Vendredi 11 novembre 2022 5 11 /11 /Nov /2022 08:00

11 novembre 2022, commémoration de l''armistice du 11 novembre 1918. Arrêt des combats, démobilisation, retour à la maison pour les soldats où les attendent depuis des années leurs épouses, fiancées, marraines de guerre... C'est le repos des guerriers !

11-11-22

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 8 novembre 2022 2 08 /11 /Nov /2022 08:00

Exercices d'écriture # 13

La photo

duo13

Les textes

Le texte du  mari

En regardant cette photo, datant de quelques années, j’eus le souvenir très précis de ce qui s’était passé. Je savais que ma femme avait couché avec notre ami Michel et, au cours d’un dîner en tête-à-tête, je lui demandai si elle recommencerait devant moi, sachant qu’il devait passer prendre un verre le lendemain chez nous. J’avais en moi ce fantasme de voir Hélène baisée par un autre.

Elle me demanda si je le supporterais :

– Oui. 

 – Alors chiche ! 

Lorsque, le lendemain, Michel était là, assis dans un canapé du salon, Hélène prétexta un appel à passer pour rapidement réapparaître en escarpins, bas noirs auto-fixants, string noir transparent, les seins nus, avec une simple veste en cuir sur les épaules. Elle a toujours été frileuse.

Elle s’assit devant Michel sur l’un des deux fauteuils médaillon Louis XVI et retira son string avec délicatesse, les jambes écartées sans vulgarité mais laissant voir son sexe qu’une épilation au laser avait rendu totalement lisse, avec ses grandes lèvres charnues et pendantes.

– Mon mari veut me voir baisée  devant lui,  dit-elle tout simplement.

Michel ne fut en rien étonné, il se leva et alla retirer le string que ma femme avait encore au bout de son escarpin . Il lui dit de se lever, ce qu’elle fit et il retira la veste qu’elle avait sur les épaules.

Voir ainsi ma femme quasiment nue – il ne lui restait que ses escarpins et ses bas – devant Michel dont le regard ne laissait vierge aucune parcelle de son corps, provoqua chez moi immédiatement une érection. Je me demandai combien de temps j’allais tenir.

Michel rentra dans le jeu immédiatement : " Comtesse, votre mari, mon vieil ami, va être cocu et le savoir en temps réel ". Il saisit Hélène par le cou et l’embrassa sur la bouche, Elle se prêta à ce baiser avec volupté. Les mains de Michel mains parcouraient son corps, caressant ses seins, ses fesses, rentrant son index dans la bouche, puis dans l’anus, ce qui provoqua une petite crispation chez Hélène, qui finalement se laissa fouiller.

J’étais sous le charme de voir ainsi ma femme, comme le roi Candaule lorsqu’il avait placé son officier derrière un rideau pour qu’il vît sa femme nue.

Michel lui demanda de le déshabiller. Elle le fit comme une professionnelle. Lorsqu’il ne resta plus que le caleçon, elle était à genoux devant lui. Elle baissa le caleçon qui laissa littéralement surgir son sexe tendu. Elle commença à le lécher, sa langue allait de la verge aux couilles, qu’elle prenait dans ses mains, les caressant de ses doigts.

Mon candaulisme exultait. Elle me regardait : " Tu l’as voulu et tu sais que c’est très agréable de s’occuper d’un ami aussi charmant". Michel lui prenait la tête et enfonçait doucement sa bite dans la bouche de ma femme. Voir cette bite jouer avec la bouche de ma femme provoquait un intense plaisir. Je me disais qu'il avait une plus grosse bite que la mienne.

Il se retira de sa bouche, la fit asseoir sur le canapé, il s’agenouilla devant elle lui empoignant les chevilles pour lever ses jambes et les écarter, afin que son sexe lui fût offert.

Là aussi, voir sa femme ainsi manipulée, offrir son sexe au regard d’un homme était le plus doux des spectacles.

Il pressa sa bouche contre le sexe de ma femme, y enfourna sa langue dont je ne pouvais que supposer qu’elle léchait habilement le clitoris, à entendre les soupirs d’Hélène, signes d’une jouissance clitoridienne en train de monter. Lorsqu’elle n’en put plus elle saisit la tête de Michel pour la plaquer contre son sexe et son soupir se fit haletant jusqu’à cet orgasme clitoridien qu’elle adorait.

