Mes aventures et mésaventures, # 13
Pauline G*, mai-octobre 1977
Elle se prénommait Pauline, elle était gauchiste, tendance trotskyste. Elle était petite et boitait, séquelles d’une attaque de poliomyélite dans son enfance. Pauline avait le visage rond, un regard de myope derrière ses lunettes, les cheveux châtains coupés à la Sylvie Vartan. On se rencontrait parfois dans des bars pour discuter à bâtons rompus de la révolution ; elle croyait encore au grand soir ! À l’époque, j’étais plutôt situationniste et lecteur de Guy Debord. Pour moi, c’était l’époque où mon couple avec Anne partait en vrille. Anne passait deux semaines par mois à Paris où elle poursuivait ses études.
C’est à la suite d’un pari perdu (sur l’année de la mort de Lénine) que je suis tombé entre les mains de Pauline. L’enjeu du pari était un repas que le perdant devait offrir au gagnant. Plutôt qu’un banal restau, je lui ai proposé d’aller chez elle lui cuisiner un menu spécial : coquilles saint Jacques et profiteroles. J’apporterais aussi le vin : chablis et pomerol. Le soir dit, je suis donc arrivé avec mes victuailles. Pauline me reçut chaleureusement, vêtue d’une sorte de djellaba bleue qui lui allait très bien. Première surprise, pour dîner, il n’y aurait ni table, ni chaises. Le sol du salon était recouvert d’un épais tapis flocatis avec de gros coussins pour prendre ses aises. On posait les assiettes sur un grand plateau de cuivre à même le sol. Deuxième surprise, Pauline apprécie ce que je lui ai préparé et aussi le vin. Pendant tout le dîner, on ne parle pas une seule fois politique, mais musique, expos et littérature. On écoute du Pink Floyd et du Leonard Cohen. Et puis, alors que nous sommes vautrés sur les coussins, un peu ivres tous les deux, Pauline se colle contre moi et, sans hésiter, s’attaque à mon jean : ceinturon, boutons et braguette, slip… Rien ne lui résiste.
Ce qui l’intéresse, c’est ma bite ! Une fois qu’elle l’a en main, elle la tient délicatement entre ses doigts comme un cierge : elle la caresse, la couve du regard, la branle, la lèche, la suce, l’avale jusqu’à la luette. Je soulève sa djellaba. Troisième surprise : là-dessous, elle est intégralement nue ! La première chose que je vois, c’est son sexe à la touffe discrète dont la fente est luisante de mouillure. Elle est vraiment trempée .De ma main libre, je débranche les lampes du salon de façon à ne garder qu’une sorte de veilleuse qui plonge la pièce dans une lumière orangée. Alors seulement, elle se déshabille. On baise sur place.
Pauline est si petite et légère que j’ai l’impression d’avoir une poupée vivante dans mes bras. Mais un jouet très lubrique, une vraie affamée de bite. Il la lui faut partout : en bouche, en mains, en con, en cul. Son corps est menu mais ses orifices sont larges, profonds et généreux. Ses petits seins font merveille comme tétines. Son plaisir, c’est d’observer ma queue qui s’enfonce en elle, grâce à deux grands miroirs posés contre les murs. Au cours de cette première nuit, on a baisé sans discontinuer jusqu’au petit matin. Pendant les entractes, on se mettait en 69, moi dessous, elle dessus, et je lui léchais le con et le cul jusqu’à plus soif, pendant qu’elle me pompait encore et encore…
C’était en mai. À partir de là, on s’est rencontrés régulièrement plusieurs fois par semaine pour baiser. Cela a duré jusqu’en octobre. Pauline était toujours aussi obsédée par ma bite à laquelle elle vouait un véritable culte qui lui faisait perdre tout contrôle d’elle-même. Ce que je n’avais pas prévu, c’était qu’elle allait tomber amoureuse de moi. Aussi, lorsqu’en octobre, j’ai rencontré Julia et que j’ai voulu mettre fin à nos soirées, j’ai dû affronter les pleurs, les suppliques, puis plus tard le chantage (elle me menaçait de tout révéler à Julia qui malheureusement pour elle était déjà au courant de tout !). Finalement, Pauline renonça et retourna à ses réunions politiques où elle put dire tout le mal qu’elle pensait de moi.
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