Dimanche 29 novembre 2009 7 29 /11 /Nov /2009 10:28

Pour ce second article d'entre femmes, je suis allé chercher les images dans le magnifique album "Cartes postales pornographiques de la Belle Epoque" publié en mars 1982 par Le Club du Livre Secret. Sous titré : " Journal intime illustré d'Alfred de Montel". Voici donc les 8 photos saphiques de cet ouvrage.

Par michel koppera - Publié dans : sapho - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 27 novembre 2009 5 27 /11 /Nov /2009 14:03

Aujourd'hui, création d'une nouvelle catégorie d'articles que j'ai tout simplement intitulée "Sapho". Elle réunira toutes les images d'archives de femmes entre elles, que ce soit des dessins, des photos ou des textes. Pour ce premier article, je vous ai retrouvé un album publié par Eric Losfled en 1972 qui avait pour titre "Quand les hommes rêvaient à l'amour" . L'auteur en était Erik Nörgaard et l'album était essentiellement composé de photos et dessins, plus ou moins suggestifs.

Pour commencer, cette très belle image de L'Illustratet familie-journal daté de 1896 et intitulée "Deux amies". Vraiment magnifique, image qui donnerait envie d'écrire une nouvelle ou pourquoi pas un roman.
Déshabillage immoral intitulé en français et en anglais "Le plaisir de l'Espagnol"

Illustration pour "Le pensionnat de Madame CLERVAL", vers 1920
Gravure de mode des années 1880. Tout est sous-entendu...
"Le bain de madame" illsutration de roman. Le thème inusable des amours ancillaires
Photo stéréoscopique sur le thème lesbien...

"Les patineuses", carte postale retouchée vendue en France. Les patineuses ou les tapineuses ?
Sans commentaire.
Dessin de Labocetta, dessinateur français des années 1920. Orientalisme, lesbianisme...
"Bain de soleil" tiré d'un ouvrage ayant pour titre "La médecine naturelle"
Gravure de Heinrich RAMBERG datant de la seconde moitié du 19ème siècle
Par michel koppera - Publié dans : sapho - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Mercredi 25 novembre 2009 3 25 /11 /Nov /2009 13:10

André BARRIOL, les filles du campus, 2002, éditions média 1000

Quatrième volet des extraits tirés du "Livre du plaisir"  ( Livre de poche n° 15064) présenté par Catherine Breillat. Il s'agit cette fois d'un passage qui ne fait pas dans la dentelle. C'est du porno brut, du hard... pur et dur.
  

Shirl a fait un demi-tour sur elle-même pour montrer au gros flic le cul que je venais d’admirer. Elle gardait la tête baissée, évitant mon regard. Il a eu un sifflement.

- Ah ça, il sait pas la chance qu’il a Rommy ! Si ma femme était roulée comme ça, sûr que je ne ferais pas les nuits ! Ha ha ! Allez, mets-toi sur le lit maintenant !

Shirl s’est couchée sur le dos sur le couvre-lit crasseux aux couleurs des Minnesota Vikings. Le gros flic s’est approché tournant autour d’elle et, du bout de sa matraque, il lui a piqué le haut de la cuisse.

- Écarte un peu ! Fais voir ton minou !

Il s’est assis aux pieds de Shirl qui, lentement, écartait les cuisses et relevait les genoux pour qu’il puisse lorgner son sexe. Il a tendu le bras, laissant la pointe de son bâton noir jouer dans les poils châtains du pubis renflé de Shirley.

- Maintenant, tu vas me raconter ce que tu fais avec les mecs, Mrs Purnell la pute ! Tu as dû t’en envoyer un paquet, hein, chaude comme tu es ?

Shirley a tourné la tête dans ma direction. Ses yeux verts avaient cette coloration trouble qu’ils prenaient quand elle faisait l’amour. Elle s’est retournée vers Walt.

- Beaucoup…

- Combien ? Dis-le ! Combien tu en as baisé, ma pute ?

- Je..  je ne sais pas… vingt… trente…

- Tu est vraiment une traînée, Shirley, tu sais ça ? Et qu’est-ce que tu leur fais à tous ces mecs que tu t’envoies ? Dis-le !