Il n’eut pas besoin de lui intimer la moindre instruction, elle se mit à genoux sur le canapé et me dit de passer derrière afin que je puisse voir ses yeux lorsqu’il allait la pénétrer.

Michel dont le sexe pénétrait la chatte de ma femme me dit : " Si tu savais, elle est ruisselante, c’est un plaisir de la prendre et en plus devant toi..."

Hélène me dit : "Tu aimes ? " Je lui répondis : " Oui, beaucoup."

Michel allait et venait en elle. Elle commença à râler bruyamment comme toujours lorsque son orgasme vaginal montait. Elle me regardait fixement et dit à Michel :" Bourrez-moi bien pour notre plus grand plaisir et celui de mon mari."

Il la tenait fermement par les hanches. Il la baisait de plus en plus vite et de plus en plus durement.J’avais envie que ce moment ne s’arrête jamais. Ils jouirent ensemble. Ma femme me regardait les yeux dans le vague.

Je dus quitter le salon pour aller me soulager dans la salle de bain.

Lorsque je revins ils étaient allongés sur le canapé, Hélène nue dans ses bras une main sur le sexe de Michel qui me demanda de servir une coupe de champagne.  – Si tu savais comme cela a été agréable de baiser la Comtesse devant toi. 

 

J’obtempérai avec le sentiment d’avoir été un cocu tout à fait convenable.


Le texte de l'amant

L'automne était bien là, avec son cortège de dépressions venues de l'océan  accompagnées de coups de vent et de fortes pluies. Au manoir, la cheminée du grand salon prodiguait une douce chaleur animale. C'était un samedi soir, la météo avait annoncé un week-end morose. J'avais été invité à dîner. Au moment du café, on s'est retrouvés tous les trois devant la cheminée, un peu empruntés. C'est Hélène qui a proposé une partie de Trivial Pursuit. Je dois avouer que, comme son mari, je n'étais pas très enthousiaste mais pour nous convaincre, elle a ajouté :

–  On ne fera qu'une partie et le vainqueur aura le droit d'infliger un gage aux deux perdants.

D'un seul coup, le jeu devenait beaucoup plus intéressant.

– Quel genre de gage ?

Elle a pris le temps de la réflexion.

– Un gage trivial, comme le jeu.

C'était sérieux. La partie a bien duré une heure. La victoire fut longue à se dessiner. Pendant longtemps, c'est moi qui ai fait la course en tête - je réfléchissais déjà aux gages que j'allais leur donner - mais j'ai séché à plusieurs reprises sur des questions scientifiques. Et finalement, c'est Hélène qui l'a emporté sur le fil. Elle n'était pas peu fière ! Elle nous a regardés avec un petit sourire malicieux. On n'en menait pas large.

– Voici mes gages : Michel, vous allez me lécher la chatte et me faire jouir ; quant à toi - elle s'adressait à son mari - tu devras te masturber en le regardant faire. Tu n'auras pas le droit de me toucher, par contre, si ça t'excite, tu pourras m'asperger les seins et le ventre avec ton sperme.

Et sans attendre nos commentaires ou objections, elle a ôté sa jupe et est allée s'asseoir dans un fauteuil. Elle a rapidement retiré sa petite culotte pour nous montrer son sexe nu et déjà tout moite.. Elle s'est laissé aller en arrière, a écarté les cuisses et, de la main, m'a fait signe d'approcher. À peine agenouillé entre ses jambes, elle a posé sa main sur ma tête et attiré mon visage tout contre son sexe. Ma bouche s'est ventousée à sa vulve. Elle était trempée. J'ai fermé les yeux  pour ne pas croiser le regard de son mari qui, le pantalon aux chevilles, se caressait tout près de moi. j'entendais distinctement son souffle court qui accompagnait les gémissements d'Hélène à chaque passage de ma langue sur son clitoris.

