Vendredi 4 novembre 2022 5 04 /11 /Nov /2022 08:00

Cela fait quinze ans, jour pour jour, que j'ai créé ce blog. C'était donc le 4 novembre 2007, et ce jour-là, j'étais loin d'imaginer que l'aventure dans laquelle je me lançais allait durer si longtemps.

Quinze années, c'est d'abord un bilan comptable, des chiffes bruts : 3228 articles, 2565 commentaires. 

Mais il faut aller voir dans le détail : mise en ligne de plus de 500 textes inédits, 440 comptes-rendus de lectures érotiques, des milliers d'images sur les différents albums, de nombreuses contributions de lecteurs qui m'ont confié des images ou des textes... Il y eu aussi des moments de découragement, surtout lorsque le site Erog a connu des bugs récurrents et perturbateurs. Alors, j'ai été tenté de tout laisser tomber, mais à chaque fois, je me suis dit que ce serait dommage d'avoir consacré tant de temps et d'énergie pour abandonner... 

Je ne sais pas quelle image (photo, dessin...) rendrait le plus fidélement  compte de mon blog. Aussi, je vous laisse, à vous lecteurs fidèles ou de passage, le soin de proposer une illustration ou un texte qui vous paraît avoir sa place dans cet article.

Vous pouvez m'envoyer votre contribution personnelle à l'adresse habituelle :

mkoppera@orange.fr

Je compte sur vous, d'avance merci

Michel Koppera

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Mardi 1 novembre 2022 2 01 /11 /Nov /2022 08:00

Comme le veut la tradition chrétienne, nous allons pendant deux jours célébrer la Toussaint puis les défunts le lendemain, afin de rendre hommage ceux que nous avons aimés en allant fleurir leurs tombes dans les cimetières... et ainsi perpétuer leur souvenir.

Ci-dessous, un tableau de Antoine WEIRTZ (1806-1865) intitulé Deux jeunes filles ou La belle Rosine (musée des beaux-arts de Belgique, Bruxelles)

toussaint2022

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 28 octobre 2022 5 28 /10 /Oct /2022 08:00

Louis-Ferdinand Céline : "Guerre" (184 pages), texte inédit paru en 2022 aux Editions Gallimard

Le manuscrit original qui date de 1934 avait été perdu. Il constitue l'ébauche d'un roman qui ne vit jamais le jour. Comme son titre l'indique, toute l'action de ce premier volume des inédits de Céline se déroule lors de la Première guerre mondiale, à l'arrière du front, dans les Flandres, dans la ville imaginaire de Peurdu-sur-la-Lys, là où cohabitent les blessés en convalescence, les troupes en permission et toute une faune d'aigrefins, de professionnelles du sexe et de profiteurs de guerre.

Je vous recommande la lecture de cet ouvrage, où on retrouve l'incroyable talent littéraire d'un Céline pas encore perverti pas l'antisémitsme et le racisme. 

Ferdinand, le narrateur, s'est lié d'amitié avec un certain Cascade, tire-au-flanc qui est aussi le mac d'Angèle, jeune femme de petite vertu. Voici deux extraits où apparaît le personnage d'Angèle:

pages 87-88 : premier portrait

"La voilà donc ici débarquée son Angèle sans avertir un matin dans la salle Saint-Gonzef. Il (Cascade) m'avait pas menti, elle était bandatoire de naissance. Elle vous portait le feu dans la bite au premier regard, au premier geste. (...) 

– Tu vois Ferdinand je t'ai pas menti, quand elle partira tu regarderas ses fesses, en partant pour chez les troufions elle provoquera des mutineries, je te l'ai bien dit, elle brûle... Va ma gosse. Tu vas chercher les arcardes... le café de l'Hyperbole. Tu demanderas Destinée la boniche, je l'ai prévenue. Tu vas demeurer chez elle... (...)