Je voyais la poitrine plate de Shirl, juste marquée de deux larges aréoles violacées, se gonfler. J’entendais presque son souffle rapide.

- Je… je les prends dans ma bouche…

Presque timidement, Shirl a déplacé sa main droite. Elle l’a posée sur son ventre d’abord…

- Tu suces, c’est ça, t’es une suceuse ? Dis-le ! Dis ce que ça te fait !

Sa main a glissé, lentement  au début, puis plus vite, et s’est lovée sur son pubis. Son bassin s’est soulevé imperceptiblement et son majeur a pris sa place dans la fente pendant que, de sa paume ouverte, elle s’écrasait le clitoris.

- Je… j’aime ça, quand ils grossissent dans ma bouche… j’aime sucer leur …pénis…

- Ça te fait mouiller de pomper toutes ces bites, pas vrai ? Et là t’es trempée, t’en peux plus. Tu penses à toutes ces queues que tu t’en envoyées, hein ?

Elle se branlait de plus en plus vite et ses babines humides s’entrechoquaient avec un bruit de clapot.

- J’aime quand ils…je…j’aime leur sperme…

Walt s’est soulevé sur un genou et a pointé le bout de sa matraque sur la main de Shirl, l’obligeant à la retirer et à interrompre sa masturbation.

- … j’aime quand ils sortent de…ma chatte pour… j’aime le goût de mon sexe sur… leur pénis…

La grosse tige pressait contre les grandes lèvres de Shirley qui avait de plus en plus de mal à articuler. Elle haletait, jouissant de se confesser, d’exhiber ses vices comme elle exhibait son corps. Du bout des doigts, elle a tiré sur ses babines trempées pour ouvrir sa fente. Le bout renflé de la matraque a paru hésiter un instant puis s’est engouffré dans son vagin. Son ventre a frémi et elle a glissé un peu plus bas sur le couvre-lit pour s’offrir davantage à la tige caoutchoutée qui lui fouillait la chatte en reprenant son gros clitoris entre deux doigts.

- T’es qu’une pute, tu sais ça, une pute !

Elle s’est mise à geindre en se tortillant sur le lit crasseux, ondulant du bassin, pendant que l’armoire à glace lui enfournait son bâton sur près de vingt centimètres. Elle a tourné la tête vers moi et cette fois son regard flou, presque celui d’une droguée, s’est attardé sur le mien…

Walt a retiré brutalement la matraque de son vagin, lui arrachant un petit cri. Elle s’est aussitôt  introduit deux doigts dans le sexe comme si elle ne supportait pas de le sentir vide.

- Suce-la ! Tiens, goûte à ta chatte !

Il a pointé la matraque luisante de mouillure vers son visage et, docilement, elle a ouvert la bouche, suçant l’épais bâton comme si c’était une bite, la nettoyant sur toute la longueur, lapant la bave dont elle était enduite. Puis le gros flic la lui a retirée, la laissant bouche ouverte, langue tendue, avide. Et il a recommencé à la baiser brutalement avec l’épais bâton. Shirl accompagnait les mouvements de son poignet de coups de reins. Elle gémissait en se tortillant, les yeux mi-clos, le visage dans ma direction.

- Je… je … aime Eric… parce… qu’il me…  me prend toujours… par… par derrière…

Walt a arrêté d’un coup ses va-et-vient et a laissé glissé la matraque luisante entre les lèvres trop longues de Shirl.

- Répète-le ! Répète ce que tu viens de dire, espèce de salope ! 

- J’aime… parce qu’il me fait toujours l’amour… dans… dans mon cul…

- Tourne-toi !

Shirl s’est mise sur le ventre et, lentement, a remonté ses genoux sous sa poitrine. Le visage enfoui dans le couvre-lit, elle ne pouvait pas être plus offerte. Entre ses cuisses largement écartées le double renflement charnu de sa vulve était à moitié masqué par sa main : elle se branlait encore, deux doigts enfoncés dans le vagin, la paume plaquée au pubis ne laissant échapper sur chaque côté qu’un bourrelet de chair grasse parsemé de poils clairs, agité de tremblements réguliers. Son cul large et plein avait la forme d’un cœur à l’envers, étalé, offert.

