent, la boivent... Elle est en grande
beauté.
Et puis, il y a l'énigmatique présence de ce troisième personnage, le seul habillé. Qui est-il ? Un serviteur, son jeune mari
ou plus perversement son propre fils ? À l'aide d'une serviette, il essuie son dos en sueur. Il y a dans ce geste beaucoup de tendrese et de retenue, comme s'il craignait de la réveiller. On le
devine très amoureux...
C'est un tableau merveilleux, d'une indicible sensualité.
articles à retrouver sur le blog
Namio Harukawa, # 1
Namio Harukawa, # 2
Par michel koppera
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Lundi 20 janvier 2014
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/2014 10:20
Saint Sébastien ( décédé à Rome vers 284). Sans doute l'un des plus célèbres martyrs romains, Sébastien était officier dans
l'armée romaine. Secrètement chrétien, lorsque sa religion fut découverte, il refusa de se soumettre au culte de l'empereur, ce qui était considéré comme un acte de rébelion. Pour le châtier, il
fut attaché nu à un arbre et criblé de flèches par ses propres soldats avant d'être achevé à coups de bâton.
Saint Sébastien est donc devenu (très logiquement et ironiquement !) le saint patron des arbalétriers, des
archers mais aussi des prisonniers (et prisonnières)

Par michel koppera
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Samedi 18 janvier 2014
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/2014 10:46
À propos des estampes japonaises appelées "shunga" c'est à dire "images de printemps", de 1600 à
1900
Les premières estampes érotiques japonaises sont apparues vers 1600. Elles étaient alors peintes à la main et richement
colorées, parfois d'or et d'argent ce qui explique leur prix très élevé : seuls les samouraïs qui formaient la classe dominante en possédaient et conservaient ces images comme un trésor
familial transmis de génération en génération. À la différence des chungonghua chinois, les shunga insistent davantage sur la représentation des organes sexuels dont la taille
est vite exagérée.
Dès 1650, les shunga entrent dans l'ère du ukiyo-e ("images du monde flottant").
L'introduction de la technique de la gravure sur bois rend alors les estampes moins onéreuses, notamment pour les chônin (bourgeois qui fréquentent le "monde flottant" des villes). Le
"monde flottant" était l'autre nom donné aux quartiers de plaisir qui se sont développés dans les villes japonaises dès le début du XVIIème siècle. Les grands maîtres de l'âge d'or des
shunga, entre 1770 et 1850, furent Kiyonaga, Utumaro et Hokusai ( le plus connu en Occident par des oeuvres comme "la
vague" et "le rêve de la femme du pêcheur")
Sources : article de Charles Giol paru dans le numéro hors série du Nouvel Obs "L'érotisme dans l'art",
janvier 2014
Par michel koppera
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Vendredi 17 janvier 2014
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/2014 09:30
Saint Antoine le Grand est mort en 356 à l'âge de 105 ans. Jeune homme riche de Haute Egypte, il se
convertit au christianisme, lègue toute sa fortune aux pauvres et se retire en ermite pendant 20 ans dans le désert où il résistera à toutes les tentations du démon ( lire à ce propos l'ouvrage
de Flaubert "Les tentations de Saint Antoine"). Après sa retraite, il organise les premières communautés monastiques et est considéré comme le "Père des moines"
Saint Antoine est le saint patron de la légion étrangère (en référence à la dureté de sa vie d'ermite dans
le désert) mais aussi, plus surprenant, des charcutiers !!!
Illustration de Corentin
Par michel koppera
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Jeudi 16 janvier 2014
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/2014 09:53
Dans l'art érotique de la Chine Impériale ( images appelées les chungonghua, "peintures du palais de
printemps"), l'anatomie ne compte compte pas beaucoup, même s'il n'existait aucun tabou de la nudité. Les organes génitaux, par exemple, sont représentés avec précision, sans honte ni
exagération. mais on voit à peine les seins qui étaient à l'époque dénués de charge érotique. Par contre, les petits pieds bandés ont représenté pendant des siècles la quintessence des
aphrodisiaques. Ils sont donc constamment mis en avant, sans être jamais dénudés ce qui aurait constitué une terrible faute de goût
D'après Ferry Bertholet, auteur des "Jardins du plaisir" (2003)

Par michel koppera
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Mercredi 15 janvier 2014
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/2014 11:17
Scène 4 : Août 1971
Corfou, Agios Gordis.
