Exercices d'écriture n° 12
1 : la photo
2 : les textes
- Le texte du mari
Ma femme et Michel, lors d’un dîner avec des amis,
avaient eu une discussion un peu vive, Hélène s’était emportée pour critiquer l’art moderne. Lorsqu’ils furent partis, Michel lui dit qu’elle aurait mérité une bonne fessée.
S’allongeant sur le canapé et levant les jambes,
elle releva sa jupe, dévoilant ses fesses : « Pas question ! »
Trois jours après, Michel nous téléphonait : « Je
passe chez vous ce soir et j’ai retenu trois places dans un café théâtre ».
Il me demanda de prendre ma voiture, la sienne étant
garée.
Nos arrivâmes donc dans le 18ème arrondissement de
Paris. La façade était celle d’un petit théâtre, avec cette enseigne « Café Théâtre de la fessée »
Au guichet, Michel remit les trois tickets et
l’hôtesse l'informa qu'il fallait remplir une fiche qu'elle lui tendit, Je vis par dessus son épaule qu’il y inscrivait le nom de ma femme et il y avait des cases à cocher : Niveau 1 2, 3 4
et 5. Il cocha le niveau 5.
Sans lui en montrer le contenu, il demanda à Hélène
de signer, lui expliquant que c’était un spectacle pour adultes consentants, Elle signa machinalement.
Nous sommes allés ensuite nous installer à une table
dans de confortables fauteuils. Il y avait environ une dizaine de tables et trois ou quatre personnes par table. Et, devant, une scène de théâtre avec un rideau
Un serveur est venu prendre la commande des
consommations et demander s'il y avait un bon de participation, Michel lui donna la fiche signée.
La salle s’était remplie, nous buvions le whisky
commandé, Michel s’adressa à Hélène lui demandant s’il se souvenait de leur discussion animée, elle reconnut qu’elle avait eu tort de s'être emportée. "Donc vous méritez une punition et comme
vous le verrez nous sommes là pour cela."
Hélène se montra interrogatrice lorsque le
présentateur se présenta sur scène, il salua la salle et présenta ses collaborateurs, deux jeunes hommes qui étaient en jean, le torse nu musclé.
Hélène dit à Michel : " Beaux mecs", c’est un
streap-tease masculin ?
Elle n’eut pas le temps d’entendre la réponse que le
présentateur appelait une première personne de la salle Sophie T... dont il avait extrait la fiche du lot :
– Sophie, voulez-vous venir sur la scène ! Elle se
présenta et le présentateur exposa que la fiche mentionnait à la demande son mari une punition de niveau 1 c’est-à-dire une simple fessée.
L’un des deux jeunes hommes s’assit sur une chaise
la fit venir, l’allongea sur ses genoux et la fessa, une dizaine de belles claques, sur un fessier non dénudé.
La seconde avait un niveau 2, la jupe fut
relevée,
Au niveau 3, la culotte était baissée. Un homme en
fut la victime.
La salle applaudissait.
Une dizaine de fessées furent ainsi distribuées à
différentes personnes sous les applaudissements du public, y compris ceux d’Hélène.
Le présentateur annonça un entracte afin que les
verres soient remplis, puis le noir se fit à nouveau laissant seule la scène éclairée, avec le présentateur entouré des deux jeunes fesseurs.
– J’appelle Madame la comtesse Hélène de la
Motte-Veuillé.
– Allez-y sans rechigner, lui souffla Michel, vous
avez admis devoir recevoir une punition.
– Salaud ! lui dit-elle en quittant sa place
pour monter sur la scène.
Elle y fut accueillie par le présentateur qui lut sa
fiche : « Punition de niveau 5 à la demande de son amant avec l’accord de son mari. Le niveau 5 requiert la nudité complète pour recevoir la fessée. Madame, veuillez vous déshabiller entièrement.
»
Hélène qui ne s'attendait qu’à une simple fessée
hésitait. Les deux assistants la mirent à poil en quelques instants sans qu’elle ne puisse résister : la robe portefeuille qu’elle portait, déboutonnée et retirée, les escarpins, les bas le
soutien gorge et le string. Ensuite ils l’invitèrent à s’allonger sur les genoux du premier assistant.
Hélène de la Motte-Veuillé fut ainsi fessée d’une
vingtaine de claques retentissantes sur son joli petit cul qui était écarlate à la fin de la séance. Invitée à se relever elle fut prise par les épaules par le second assistant qui présenta ses
fesses au public sous un tonnerre d'applaudissements.
– Vous pouvez vous rhabiller, lui dit le
présentateur, Alors qu’elle ramassait ses vêtements, il lui dit : « Non, le niveau 5 précise que c’est ici, sur la scène, que vous devez le faire et ne pourrez la quitter qu’après ! " ce qu’elle
fut bien obligée de faire, le second assistant lui présentant ses vêtements dans un ordre préétabli : les bas, les escarpins, le string, le soutien gorge et enfin la robe.
De retour à notre table sous les regards goguenards du public, Michel lui dit : " Je suis sûr que vous avez adoré
cette humiliation, il va falloir que je réfléchisse à la prochaine."
- Le texte de l'amant
L'été caniculaire et son cortège de sombres augures nous avait tenus éloignés l'un de l'autre,
mais au retour des pluies et des vents d'ouest, nous avons repris nos séances hebdomadaires de lecture. Nous nous sommes donc retrouvés à l'heure du thé dans le coin bibliothèque du grand salon
où Hélène prenait place sur le sofa. Comme je n'étonnais qu'elle me reçoive toujours vêtue de noir, elle consentit à me donner une explication :
– C'est une façon pour moi de me sentir moins coupable.
– Coupable de quoi ?
– D'adultère, bien sûr ! Habillée en veuve, je m'autorise la liberté d'avoir un amant ! Je n'ai plus rien à
me reprocher. Tenez, regardez, même ma petite culotte est noire...
Ce disant, elle a soulevé les jambes, retroussé sa jupe et montré ses fesses délicieusement vêtues d'un string
anthracite.
– Vous voyez ! Et je prends mon rôle de veuve au sérieux : j'en ai la chatte qui pleure de chagrin... Aussi, il me
tarde que vous veniez la consoler, lui murmurer des mots tendres, la caresser, l'embrasser et surtout lui présenter vos sincères condoléances.
– Mais votre mari ?
– Ne vous faites pas de souci pour lui. Il y trouve son compte, conclut-elle avec un regard salace.
– Dans ce cas, ça vous dirait qu'on joue à la veuve et l'orphelin ?
– Un peu trop classique, vous ne trouvez pas ? a-t-elle dit avec une petite moue.
– Alors, je vous propose une partie de Veuve Poignet. C'est un jeu interactif !
– Je ne connais pas... Expliquez-moi, je vous prie.
Je me suis agenouillé au pied du sofa, et tout près de son oreille, je lui ai chuchoté les règles du jeu. Le
sourire aux lèvres, Hélène gardait les yeux clos.
- J'ai une question : je suppose que le gagnant sera celui qui aura le premier fait jouir son partenaire de jeu
?
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