- Quand il le fait dans mon cul, je… il me fait mal et quand il me fait mal, je… je jouis… très fort…

- Tu aimes te faire défoncer le cul, dis-le !

- J’aime… j’aime… mon… dans mon cul !

Walt s’est levé d’un coup et a foncé sur moi. Coinçant sa matraque sous son bras, il a sorti les clefs de sa poche et m’a libéré des menottes.

- Encule-la ! Encule cette pute !

 

 

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 22 novembre 2009 7 22 /11 /Nov /2009 15:19

Suite de l'article sur le n° 28 de la revue ZOOM, avec
1° : un portfolio du photographe Alan Ira KAPLAN ( 34 ans en 1975 ) Créateur d'un univers tout gris, où les corps deviennent marchandise. Quand on regarde ces images plus de trente années plus tard, on comprend mieux à quel point ces artistes étaient novateurs, avaient déjà compris toutes les dérives du capitalisme mondialisé !

2° : Un hommage au Polaroïd I05 avec 3 instantanés.
Dans l'ordre, une série réalisée par Oliviero TOSCANI en décembre 1973  (photos de Andy Warhol, à la Andy Warhol ).

Une photo de Jeanloup SIEFF, datée de mars 1974

Une photo de Sarah MOON  non datée.
- une photo de Kishin SHINOYAMA ( fils de prêtre bouddhiste) prise en février 1974 à Yokohama dans une "maison de tatouages"

3° : Pour terminer, une photo de l'agence KEYSTONE. Légende : " 10000 spectateurs dans un satde de la Nouvelle Guinée. la princesse Anne d'Angleterre et le lieutenant Mark. Le vent était au rendez-vous" . Date inconnue. Un cul princier, ma foi bien affriolant...


Par michel koppera - Publié dans : zoom
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 20 novembre 2009 5 20 /11 /Nov /2009 11:14

Très riche numéro de ZOOM qui fera donc l'objet de deux articles. Le premier sera entièrement consacré au portfolio d'oeuvres de Domenico GNOLI ( 1933-1970). Créateur d'un univers proche de l'hyperréalisme avec en plus un regard presque d'entomologiste sur notre monde et nos objets... Je vous laisse admirer.

Souris blanches dans leurs cages, 1967 ( 150 X 150 cm )

La robe d'été , 1966 ( 180 X 136 cm )

Dormiente n° 3, 1965 ( 160 X 125 cm )

Green Bust, 1969 ( 180 X 161 cm )

Bow Tie , 1969 ( 140 X 160 cm )

Red Hair on Blue Dress, 1969 ( 170 X 180 cm )

Unbutonned Button, 1969 ( 170 X 130 cm )
Par michel koppera - Publié dans : zoom
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mercredi 18 novembre 2009 3 18 /11 /Nov /2009 05:41

Grand classique de la littérature des WC domestiques, le poème "Le petit endroit" est généralement attribué à Alfred de Musset qui l'aurait écrit à l'atttention de George Sand, son amie et amante. Certains prétendent que c'est l'inverse. Le poème en alexandrins est parfois présenté de façon différente à savoir que les vers sont coupés en deux hémistiches de 6 syllabes. je vous propose ici la version classique....
L'illustration est une eau-forte de Rembrandt datée de 1631 ayant pour titre " La femme qui pisse" mais à bien y regarder cela aurait pu s'appeler "La femme qui chie"...

Le petit endroit

De Alfred de Musset à George Sand

 

Vous qui venez ici dans une humble posture

De vos flancs alourdis décharger le fardeau

Veuillez quand vous aurez soulagé la nature

Et déposé dans l’urne un modeste cadeau

Verser dans l’amphore un courant d’onde pure

Et sur l’autel fumant placer pour chapiteau

Le couvercle arrondi dont l’auguste jointure

Aux parfums indiscrets doit servir de tombeau.

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 15 novembre 2009 7 15 /11 /Nov /2009 15:32

Dans mes archives, j'ai retrouvé pour vous 7 publicités signées  René GRUAU ( 1909-2004 ). Evidemment, je ne pouvais vous épargner la plus ancienne à savoir "le rouge baiser" qui date des années 60 et que j'avais découpée dans un vieux numéro du Readers Digest. Quant aux pubs pour Dior, elles datent des années 1978 à 1980. Revoir ces images est toujours un plaisir...

