Mercredi 13 janvier 2010 3 13 /01 /Jan /2010 14:17
Très beau numéro de zoom dans lequel j'ai retenu 3 artistes.
1) Leslie KRIMS; photographe américain né en 1942 à Brooklyn, et dont la première expo parisienne datait justement de 1974. Les photos sont une charge assez corrosive contre l'Américan Way of Live, enfin c'est ce que je ressens encore aujourd'hui au vu de ces clichés.
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2) Chris Mac EWAN, illustrateur très en vogue dans les années 1970 mais dont il ne reste guère de traces aujourd'hui. Il me semble pourtant qu'il avait collaboré à la réalisation de la pochette d'un des derniers albums des Beatles ( Magical Mystery Tour, ou Yellow Submarine) Quoi qu'il en soit, son graphisme est bien représentatif de cette époque.
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3) François GILLET, né en 1949 à Balleroy ( Basse-Normandie). Très tôt il part travailler en Grande-Bretagne, puis en Suède. Il se consacre à la photo publicitaire. Chacune de ses photos est un petit chef d'oeuvre très inspiré par les grands peintes classiques de natures mortes ou de scènes de genre... À savourer sans modération.

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Par michel koppera - Publié dans : zoom
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Lundi 11 janvier 2010 1 11 /01 /Jan /2010 17:47
En 1997, Françoise REY a publié un ouvrage consacré et dédié " à Marcel Facteur qui a inspiré, permis, souhaité et redouté ce livre" . Telle est la présentation qu'en fait Françoise Rey. Le livre est actuellement disponible aux éditions Pocket, n° 4461. Le passage que je vous ai sélectionné raconte la première éjaculation du jeune Marcel au cours d'une de ses séances masturbatoires dans le secret de la cabane au fond du jardin. Il a 15 ans... j'ai trouvé l'évocation assez juste. Je pense que beaucoup d'hommes se retrouveront dans cette description.
Pour les illustrations, vous reconnaîtrez d'abord deux aquarelles de Egon SCHIELE ( deux autoportraits, dont 1 en érection)

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Françoise REY, Marcel Facteur , 1997

Extrait page 23 de l’édition Pocket de août 2009.

 

Un jour, au cabinet, tu connais une exaltation plus terrible encore que de coutume. Tu es là, dans ton recoin obscure dont les remugles te bercent, et dehors, on s’agite, presque sous tes yeux. Tes frères chargent leur voiture, ils s’apprêtent à un voyage. Tu suis leurs allées et venues d’un regard discontinu, posé alternativement sur les pages de ta revue. Tu passes sans transition des splendeurs de la chair aux mesquines péripéties des préparatifs fraternels. La famille est réunie pour conseiller et commenter… On t’a oublié. On t’ignore. De te savoir si près d’eux et, en même temps, si invisible, si protégé, te bouleverse. Tes doigts sur ta queue deviennent fous, plus rapidement que de coutume ; leur frénésie t’étonne d’abord et te déplaît. Ils vont trop vite et trop fort, ils gâchent la montée de la joie, sa gestion délicatement équilibrée au fil des pages. Et puis tu t’abandonnes à leur autorité, sans force pour lutter, dépassé, submergé par leur savoir. Ils turlupinent ta queue avec une célérité démente, tu sens en toi la naissance d’une vague terrible, qui va t’engloutir, tes doigts serrent, lâchent, serrent, lâchent la peau de ta bite furieusement, on dirait du morse, un message échevelé, un appel de détresse, un SOS de plus en plus urgent, c’est sûr, tu es en perdition, il va t’arriver quelque chose d’abominable, de terrifique !!! Ça y est ! C’est arrivé, tu viens de lâcher un jet blanc, en voilà un autre, un autre encore, tu pisses du lait concentré, ta main mouillée, ta cuisse engluée, ta bite émerveillée, ta bouche tordus, ton cœur chambardé, ton ventre incandescent, tes reins bienheureux, tes couilles béates, ton cri retenu, ton souffle suspendu… Tu as joui, tu as juté, ça s’appelle comme ça, c’est ainsi qu’ils disent, les autres, les grands, et, mon dieu, mon dieu, tu es un enfant perdu, un horrible salaud, la bouillie crachée va germer, tu sais qu’on en fabrique des bébés, tu t’es engrossé tout seul, pauvre Marcel, si honteux, si sale, si hagard, si ébloui, si accablé de plaisir… Plus jamais ! Plus jamais ! Si tu en réchappes, si tu survis, si ta turpitude demeure secrète, c’est juré, plus jamais tu ne recommenceras !

