Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Une robe de cuir comme un fuseau
Qu'aurait du chien sans l'faire exprès
Et dedans comme un matelot
Une fille qui tangue un air anglais
C'est extra
Un Moody Blues qui chante la nuit
Comme un satin de blanc marié
Et dans le port de cette nuit
Une fille qui tangue et vient mouiller
C'est extra c'est extra
C'est extra c'est extra
Des cheveux qui tombent comme le soir
Et d'la musique en bas des reins
Ce jazz qui d'jazze dans le noir
Et ce mal qui nous fait du bien
C'est extra
Ces mains qui jouent de l'arc-en-ciel
Sur la guitare de la vie
Et puis ces cris qui montent au ciel
Comme une cigarette qui brille
C'est extra c'est extra
C'est extra c'est extra
Ces bas qui tiennent hauts perchés
Comme les cordes d'un violon
Et cette chair que vient troubler
L'archet qui coule ma chanson
C'est extra
Et sous le voile à peine clos
Cette touffe de noir jésus
Qui ruisselle dans son berceau
Comme un nageur qu'on n'attend plus
C'est extra c'est extra
C'est extra c'est extra
Une robe de cuir comme un oubli
Qu'aurait du chien sans l'faire exprès
Et dedans comme un matin gris
Une fille qui tangue et qui se tait
C'est extra
Les Moody Blues qui s'en balancent
Cet ampli qui n'veut plus rien dire
Et dans la musique du silence
Une fille qui tangue et vient mourir
C'est extra
C'est extra
C'est extra
C'est extra
ZOOM 38
Juin-juillet 1976, l’été de la Grande Sécheresse.
Un numéro un peu bancal de ZOOM. Je vous ai néanmoins déniché quelques images intéressantes
- Un dessin de Jeff JONES, tiré de « Idyl », album paru chez Futuropolis.
- Une photographie de Henk MEYER, artiste né en 1938 à Amsterdam. Photographie très graphique, proche de la sérigraphie… Il y a quelque chose de très sexuel dans cette image…
- Deux photos signées Deborah TURBEVILLE. On est en plein dans l’univers VOGUE, qui annonçait déjà le porno-chic de la fin du siècle. Les femmes y sont sculpturales, les dessous en soie, les décors d’une impeccable sobriété… On est dans le monde du fric !
- Une image pour se souvenir de la sortie de « L’Empire des Sens » de Nagisa OSHIMA. Film à la fois merveilleux et terriblement sensuel… Citation de Georges Bataille : « L’union de deux amants est l’effet de la passion, elle appelle la mort, le désir de meurtre ou le suicide. Ce qui désigne la passion est un halo de mort. L’angoisse mortelle n’incline pas nécessairement à la volupté, mais la volupté dans l’angoisse mortelle est plus profonde. »
- Enfin deux photos signées Bernard Pierre WOLFF. La première prise à Bombay en 1975, la seconde à New York en 1974 ( parade portoricaine 5ème avenue ). Pas de commentaire, tant il m’a semblé que la juxtaposition de ces deux images était suffisamment éloquente.






Guy Breton ( 1919-2008 ) Histoires d’amour de l’histoire de France, volume 4
La présente édition date de 1960
"Dès qu’il fut reconnu officiellement tuteur de Louis XV et régent du royaume, Philippe nomma Conseiller d’Etat son fidèle abbé Dubois. Cet ecclésiastique, « abandonné aux plaisirs, victime des excès qui les accompagnent et familiarisé avec la honte qui suit certaines complaisances » fut ravi. À l’abri de ses nouvelles fonctions, il allait pouvoir assouvir ses instincts en toute liberté.
Pour fêter sa nomination, il eut une curieuse idée : il résolut d’être l’amant d’une quincaillière de la rue
Saint-Roch qui lui plaisait depuis longtemps ( …) D’un bond, il fut dans la quincaillerie, d’un autre bond il fut aux pieds de la belle à qui, très simplement, il expliqua ce qui l’amenait. Par
chance, la quincaillière était galante. Elle le considéra un instant, amusée par l’aventure, puis l’entraîna dans l’arrière-boutique où, sans faire d’histoire, bien gentiment, elle se laissa
prendre sur un coffre à balais… Par la suite, l’abbé préféra œuvrer chez lui. Chaque soir, il faisait venir dans son appartement un groupe de jeunes blanchisseuses assez délurées dont il aimait,
disait-il, « les espiègleries »
Pendant ce temps, le régent organisait, lui aussi, sa vie de façon agréable. À neuf heures du soir, il retrouvait ses amis au Palais-Royal pour un de ces petits soupers dont tous les historiens ont parlé avec verve et lyrisme.
