Dimanche 23 août 2009 7 23 /08 /Août /2009 17:11

Coucou, me revoilà !

Baiser dans l’eau

 

J’ai baisé dans les eaux limpides d’un lagon, près d’une île de l’Océan Indien. C’était la saison des pluies et on suait à grosses gouttes dans l’eau. Quelques mètres au-dessous de nous, on voyait distinctement les tables de corail et leurs milliers de polypes en érection prêts à éjaculer sperme et ovocytes pour le grand orgasme annuel. Un calamar aux tons changeants me palpait les couilles d’un tentacule curieux et un banc de petits poissons aux écailles noires et jaunes nous tournait autour dans l’attente du menu fretin de mon sperme filandreux.

J’ai baisé dans les pédiluves d’une piscine municipale. On se vautrait dans dix centimètres d’eau froide, aspergés par deux douchettes plutôt stimulantes, surtout quand elles touchaient certains replis inaccessibles aux doigts les plus fins ou aux langues les plus souples. Ma partenaire ressemblait à s’y méprendre à un modèle d’Ingres : elle en avait le visage faussement puéril, le cou goitreux, la peau laiteuse et le pubis glabre. En réalité c’était une sacrée vicieuse qui savait à peine nager alors qu’elle était l’épouse légitime du maître-nageur qui surveillait le grand bassin.

J’ai baisé dans une des fontaines du monument aux Girondins, sur la place des Quinconces à Bordeaux. C’était par une nuit électrique de juillet. À genoux dans le bassin, ma compagne avait le buste dans la gueule d’airain d’un monstre marin. Pour un peu, on aurait dit qu’il allait l’avaler toute crue pendant son ultime jouissance. Alors, accroché à ses hanches pâles, je besognais ardemment sa croupe digne d’une nymphe de Courbet.

J’ai baisé dans les flots gris d’un torrent de montagne. Malgré le soleil d’été, l’eau était glaciale. J’en avais la bite bleutée, elle en avait le clitoris aussi dur qu’un grain de riz cru.

J’ai baisé dans un bassin d’eau limpide au pied d’une cascade. C’était sur l’île de la Réunion. Le soleil vertical faisait naître dans les embruns de petits arcs-en-ciel éphémères qui se déposaient en chuintant sur les peaux métisses des baigneurs. Assis sur la grève sablonneuse du bassin, des enfants nous regardaient en mâchouillant des bûchettes de canne à sucre fraîchement coupée.

J’ai baisé dans la piscine privée de Maria et Bernard, un couple mélangiste rencontré sur Internet. J’ai sucé en apnée la belle bite courbe de Bernard pendant que, pendue à la petite échelle d’acier inoxydable, Maria se faisait lécher son cul très poilu par la langue frétillante d’Irène. Nous étions quatre dauphins en rut, se jouant de la pesanteur au milieu des préservatifs usagés qui flottaient entre deux eaux bleues comme des méduses.

J’ai baisé dans les eaux marron d’une crique guyanaise, sous les épaisses frondaisons de la forêt. Un rayon de soleil déchirait la canopée et découpait une tache de lumière à la surface mystérieuse de la rivière immobile. Nos corps se mêlaient dans les ténèbres aquatiques et nous devinions l’invisible présence d’une multitude de poissons étranges et, peut-être même, d’un jeune anaconda qui nous enlaçait les cuisses et dardait sa langue fourchue sur le gros clitoris de Saskia.

J’ai baisé dans une grande baignoire qui débordait de mousse, comme si je baisais avec la Mère Noël, ce qui tombait mal car elle se prénommait Pascale.

J’ai baisé dans le lac d’un cratère de volcan en sommeil. L’eau sentait le soufre tout comme nos sexes enflammés. Des profondeurs du lac montaient de brèves vibrations sismiques qui nous traversaient le corps, des pieds à la tête, et soulevaient au plus secret de son vagin des ondes voluptueuses. Elle jouissait en modulation de fréquence tout en aspirant mon sperme tellurique.