Moi j'en revenais pas pour l'Angèle, gâteux et tout comme j'étais. J'y aurais sucé le dedans des cuisses. j'aurais payé n'importe quoi si j'avais eu des fonds. Il m'observait Cascade. Il se marrait.

– T'échauffe pas Loulou. Si t'es un pote quand tu rebanderas je te la ferai tringler la mignonne et je veux qu'elle reluise, émue comme pour un officier. Tu vois que je peux pas faire davantage...

C'était la mode des petits corsages bien minces pour l'été. je pensais au sien, ça me faisait devant les yeux comme un voile de rêve avec les pointes des nichons..."

Page 135 : Angèle et Destinée. Les deux jeunes femmes femmes partagent la même chambre au-dessus du café où Destinée est serveuse

celine-guerre

" Elle continuait à demeurer dans la même chambre au-dessus du café avec Angèle puisque c'était arrangé comme ça. Et puis d'abord elle était bien fatiguée Destinée parce qu'elle servait de tous les alcools et des apéritifs par citernes, à elle toute seule entre les trente-cinq tables à l'Hyperbole, jusqu'à dix heures du soir depuis six heures quinze du matin qu'était l'heure réglementaire. Encore Angèle qu'était pas croyable comme pernicieuse, je l'ai su plus tard, elle trouvait moyen de la sucer quand elle rentrait chez elle et la faisait jouir des deux trois fois. Et plus que Destinée était fatiguée de servir et plus ça l'excitait Angèle de la faire reluire, et le plus difficilement, plus ça lui semblait bon. Les gens sont enragés. "

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 25 octobre 2022 2 25 /10 /Oct /2022 08:00

Lu pour vous dans le Canard Enchaîné du n° 5318 du mercredi 12 octobre dans la rubrique DRÔLES DE ZIGS  (page 5) :

" ELON MUSK, le tonitruant patron de Tesla et de SpaceX, a présenté un prototype de son robot nommé "Optimus".  "Les Echos" du 04/10 nous expliquent que, "à terme, (ce robot) devrait pouvoir travailler dans les usines, préparer le dîner, tondre la pelouse, voire proposer des services sexuels". Bientôt une nouvelle rubrique dans les sites pornos : la "robophilie" ?

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On vit vraiment une époque formidable !!!!

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 21 octobre 2022 5 21 /10 /Oct /2022 08:00

Représenter le désir, # 12

Avant d'en venir à l'image du jour, je souhaiterais vous entretenir de l'étymologie du mot désir. En effet, on croit connaître souvent le sens d'un mot alors que l'étude de ses origines révèle souvent bien des surprises. C'est le cas du mot désir. 

Le mot désir dérive du verbe latin desiderare, lui-même formé à partir du nom sidus, sidere qui signifie astre, étoile ou constellation. Au sens littéral, le verbe siderare signifie donc contempler les astres (le ciel) et avec son préfixe de, il signifie cesser de contempler le ciel. On retrouve cette racine dans l'expression être sidéré, ce qui indique une forme de stupéfaction,  face à un événement qui paralyse. Ainsi, le contraire de désirer était considérer

l'idée primitive du désir était donc négative puisqu'elle évoquait un manque et exprimait une frustration. Celui qui désirait ne se contentait plus de contempler mais aspirait à consommer, à atteindre l'objet de cette contemplation.

Ce n'est qu'à la fin du XIème siècle que le verbe désirer va signifier regretter l'absence de quelque chose ou de quelqu'un, avant de prendre son sens moderne, plus positif, qui se rapproche plus de avoir envie de... 

désir12

L'image. Je devrais plutôt dire "montrer le désir". Dans le couple, chacun manisfeste son désir de façon distincte.

- Le désir de l'homme s'exprime de la manière la plus basique : il bande et sa main droite est posée sur le sein de sa compagne. Sinon, il ne manisfeste aucun autre signe de désir : son regard est lointain, ailleurs...