« À ces soupers, nous dit l’un, assistaient pêle-mêle les amis et les maîtresses du régent, et les maîtresses des amis, et les amis des maîtresses »
Lorsque tout ce joli monde était réuni, le régent faisait fermer les portes
et ordonnait qu’on ne le dérangeât pas de toute la nuit. Derrière les portes closes, des scènes peu édifiantes se déroulaient. On commençait par dîner en buvant sec de grands verres de vin de
Tokay ou de Champagne. Après quoi, nous dit Saint-Simon, « on s’échauffait, on disait des ordures à gorge déployée et des impiétés à qui mieux mieux », puis le régent se penchait sur sa
plus proche voisine et donnait le signal des inconvenances. Aussitôt, tous les convives se précipitaient sur les dames et les troussaient allégrement. Au bout d’un moment, les fauteuils, les
chaises, la table, le tapis, les canapés étaient occupés par des couples agités et agissant.
Le tout constituait un tableau hardi.
Parfois, pour créer, dès le début du repas, une atmosphère agréable, les convives se mettaient à table complètement nus.
Au dessert, des jeux burlesques et fort immoraux avaient généralement lieu. Après quoi, on organisait des saynètes
sur des thèmes graveleux ou de surprenants ballets accompagnés de violon…
Naturellement, toutes les dames de la Cour rêvaient d’être admises à ces soupers. Mais, avant d’être invitées, elles devaient avoir fait leurs preuves, car on se méfiait des oies blanches. « Elle roulaient alors de genoux en genoux, se livrant dans leur délire à la lubricité forcenée des débauchés qui les entouraient ». Lorsque leur réputation était bonne, le régent les appelait

À cette photo d’affiches lacérées prise dans les couloirs du métro parisien, Nicole a donné le titre « Elan », car elle y voit comme une aspiration vers le ciel.
Pour ma part, je l’intitulerais « Extase ». Ce buste dénudé semble comme dévoré par les flammes blanches du désir qui l’assaille. On entrevoit un sein nu, on devine plus bas une pénétration profonde. La femme a le regard lointain, l’expression presque douloureuse, quasiment mystique, d’une martyre dans l’attente d’une jouissance imminente. Le léger flou de ses traits la nimbe de mystère. Le plaisir la désarticule et les mots tronqués sont comme les sons gutturaux qui s’échappent malgré elle de sa gorge offerte. Elle est en plein orgasme !
Figure de proue
En 2005, lorsque j’ai eu terminé l’écriture de « La Seconde Vie de Maximilien Bémol » et que j’ai tiré le manuscrit à envoyer aux éditeurs potentiels, j’y ai mis en couverture ce dessin (encre de Chine et gouache ) que j’avais réalisé au début des années 1980. J’aurais bien aimé qu’il figure aussi en couverture du livre. Malheureusement, l’éditeur ( éditions Le Cercle) avait d’autres projets. Alors, à vous lecteurs de ce blog, je vous donne l’occasion de visualiser ce que fut dans mon imaginaire Teresa Dos Santos, l’héroïne de ce roman à la gloire du poil pubien. Je me la représentais comme une sirène, figure de proue de mes fantasmes, mélange de Méduse et de Calypso…
Dernière minute : Les éditions « Le Cercle » viennent de m’adresser 10 exemplaires d’une nouvelle impression de « La Seconde Vie de Maximilien Bémol » en format poche. Avis aux amateurs pour un exemplaire dédicacé. Je vous rappelle mon adresse mail :
mkoppera@orange.fr
James Patrick DONLEAVY, Les béatitudes bestiales de Balthazar B
Paru aux USA en 1968, et en France en 1973 aux éditions Denoël ( texte traduit par Suzanne Mayoux). Le présent extrait est tiré de l’édition Folio n° 987 de 1977 ( dessin de couverture signé Siné )
Donleavy est surtout connu pour son roman « L’homme de Gingembre » dont je vous recommande chaudement la lecture. Il est né en 1926 à New York, mais réside en Irlande.
Pages 394-395
« Fitzdare alla sur la pointe des pieds tourner la clé dans ma serrure. Et revint souriante vers mon lit, en
robe de soie noire ouverte sur son pyjama d’homme couleur lavande. Elle se mordait la lèvre inférieure et ses yeux brillaient d’une lueur maligne que je n’y avais jamais vue auparavant. Je
redoutais que ce fût encore un rêve. ( …)
Oui, regarde et touche par toi-même tout ce que tu voudras. Cette
chambre était celle d’un roi avant d’être celle de ma mère, il y a des siècles de cela, et sa maîtresse lui rendait visite. Moi je ne veux pas perdre de temps. Alors je suis venue aussi.
Avant que tu partes. Que tu ailles à Londres. Peut-être pour ne plus jamais revenir. Mais pour le moment. En un clin d’œil nous avions quitté nos pyjamas. Ses seins apparaissaient si gros et si
blancs dans sa totale et bouleversante réalité que j’en restai stupéfait. Tout ce qui était caché sous la laine. Les muscles de son ventre, la force de ses jambes. ( ..) Fitzdare poussait des
grognements, des gémissements, des grondements. M’empoignait farouchement par la perpendiculaire et trop fermement par les couilles. Ce qui m’arracha un petit cri de douleur. Elle s’écarta, dit
pardon. Pose encore ta main ici, mais un tout petit peu plus doucement. Pousser, enfoncer ma verge lentement, de plus en plus loin. Sur elle, ici. Sa fente. Si petite semble-t-il qu’il n’y a pas
de place pour y entrer. Mais j’y suis entré. Elle m’enveloppe de toutes parts. Et me dit non, personne ne m’a jamais pénétrée. C’est si difficile de penser que je suis le premier. Pourtant c’est
vrai dit-elle…
Pages 425-426. Balthazar est à Paris
J’avais des récits à faire. Que je taisais. D’une promenade à Pigalle. Où je ramassai la pièce qu’avait laissée
tomber au passage une fille en robe orange moulante, aux cheveux noirs raides et brillants. Je la lui tendis, elle me dit qu’elle allait m’offrir un verre de vin.
Nous nous sommes assis dans un café devant deux rouges. Au léger goût douceâtre de produit chimique. Elle ne cessait de sourire en me regardant dans les yeux. Elle venait de sa
campagne du côté de Metz. Nous faisions tourner nos petits verres en forme de cheminée de bateau. Ses yeux noirs, sa peau brunie. Par tous les étés passés à vendanger disait-elle. Et vous,
dit-elle aussi, vous n’êtes que mon deuxième client, je suis nouvelle dans le métier. C’est parce que vous êtes si beau que je ferai ça gratis pour le plaisir. Nous restions là, et je ne savais
que faire ni que dire jusqu’à ce qu’elle posât sa main sur la mienne et dît, allez viens, ce que tu es timide. Je vidai un cognac et la suivis en haut d’un escalier étroit dans sa petite chambre.
Mon corps inerte depuis Fitzdare. Elle raconta que la première fois qu’elle était venue à Paris, elle avait habité en face des abattoirs de l’autre côté du canal, et que l’odeur s’attachait à sa
peau. Elle flaira son bras et se mit à rire. Elle se déshabilla. Au mur une petite image de Sainte Agnès, avec un soldat l’épée levée sur elle liée par les chevilles à un poteau. La fille bomba
le buste, fit saillir ses seins, dit qu’elle ne savait pas l’âge qu’elle avait mais que ça devait tourner autour de dix-sept ans. Avec tout l’argent qu’elle allait gagner, elle achèterait une
ferme. Elle ne me quitta pas des yeux pendant que je me déshabillais à mon tour et dit, vous êtes comme j’imagine que doit être un prince, tout frêle, tout blanc, tout maigre. Elle avait la peau
glissante, couverte de sueur au long de cet après-midi parisien.
Photo inédite de Nicole : « Ceci n’est pas une pipe ! »
Fidèle lectrice de ce blog, Nicole est aussi une photographe attentive aux paysages urbains, et plus
particulièrement aux panneaux d’affichage plus ou moins « sauvages » qui sont en quelque sorte des lieux de mémoire. C’est ainsi qu’elle m’a envoyé cette photo pleine d’ambiguïté et de
mystère, photo qu’elle m’a autorisé à mettre en ligne, ce que je fais avec plaisir. On peut dire que Nicole accomplit un travail d’archéologie moderne !
Très riche numéro de ZOOM, on ne savait où donner des yeux, même dans les pages de pub, comme ce « baiser de femmes » signé Jean-François BAURET (pub pour Nikon)
Ou en avant-dernière de couverture, ce dessin de ASLAN à l’occasion de la sortie du n° 22 de Vampirella.
Côté cinéma
- Sortie du dernier Walérian BOROWCZYK, « Histoire d’un péché »
et de « Fleurs de Miel » de Claude FARALDO avec la très sensuelle et désirable Brigitte Fossey
Portfolios :
- Photos de Manuel Alvarez BRAVO ( né à Mexico le 4- 02-1902, mort le 19- 10-2002 )
- Série de « cartes postales » de Shuji TERAYAMA ( 1935-1983). Univers très particulier des Japonais, mélange de violence, de sexe et de tradition
- dessin de Paul GILLON ( né en 1926). Ces créatures ne vous rappellent pas les dragons ailés d’Avatar ?
- Une œuvre de Hubert GROOTECLAES (Belge né en 1927 et mot en 1994), avec un article signé Léo Ferré.
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