À la mi-août 1971, nous regagnons Corfou où nous allons séjourner pendant plus de trois semaines. Nous prenons nos quartiers
sur la côte ouest de l’île, sur une belle plage nommée Agios Gordis. Nous vivons sur la plage où est déjà installée une petite communauté très cosmopolite de jeunes routards : il y a là des
Américains, des Anglais, des Hollandais, des Allemands et quelques Français. Tout ce petit monde passe ses journées à poil au soleil, à se faire bronzer, à se baigner et à jouer… Le soir, on se
réunit autour d’un feu de camp. La plage est un vaste lupanar à ciel ouvert. Tout le monde couche avec tout le monde. On y participe aussi. Je serais aujourd’hui bien incapable de dire combien
j’ai eu de partenaires pendant ces jours de grande licence. Par contre, je me souviens très bien du soir où le frère du patron de la gargote installée en bordure de plage est venu prendre place
dans le cercle autour du feu. Anne était en face de moi, de l’autre côté des flammes, à cinq ou six mètres. L’homme qui avait largement plus de 30 ans s’est assis à ses côtés. Aussitôt, j’ai
pressenti qu’il allait se passer quelque chose, mais étrangement, loin de m’inquiéter, cette perspective m’excitait. Au début, je n’ai rien remarqué de précis, si ce n’est qu’ils se tenaient très
près l’un de l’autre. Ce n’est que lorsqu’Anne a changé de position et que ce faisant elle a écarté les genoux que j’ai vu que l’homme avait la main entre ses cuisses et même carrément sur sa
chatte. Elle ne cherchait pas à le cacher, bien au contraire. Je sais maintenant qu’elle tenait à ce que je voie son plaisir. Mais le plus surprenant n’était pas là : ce qui était nouveau
c’était qu’elle n’était pas que passive. Elle avait glissé une main dans la poche du pantalon de son voisin et lui caressait le sexe. Peut-être que sa poche était décousue et qu’elle lui tenait
la bite à pleine main. J’étais dans un état d’excitation très intense, proche de l’éjaculation spontanée. Cette scène était d’une grande sensualité. Puis brusquement Anne retira sa main, se leva
et courut vers la mer toute proche. Sans doute venait-il de lui jouir dans la main et son dégoût du sperme avait été plus puissant que son désir…
Par michel koppera
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Mardi 14 janvier 2014
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/2014 09:33
La veuve, ce n'est pas simplement la femme qui a perdu son mari, c'est aussi une redoutable araignée venimeuse, en argot la
guillotine (veuve de tous ceux qul l'ont épousée) et bien sûr l'incontournable Veuve Poignet.
Théophile Gautier lui a même dédié un petit poème grivois
" La pine au poing, pose équioque,
À défaut de con, je t'invoque"
Voici donc quelques photos d'amour avec la dite veuve, suivies pour conclure d'une petite vidéo de démonstration
Vidéo : La veuve poignet
Par michel koppera
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Lundi 13 janvier 2014
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/2014 09:51
VEUVE : XI ème siècle, de l'ancien français vedeve, dérivé du
latin viduus, vide, privé de...
L'image de la veuve occupe une place importante dans le fétichisme vestimentaire occidental. Avec sa robe et sa voilette
noires, la veuve est en quelque sorte le négatif de la mariée tout de blanc vêtue. Le personnage est mortifère et morbide, mais en même temps attirant et d'autant plus désirable. En effet, à la
différence de la jeune femme vierge et supposée inexpérimentée, la veuve est réputée experte en amour et disponible. Dans l'inconscient masculin, le veuve est une femme mature, en mal d'amour et,
ce qui ne gâte rien, riche de l'héritage de son défunt mari.
" J'admire les femmes, elles ne sont pas les égales de l'homme, elles lui sont de très loin supérieures, n'ayant pas
leurs navrantes naïvetés. Elles font de triomphales veuves" (René Fallet, l'amour baroque)
Les modèles extrêmes de la veuve sont d'un côté la veuve joyeuse ( héroïne de l'opérette éponyme de Franz
Lehar créée en 1905). C'est une femme qui vit librement, au gré de ses désirs. " C'est avec les épouses tristes qu'on fait les veuves joyeuses" (H Jeanson)
À l'opposé, il y a la figure menaçante de la veuve noire, femme qui s'est mariée uniquement dans le but de
tuer son époux et de s'approprier sa fortune.
Vous retrouverez toutes ces contradictions dans les images
Par michel koppera
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Publié dans : lexique coquin
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Samedi 11 janvier 2014
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/2014 09:55
Aujourd'hui, ouverture d'un nouvel album entièrement composé de selfies, c'est à dire d'autoportraits amateurs (photos prises
devant un miroir). Photos de femmes seules dans leur salle de bain, d'hommes et de couples amoureux...
Par michel koppera
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