frey5Deux heures après, l’infect cabanon te revoit pantelant, torturé de joie, habité de terreur, et sitôt libéré, priant : « Mon dieu, c’est trop bon, ne me punissez pas !... » Et toutes les nuits et tous les jours suivants, partout, à la grange, dans ton lit, dans les chiottes de l’école, l’incroyable fièvre t’envahit, te secoue, te harcèle, te vide pour te reprendre encore… Tu as quinze ans. L’obsession du plaisir et sa quête effrénée se sont définitivement emparées de toi. De la chimère, tu es passé à son semi-accomplissement : Marcel rêveur vient d’être promu Marcel branleur.

Curieusement, les filles disparaissent de ton horizon. Tu n’es plus amoureux. Les secousses que tu t’octroies monopolisent tes espérances. Tu es devenu un consommateur acharné  de dessins érotiques, d’images lascives, de scenari cochons.


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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 9 janvier 2010 6 09 /01 /Jan /2010 10:05

Casting ( 4ème partie )

 

Pendant que son pouce lui fouille le cul, un à un, il introduit ses quatre autres doigts dans sa chatte gluante. Elle est prise par les deux trous, le ventre saisi par la brûlante tenaille de la main qui lui prend les tripes, lui caresse la matrice, lui affole le rectum. Elle entend distinctement le clapotis des doigts qui s’agitent en elle, les bruits mouillés de leur danse. Elle ne veut pas jouir encore, alors elle se retient de soupirer d’aise et d’onduler du bassin.

Mais voilà que soudain la main se retire, la laissant béante et désemparée. Elle se devine ouverte aux regards les plus indiscrets. Peut-être voit-il dans les profondeurs obscures de son cul luire les parois huileuses de ses entrailles ?

casting2 Alors qu’elle se referme lentement, la main revient à la charge. Elle lui paraît plus onctueuse, comme enduite de graisse. Le pouce reprend possession de son cul qui s’ouvre presque naturellement. Il l’encule méthodiquement, avec son pouce qui joue à la petite bite inlassable. Elle s’offre en sourdine un premier orgasme poisseux qui lui inonde la chatte. Quand il la sent bien dilatée, il retire son pouce et l’attaque des quatre autres doigts réunis en faisceau. La pénétration est plus lente, un peu douloureuse. Pour mieux s’enfoncer, il tourne son poignet, comme s’il voulait visser sa main entre les fesses ouvertes. L’une après l’autre, les trois phalanges sont avalées par la bouche démesurée de son anus. Les sensations sont extrêmes. C’est son premier fist anal, celui dont elle rêvait depuis des nuits.

Elle n’en a pas fini. Elle sent le pouce forcer le passage pour se joindre aux autres doigts. Elle a peur que son périnée se fissure, que son cul se déchire… Elle voudrait pleurer, crier sa souffrance, mais aucune larme ne perle à ses paupières, aucune plainte ne monte de sa gorge nouée d’angoisse…

La main de l’homme est en elle, énorme, indécente, et terriblement bonne… Elle jouit.

- Alors, tu es sélectionnée ? lui demande son mari alors qu’elle se rhabille.

- Je ne sais pas, il m’a demandé de revenir dans une semaine pour une deuxième séance…

 

                                                           FIN 

 

© Michel Koppera, janvier 2010


Voilà, c'est terminé, ça vous a plu ?

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 8 janvier 2010 5 08 /01 /Jan /2010 08:30
Devant le silence persistant de Sophie-de-Lisle, je me suis décidé à poursuivre seul l'écriture de "Casting" car, dans quelque domaine que ce soit,  je déteste ne pas aller au bout de ce que j'ai entrepris. Je terminerai donc cette histoire. Il est évident que la photo qui illustre cette troisième partie  est tirée de ma collection personnelle. Pour celles ou ceux qui seraient intéressés par l'écriture d'un texte original à partir de leurs photos ( j'invente alors une histoire inédite) ils peuvent m'adresser leurs documents à l'adresse suivante : mkoppera@orange.fr Ceci étant dit, place au texte !

 

Casting ( 3ème partie )

 

Pendant de longues minutes, il ne se passe rien, jusqu’à ce que lui parviennent, assourdies par ses cheveux, les bribes d’une conversation. Sans doute le photographe qui échange quelques mots avec son mari. Puis des pas qui se rapprochent et, de nouveau, un silence lourd de menace.