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Vendredi 13 novembre 2009 5 13 /11 /Nov /2009 13:26


Pierre Motin est un poète qui vécut de 1566 à 1612, contemporain de Boileau et de Malherbe. Le poème reproduit sont des Stances parues en 1618 qui célèbre à sa manière la beauté des chattes charnues comme on dit aujourd'hui. Le verbe est alerte, les mots justes et le texte est plutôt jubilatoire.. Régalez-vous !

CES PETITS CONS...

Ces petits Cons, dont l'on fait fête,
Où le Vit ne met que la tête,
N'assouvissent point mon désir ;
J'aime les Cons de belles marges,
Les grands Cons qui sont gros et larges,
Où je m'enfonce à mon plaisir.


Les Cons si étroits de clotûre
Et le laissent sans mouvement ;
J'aimerais mieux branler la pique
Que de foutre en paralitique :
Le plaisir git au remument.


Dans le grand Con de ma Maîtresse,
Mon Vit peut montrer son adresse,
Aller le trot, aller le pas,
Chercher partout son avantage,
Et monter d'étage en étage,
Maintenant haut, maintenant bas.


Comme le Monarque des Perses,
Jadis, par les saisons diverses,
Avait de diverses maisons,
D'un vit la majesté suprème
Dans un grand Con peut, tout de même,
Se loger en toutes saisons.


Foutre du Con de ces pucelles,
Serrez comme des escarcelles,
Où le Vit n'est en liberté !
J'ai, dans le Con de ma voisine,
Ma chambre, anti-chambre et cuisine,
Logis d'hiver, logis d'été.


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 11 novembre 2009 3 11 /11 /Nov /2009 15:41

Baiser dans une laverie automatique

 

Prélavage. Ils sont arrivés presque ensemble, chacun portant son lourd balluchon de linge sale. Des draps, des torchons, des serviettes de table, du blanc, 100 % coton grand teint, à laver à 90 ° C. Cycle long, une bonne heure et demie, mais ils ne sont pas pressés. Comme tous les mercredis, ils sont venus à la nuit tombée. Ils ont leurs petites habitudes, comme d’utiliser toujours les mêmes machines, la 5 et la 6, celles qui se trouvent dans le fond de la laverie, loin de l’entrée et de ses néons, dans une sorte de renfoncement presque discret. Ce soir, elle porte une petite robe à fleurs - 62 % coton, 38 % polyamide – et lui un jean classique à laver avec coloris similaires et un T-shirt jaune à repasser à l’envers. Ils choisissent leur programme de lavage et achètent leurs doses de lessive : il en prend une demi-dose de plus qu’elle, par peur des taches tenaces. Quand il se penche pour charger sa machine, elle ne peut s’empêcher de regarder ses fesses que moule son jean et ça lui fait quelque chose, exactement comme la première fois… Elle sait aussi qu’il a regardé ses jambes nues et surtout la courbe de ses reins quand elle s’est accroupie devant le hublot pour enfourner son linge sale. D’un même geste, ils ont appuyé sur le bouton de mise en marche, les voyants rouges et verts se sont allumés, les pompes à eau sont entrées en action, les tambours se sont mis à tourner…

Lavage. Par les hublots, on peut observer les roulades du linge dans les tambours. À chaque pause, on entend le grignotement du programmateur pendant que la mousse ruisselle sur la vitre du hublot. Ça l’excite, cette écume blanche lui fait penser à du sperme monté en neige. Debout, les jambes écartées, les mains posées sur le bord de la machine, elle regarde par le hublot la danse de sa lessive. À genoux derrière elle, le visage entre ses fesses nues, il la lèche et sa langue en vrille tourne et tourne encore à l’entrée de son vagin, et à chaque tour effleure le boutons pâle de son clitoris qui égrène, frisson après frisson, les minutes du plaisir. À la deuxième eau, c’est à elle d’entrer en action. Elle le prend en bouche, le suce, l’aspire, le décape de la tête du gland à la racine couillue. D’une main posée dans ses cheveux, il la retient, tente de garder le contrôle… Puis, ils s’embrassent, debout contre les machines qui vidangent. Le ronronnement des pompes à eau accompagne leur baiser. Ils se tiennent quasiment immobiles ; sa queue raide et encore mouillée de salive palpite entre ses cuisses entrouvertes et bat contre sa vulve chaude et humide. Ils s’embrassent en silence. À ce moment-là, ils s’aiment vraiment.

