Mardi 26 janvier 2010 2 26 /01 /Jan /2010 18:58

Bourrages, 4ème partie

Le dernier dessin est de Garnon

bourrages18

Tout au long des six mois qu’ont duré nos amours, Patricia m’initia à des fantasmes que je ne connaissais auparavant que par le cinéma ou la littérature. Chaque semaine, nous passions le week-end ensemble, du vendredi soir au lundi matin. Ensemble, cela voulait dire enfermés dans son appartement où nous avions fait provision de nourriture, de boissons et de cigarettes. Jamais nous n’allumions la télé, ni la radio. Nous étions ainsi complètement coupés du monde, indifférents aux malheurs de la planète. Nous n’écoutions que de la musique : Patricia raffolait des symphonies de Gustav Mahler.bourrages17

Pendant notre retraite, Patricia ne portait que des vêtements noirs : slip, bas, soutien-gorge ou robe, d’un noir intégral, uni, sans aucun motif. Elle voulait ainsi souligner le contraste avec sa peau blanche. Elle devenait une femme en noir et blanc, yin et yang… Pour moi, elle acheta des strings noirs eux aussi et quelques gadgets érotiques dont des anneaux souples à m’enfiler sur la bite pour favoriser l’érection et les sensations sur son clitoris pendant que je la pénétrais. Nous passions les journées en tenue légère : elle en nuisette noire, les cheveux défaits ; moi en string et tee-shirt. Si j’allais aux toilettes, elle m’y accompagnait car une chose qui la rendait folle, c’était de me voir pisser. Elle regardait ça de près, à genoux, tout en se branlant. Elle était fascinée par le spectacle de mon urine sortant du gland. De même pour le jaillissement de mon sperme. Quand j’étais bien raide, elle aimait passer le bout pointu de sa langue dans la fente du méat, embrasser cette bouche minuscule et lui dire des mots tendres. Patricia me demandait aussi de la regarder pisser, accroupie au-dessus du bidet, et je dois reconnaître que le spectacle du jet de son urine dorée jaillissant de son sexe ouvert au milieu de sa touffe de poils noirs me faisait bander ferme. Elle voulut aller plus loin encore et, certaines nuits, quand elle avait bu plus que de raison, elle me demanda de chier devant elle, pour voir mon cul se dilater au passage de l’étron.

bourrage16Sa formule favorite, c’était : « Fais de moi ce que tu veux ! ». Et c’était vrai qu’elle me donnait les pleins pouvoirs sur son corps. Je ne saurais dire si j’en ai abusé. Nous vivions dans une sorte d’état second, entretenu par l’isolement, l’alcool et le désir. S’il m’arrivait de la rencontrer au dehors, pendant la semaine, j’avais devant moi une femme froide, distante, et pour tout dire indifférente. Mais au moment du départ, elle me tendait la main :

- Au revoir, monsieur, au plaisir de vous revoir, disait-elle avec dans son regard une petite lueur connue de moi seul.

(à suivre…)

 

© Michel Koppera, janvier 2010

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 25 janvier 2010 1 25 /01 /Jan /2010 17:40

Bourrages, 3ème partie

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Très vite, nous nous sommes retrouvés nus dans les fauteuils et nous nous sommes accouplés une première fois, sur place, dans le salon. Patricia avait de très beaux seins, ronds et fermes comme des demi-melons, avec des aréoles sombres. Son cul aussi était charmant : sa raie des fesses était tapissée d’une noire pilosité, douce comme de la soie… Mais l’instant le plus érotique, ce fut lorsqu’elle dénoua sa natte pour libérer la cataracte de sa chevelure qui déferla sur ses épaules et ruissela dans son dos jusqu’au bas des reins, exhalant des flots de senteurs magiques… Je me souviens de l’averse de ses cheveux inondant mon ventre alors qu’elle me suçait, de cette masse souple et fuyante dont je me caressais la bite en rut, de sa nuque secrète où je posais ma bouche, sous la voûte obscure de ses cheveux, de ma main jouant dans cette profusion d’odeurs et de frôlements…

bourrages16Patricia savait aussi y faire, comme lorsqu’elle me caressa du scrotum jusqu’en haut de la raie culière à l’aide d’une mèche épaisse et soyeuse qu’elle fit glisser en un langoureux va et vient entre mes cuisses écartées. Ce contact me procura un tel plaisir que je me sentis devenir plus dur encore, si c’était possible. Jamais personne ne m’avait caressé ainsi ; j’en avais le trou du cul frémissant, au bord de l’extase. Elle y mit un doigt, puis un deuxième pour accompagner mon bonheur… Alors, j’ai joui une première fois dans ses cheveux, mon sperme poissant comme du gel.