J'ai perdu toute notion du temps. Je bandais à tout rompre. Ne comptait plus pour moi que le ventre d'Hélène où était collé mon visage et mentalement, je me répétais la même phrase, lancinante : "Je lèche le con d'Hélène et son mari nous regarde." C'est lui qui a joui le premier : j'ai senti l'odeur puissante de son foutre chaud qui coulait sur le ventre d'Hélène et débordait de la vasque de son nombril. Il a poussé une sorte de rugissement rauque. Puis, ce fut le tour d'Hélène d'atteindre l'orgasme, sans doute stimulée par la jouissance de son mari. Sa chatte est devenue encore plus onctueuse, son bassin ondulant, sa main caressante dans mes cheveux. Elle a joui en silence, comme en apnée... Le calme revenu, elle a ramassé sa jupe posée à terre.

– Je vous remercie, dit-elle sans nous regarder.

Elle est tournée vers son mari déjà reculotté :

– Chéri, s'il te plaît, tu peux remettre du bois dans le feu ? Pendant ce temps-là, je vais sucer la bite de Michel...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 4 novembre 2022 5 04 /11 /Nov /2022 14:00

Contributions et messsages pour l'anniversaire de blog.

Message de Jean-Pascal : " Joyeux anniversaire... et mille mercis pour votre persévérance (entre autres) ! Cordialement"

Gâteau offert par Marco (il ne manque que les bougies, quoique  !!!)

anniv 15 ans

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 4 novembre 2022 5 04 /11 /Nov /2022 08:00

Cela fait quinze ans, jour pour jour, que j'ai créé ce blog. C'était donc le 4 novembre 2007, et ce jour-là, j'étais loin d'imaginer que l'aventure dans laquelle je me lançais allait durer si longtemps.

Quinze années, c'est d'abord un bilan comptable, des chiffes bruts : 3228 articles, 2565 commentaires. 

Mais il faut aller voir dans le détail : mise en ligne de plus de 500 textes inédits, 440 comptes-rendus de lectures érotiques, des milliers d'images sur les différents albums, de nombreuses contributions de lecteurs qui m'ont confié des images ou des textes... Il y eu aussi des moments de découragement, surtout lorsque le site Erog a connu des bugs récurrents et perturbateurs. Alors, j'ai été tenté de tout laisser tomber, mais à chaque fois, je me suis dit que ce serait dommage d'avoir consacré tant de temps et d'énergie pour abandonner... 

Je ne sais pas quelle image (photo, dessin...) rendrait le plus fidélement  compte de mon blog. Aussi, je vous laisse, à vous lecteurs fidèles ou de passage, le soin de proposer une illustration ou un texte qui vous paraît avoir sa place dans cet article.

Vous pouvez m'envoyer votre contribution personnelle à l'adresse habituelle :

mkoppera@orange.fr

Je compte sur vous, d'avance merci

Michel Koppera

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Mardi 1 novembre 2022 2 01 /11 /Nov /2022 08:00

Comme le veut la tradition chrétienne, nous allons pendant deux jours célébrer la Toussaint puis les défunts le lendemain, afin de rendre hommage ceux que nous avons aimés en allant fleurir leurs tombes dans les cimetières... et ainsi perpétuer leur souvenir.

Ci-dessous, un tableau de Antoine WEIRTZ (1806-1865) intitulé Deux jeunes filles ou La belle Rosine (musée des beaux-arts de Belgique, Bruxelles)

toussaint2022

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 28 octobre 2022 5 28 /10 /Oct /2022 08:00

Louis-Ferdinand Céline : "Guerre" (184 pages), texte inédit paru en 2022 aux Editions Gallimard

Le manuscrit original qui date de 1934 avait été perdu. Il constitue l'ébauche d'un roman qui ne vit jamais le jour. Comme son titre l'indique, toute l'action de ce premier volume des inédits de Céline se déroule lors de la Première guerre mondiale, à l'arrière du front, dans les Flandres, dans la ville imaginaire de Peurdu-sur-la-Lys, là où cohabitent les blessés en convalescence, les troupes en permission et toute une faune d'aigrefins, de professionnelles du sexe et de profiteurs de guerre.

Je vous recommande la lecture de cet ouvrage, où on retrouve l'incroyable talent littéraire d'un Céline pas encore perverti pas l'antisémitsme et le racisme. 