J’ai baisé dans le détroit des Dardanelles, à l’embouchure de la mer de Marmara. Nous nous tournions alternativement vers l’Europe et l’Asie, comme hésitants entre les deux continents, entre chrétienté et islam, entre chatte et cul, entre missionnaire et levrette…

J’ai baisé dans les eaux salées du lac Rose près de Dakar. Sans un mouvement, nous étions comme suspendus dans l’eau. Des cristaux salins scintillaient sur ses tétons nus. Non loin de nous, en plein soleil, des hommes et des femmes raclaient le fond du lac pour lui arracher sa croûte de sel brut.

Nous avons baisé dans l’estuaire de la Loire, nos regards tournés vers le Nouveau Monde.

 

© Michel Koppera, août 2009 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 7 août 2009 5 07 /08 /Août /2009 11:42

Baiser dans une bibliothèque

 

Mon amie Gabrielle est dans tous ses états : à trente-six ans, elle vit son premier grand amour. Pas avec moi, je la connais trop pour me compromettre avec elle, mais avec un jeune lecteur de Diderot.

- Vous vous voyez souvent ?

- Tous les jours, sauf le week-end et le mardi.

- Il est médecin de garde ?

- Non, il est marié et tu sais bien que la médiathèque est fermée le mardi.

- Tu ne vas pas me dire qu’il vient te retrouver là-bas !

Gabrielle baisse les yeux, le rouge lui monte aux joues.

- Si…

- Et où en êtes-vous ?

- À la fin.

- Déjà ?

- Je veux dire aux derniers chapitres de la Religieuse, lorsque Suzanne s’enfuit du couvent.

Gabrielle est tout émoustillée et brûle du désir de me conter son aventure.

« Tout a commencé lundi dernier. J’étais de service à l’accueil, chargée des nouvelles inscriptions. Un homme se présente. Quelques minutes plus tard, je savais tout de lui, son identité, sa date de naissance, son adresse, son numéro de téléphone. Il s’appelle Rodolphe, comme l’amant d’Emma Bovary. Je l’ai accompagné du regard quand il s’est dirigé vers la grande bibliothèque. Trois heures plus tard, il n’était pas ressorti. Tu me connais, curieuse comme je suis, je suis allée à sa recherche. J’ai bien cru qu’il s’était volatilisé, mais j’ai fini par le retrouver, assis à même le sol dans une allée du département philosophie, comme un gamin qui feuillette une BD à la FNAC. Il lisait. «  Sœur Sainte-Augustine, mais tu es folle d’être honteuse, laisse tomber ce linge : je suis femme, et ta supérieure. Oh ! la belle gorge ! Qu’elle est ferme ! » Sa voix était douce, chaude, douloureusement grave. C’était l’heure de la fermeture. En partant, il m’a dit peut-être à mercredi. Je ne te raconte pas mon mardi, une horreur ! Mercredi matin, je me suis réveillée prête à tout. Et ce salaud qui ne venait pas ! Pourtant, j’avais mis une jupe – ça n’a échappé à personne. Au fil de la matinée, je me suis décomposée. Rodolphe n’est arrivé qu’à seize heures, sans un mot d’excuse. Tu n’imagines pas dans quel état j’étais : une vraie loque ! Je l’ai retrouvé dans la même allée des philosophes du dix-huitième siècle, assis au même endroit, en train de lire le même livre. Je me suis assise en face de lui : s’il relevait la tête il ne pouvait rater ni mes jambes nues, ni ma culotte pervenche tout au fond entre mes cuisses entrouvertes. « Le premier soir, j’eus la visite de la supérieure ; elle vint à mon déshabiller. Ce fut elle qui m’ôta mon voile et ma guimpe, et qui me coiffa de nuit ; ce fut elle qui me déshabilla. Elle me fit cent propos doux, et me fit mille caresses qui m’embarrassaient un peu, je ne sais pas pourquoi, car je n’y entendais rien. »Adossée aux œuvres complètes de Voltaire, mes cuisses s’écartaient d’elles-mêmes, comme soumises aux mots. Son regard s’est posé rapidement sur mon ventre et il a refermé brutalement le livre. On reprendrait le lendemain.

