Mardi 9 février 2010 2 09 /02 /Fév /2010 18:29
manet edouard - olympia 1863
Il existe un grand nombre de commentaires et analyses de l'Olympia d'Edouard MANET, oeuvre majeure datant de 1863. Il en ressort quelques points qui font presque consensus :

- Le modèle était une femme de petite vertu ( pour ne pas dire prostituée ) À preuve le cordelet de velours  noir noué autour du cou, la mule de fourrure...
- La main cache-sexe ( mais aussi onaniste et masturbatrice) attire irrésistiblement le regard, avec ses doigts comme les cinq pétales d'une fleur épanouie sur son ventre nu
- Le bouquet prétentieux apporté par la domestique noire est celui d'un admirateur, plus sûrement d'un client. Mais accompagne-t-il une demande ou un remerciement ?
- Les yeux, la bouche, et la fleur rouge piquée dans la chevelure sont une invitation au plaisir...
Un présent ( collier de perles, bague précieuse, liasse de billets, que sais-je) suffirait pour que la belle lève sa main gauche, décroise les jambes et se donne...
Voici un dessin  préparatoire de Manet, puis deux tirages en lithographie
olympiasanguineOlympia epreuve-originaleolympia-manet2011
Enfin, une série de variations sur cette oeuvre
olymfrancismoreeuw olympia2 Olympia++Photo+Take+On olympia-helm02 olympiaAlien-Odalisque olympiacoon olympiabush olympiawally-odalisque-ken-smith olympiaysl07a 1 Ym manet01b
Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 7 février 2010 7 07 /02 /Fév /2010 10:57
Numéro assez pauvre en ce qui nous concerne. L'essentiel était consacré à des portfolios de photographies conceptuelles ( décors d'attractions foraines, détails de paysages urbains... ) Je vous ai cependant trouvé deux choses intéressantes :
1) Un ensemble de photos signées John Thornton ( né en 1946) d'origine australienne. Il a mené l'essentiel de sa carrière de photographe en Grande-Bretagne. Je n'ai pas d'autres renseignements sur son oeuvre.
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2) Une photo de Maurice Smith, photographe publicitaire. Le modèle est Aurore Clément, actrice au top à la fin des années 1970 qui avait notamment tourné avec Louis Malle dans le film "Lacombe Lucien".
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Par michel koppera - Publié dans : zoom
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Vendredi 5 février 2010 5 05 /02 /Fév /2010 08:07

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Bénédicte MARTIN, Warm up

Editions Flammarion, 2003 .

Bénédicte Martin est née en 1978 et c’est elle qui fait la couverture du bouquin, « photographiée par Bruno Garcin-Gasser et déshabillée par Fifi Chachnil. Bijoux de Sophie. » ( extrait de la 4ème de couverture )

Pour les illustrations, j'ai trouvé qu'une vignette du "Déclic" de Manara semblait tout à fait appropriée...

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L’hôtel ( pages 77-79)

 

Aube bleutée. Bientôt la mer. Dans sa voiture, Mademoiselle roule. Elle s’allume une cigarette.

Après une nuit d’amour, il l’a chassée de chez lui : « Je ne t’aime plus », lui a-t-il dit ce matin, alors qu’il apportait le café au lit.

Mademoiselle ne comprit rien, elle vacilla sur elle-même et se sentit poussée vers l’escalier. Se retrouvant avec les habits de la veille à ses pieds, elle décida de ne pas rentrer pleurer chez elle.

Elle prit la route, alors.

Les kilomètres s’alignèrent, ses yeux roulaient comme des billes.

Cette nuit encore, son sperme a fondu sur ses lèvres, gâchis crémeux et praliné. Elle se remémore le doux réveil dans ses bras, en cuillère, les mots qu’il lui a dits, les doigts entrelacés.