Plus tard dans la nuit, nous avons continué à baiser au lit. Ce fut là, nue sur les draps, que tout en me branlant elle commença le long récit de sa nymphomanie.

«  Tu sais, Michel, je ne suis pas toujours comme ça. Je peux rester des mois sans baiser, sans me toucher, sans même paraître en avoir envie. Mais plus je tarde, plus les fantasmes prennent possession de moi. L’abstinence me rend encore plus salope… Alors, un jour, je craque. À chaque fois, ça me tombe dessus de la même façon, je connais le scénario : au départ, il y a une soirée un peu trop arrosée… Oh, oui, continue de me lécher le clito, ne t’arrête surtout pas ! Quand tous les invités se séparent pour aller se coucher, moi, je continue seule, je pars à la chasse au mâle. Je fais les boîtes de nuit de la côte… Je ne cherche que des mecs d’âge mûr, avec des muscles et une grosse bite. Quand je suis bien excitée et que je perds le contrôle, ils peuvent me baiser n’importe où. Le plus souvent, c’est dans la voiture, il y en a même qui viennent avec leur camping-car… bourrages4Mais je peux aussi faire ça dans les toilettes ou dehors, sur le parking, entre deux voitures. Une fois, j’en ai levé un qui avait une bite énorme, tellement épaisse que je n’ai pas pu me la mettre ni dans la chatte, ni dans la bouche ! Je suis tout juste arrivée à lui téter le gland. Pourtant, j’en avais plus qu’envie ! Enfonce bien les doigts Michel, caresse-moi le col de l’utérus, tout autour, doucement… C’est bon… Le mec, pendant que je le suçais tant bien que mal, il me disait que sa grosse bite le rendait malheureux. Ça ne l’a pas empêché de m’éjaculer sur les lèvres ! Toi, ta bite, elle est comme je les aime : bien droite avec des couilles assez grosses. J’aime bien prendre les couilles des hommes dans ma main. Tu as vu les mecs sur les photos ? C’est des photos que j’ai trouvées sur Internet, des sites de rencontres… Celui que je préfère, c’est le type à quatre pattes sur la table du salon, ça me donne envie de lui mettre les doigts dans le cul tout en lui suçant la bite… Moi, j’aimerais bien me faire enculer mais, à chaque fois que j’essaie, ça me fait un mal de chien ! Alors, je renonce. Le médecin m’a dit que c’était à cause d’hémorroïdes internes et que, dans mon cas, la sodomie c’était pas recommandé… Tiens, regarde le trou de mon cul ! Tu vois quelque chose ? Rien ! – elle avait un petit trou du cul fripé, très resserré, mais sans plus. Mais alors pourquoi ça me fait mal ? J’en ai essayé des crèmes, des pommades, des huiles, des tas de trucs à base de plantes plus ou moins aphrodisiaques, des gels spéciaux pour le fist, rien à faire ! Bon Dieu, qu’est-ce que j’aimerais jouir par le cul, au moins une fois ! Vas-y Michel, baise-moi, laboure-moi la chatte. J’ai envie que tu m’en mettes partout ! »

( à suivre…)

 

© Michel Koppera, janvier 2010

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 24 janvier 2010 7 24 /01 /Jan /2010 10:11

Bourrages ( 2ème partie )

Vous reconnaîtrez aisément en illustration un dessin de Aslan et deux vignettes de Martin VEYRON (par contre j'ignore l'auteur du premier dessin, tiré d'un Charlie mensuel de 1976 )