Quand je suis arrivée jeudi matin, il était là, devant la porte à attendre l’ouverture. J’avais remis la même jupe que la veille, mais – non, ne te moque pas – sans culotte. De toute façon, elle n’avait plus aucun sens, j’étais déjà dégoulinante de désir. Je l’ai regardé pour la première fois : il n’est pas grand, ni spécialement beau. La cinquantaine, quelques cheveux blancs, des ongles impeccables, une main presque féminine et une voix d’hypnotiseur de foire. Je l’ai suivi au siècle des lumières. Dans un sac, il avait apporté deux petits coussins de velours cramoisi : un pour mes genoux, l’autre pour ses fesses. Il m’a fait mettre en prière et a repris sa lecture. « La main qu’elle avait posée sur mon genou se promenait sur tous mes vêtements, depuis l’extrémité de mes pieds jusqu’à ma ceinture, me pressant tantôt dans un endroit, tantôt en un autre… » Alors que sa main gauche tenait le livre ouvert comme un missel, sa main droite courait sous ma jupe, me caressait les cuisses, m’ébouriffait la touffe, m’agaçait le clitoris et me fouillait la chatte. En jouissant, je lui ai inondé les doigts qu’il s’est essuyés sur le dos d’une édition originale du Système de la Nature du Baron d’Holbach.

- Tu n’avais pas peur qu’on vous surprenne ?

- Non, plus personne ne s’intéresse à la littérature du dix-huitième. Ce sont des vieux livres, avec des reliures en cuir et des f à la place des s… Il n’en faut pas plus pour décourager le lecteur. Mais laisse-moi terminer. Vendredi, on s’est carrément aménagé une sorte de niche dans la Grande Encyclopédie en cinquante volumes, au plus profond de la bibliothèque. Nos murs étaient de cuir, notre ciel de poussière. Il m’a ouvert le livre à la page qu’il avait cornée et j’ai lu : « Jamais vous n’avez pensé à promener vos mains sur cette gorge, sur ces cuisses, sur ce ventre, sur ces chairs si fermes, si douces et si blanches ? » Trois fois j’ai chuchoté cette phrase, trois fois il l’a répétée après moi, de sa voix brûlante. Et pendant que je lisais, il avait la tête sous ma jupe, caressait mes seins et mes fesses nues, me léchait le ventre. Trois fois j’ai joui dans sa bouche.

- Si je comprends bien, vous n’avez pas baisé ?

- Pas encore. Mais dès demain, on s’attaque à la Philosophie dans le Boudoir de Sade. Tu crois qu’il est plus prudent que j’apporte du lubrifiant ?

 

© Michel Koppera, juillet 2009



Le blog va entrer dans une courte période de sommeil de deux semaines, le temps de prendre quelques vacances. En attendant, vous avez près de 340 articles à feuilleter, ainsi que des albums de photos et dessins ... à bientôt. Je vous retouve dans 15 jours avec toujours plus d'érotisme
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Jeudi 6 août 2009 4 06 /08 /Août /2009 17:43

Janvier 1973, numéro 16 de ZOOM. Pas grand chose si ce n'est un portfolio consacré à Sam HASKINS, photographe de charme originaire de Johannesburg ( Afrique du Sud). Je reviendrai dans un prochain article sur cet artiste pour vous présenter son album PHOTO GRAPHICS paru en 1980.  Comme vous pouvez le voir, les oeuvres de Haskins étaient très "léchées".

Une photo de Gilles LORRAIN, extraite d'un long article et reportage photo sur les travestis et transexuels de New-York. À ma connaissance, c'était un des tout premiers portfolios sur ce sujet.

Enfin une longue interview de José BENAZERAF, cinéaste "porno" des années 70, une époque où les films X avaient encore un scénario et affichaient des ambitions créatrices et novatrices. La loi sur le X quelques années plus tard mettra fin à ces expériences. La photo que je vous présente est tirée du film " FRENCH LOVE


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Mercredi 5 août 2009 3 05 /08 /Août /2009 15:34

Troisième et dernier collage sur le thème de la plage. Il s'en passe de belles dans le secret des cabines de plage. En voilà qui ont vu le grand vilain méchant loup !