Elle ne comprend pas.

bmartin3Comment se peut-il qu’après un bref passage dans sa cuisine, il revienne en goujat lui jeter ça en pleine face. Pourtant Mademoiselle n’était pas différente de tous ces matins de l’année. Elle l’entendait remplir la cafetière, doser le café. Elle avait comme à de nombreux réveils, la chatte encore fuyante, l’odeur de sexe sur le corps, le sourire accroché. Elle se disait qu’elle l’aimait, et que les fiançailles approchaient… Elle sentait sur son sexe, les griffures de sa barbe renaissante. Elle attendait son retour de la cuisine. Quand il passa le pas de la porte de la chambre avec le plateau chand dans les mains, l’œil rond, les couilles dansantes et le bruit de ses pieds nus sur le parquet, elle le trouva beau comme chaque matin. Il avait pour habitude de chantonner.

 Ce matin, il a fait tout pareil. Quand elle a sorti sa tête de sous la couette, il l’a embrassée… Et puis ces horribles mots sont tombés de sa bouche.

Quelle laide matinée de juillet !

Enfin, elle arrivait. L’hôtel où elle descendit était immense. On aurait dit une grande forteresse, toute illuminée et enchantée. Elle prit une chambre qui donnait sur la plage, ouvrit la fenêtre, se ralluma une clope.

La journée passa tristement ; à l’heure du dîner, elle n’eut pas envie d’aller se montrer dans le restaurant. Elle commanda une omelette au room service.

Quelques minutes après, des œufs fumants et baveux arrivèrent dans sa chambre au bras d’un jeune homme hésitant.

Mademoiselle encore pleine du foutre de son fiancé se leva pour lui donner un pourboire, mais sa parole dépassa sa pensée et elle lui murmura avec un air de maquerelle :

«  Si je vous en donne cinquante de plus, vous pouvez me lécher ? »

Interloqué, il bafouilla une réponse que Mademoiselle n’écouta pas, car lui tournant le dos, elle défaisait sa robe en s’avançant du fauteuil.

«  Vous avez le temps au moins ? Je vais pas très bien, je suis un peu triste ce soir, et j’ai envie de m’asseoir sur votre langue. »

Alors, en costume, il se pencha sur elle, prit ses chevilles dans sa main, les regarda longtemps puis monta son regard vers sa chatte. Il hésitait un peu, elle lui attrapa les cheveux et lui fourra son visage dedans. Des gros coups de langue râpeux commencèrent leur travail. Mademoiselle s’oubliait. La vie reprenait ses droits.

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Mercredi 3 février 2010 3 03 /02 /Fév /2010 05:27

C Ringer


Je me souviens qu’au début des années 1980, je fus un temps amoureux de l’image de Catherine Ringer. Je la connaissais avant qu’elle ne devienne célèbre comme chanteuse des Rita Mitsouko car je l’avais déjà vue en « action » dans des magazines, des revues et films pornos. Et je me branlais en regardant ses photos.

 

Je me souviens que dans les films X, elle se donnait à fond. J’ai encore en mémoire une scène très chaude au bord d’une grande baignoire où elle avait la chatte rasée et prenait son pied avec une autre femme. Et encore d’une autre scène où elle suçait un mec avec ardeur.

 

46377 catherineringer12 123 495loJe me souviens que j’aurais donné n’importe quoi pour être sur les photos à la place du mec sur qui elle pissait et chiait une petite crotte marron. Il lui mettait un doigt dans l’anus, lui léchait le cul et la sodomisait profond avant de lui éjaculer au visage. J’imaginais le velouté de la peau de ses fesses, la douceur de ses poils, le parfum un peu épicé du trou de son cul, la saveur sucrée de son vagin…   Je m’y croyais…

 

Je me souviens qu’elle avait une chevelure somptueuse et une chatte magnifique. Elle avait une touffe pubienne aux poils longs et soyeux, d’un noir absolu. Bandante comme c’est pas permis. Et lorsque je la voyais chanter à la télé, qu’elle se déhanchait en dansant, je ne pouvais m’empêcher de penser à son ventre poilu en haut de ses cuisses. Je la désirais comme un malade.

 

Je me souviens de son duo avec Marc Lavoine en 1985

 J’me sens pas belle

Quand tu rêves, tu rêves à quoi ?

          Qu’est-ce que t’es belle

Quand tu penses, tu penses à moi…

         Qu’est-ce qu’elle était belle en effet ! Oui, je pensais à sa bouche aux lèvres épaisses, à sa vulve grasse, à son cul poilu… 1154690263

 

Je me souviens de son face-à-face en 1986 avec Gainsbourg dans une émission télé animée par Michel Denisot, « Mon zénith à moi ». Tous les deux assis sur un canapé, chacun à un bout et Gainsbourg qui lui sort : « Vous êtes une putain. » Je me souviens que ce jour-là, j’ai perdu définitivement toute mon admiration pour Gainsbourg. Au nom de quoi se permettait-il de la traîner ainsi dans la boue ? Parce qu’elle avait tourné dans des films X et posé pour des photos hard ? Et alors ? Cela n’enlevait rien à sa beauté, ni à sa dignité, bien au contraire…

 

P.S : Si certains ou certaines d'entre vous possèdent d'autres photos X de Catherine Ringer, je leur serais très reconnaissant s'ils acceptaient de me les faire partager. Vous pouvez me les envoyer à l'adresse suivante :

mkoppera@orange.fr

D'avance merci

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Lundi 1 février 2010 1 01 /02 /Fév /2010 07:00
Baisers, cunninlingus, feuilles de rose, tout est bon...
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Vendredi 29 janvier 2010 5 29 /01 /Jan /2010 19:10
Le numéro 34 de ZOOM contenait avant tout un très beau portfolio de Robert Doisneau accompagné d'un texte de Jacques Prévert. Outre que le format des photos rendait aléatoire de les scanner efficacement, un tel article n'a guère sa place dans un blog "interdit aux mineurs".
Revenons donc à nos moutons.
1 )Une mini galerie d'oeuvres de ERRO, artiste Islandais né en juillet 1932.
zoom34Space program (1975 )
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Topino-Lebrun (1974), où l'on voit que Erro avait bien compris l'enjeu du putch de Pinochet en 1973. Les connivences de la junte militaire avec les milieux fascistes et nazis est clairement dénoncée dans ce tableau, qui ferait sourire si ce qu'il nous remet en mémoire n'était aussi tristement tragique.
zoom34-2Made in Japan (1971)... Estampes japonaises et guerre en Asie du Sud-est, le rapprochement des deux est pour le moins déroutant !
zoom34-3Manilla (1974 )
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Maison Blanche (1974 )
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Montmartre (1974-75)
Ces deux derniers tableaux me rappellent la sortie en 1974 du film de Jean Yanne, " Les Chinois à Paris". C'était l'époque après la Révolution Culturelle Chinoise de la grande peur du "péril jaune"...

2) Deux photos de Jacques BOURBOULON, photographe de charme français né en 1946. Hymne à la beauté du corps de la femme...Du classique.
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Par michel koppera - Publié dans : zoom
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Jeudi 28 janvier 2010 4 28 /01 /Jan /2010 15:41

Bourrages, dernière partie

  MoP p-dogs chateau

À l’approche de Noël, Patricia m’annonça que, comme chaque année, son mari allait bientôt revenir pour passer les fêtes en famille. On ne se verrait plus pendant plusieurs semaines, aussi me demanda-t-elle gentiment de poser en érection afin de prendre quelques clichés de mon anatomie.

- Comme ça, Michel, quand je serai triste, je pourrai me branler en regardant ta bite et ton cul.

Je me prêtai de bonne grâce à son désir, d’autant plus que ce fut l’occasion d’inaugurer des positions inédites et saugrenues…

Noël passa, puis le jour de l’an et l’Epiphanie. Pas de nouvelles de Patricia. La SIPPA n’avait besoin d’aucune visite de technicien. J’attendis ainsi tout janvier, puis février… Aucun message sur mon portable, aucun courrier, rien du tout ! Je n’allais tout de même pas monter sonner à sa porte !

Et puis, un jour de printemps, par le plus grand des hasards, dans la rue, je croisai Sandrine qui promenait sa chienne cocker. Moi qui d’habitude ne prête que peu d’intérêt à la gent canine, je caressai la bête avec tendresse, la laissant même me lécher la main.

bourrages14- C’est une très belle chienne que tu as là, et douce avec ça ! Comment s’appelle-t-elle ?

- Fidèle ! dit Sandrine, les joues roses de fierté naïve.

- À propos de fidélité, continuai-je, je n’ai plus de nouvelles de Patricia depuis un bon bout de temps… Elle devait m’appeler… Je pense que son mari est reparti maintenant… Je ne comprends pas…

- Son mari ! Quel mari ? À ma connaissance, Patricia n’a jamais été mariée !

Elle paraissait sincère. Alors, je lui racontai ce que Patricia m’avait confié : le mari en Guyane, le fils étudiant à Paris, l’allergie au soleil… Sandrine me sourit malicieusement.

- Mon pauvre Michel, tu n’es pas le premier à te laisser prendre. Tout cela n’était qu’un jeu. Tu dois bien te rendre compte que ce que tu as vécu avec elle ou avec moi ne correspond pas à la vraie vie. Comme toutes tes histoires de femmes nymphomanes, de couples adultères, de fantasmagories sexuelles qui ne sont que des rêves éveillés.

Peut-être, mais sans rêves, la vie serait si triste !       

 

© Michel Koppera, janvier 2010

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Mercredi 27 janvier 2010 3 27 /01 /Jan /2010 13:50

Bourrages, 5ème partie

( 3 illustrations de Pichard et une dernière de Rojan pour cette 5ème partie )

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Un vendredi soir maussade d’automne, alors que nous venions de nous caresser dans la cuisine, tout en préparant le dîner, Patricia me dit :

- Pour demain soir, j’ai invité Sandrine, ça te gêne ?

- Sandrine ?

- Notre expert comptable, tu ne te souviens pas ? Nous avons dîné ensemble, au restaurant. Elle est seule en ce moment… Tu es d’accord ?

- Bien sûr. Tu es chez toi. Ne t’inquiète pas pour moi, on pourra se voir dimanche…

- Qui te parle de t’en aller ? Au contraire. Laisse-moi faire, je m’occupe de tout !

bourrages6Donc, le lendemain soir, Sandrine et son énorme poitrine étaient de la partie. Sandrine était châtain, un peu myope. Elle avait de petites fesses bien rondes et la touffe étroite et clairsemée. Patricia était littéralement hypnotisée par les seins de Sandrine qu’elle n’arrêtait pas de téter comme un nourrisson. C’était la deuxième fois que je voyais deux femmes faire l’amour ensemble, en dehors des films bien entendu. Moi, je m’intéressai davantage à la chatte de Sandrine qu’à ses seins. Elle adorait que je lui lèche le périnée et que je lui glisse la langue dans le vagin. Le grand plaisir de Patricia, c’était de me sucer la bite alors qu’elle venait tout juste de sortir du sexe chaud de Sandrine. Puis, pendant que, assise sur mon ventre, Sandrine se faisait enculer jusqu’à la garde, Patricia lui lécha le clitoris et lui mit deux doigts dans la chatte pour me caresser doucement la bite. Sandrine jouit avec de petits cris qui ressemblaient à des sanglots… Les deux femmes passèrent le reste de la nuit à se branler mutuellement, à se lécher tête-bêche, à grands renforts de soupirs et de cambrures.

bourrages5

Sandrine continua de participer de temps en temps à nos soirées. Un jour où nous l’avions attendue en vain, Patricia qui avait encore une fois abusé du vin me confia que, de toute façon, Sandrine avait d’autres satisfactions, plus insolites. Sans trop se faire prier, elle me raconta que l’expert comptable se faisait lécher par sa chienne, une sorte de cocker au pelage noir. Patricia me dit que, en compagnie de Sandrine, elle en avait fait elle aussi l’expérience à plusieurs reprises et que ce n’était pas désagréable du tout, bien au contraire, parce que la langue de la chienne était beaucoup plus douce, plus chaude et surtout plus longue que celle d’un être humain… Comme je lui demandais comment elles s’y prenaient pour que la chienne accepte de les lécher, Patricia me répondit que Sandrine avait mis au point une technique : avant de se faire lécher, elle se frottait longuement la vulve et l’entrefesses avec une tranche de jambon blanc. La chienne adorait ça et sa langue passait partout, dans les moindres replis de chair… Je n’ai jamais su si Patricia disait la vérité et je n’ai évidemment jamais osé en parler à Sandrine.