Ferdinand, le narrateur, s'est lié d'amitié avec un certain Cascade, tire-au-flanc qui est aussi le mac d'Angèle, jeune femme de petite vertu. Voici deux extraits où apparaît le personnage d'Angèle:

pages 87-88 : premier portrait

"La voilà donc ici débarquée son Angèle sans avertir un matin dans la salle Saint-Gonzef. Il (Cascade) m'avait pas menti, elle était bandatoire de naissance. Elle vous portait le feu dans la bite au premier regard, au premier geste. (...) 

– Tu vois Ferdinand je t'ai pas menti, quand elle partira tu regarderas ses fesses, en partant pour chez les troufions elle provoquera des mutineries, je te l'ai bien dit, elle brûle... Va ma gosse. Tu vas chercher les arcardes... le café de l'Hyperbole. Tu demanderas Destinée la boniche, je l'ai prévenue. Tu vas demeurer chez elle... (...)

Moi j'en revenais pas pour l'Angèle, gâteux et tout comme j'étais. J'y aurais sucé le dedans des cuisses. j'aurais payé n'importe quoi si j'avais eu des fonds. Il m'observait Cascade. Il se marrait.

– T'échauffe pas Loulou. Si t'es un pote quand tu rebanderas je te la ferai tringler la mignonne et je veux qu'elle reluise, émue comme pour un officier. Tu vois que je peux pas faire davantage...

C'était la mode des petits corsages bien minces pour l'été. je pensais au sien, ça me faisait devant les yeux comme un voile de rêve avec les pointes des nichons..."

Page 135 : Angèle et Destinée. Les deux jeunes femmes femmes partagent la même chambre au-dessus du café où Destinée est serveuse

celine-guerre

" Elle continuait à demeurer dans la même chambre au-dessus du café avec Angèle puisque c'était arrangé comme ça. Et puis d'abord elle était bien fatiguée Destinée parce qu'elle servait de tous les alcools et des apéritifs par citernes, à elle toute seule entre les trente-cinq tables à l'Hyperbole, jusqu'à dix heures du soir depuis six heures quinze du matin qu'était l'heure réglementaire. Encore Angèle qu'était pas croyable comme pernicieuse, je l'ai su plus tard, elle trouvait moyen de la sucer quand elle rentrait chez elle et la faisait jouir des deux trois fois. Et plus que Destinée était fatiguée de servir et plus ça l'excitait Angèle de la faire reluire, et le plus difficilement, plus ça lui semblait bon. Les gens sont enragés. "

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 25 octobre 2022 2 25 /10 /Oct /2022 08:00

Lu pour vous dans le Canard Enchaîné du n° 5318 du mercredi 12 octobre dans la rubrique DRÔLES DE ZIGS  (page 5) :

" ELON MUSK, le tonitruant patron de Tesla et de SpaceX, a présenté un prototype de son robot nommé "Optimus".  "Les Echos" du 04/10 nous expliquent que, "à terme, (ce robot) devrait pouvoir travailler dans les usines, préparer le dîner, tondre la pelouse, voire proposer des services sexuels". Bientôt une nouvelle rubrique dans les sites pornos : la "robophilie" ?

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On vit vraiment une époque formidable !!!!

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 21 octobre 2022 5 21 /10 /Oct /2022 08:00

Représenter le désir, # 12

Avant d'en venir à l'image du jour, je souhaiterais vous entretenir de l'étymologie du mot désir. En effet, on croit connaître souvent le sens d'un mot alors que l'étude de ses origines révèle souvent bien des surprises. C'est le cas du mot désir. 

Le mot désir dérive du verbe latin desiderare, lui-même formé à partir du nom sidus, sidere qui signifie astre, étoile ou constellation. Au sens littéral, le verbe siderare signifie donc contempler les astres (le ciel) et avec son préfixe de, il signifie cesser de contempler le ciel. On retrouve cette racine dans l'expression être sidéré, ce qui indique une forme de stupéfaction,  face à un événement qui paralyse. Ainsi, le contraire de désirer était considérer

l'idée primitive du désir était donc négative puisqu'elle évoquait un manque et exprimait une frustration. Celui qui désirait ne se contentait plus de contempler mais aspirait à consommer, à atteindre l'objet de cette contemplation.