Rinçage. Maintenant les clapots de l’eau ne sont plus étouffés par la mousse de la lessive et se mêlent au ressac mouillé des deux sexes en quête de plaisir. Elle est trempée. Les fesses sur le capot de la machine n° 6, les jambes pendantes, elle se laisse prendre par les douces vibrations du tambour qui parcourent son ventre en tous sens, résonnent dans son bassin où elle sent chaque os frémir. Il est debout entre ses cuisses ouvertes, il la tient par les hanches. Sa bite est devenue électrique, maintenue en pleine charge par un imperceptible tressaillement qui lui frise en continu le scrotum… Leurs bouches ne se quittent plus, leurs langues brassent leurs salives mêlées. À intervalles réguliers, le tambour marque une pause, alors, pendant quelques instants, on n’entend plus que le bouillonnement de leurs sexes enflammés.

Essorage. Quand arrive la dernière vidange, ils sont prêts, ils n’attendent plus que ça. Ils retiennent leur souffle. La machine s’élance, comme pour un long sprint…1500 tours minute. De quoi lui affoler le vagin. L’orgasme monte à toute vitesse, fulgurant. Elle a même tout le temps de s’en offrir un second. Il n’a plus besoin de bouger. Sa queue sismique grésille, ses couilles se fripent, leurs pelvis s’horripilent de bonheur, son clitoris s’illumine, son sperme jaillit en gerbe d’étincelles… Fin du programme.

Séchage. Pendant qu’ils transfèrent leurs lessives dans les sèche-linge, ils se regardent en souriant. Sous sa jupe, le long de sa cuisse gauche a coulé un filet de sperme encore tiède qu’il a tendrement essuyé avec un mouchoir en papier. En attendant, assis côte à côte en face des machines, ils échangent quelques nouvelles : ils parlent du temps qu’il fait, du travail qui se fait rare, de leurs enfants, d’improbables projets pour des vacances lointaines… Ils se prennent parfois la main, presque furtivement… Je les croise alors qu’ils quittent la laverie, chacun portant son lourd balluchon de linge.

- Bonsoir, alors vous aussi vous êtes de corvée le mercredi soir, me dit-elle. Je vois que vous avez déjà fait une petite lessive à la main, mais il reste une belle tache, là, sur votre pantalon !

À l’arrêt de bus, ils se serrent la main et se séparent : elle monte dans le bus de la ligne 12, il continue à pied vers le boulevard.

 

© Michel Koppera, août 2009   

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 10 novembre 2009 2 10 /11 /Nov /2009 17:51

Dans le numéro 31 de la revue (Artabsolument) de septembre-octobre 2009, il y avait la présentation d'oeuvres de Stéphane PENCREAC'H. Parmi les oeuvres présentées, se trouvait ce tableau intitulé "Thief in the Temple" ( voleur (ou voleuse ?) dans le temple ) 2008  huile, trou, singe en plastique, cheveux sur toile, 100 X 80 cm. La scène est très forte, l'imminence de l'orgasme presque palpable ( c'est le cas de le dire ! ). On ne peut qu'être ému à la vue de ces cuisses ouvertes, de cette main que l'on devine en pleine action... Absolument magnifique !

Plus loin, suivait un article consacré à la sortie d'un ouvrage intitulé "Les peintres du désir" de Bernard Noël ( éditions Gutenberg) Et parmi les tableaux sélectionnés, cette oeuvre de Antoine WIERTZ , "Les deux jeunes filles" ou "La belle Rosine", 1847, huile sur toile 140 X 100 cm. La scène ne manque pas de troubler. Il y a dans le regard qu'échangent les deux "jeunes filles" à la fois admiration, crainte mais aussi défi.

Le rapprochement de ces deux tableaux m'est aussitôt apparu comme évident et nécessaire. Chacun à sa manière traite du plaisir, de cette mort qu'on appelle petite, celle de l'orgasme... 

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Juin 2025
L M M J V S D
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30            
<< < > >>

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés