Dimanche 8 novembre 2009
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Je poursuis la présentation de textes extraits du recueil " Le livre du plaisir" présenté par
Catherine Breillat. Cette fois, il s'agit d'un passage d'un récit autobiographique posthume de Paul Léautaud, passage consacré à la fellation . ( Léautaud :
1872-1956)
Paul Léautaud, Le Petit Ouvrage inachevé, éditions Arléa, 1987 (1ère édition en 1964 )
J’avais
quarante-deux ans. Elle quarante-cinq. Merveilleusement conservée. Aujourd’hui que j’écris ceci, et qu’elle approche de soixante-dix, à peine en paraît-elle soixante.
Les petites visites de six à sept continuèrent donc, avec quelque chose de plus intime, et des déjeuners de temps en temps chez elle,
avec son mari. J’ai les façons que j’ai en amour. Un soir, seuls dans mon bureau, la tenant dans mes bras, je lui mis dans la main… Je revois son visage presque pâmé ; « C’est
bon ! c’est bon ! » en prenant amoureusement l’objet.
Le personnel était parti. Nous nous tenions dans l’entrée de mon bureau, debout contre la porte fermée, attitude de sécurité. Elle se
mettait à genoux, me déboutonnait, et sans quitter son chapeau, aussi gourmande qu’habile, me… Le résultat délicieux n’était pas long. Je me rappelle combien, la première fois, j’avais un peu de
gêne, que j’exprimai, de cette caresse. « Eh ! bien, quoi ? Ce n’est pas bon ? Je ne suis pas une bonne cochonne ? « Comme j’exprimais d’un mot ou deux que cochonne
était bien modeste : « Je ne suis pas une bonne salope ? » Je la couvrais de baisers, tant je la trouvais délicieuse.
Par michel koppera
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Vendredi 6 novembre 2009
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Par michel koppera
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Publié dans : zoom
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Mercredi 4 novembre 2009
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Dans le grenier familial, j'ai retrouvé un disque de Georges Jouvin. Pour les connaisseurs, Il
s'agit d'un disque 33 tours, produit par la maison de disques " La voix de son maître", référence FSDF 1004. Je n'ai pu retrouver l'année de sortie de ce disque
(il ne figure pas dans la discographie de G Jouvin qu'on peut trouver sur internet ) par contre compte tenu des morceaux interprétés comme " Tous les garçons et les filles", "J'entends
siffler le train" "L'idole des jeunes" ou "Les comédiens", je pense que le disque date du milieu des années 60.
Cependant, ce ne sont pas les morceaux qui m'ont le plus intéressé, mais la photo de la pochette du disque. ( photo Baumgartner) Je ne sais si les concepteurs de cette
image se sont rendu compte à quel point elle était quasiment pornographique. On se croirait dans une scène d'un film X ! Cette trompette est plus que phallique, ce lit-divan en velours rouge est
très "sexuel", tout comme la tenture. Le mobilier et les rideaux évoquent un cadre bourgeois ou plus certainement un bordel de luxe. La femme est quasiment offerte, on la devine nue sous sa robe.
Elle a déjà ôté ses chaussures, elle ne va pas tarder à enlever sa robe, ou alors elle va se laisser aller, écarter les cuisses et donner son sexe à cette trompette qui la subjugue... Des images
comme on n'en fait plus !
Par michel koppera
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Lundi 2 novembre 2009
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Par michel koppera
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Samedi 24 octobre 2009
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En 1980, Serge Lutens ( voir zoom n°26) décrochait la campagne de pub pour la marque de
cosmétiques Shiseido. Il allait décliner le thème de la "nipponité" de la marque. Toutes ses pages de pub s'inscriront donc dans un cercle qui rappellera le soleil levant du
drapeau japonais. Cette nipponité se retrouvera aussi dans le traitement des visages des modèles ( yeux bridés), la grâce des gestes, la symbolique des fleurs... Pour mémoire, la décennie 1970-80
avait vu l'arrivée sur le marché européen de la technologie japonaise, via l'industrie automobile (Datsun, Toyota..) les motos, la photo ( Canon, Nikon...) ainsi que la hifi et télévision... Le
japon était à la pointe de l'innovation, il était logique que la mode et l'industrie de la beauté suivent le mouvement. Je vous ai retrouvé dans mes archives personnelles 4 pages de cette
campagne de pub. Ces pages datent des années 1981-82.
Je dois m'absenter pour une semaine. Retour rituel et quasiment obligatoire dans le cocon ( ou carcan ? ) parental et familial. Un monde sans internet, sans portable (une zone
blanche où ça ne passe pas !). Prochain article le lundi 2 novembre, jour des morts !!! En attendant, plongez-vous dans mes archives. Il y a 370 articles et je suis sûr que
vous y trouverez encore des choses à apprendre ou à découvrir... à + Merci de votre fidélité.
Par michel koppera
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Samedi 24 octobre 2009
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Par michel koppera
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Vendredi 23 octobre 2009
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Dans le numéro 26 de zoom précédemment présenté, il y avait aussi un long article à l'occasion de la sortie du
film de Luis Berlanga, " Grandeur nature" avec Michel Piccoli dans le rôle principal aux côtés de LA poupée !
Voici pour accompagner les photos de l'article quelques extraits de l'entretien des journalistes de Zoom avec Berlanga et Piccoli
" PICCOLI : J'ai parlé du film avec une femme qui l'aime beaucoup. Mais elle était persuadée que le personnage faisait vraiment l'amour avec la poupée. C'est faux. Il ne fait
jamais l'amour avec elle.
BERLANGA : Jamais ! Le film est fait sur le refus de la sexualité.
PICCOLI : Il n'éjacule pas avec la poupée
ZOOM : Oui, mais il y a éjaculation d'une autre manière.
PICCOLI : Peut-être qu'il se branle.
BERLANGA : Peut-être même qu'il ne se branle pas. Je peux te parler de mon expérience. J'ai vécu deux mois avec une poupée à Paris ; avec toute la bonne volonté du monde, tu ne
peux pas rester en érection avec une poupée. Tu débandes.
PICCOLI : Moi, j'ai failli bander une fois avec la poupée. Il y avait un projet pour la séquence sous la douche où on voulait truquer et remplacer la poupée par une vraie
femme. On a tourné la scène, mais on ne l'a pas gardée. Quand on a tourné la séquence, j'étais gêné car elle était nue, je ne la connaissais pas, il y avait 25 personnes autour. C'était gênant ;
mais quand on a retourné la scène avec la poupée, j'étais presque bandant. En quelque sorte, je me retenais de bander avec la vraie fille et je bandais par phénomène répétitif dans la scène avec
la poupée.(...)
BERLANGA : Avec ma poupée fétiche, je bandais parfois. Pour aller jusqu'à l'orgasme, il aurait fallu se masturber. On ne peut pas communiquer avec une poupée.
ZOOM : Comment ont réagi vos épouses respectives ?
BERLANGA : C'est le film que préfère ma femme. C'est curieux, car elle n'a jamais été enthousiasmée par ce que je fais. Et puis, c''est une grande bourgeoise espagnole, mais cela
l'a intéressée. Angoissée, même. Elle trouve le film terrible et admirable et pense qu'il détruit la mythologie de la femme.
PICCOLI : Pour moi, cela détruit aussi le comportement de l'homme devant la mythologie de la femme, la misogynie... "
Par michel koppera
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Mercredi 21 octobre 2009
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Par michel koppera
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Dimanche 18 octobre 2009
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Juste deux images. On me dira que la juxtaposition de ces deux photos relève du parti-pris, et on aura raison...
La première photo est tirée d'un vieil exemplaire du magazine "PHOTO" et était ainsi légendée : "Une lady anglaise et quatre femmes soudanaises au début du
XXème siècle"... Si l'Anglaise était lady, la noblesse était plutôt en face d'elle, surtout dans le port majestueux de la femme qui se tient debout devant elle. On ne voit pas
son visage, mais je l'imagine en harmonie avec son corps de reine !
Le seconde photo est parue dans le Nouvel Observateur en septembre 1997, dans le cadre d'une campagne de pub pour Les 3 Suisses !!! Je la trouve
simplement belle et a toute sa place dans le musée Koppera, n'en déplaise à
Messieurs Le Pen, Besson et autre Hortefeux...
Par michel koppera
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Publié dans : le musée Koppera
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Vendredi 16 octobre 2009
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Baiser dans un fast-food
Malbouffe : hot-dog sauce ketchup-mayonnaise, milk-shake parfumé à la fraise, double cheese burger, pizza américaine aux quatre
fromages, hamburger méga-mix, donuts, croque-monsieur, kebab frites…
Pour votre santé, évitez de manger trop salé, trop gras et trop sucré.
Malbaise : coïtus interruptus, panne d’érection, frigidité, candidose, balanite, éjaculation précoce qui est à l’amour ce que le
fast-food est à la restauration…
Pour votre bonheur, évitez de baiser vite fait, n’importe comment avec n’importe qui.
© Michel Koppera, août 2009
Par michel koppera
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Publié dans : inédits
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