Ce n'est qu'à la fin du XIème siècle que le verbe désirer va signifier regretter l'absence de quelque chose ou de quelqu'un, avant de prendre son sens moderne, plus positif, qui se rapproche plus de avoir envie de... 

désir12

L'image. Je devrais plutôt dire "montrer le désir". Dans le couple, chacun manisfeste son désir de façon distincte.

- Le désir de l'homme s'exprime de la manière la plus basique : il bande et sa main droite est posée sur le sein de sa compagne. Sinon, il ne manisfeste aucun autre signe de désir : son regard est lointain, ailleurs...

- L'expression du désir de la femme est plus complexe. Il passe d'abord par son regard brillant posé sur le membre en érection de son partenaire, par le délicat geste de préhension du gland de la bite "prête à l'emploi", par son discret sourire, par l'abandon de son corps contre celui de son compagnon, enfin par l'écartement de ses cuisses qui peut être interprété soit comme une invitation soit comme un consentement. 

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 18 octobre 2022 2 18 /10 /Oct /2022 08:00

Une réplique assassine !

cruaute

Mais peut-être avez-vous d'autres paroles à proposer pour cette bulle ?

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 14 octobre 2022 5 14 /10 /Oct /2022 08:00

"Le Tailleur de pierre", roman policier de Camilla Läckberg paru en 2005, édité en France aux Editions Acte Sud en 2009 (traduction du suédois par Lena Grumbach et Catherine Marcus). Disponible dans la collection poche Babel Noir  n° 92 (593 pages)

 extrait 1. pages 327-328 : Tombée dans la misère et pour subvenir aux besoins de ses enfants, Agnès n'hésîte pas à se prostituer. Le chapitre se passe en 1928

"Agnès se pencha en arrière face au soleil. Il ne fallait pas qu'elle reste trop longtemps à profiter des rayons su soleil qui chauffait son visage, si elle voulait conserver la peau blanche d'une femme de classe supérieure. C'était la seule chose qui lui restait de sa vie antérieure, son physique, et elle ne se privait pas d'en tirer profit pour redorer son existence autrement si morne. C'était surprenant combien de marchandises on pouvait obtenir chez l'épicier en se prêtant à une étreinte, voire plus à condition que le gain soit en rapport. De cette manière elle avait pu se procurer des friandises et de la nourriture qu'elle ne partageait pas avec sa famille. Elle avait même obtenu un bout de tissu qu'elle avait soigneusement dissimulé à Anders (son mari qu'elle n'aime pas). Pour l'instant elle se contentait d'aller le tâter de temps en temps, et de le passer sur sa joue pour sentir la douceur de la soie. Le boucher aussi avait glissé quelques insinuations, mais il y avait des limites à ce qu'elle était prête à payer pour quelques morceaux de viande supplémentaires. L'épicier était un homme relativement jeune et bien de sa personne, avec qui ce n'était pas du tout désagréable d'échanger des baisers dans l'arrière-boutique, tandis que le boucher était un homme gros et gras dans la soixantaine et il faudrait bien plus à Agnès qu'un rôti de bœuf  pour permettre à ses doigts boudinés aux ongles inscrustés de sang séché de se faufiler sous ses jupes."

extrait 2. page 465. La scène se déroule en 1954

Agnès était en train de se préparer devant sa coiffeuse. À l'insu d'Äke (son second époux) elle avait depuis six mois une aventure passionnée avec l'un de ses plus proches amis,. Elle arrangea ses cheveux noirs en un chignon et tamponna un peu de parfum derrière les oreilles, aux poignets et dans le sillon entre ses seins. Elle portait la lingerie en soie noire avec des dentelles qui révélait qu'elle avait encore une silhouette qui ferait pâlir de jalousie plus d'une jeune fille.

lackberg

Elle se réjouissait du rendez-vous, comme les autres fois à l'hôtel Eggers. Per-Erik était un vrai homme, contrairement à Äke. À la grande satisfaction d'Agnès, il parlait de plus en plus de se séparer de sa femme. Elle n'était pas naïve  au point de croire inconditionnellement à ce genre d'affirmations vernant d'hommes mariés, mais elle savait qu'il appréciait énormément ce qu'elle lui offrait au lit, et sa petite femme boulotte ne valait pas grand-chose à côté d'elle."

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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