- L'expression du désir de la femme est plus complexe. Il passe d'abord par son regard brillant posé sur le membre en érection de son partenaire, par le délicat geste de préhension du gland de la bite "prête à l'emploi", par son discret sourire, par l'abandon de son corps contre celui de son compagnon, enfin par l'écartement de ses cuisses qui peut être interprété soit comme une invitation soit comme un consentement. 

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 18 octobre 2022 2 18 /10 /Oct /2022 08:00

Une réplique assassine !

cruaute

Mais peut-être avez-vous d'autres paroles à proposer pour cette bulle ?

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 14 octobre 2022 5 14 /10 /Oct /2022 08:00

"Le Tailleur de pierre", roman policier de Camilla Läckberg paru en 2005, édité en France aux Editions Acte Sud en 2009 (traduction du suédois par Lena Grumbach et Catherine Marcus). Disponible dans la collection poche Babel Noir  n° 92 (593 pages)

 extrait 1. pages 327-328 : Tombée dans la misère et pour subvenir aux besoins de ses enfants, Agnès n'hésîte pas à se prostituer. Le chapitre se passe en 1928

"Agnès se pencha en arrière face au soleil. Il ne fallait pas qu'elle reste trop longtemps à profiter des rayons su soleil qui chauffait son visage, si elle voulait conserver la peau blanche d'une femme de classe supérieure. C'était la seule chose qui lui restait de sa vie antérieure, son physique, et elle ne se privait pas d'en tirer profit pour redorer son existence autrement si morne. C'était surprenant combien de marchandises on pouvait obtenir chez l'épicier en se prêtant à une étreinte, voire plus à condition que le gain soit en rapport. De cette manière elle avait pu se procurer des friandises et de la nourriture qu'elle ne partageait pas avec sa famille. Elle avait même obtenu un bout de tissu qu'elle avait soigneusement dissimulé à Anders (son mari qu'elle n'aime pas). Pour l'instant elle se contentait d'aller le tâter de temps en temps, et de le passer sur sa joue pour sentir la douceur de la soie. Le boucher aussi avait glissé quelques insinuations, mais il y avait des limites à ce qu'elle était prête à payer pour quelques morceaux de viande supplémentaires. L'épicier était un homme relativement jeune et bien de sa personne, avec qui ce n'était pas du tout désagréable d'échanger des baisers dans l'arrière-boutique, tandis que le boucher était un homme gros et gras dans la soixantaine et il faudrait bien plus à Agnès qu'un rôti de bœuf  pour permettre à ses doigts boudinés aux ongles inscrustés de sang séché de se faufiler sous ses jupes."

extrait 2. page 465. La scène se déroule en 1954

Agnès était en train de se préparer devant sa coiffeuse. À l'insu d'Äke (son second époux) elle avait depuis six mois une aventure passionnée avec l'un de ses plus proches amis,. Elle arrangea ses cheveux noirs en un chignon et tamponna un peu de parfum derrière les oreilles, aux poignets et dans le sillon entre ses seins. Elle portait la lingerie en soie noire avec des dentelles qui révélait qu'elle avait encore une silhouette qui ferait pâlir de jalousie plus d'une jeune fille.

lackberg

Elle se réjouissait du rendez-vous, comme les autres fois à l'hôtel Eggers. Per-Erik était un vrai homme, contrairement à Äke. À la grande satisfaction d'Agnès, il parlait de plus en plus de se séparer de sa femme. Elle n'était pas naïve  au point de croire inconditionnellement à ce genre d'affirmations vernant d'hommes mariés, mais elle savait qu'il appréciait énormément ce qu'elle lui offrait au lit, et sa petite femme boulotte ne valait pas grand-chose à côté d'elle."

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 11 octobre 2022 2 11 /10 /Oct /2022 08:00

Une photo qui revisite la célèbre devise des "Trois mousquetaires" d'Alexandre Dumas : "Un pour tous, tous pour un" où les bites ont remplacé les épées. (pour rappel, la formule est un bel exemple de chiasme, l'axe de symétrie de la devise étant ici la virgule : ABC/ CBA )

un pour tous

Il ne vous reste plus qu'à attribuer une bite à chacun des quatre protagonistes : Athos, Porthos, Aramis et bien sûr d'Artagnan !

tous pour 1-2 

 

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 7 octobre 2022 5 07 /10 /Oct /2022 08:00

James Jean est un peintre et illustrateur américain né en septembre 1979 à Taipei (Taïwan). Son œuvre très prolifique est influencée entre autres par l'Art Nouveau et Hokusai, le célèbre peintre d'estampes japonaises.

Pour plus d'informations, je vous conseille vivement de visiter son site : James Jean

james-jean

Sur un site consacré aux artistes contemporains, j'ai découvert ce tableau de James Jean. Il s'agit d'une œuvre datée de 2006, réalisée à l'encre et acrylique sur papier (dimensions 16 x 15 pouces) intitulée "Succubus". 

Avant toute chose, il n'est pas inutile de rappeler la définition d'un succube : dans la religion chrétienne, il s'agit d'une entité démoniaque qui prend l'apparence d'une femme séduisante qui charme les hommes pendant qu'ils dorment et qu'ils rêvent afin de s'emparer de leur énergie vitale. 

Le titre du tableau nous donne en partie les clefs de lecture de la scène qui se déroule sous nos yeux. Le succube est de toute évidence cette femme nue, au corps vigoureux et sensuel en quête de l'énergie vitale représentée ici par la vapeur qui émane de leurs corps, par les gouttes de sperme ou de sueur qui perlent entre ses fesses.

L'homme possédé et dominé est couché sur le dos, les yeux clos, les mains crispées, la tête renversée, les hanches puissantes du succube engagées entre ses cuisses écartées et ses jambes relevées. Ses bras et cuisses maigres évoquent la perte de son énergie vitale, la vulnérabilité de son corps possédé par le démon. Je pense que les bras et les mains noirs qui s'agrippent au corps, ainsi que la masse sombre sous le ventre du succube, comme un ectoplasme sans tête et sans jambes, représentent le rêve (cauchemar ?) du dormeur, ce rêve érotique où il s'accouple avec le démon.

Reste à expliquer dans le reflet du miroir, la présence en arrière-plan de cet enfant, debout, immobile, au sombre visage sans traits, et donc illisible. Que symbolise-t-il ? La mémoire de l'homme, le spectateur-voyeur passif de la scène primitive ou tout simplement l'âme pure de l'homme endormi ?

Quant à la mise en scène, elle n'est pas sans rappeler par sa violence et ses couleurs les traditionelles estampes érotiques japonaises.

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 4 octobre 2022 2 04 /10 /Oct /2022 08:00

Vanda Maria Ribeiro Furtado Tavares de Vasconcelos, plus connue sous le nom de Lio est née en juin 1962 au Portugal.

Dans notre mémoire collective, Lio est associée à quelques tubes des années 80 comme Banana split (1980), Amoureux solitaires (1981) ou encore Les brunes comptent pas pour des prunes (1986). Difficile d'oublier ses minijupes, le déhanché suggestif de ses chorégraphies.

En décembre 1988, elle faisait la une du magazine LUI (le magazine de l'homme moderne !) où elle était photographiée par Guy Bourdin grand photographe de mode et de charme.. Dans les pages intérieures, Lio ne nous cachait rien de ses charmes.

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Cette dernière photo en double page est sans doute la plus torride. Outre la pose très cambrée de Lio qui semble attendre une saillie, il faut s'attarder sur la symbolique des accessoires : la paire de menottes ouvertes entre ses jambes (pour l'immobiliser ou au contraire dont elle vient de se libérer ?), les préservatifs usagés éparpillés sur le drap (ce n'est sans doute pas un hasard si on en compte 7 !), en pleine épidémie de sida, le message n'est pas innocent : "Faites comme moi, protégez-vous"

Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Arts érotiques
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