La gifle fulgurante qui s’abat sèchement sur sa croupe lui plante sa flèche venimeuse au bas des reins. La douleur la transperce de part en part, lui coupe le souffle, paralyse son cœur, lui incendie les fesses qu’elle s’empresse d’ouvrir d’une main disciplinée.

castingElle ne peut plus lui échapper. En un seul geste, il a fait d’elle sa chose, son objet. Pourtant, ça commence plutôt bien, par de longues et patientes caresses sur sa croupe. Il a la main chaude, douce, presque affectueuse. En plus, il sait s’y prendre, le salaud ! Il a tout de suite repéré l’endroit sensible, juste au creux des reins, à la rencontre du dos et du fessier, là où s’amorce la raie du cul. Il prend son temps, y laisse traîner ses doigts qui insensiblement, en spirales de plus en plus précises, descendent vers l’anus. Quand il atteint enfin la muqueuse humide, elle gémit faiblement. Mon dieu, que c’est bon !

Il ne peut plus ignorer l’infâme mouillure qui englue son périnée, exhale son envie d’être enculée. Espérant encore masquer son impatience, elle s’efforce de penser à autre chose, comme par exemple à ce qu’elle va préparer pour le dîner familial : une salade de tomates mozzarella, des côtes d’agneau grillées accompagnées d’un gratin de courgettes… Une belle courgette qu’elle va couper en rondelles après avoir joui en se l’étant enfilée dans le cul ! Malgré elle, ses pensées reviennent à ça ! Surtout que maintenant, il a un doigt sur le diaphragme de son anus étoilé. Longuement, il le presse, le palpe, le masse, le pétrit du gras du pouce et, brusquement, sans ménagement, d’une poussée énergique, force l’entrée et l’enfonce jusqu’à la racine. Sa croupe va à la rencontre de ce doigt inquisiteur, l’aspire, le tète… Elle en veut davantage…

 

© Michel Koppera, janvier 2010 

à suivre...

 




Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 6 janvier 2010 3 06 /01 /Jan /2010 07:27
En attendant une éventuelle nouvelle photographie de Sophie-de-Lisle pour poursuivre l'écriture de "Casting", je reprends notre lecture de la défunte revue ZOOM. Quoi de nouveau dans le numéro 31 ?
- Tout d'abord un portfolio de Walter HIRSCH   (photographe né à Léningrad en 1935 et qui en 1975 résidait en Suède) Visiblement, le photographe était intime de son modèle. Tout cela semblerait familier, quotidien, s'il n'y avait dans le 3ème cliché cette paire d'escarpins noirs qui venait mettre une pointe d'érotisme à la scène, ainsi que ce téléphone phallique posé sur la descente de lit...
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- Un tableau réclame des années 30 où l'on constate une fois de plus les vertus hautement érogènes du vin de bourgogne ( voir la symbolique primaire de la coupe de fruits avec grappes de raisins couillues et la bouteille en pleine éjaculation ! )
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- 3 extraits de romans-photos datant de vers 1900
1) Au harem. Tous les fantasmes masculins liés à l'atmosphère sulfureuse du lieu sont réunis : les tapis d'orient, le narguilé, le sultan enturbanné, et bien sûr  la belle captive blanche, lascive et bien en chair...
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2) L'écolière en robe courte et soquettes blanches. On a du mal aujourd'hui à s'imaginer ce que ces images avaient de provocant, d'obscène... La photo où l'écolière fume sa cigarette sur une chaise est très suggestive...
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3) Le ouistiti et sa mâitresse. Ce sont les 3 dernières images de la série. Dans le salon, au décor bourgeois et cossu, la jeune femme qui s'est progressivement dévêtue "joue" avec son petit singe. La zoophilie est plus que suggérée !
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- Enfin, une belle paire de fesses à la fenêtre. Photo signée Jeanloup SIEFF ( que j'ai eu le bonheur de connaître un peu au milieu des années 1970, époque où il faisait la promotion des produits photo ILFORD )
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Par michel koppera - Publié dans : zoom
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Lundi 4 janvier 2010 1 04 /01 /Jan /2010 17:55

Et l'histoire continue...