( à suivre…)

 

© Michel Koppera , janvier 2010

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 26 janvier 2010 2 26 /01 /Jan /2010 18:58

Bourrages, 4ème partie

Le dernier dessin est de Garnon

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Tout au long des six mois qu’ont duré nos amours, Patricia m’initia à des fantasmes que je ne connaissais auparavant que par le cinéma ou la littérature. Chaque semaine, nous passions le week-end ensemble, du vendredi soir au lundi matin. Ensemble, cela voulait dire enfermés dans son appartement où nous avions fait provision de nourriture, de boissons et de cigarettes. Jamais nous n’allumions la télé, ni la radio. Nous étions ainsi complètement coupés du monde, indifférents aux malheurs de la planète. Nous n’écoutions que de la musique : Patricia raffolait des symphonies de Gustav Mahler.bourrages17

Pendant notre retraite, Patricia ne portait que des vêtements noirs : slip, bas, soutien-gorge ou robe, d’un noir intégral, uni, sans aucun motif. Elle voulait ainsi souligner le contraste avec sa peau blanche. Elle devenait une femme en noir et blanc, yin et yang… Pour moi, elle acheta des strings noirs eux aussi et quelques gadgets érotiques dont des anneaux souples à m’enfiler sur la bite pour favoriser l’érection et les sensations sur son clitoris pendant que je la pénétrais. Nous passions les journées en tenue légère : elle en nuisette noire, les cheveux défaits ; moi en string et tee-shirt. Si j’allais aux toilettes, elle m’y accompagnait car une chose qui la rendait folle, c’était de me voir pisser. Elle regardait ça de près, à genoux, tout en se branlant. Elle était fascinée par le spectacle de mon urine sortant du gland. De même pour le jaillissement de mon sperme. Quand j’étais bien raide, elle aimait passer le bout pointu de sa langue dans la fente du méat, embrasser cette bouche minuscule et lui dire des mots tendres. Patricia me demandait aussi de la regarder pisser, accroupie au-dessus du bidet, et je dois reconnaître que le spectacle du jet de son urine dorée jaillissant de son sexe ouvert au milieu de sa touffe de poils noirs me faisait bander ferme. Elle voulut aller plus loin encore et, certaines nuits, quand elle avait bu plus que de raison, elle me demanda de chier devant elle, pour voir mon cul se dilater au passage de l’étron.

bourrage16Sa formule favorite, c’était : « Fais de moi ce que tu veux ! ». Et c’était vrai qu’elle me donnait les pleins pouvoirs sur son corps. Je ne saurais dire si j’en ai abusé. Nous vivions dans une sorte d’état second, entretenu par l’isolement, l’alcool et le désir. S’il m’arrivait de la rencontrer au dehors, pendant la semaine, j’avais devant moi une femme froide, distante, et pour tout dire indifférente. Mais au moment du départ, elle me tendait la main :

- Au revoir, monsieur, au plaisir de vous revoir, disait-elle avec dans son regard une petite lueur connue de moi seul.

(à suivre…)

 

© Michel Koppera, janvier 2010

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 25 janvier 2010 1 25 /01 /Jan /2010 17:40

Bourrages, 3ème partie

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Très vite, nous nous sommes retrouvés nus dans les fauteuils et nous nous sommes accouplés une première fois, sur place, dans le salon. Patricia avait de très beaux seins, ronds et fermes comme des demi-melons, avec des aréoles sombres. Son cul aussi était charmant : sa raie des fesses était tapissée d’une noire pilosité, douce comme de la soie… Mais l’instant le plus érotique, ce fut lorsqu’elle dénoua sa natte pour libérer la cataracte de sa chevelure qui déferla sur ses épaules et ruissela dans son dos jusqu’au bas des reins, exhalant des flots de senteurs magiques… Je me souviens de l’averse de ses cheveux inondant mon ventre alors qu’elle me suçait, de cette masse souple et fuyante dont je me caressais la bite en rut, de sa nuque secrète où je posais ma bouche, sous la voûte obscure de ses cheveux, de ma main jouant dans cette profusion d’odeurs et de frôlements…

bourrages16Patricia savait aussi y faire, comme lorsqu’elle me caressa du scrotum jusqu’en haut de la raie culière à l’aide d’une mèche épaisse et soyeuse qu’elle fit glisser en un langoureux va et vient entre mes cuisses écartées. Ce contact me procura un tel plaisir que je me sentis devenir plus dur encore, si c’était possible. Jamais personne ne m’avait caressé ainsi ; j’en avais le trou du cul frémissant, au bord de l’extase. Elle y mit un doigt, puis un deuxième pour accompagner mon bonheur… Alors, j’ai joui une première fois dans ses cheveux, mon sperme poissant comme du gel.

Plus tard dans la nuit, nous avons continué à baiser au lit. Ce fut là, nue sur les draps, que tout en me branlant elle commença le long récit de sa nymphomanie.

«  Tu sais, Michel, je ne suis pas toujours comme ça. Je peux rester des mois sans baiser, sans me toucher, sans même paraître en avoir envie. Mais plus je tarde, plus les fantasmes prennent possession de moi. L’abstinence me rend encore plus salope… Alors, un jour, je craque. À chaque fois, ça me tombe dessus de la même façon, je connais le scénario : au départ, il y a une soirée un peu trop arrosée… Oh, oui, continue de me lécher le clito, ne t’arrête surtout pas ! Quand tous les invités se séparent pour aller se coucher, moi, je continue seule, je pars à la chasse au mâle. Je fais les boîtes de nuit de la côte… Je ne cherche que des mecs d’âge mûr, avec des muscles et une grosse bite. Quand je suis bien excitée et que je perds le contrôle, ils peuvent me baiser n’importe où. Le plus souvent, c’est dans la voiture, il y en a même qui viennent avec leur camping-car… bourrages4Mais je peux aussi faire ça dans les toilettes ou dehors, sur le parking, entre deux voitures. Une fois, j’en ai levé un qui avait une bite énorme, tellement épaisse que je n’ai pas pu me la mettre ni dans la chatte, ni dans la bouche ! Je suis tout juste arrivée à lui téter le gland. Pourtant, j’en avais plus qu’envie ! Enfonce bien les doigts Michel, caresse-moi le col de l’utérus, tout autour, doucement… C’est bon… Le mec, pendant que je le suçais tant bien que mal, il me disait que sa grosse bite le rendait malheureux. Ça ne l’a pas empêché de m’éjaculer sur les lèvres ! Toi, ta bite, elle est comme je les aime : bien droite avec des couilles assez grosses. J’aime bien prendre les couilles des hommes dans ma main. Tu as vu les mecs sur les photos ? C’est des photos que j’ai trouvées sur Internet, des sites de rencontres… Celui que je préfère, c’est le type à quatre pattes sur la table du salon, ça me donne envie de lui mettre les doigts dans le cul tout en lui suçant la bite… Moi, j’aimerais bien me faire enculer mais, à chaque fois que j’essaie, ça me fait un mal de chien ! Alors, je renonce. Le médecin m’a dit que c’était à cause d’hémorroïdes internes et que, dans mon cas, la sodomie c’était pas recommandé… Tiens, regarde le trou de mon cul ! Tu vois quelque chose ? Rien ! – elle avait un petit trou du cul fripé, très resserré, mais sans plus. Mais alors pourquoi ça me fait mal ? J’en ai essayé des crèmes, des pommades, des huiles, des tas de trucs à base de plantes plus ou moins aphrodisiaques, des gels spéciaux pour le fist, rien à faire ! Bon Dieu, qu’est-ce que j’aimerais jouir par le cul, au moins une fois ! Vas-y Michel, baise-moi, laboure-moi la chatte. J’ai envie que tu m’en mettes partout ! »

( à suivre…)

 

© Michel Koppera, janvier 2010

bourrages8

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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