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Anniversaire ? De qui, de quoi ? De la SIPPA ? D’un membre du personnel ?  À tout hasard, j’ai acheté un cadeau : un livre d’art sur la porcelaine japonaise, car je me souvenais avoir vu quelques estampes du genre zen sur les murs du bureau de la directrice… Le 16, c’était un samedi. Je m’attendais à un repas style comité d’entreprise, avec cocktail maison en apéro, menu obligatoire, ambiance cantine et blagues à usage interne…

Mais quelle surprise ! Il n’y avait, réservée au nom de la SIPPA, qu’une table à trois couverts, dans un recoin à l’abri des regards de la rue. J’étais en avance. Elle ne tardèrent pas à arriver : la directrice accompagnée d’une jeune femme qu’elle m’a présentée :

- Sandrine, notre expert comptable… Et vous ?

- Michel, expert en bourrage, si je puis me permettre ce raccourci audacieux.

La directrice m’a souri en me serrant chaleureusement la main.

- Je m’appelle Patricia et je vous remercie d’être venu. Ce soir, Michel, j’ai quarante-deux ans et vous serez mon chevalier servant. Vous voulez bien ? Un cadeau ! Oh, je vois que vous êtes observateur… C’est très gentil… Allez, on passe à table !

Sandrine était une jeune femme vraiment curieuse, avec une poitrine exubérante qui paraissait trop lourde pour son corps plutôt frêle. Elle avait les cheveux châtain coupés court, des mains aux doigts fins avec des ongles longs… Elle ne devait pas avoir plus de trente ans. Toutes les deux étaient venues habillées très classe : Sandrine en pantalon noir et chemisier de soie indigo, Patricia en tailleur rose indien, châle brodé de fils d’or sur les épaules, collier de perles et boucles d’oreilles assorties…

Le repas fut des plus agréables, même si Patricia fumait trop et buvait de concert. Mais c’était son anniversaire. On parla un peu de la SIPPA, beaucoup de la vie… Peu après le gâteau et la sobre cérémonie des bougies, Sandrine nous quitta : elle était vraiment trop fatiguée ! Je restai donc seul en compagnie de Patricia qui commanda une nouvelle bouteille de Margaux.

- Vous êtes pressé, Michel ? Non ? Moi non plus. Je compte sur vous pour me raccompagner, n’oubliez pas votre promesse…

bourrages9Après le départ de Sandrine et au fur et à mesure que le niveau du vin baissait dans la bouteille, la conversation de Patricia prit le ton de la confidence. Au fil des verres, elle m’apprit qu’elle était mariée depuis plus de quinze ans mais que son époux travaillait très loin d’ici, en Guyane où il s’occupait d’environnement. Ils ne se voyaient que deux fois par an : quand il venait pour les fêtes de fin d’année et pour le mois de vacances d’été. Pourquoi elle n’allait pas là-bas ? Parce qu’elle supportait difficilement la chaleur et pas du tout le soleil. Sur sa peau, les coups de soleil se transformaient en plaques bleuâtres, comme si elle avait été passée à tabac. Ils avaient aussi un fils de vingt ans qui suivait des études à Paris ; elle ne le voyait guère plus souvent que son mari. Je lui ai dit que j’avais trente-cinq ans, que j’étais divorcé, sans enfants, et que je vivais seul. Pourtant, elle pensait que mon boulot devait être plus intéressant que le sien parce que, moi, je pouvais rencontrer des gens comme elle disait. Moi, je lui ai répondu que les gens que je rencontrais étaient surtout en colère parce que leur machine était en panne et que ça les rendait au mieux stressés, au pire agressifs…

On a quitté le restaurant à l’extinction des feux. Elle habitait un quartier chic, de l’autre côté du fleuve. Au pied de son immeuble, elle m’a proposé de monter prendre un dernier verre. Son appartement était au dernier étage, avec balcon panoramique sur la ville et les monuments illuminés. C’était confortable et spacieux. Patricia a débouché une nouvelle bouteille de bordeaux, j’ai continué au cognac. Notre conversation a repris au salon, face à face, chacun dans son fauteuil, de part et d’autre de la table basse.

- Dites-moi franchement, Michel, est-ce que vous me trouvez aimable ? bouurages12

- Bien sûr, quelle question !

Elle parut réfléchir, alluma une cigarette et reprit :

- Peut-être que je ne me suis pas bien exprimée… Je veux dire, pensez-vous que je suis digne d’être aimée, que je suis baisable pour parler plus simplement.

Ça commençait à m’exciter sérieusement cette soirée… Je me suis mis à bander en sourdine et à nourrir quelques pensées lubriques.

- Vous avez un mari qui vous aime…

- C’est un con ! Ça fait longtemps qu’il ne s’intéresse plus à moi. Il paraît que là-bas, en Guyane, il y a des filles venues du Surinam ou du Brésil, avec des fesses comme des pastèques, des peaux épicées, couleur de cannelle ou de bois exotique, et qui se vendent pour trois fois rien…  Il ne peut pas y résister, il s’en tape par dizaines !

- Moi, je n’ai rien contre les peaux blanches…

Je vis passer dans ses yeux déjà noyés par l’ivresse la lueur salace du désir.

- Vraiment ? Tu ne dis pas ça pour me faire plaisir ?

- Pas du tout !

Ensuite, tout est allé très vite. Elle a relevé sa jupe pour me montrer la peau blanche de ses cuisses, au-dessus des bas. C’était vrai qu’elle était blanche !

L’alcool aidant, Patricia perdit bientôt toute retenue. Nous avons sombré tous les deux dans l’impudique et l’obscène. Je me souviens de lui avoir demandé de se branler devant moi et de la vision de sa toison pubienne, comme un épais triangle de suie posé sur un lit de neige. Sous mes premiers coups de langue, sa vulve avait une saveur poivrée, mais quand elle se mit à mouiller, c’était aussi doux et collant qu’un sirop. (à suivre...)

 

©Michel Koppera, janvier 2010

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 23 janvier 2010 6 23 /01 /Jan /2010 10:11

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Bourrages

 

- Allô, Michel ! T’es où là ? T’as fini ? Ecoute, ça te dérangerait de passer à la SIPPA ?... Un problème de bourrage sur leur photocopieuse couleur… Oui, je sais, il est tard… Mais je leur ai promis qu’on passerait aujourd’hui…

Merde ! Pour une fois que la soirée s’annonçait cool ! J’avais déjà tout programmé : retour à l’appart vers dix-neuf heures, pizza vite fait et après séance ciné. Justement, le dernier Alien venait de sortir en salle… La SIPPA où c’était ça ? Ah oui, encore dans une de ces zones pourries, avec des rues aux noms surréalistes du genre Boulevard Georges Bataille ou Avenue des Amazones ! La SIPPA, c’était un bon client, avec contrat de maintenance en béton et matériel dernière génération. Une PME spécialisée dans la conception de présentoirs en carton pour produits de beauté et de parapharmacie. Une petite structure : une douzaine de salariés mais beaucoup d’informatique et de matière grise au mètre carré.

Il faisait nuit noire. Les bureaux de la SIPPA étaient au fond d’une impasse mal éclairée. Plus qu’une voiture sur le parking, celle de la directrice qui piaffait d’impatience dans son bureau.

- Je vous attendais ! Excusez-moi si je vous abandonne, mais j’ai un rendez-vous et je suis déjà en retard ! Je vais juste vous montrer comment activer le système d’alarme quand vous partirez… La photocopieuse ? Tout ce que je sais, c’est qu’il doit y avoir quelque chose de coincé… Pour le reste…

La directrice était une femme d’une quarantaine d’années, à la voix rauque. Elle portait un tailleur très classique, de couleur bordeaux, sans doute de grande marque, qui lui tombait pile à hauteur du genou… Et aussi des chaussures noires, à hauts talons et à bout carré. Elle avait le visage rond et pâle, un petit nez pointu, une bouche aux lèvres charnues. Elle portait des lunettes à monture noire et, chose remarquable, sa chevelure d’un noir profond était tressée en une seule natte très épaisse qui lui tombait sur les reins… Son bureau empestait le tabac froid et le parfum.

Non seulement une feuille avait été comme déchiquetée dans les engrenages, mais en plus, un des rouleaux était endommagé. Il a fallu démonter pour changer les pièces… Ça m’a pris plus d’une heure à tout remettre en état. Pour la soirée ciné, c’était râpé ! Encore une fois, je devrais me contenter d’un plateau télé.

bourrages2J’ai remis la machine sous tension pour les dernières vérifications et les tests couleur. L’écran bleuté de contrôle s’est éclairé : 20h13 - travaux en attente -11 copies. Machinalement, j’ai appuyé sur le bouton vert, sans vraiment réfléchir. Presque un réflexe professionnel. La machine a repris son boulot interrompu par la panne. D’abord trois projets de pub pour présentoirs de savons parfumés, puis deux essais de couleurs pour un emballage d’eau de toilette, trois copies pleine page de publicités de magazines féminins et trois photos de mecs à poil ! Et quelles photos ! Un mec d’une trentaine d’années, type bodybuildé, juste vêtu d’un string blanc d’où bondissait une belle érection. Le sourire aux lèvres, le gars se tenait la bite. La photo avait été prise dans un décor évoquant celui d’une boîte de nuit. Sur la suivante, en extérieur, un grand noir, vu de face, avec un membre lourd et long, circoncis, qui lui pendait entre les cuisses. On devinait que le gars ne devait pas avoir souvent une érection complète, mais que ce qu’il offrait était déjà suffisant… La dernière image, c’était un homme jeune de type méditerranéen, aux cuisses poilues. Il posait à quatre pattes sur une table de salon, le cul en l’air, les genoux bien écartés pour lui ouvrir les fesses. La photo avait été prise en contre-plongée, juste derrière le mec, si bien qu’on avait une vue imprenable sur sa bite raide tendue vers le sol, sur ses couilles velues ainsi que sur sa raie des fesses…

Comme je ne savais pas trop quoi en penser, j’ai rassemblé les photocopies et j’ai posé la liasse sur le bureau de la directrice. Avec un trombone, j’ai attaché ensemble les trois photos de mecs à poil et, par bravade, j’ai collé un post-it sur chaque bite avec ces simples mots : Travaux en attente ? suivis de mon numéro de portable personnel. Il fallait espérer que la directrice aurait un solide sens de l’humour !

Elle en avait ! Deux semaines plus tard, je recevais un texto de la SIPPA : Anniv le 16. Vs êtes 1vité. RV 21 h resto La Plaka. OK ?


© Michel Koppera, janvier 2010


bourrages

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 21 janvier 2010 4 21 /01 /Jan /2010 06:12
Fin de l'année 1975 et numéro 33 de ZOOM. Au sommaire
1) Un dessin de Pichard extrait des aventures de Paulette (Paulette, rien que le nom est déjà tout un programme !)
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2) Un dessin plutôt trash de Guido Buzzelli ( 1927-1992)
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3) deux photos de Steven Silverstein, né à Los Angeles en 1947. Photographe de mode qui a ensuite fait carrière chez Vogue et autres magazines.
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4) À propos de Hara-Kiri, un article sur la réalisation d'une couverture de l'hebdo, de la maquette à la photo finale.
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5) Le gros dossier était consacré à deux illustrateurs d'origine allemande, Raoul Hausmann ( 1886-1971 ) et Helmut Herzfelde, alias John Heartfield, ( 1891-1968)
Ces deux artistes contribuèrent à la fondation du mouvement dadaïste allemand en 1920. Ils mirent leur art au service de leur engagement politique antinazi. Ils furent des précurseurs dans l'utilisation du photomontage et du collage. Ils durent fuir l'Allemagne à partir de 1938 pour trouver refuge le premier à Ibiza puis en France, le second en Angleterre.
zoom33-5- "Fiat modes" , oeuvre de Raoul Hausmann datée de 1920

zoom33-6- "La liberté combat dans leurs rangs" (19-08-1936) Oeuvre de John Heartfield en soutien aux  combattants républicains espagnols.

zoom33-7-"Adolf, le surhomme avale de l'or et crache du toc" ( 17-07-1938 ) par John Heartfield

zoom33-8-" Congrès de crise du SPD" ( 05-06-1931) Le SPD étant le parti social démocrate allemand qui se montra incapable de faire face à la montée du nazisme.

zoom33-9- "Voilà le heil qu'ils apportent" ( 28-06-1938), photomontage de John Heartfield.
Par michel koppera - Publié dans : zoom
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Mardi 19 janvier 2010 2 19 /01 /Jan /2010 07:25

Ouvrage classique de littérature érotique construit sur le principe de la confession sur l'oreiller, les chapitres se succèdent, prétextes à récits d'aventures sexuelles en tous genres... Voici la première page.

La première illustration est une oeuvre de Paul Wunderlich


Eric MOUZAT, Confessions d’une femme impudique

Le Cercle, 2007

  emouzat

T’aimes ça, hein mon salopard, que je te raconte ces cochonneries. T’aimes que je te fasse bander avec mes vieilles histoires de garce. Ça te plaît d’entendre ces saloperies sortir de ma bouche. Tu t’imagines ces types qui m’ont prise, ou ces chiennes qui m’ont fait mouiller, avec qui j’ai joui comme une bête en chaleur. Tu les vois, leurs mains sur mon ventre, leur bouche léchant mes seins, leurs doigts s’enfonçant en moi et m’arrachant des cris de damnée. Je te les ai racontées mille fois, mais tu les aimes encore. Elles sont usées, râpées jusqu’à la corde, mais elles te font toujours le même effet. Je ne sais pas vraiment ce qu’il y a dans ta tête de porc déclaveté pour trouver du plaisir à tout ça, mais si c’est ton trip, après tout… pourquoi pas ? ( …)

emouzat1Une Shéhérazade du cul. Voilà ce que je suis pour toi. Raconter, raconter, raconter, déchirer tes oreilles des pires ordures, te labourer le cœur et les entrailles avec mes insanités, profaner de mes histoires sales ton petit univers bien propre où il s’est rien passé, ou pas grand-chose. Te gaver d’images pour te faire regretter de ne pas avoir été là, au moins à regarder.

J’ai commencé jeune, et j’ai joué les prolongations dès le début. Je suis même capable de reprendre du service, rien que pour toi, tu le sais bien. N’importe quoi, pourvu que tu bandes comme une baleine parce que j’aime voir ta grosse queue bien large et bien juteuse. Parce que je suis une femme à bite, une femme à sucer des chattes, parce que c’est ça qui me fait vivre.

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Dimanche 17 janvier 2010 7 17 /01 /Jan /2010 18:19
170110
Photo prise aujourd'hui à 16 heures... Vent quasiment nul, température extérieure 13° à l'ombre... Ne changez rien pour moi, tout baigne !
Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Dimanche 17 janvier 2010 7 17 /01 /Jan /2010 10:30

La baronne n’aime pas que ça refroidisse, Philippe BERTRAND

Editions La Musardine, 2009

 baronne

Voici la première page qui donne le ton de l’histoire :

 

« D’accord. On disait que la baronne, à l’heure du thé, débraguettait son majordome, lui sortait la queue et la trempait dans sa tasse.

C’était exact. Il était bien placé pour le savoir ; le majordome, c’était lui. La vérité historique oblige à dire que le breuvage était tiède et que le majordome était flic. Ce qui change tout, il faut en convenir.

L’inspecteur Morel jugea plus tard qu’il n’était pas nécessaire de faire figurer ce genre d’anecdote dans son rapport. Après tout, ce n’était pas la peine d’en rajouter. On en racontait déjà assez sur la baronne. »

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Deux ans après « 18 meurtres pornos dans un supermarché », Philippe BERTRAND récidive et nous offre une nouvelle enquête porno-policière aux côtés de l’inspecteur Morel. Le roman est un peu plus long que le précédent (138 pages contre 104 ) et l’intrigue bien menée. Cependant, les dessins me semblent moins soignés, moins léchés si je peux dire. Il n’en reste pas moins que le récit est alerte, plein d’humour et se laisse dévorer avec plaisir.