Casting (2ème partie )

 

Elle obéit, comme d’habitude. Cependant, un reste de pudeur enfantine la retient d’écarter les fesses, de donner en spectacle le vallon ombragé de sa raie culière. Vaguement honteuse, elle enfouit son visage dans le berceau de ses bras.

lisle3Le photographe ne lui tourne plus autour. Elle le devine, derrière elle, tout près, si près qu’il lui semble sentir glisser sur sa peau nue le souffle tiède d’une respiration oppressée. Elle entend, dans sa propre poitrine, sur ses tempes, dans son cou, les battements de son sang et de son cœur en émoi. Il regarde son cul qu’il ne quitte plus des yeux. Les lèvres épaisses de sa chatte forment en haut de ses cuisses comme un bourrelet de chair tendre. En se penchant en avant, il peut apercevoir l’étoile brune de son anus, comme le faisait autrefois sa maman quand elle approchait le thermomètre pour lui prendre sa température. Elle se souvient du froid de l’embout enduit de vaseline posé sur son anus fiévreux, puis de sa lente intromission pendant que la douce main maternelle caressait son front brûlant… Et plus tard, il y avait eu ces gros suppositoires qu’elle lui introduisait avec des mots rassurants : son anus docile s’ouvrait, se dilatait et, brusquement, la chaude torpille fusait, se perdait dans la nuit de son rectum en lui arrachant un frisson de volupté. Couchée sur le flanc, désormais cambrée pour offrir sa croupe au regard curieux du photographe, ces sensations qu’elle croyait oubliées lui remontent en mémoire.

Peu à peu, lui revient le désir d’être touchée là, au plus secret de son corps. Les yeux clos, elle rêve d’une langue presque animale qui lui laperait l’entrefesses, une langue souple et musculeuse qui se vrillerait dans son anus, le façonnerait en vue de pénétrations plus viriles. De nouveau elle sent la mouillure suinter de toutes ses muqueuses, couler de sa vulve gourmande, et que cette mouillure gagne maintenant son rectum, son anus qui palpite et où perle une indécente moiteur.

Immobile, silencieuse et consentante, elle attend…

 

© Michel Koppera, janvier 2010

 

À suivre… ?

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Dimanche 3 janvier 2010 7 03 /01 /Jan /2010 11:00

Hier, j'avais proposé à Sophie-de-Lisle qu'elle m'envoie une photo d'elle afin que j'écrive un texte original ayant comme "support" cette image. Sans tarder, elle a accepté et moi, sans tarder non plus, je me suis mis à l'ouvrage. Voici le résultat de notre première collaboration : la photo, le texte...  Commentez, proposez, suggérez... ( en attendant peut-être la suite )

Casting

 

C’est la première fois qu’elle se met nue devant un homme qu’elle ne connaît pas. Avant cet instant, elle ne l’avait jamais rencontré. Elle sait que la nudité de ce jour n’a rien à voir avec celle qu’elle partage parfois avec son médecin traitant ou son gynécologue. Cette fois, elle est nue, intégralement nue, sans concession.

En arrivant, elle a été un peu déçue : le studio du photographe ne correspondait pas à l’idée qu’elle s’en était faite. Elle s’attendait à une vaste salle, haute de plafond, froide, avec des rampes de projecteurs, des ventilateurs pour donner vie aux chevelures, des assistants pour l’éclairage et les retouches de maquillage… Au lieu de cela, elle est entrée dans une petite pièce, bien chauffée, presque douillette, avec, en son centre, un vaste fauteuil de cuir noir pour unique mobilier. C’est là qu’elle a pris place, sous l’averse de lumière douce qui tombe des trois projecteurs coiffés d’un parapluie de tissu blanc et qui se dépose comme une caresse sur sa peau nue. Tout autour, c’est la pénombre épaisse. Son mari, voyeur et jaloux, est là, debout près de la porte, à surveiller la scène…

55Le photographe tourne autour d’elle comme un fauve. Elle n’ose pas le regarder. L’œil curieux de l’objectif parcourt son corps. Que photographie-t-il ? Que saisit-il ? Peut-être s’arrête-t-il sur un de ses mamelons presque douloureux de trac ou sur le petit grain de beauté de son épaule droite ? Ou alors, il la prend toute entière, telle une odalisque en chair et en os… Mais il revient sans cesse dans la perspective de ses jambes entrouvertes, s’y attarde plus que de raison. Il ne dit rien, mais elle devine son attente : elle écarte les cuisses, pose ses mains sur son ventre, ouvre son sexe. Elle voit le zoom de l’objectif qui se met à bander, comme s’il allait la pénétrer. Elle mouille, elle le sent sous ses doigts fiévreux. Elle éprouve une furieuse envie de se branler, de s’astiquer à mort le clitoris encore habillé de chair mais déjà gros. Elle voudrait que l’objectif devienne spéculum, force l’entrée, s’enfonce brutalement en elle, au plus profond, et photographie en gros plan obscène son utérus dilaté  et les parois de son vagin poisseuses de désir inassouvi…

- C’est bon ! Maintenant, retournez-vous et montrez-moi votre cul en écartant bien les fesses !