Un livre à ajouter à votre bibliothèque érotique personnelle.

baronne2P.S qui  n'a rien à voir : Je suis allé hier soir au cinéma voir "Invictus". Déception. C'est un Clint Eastwood très moyen, voire médiocre. Trop de bons sentiments, trop schématique, trop prêchi-prêcha... Malgré le grand numéro d'acteur de Morgan Freeman

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 15 janvier 2010 5 15 /01 /Jan /2010 13:30
Le Petit Robert donne la définition suivante du mot :  Mot d'origine turc odalik (1624) Jeune femme de chambre esclave qui était au service des femmes du harem.
Sens courant : femme d'un  harem
Par extension, le mot a pris le sens de courtisane. L'odalisque peut être la maîtresse, la concubine d'un homme riche ( ce qui est en contradiction avec le sens d'origine où la jeune femme était vierge ! )
Le projet de cette série d'images consacrée aux odalisques n'est évidemment pas de s'en tenir au sens premier du mot. Par Odalisque, j'entends toute représentation artistique d'une femme nue, le plus souvent couchée de dos ( mais pas nécessairement) et dans une pose d'abandon. Disons pour simplifier, le modèle du "grand nu couché", comme celui de la Grande Odalisque de Ingres. On y trouvera donc des tableaux célèbres, des dessins, des photographies, toutes représentations célébrant la beauté de la femme nue, de ses courbes.
Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours ressenti une grande émotion à la contemplation de ces tableaux. Devant mes yeux admiratifs, la femme devenait paysage, avec ses douces collines, ses sombres vallées, ses forêts et ses bosquets, ses plaines fécondes. Mon regard heureux y cheminait, y flânait et s'y reposait en paix...
Alors place aux cinq premières images d'une longue série :
mariettaCorotL'odalisque romaine ou Marietta ( 1843). Tableau de Corot ( 1796 -1875 ).  Le fait de lui donner un prénom la rend tout de suite plus humaine et plus désirable
grande odalisque steph-lallemand
Une photographie de Stéphane Lallemand extraite de l'exposition "Ingres et les modernes". Je consacrerai bientôt un article aux oeuvres de ce photographe contemporain. La photo présentée ici fait évidemment référence à la Grande odalisque de Ingres avec ses trois vertèbres supplémentaires
Odalisquelefebvre
Un tableau de Jules Joseph Lefebvre daté de 1847, intitulé "Grande Odalisque".
giorgione-venus-asleep
La "Vénus endormie" de Giorgione (1510 ) n'est pas à proprement parler une odalisque, mais la pose est plus qu'érotique. Surtout si l'on s'attache au doigt masturbateur de la belle dont le rêve ne doit pas être innocent. Une oeuvre magnifique de sensualité : elle se branle !
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Pour conclure, une photographie de la belle époque très sensuelle.
Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera
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Mercredi 13 janvier 2010 3 13 /01 /Jan /2010 14:17
Très beau numéro de zoom dans lequel j'ai retenu 3 artistes.
1) Leslie KRIMS; photographe américain né en 1942 à Brooklyn, et dont la première expo parisienne datait justement de 1974. Les photos sont une charge assez corrosive contre l'Américan Way of Live, enfin c'est ce que je ressens encore aujourd'hui au vu de ces clichés.
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2) Chris Mac EWAN, illustrateur très en vogue dans les années 1970 mais dont il ne reste guère de traces aujourd'hui. Il me semble pourtant qu'il avait collaboré à la réalisation de la pochette d'un des derniers albums des Beatles ( Magical Mystery Tour, ou Yellow Submarine) Quoi qu'il en soit, son graphisme est bien représentatif de cette époque.
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3) François GILLET, né en 1949 à Balleroy ( Basse-Normandie). Très tôt il part travailler en Grande-Bretagne, puis en Suède. Il se consacre à la photo publicitaire. Chacune de ses photos est un petit chef d'oeuvre très inspiré par les grands peintes classiques de natures mortes ou de scènes de genre... À savourer sans modération.

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Par michel koppera - Publié dans : zoom
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