- Que je…quoi ?

- Vous m’avez très bien compris !

 

© Michel Koppera, janvier 2010

 

À suivre…. ?  

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 2 janvier 2010 6 02 /01 /Jan /2010 09:20
Dernière étape de notre visite du recueil de textes érotiques intitulé "Le livre du plaisir", présenté par Catherine Breillat. Je termine donc par ce bel éloge de la sodomie. J'apprécie particulièrement la dernière phrase, très simple et belle, qui redonne à cet extrait un caractère profondément "humain". (vous reconnaîtrez un dessin de Egon Schiele, et à la fin, trois vignettes de Hugdebert, tirées de l'album "Les fleurs du mâle" )
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Guillaume FABERT , Autoportrait en érection (1989, Editions Régine Deforges )

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Ce fut avec Brigitte que la sodomie me révéla l’infinie variété des plaisirs que peut dispenser un anus complaisant, car Brigitte adorait se faire enculer.

Lorsqu’elle me rencontra, Brigitte n’était pas sans expérience amoureuse – son premier amant an avait même fait une excellente fellatrice – mais elle possédait toujours son pucelage postérieur.

Je lui ravis rapidement cet anachronique titre de vertu, en mettant à l’opération les ménagements souhaitables, et tout se passa fort bien. Mais ce ne fut que progressivement que son anus devint le siège premier de nos ébats, au point, sur la fin de notre liaison, de polariser l’essentiel de nos activités amoureuses. Non que nous n’usions plus de sa bouche et de son ventre ; mais aucune étreinte ne pouvait omettre une incursion, même brève, de mon membre dans son divin trou du cul.

J’y revenais toujours, j’en étais obsédé. Ma verge semblait irrésistiblement attirée par cette étoile brune qui savait si bien s’ouvrir pour l’aspirer, la masser, la sucer, la branler…(…)

fabertJe prenais un plaisir extrême à m’acharner longuement dans les fesses de Brigitte. Mon ventre tambourinait avec volupté sur cette croupe mouvante, mon gland aimait à se rafraîchir à l’extérieur de l’anus avant d’y replonger avec fougue, mes couilles se balançaient gaiement sur le périnée, et lorsque je sentais, enfin et pourtant trop tôt, le sperme monter dans ma verge, je m’enfonçais de tout mon poids au plus profond de ce cul tressautant.

L’éjaculation m’immobilisait quelques secondes. La présence du corps de Brigitte entre mes bras se faisait alors plus intense que jamais : je sentais son anus palpiter autour de la base de mon membre, comme pour en extraire la dernière goutte de sperme ; mon ventre se pressait contre la chaude fermeté des fesses ; ma bouche se noyait dans les mèches folles de sa nuque et ma tête s’emplissait du parfum de ses cheveux.fabert3

Lorsque je déculais, les reins brisés et le souffle court, et m’affalais à ses côtés, j’avais encore envie de l’embrasser, de la pétrir, de la prendre, et seule la fatigue arrêtait la machine à enculer que j’étais devenu.

Je vois deux raisons à l’intensité du plaisir que je prenais à sodomiser Brigitte.

L’une, banale puisqu’exclusivement physique, tient aux différences anatomiques entre vagin et anus. Alors que le vagin enserre tout le corps de la verge et masse celle-ci sur toute sa longueur à chaque mouvement, l’anus ne débouche que sur la vaste cavité du rectum où la verge se perd et seul le sphincter branle la hampe, le gland n’étant caressé qu’épisodiquement. Les effets de friction de l’enculage sont sonc bien inférieurs à ceux d’un coït vaginal , et l’éjaculation en est retardée d’autant.

L’autre raison relève du sentiment, et donc du hasard : j’étais très amoureux de Brigitte.

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 1 janvier 2010 5 01 /01 /Jan /2010 10:45
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Par michel koppera - Publié dans : agenda
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Mercredi 30 décembre 2009 3 30 /12 /Déc /2009 08:58
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Second volet de la série d'images "Avec du doigté..." Vous reconnaîtrez au passage un beau dessin de Camille dont je vous encourage vivement à visiter le site ( voir mes liens ). Si vous pouvez m'indiquer les auteurs des autres dessins, je vous en serais reconnaissant. merci
doigt-15ci-dessous un dessin de Garnon
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Par michel koppera - Publié dans : sapho - Communauté : Fantasmes et écriture
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