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Mardi 4 août 2009 2 04 /08 /Août /2009 17:53

Second volet des collages sur le thème de la plage. J'ai intitulé ce photomontage "châteaux de sable" en référence aux jeux des enfants... Ce sont les grands chantiers de l'été !

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Lundi 3 août 2009 1 03 /08 /Août /2009 15:30

Il fut un temps où j'aimais beaucoup réaliser des collages sur des photos en noir et banc. Comme une série de photomontages sur le thème de la plage. Comme c'est l'été, je vous propose donc une série de 3 collages. le premier s'intitule "la digue du cul". Ces travaux datent de plus de vingt ans, sans doute vers 1885-86.
Quel enfant n'a pas, marchant sur la digue, regardé en bas vers la plage, là où les estivants prennent le soleil... Qui n'a jamais fantasmé sur leurs corps presque nus ?

 

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera
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Samedi 1 août 2009 6 01 /08 /Août /2009 14:43

Baiser sous le préau de l’école primaire

 

Assise à son bureau, Clémence relit pour la énième fois son arrêté de nomination pour la rentrée de septembre. Elle a sa moue des mauvais jours, une petite mine presque pâle sous le hâle de sa peau brune.

- Tu te rends compte ! C’est à plus de trente kilomètres ! Et ce bled, c’est un vrai trou : une classe unique, je croyais que ça n’existait plus qu’au cinéma ! Mais dis quelque chose !

- Faut pas dramatiser, ça peut être sympa… Et puis, t’en profiteras pour nous rapporter des produits de la ferme… On mangera bio, ça nous changera.

- Arrête, c’est pas drôle. En plus, il faut que j’y aille demain…

- Si tu veux, je t’accompagne.

Elle esquisse un misérable sourire qui la rend encore plus belle.

Contrairement à ce que Clémence redoutait, l’école est bien équipée : une salle de classe spacieuse et claire, du matériel informatique récent, du mobilier fonctionnel… Le vieil instituteur qui part à la retraite la rassure : les enfants sont gentils, presque dociles. Il lui donne des conseils un peu paternalistes et quelques trucs à savoir. Clémence a retrouvé le sourire.

Il n’y a que la cour de récréation qui semble avoir échappé à la marche du temps. On se croirait dans l’entre deux guerres. C’est un carré de bitume fermé par de hauts mur chaulés. Au centre, un gigantesque platane au tronc galeux impose sa fraîcheur sombre jusque sur les pupitres proches des fenêtres. Un profond préau au sol cimenté s’ouvre en grand vers le soleil couchant. Tout au fond, derrière la table de ping-pong, des banquettes de bois sont fixées au mur. Sur le sol, on voit encore les vestiges d’une marelle ancestrale. Combien de pieds de gamines en route vers le ciel se sont posés sur ces cases tracées à la craie ? Clémence imagine déjà les fillettes jouant à la corde à sauter, à l’élastique ou à chat perché avec les banquettes comme refuge. Elle entend leurs rires et leurs cris de fausse frayeur. Dans l’angle le plus obscur, le plus secret, il y a une rangée de portemanteaux où est encore accroché un cartable, propriété d’après l’étiquette d’un certain Jonathan, élève de CM2.

- On joue ?

- À quoi ?

- À l’école, bien sûr ! Je serais la maîtresse, et toi tu serais l’élève. Allons, assieds-toi à ta place, mon petit Jonathan, on va faire ensemble les dernières révisions avant ton entrée en sixième au collège.

Assise sur la table de ping-pong, elle s’essaie au petit air sévère et à la voix autoritaire.

- Prends ton cahier, on commence par l’écriture. Aujourd’hui, on va revoir la lettre Q. Fais-moi une ligne de q minuscules et quelques Q majuscules. Attention, on n’oublie pas le petit zizi du Q majuscule… Voyons, Jonathan, donne-moi un mot qui commence par la lettre Q ! Queue ? Très bien ! Maintenant, une phrase avec le mot queue. Pouvez-vous me sucer la queue ? On verra ça à la récréation.

Passons aux mathématiques. Les nombres pairs et impairs. Quelles sont les choses qui vont par paire ? Les mains, les seins, les yeux… Et encore ? Les fesses et les couilles. Parfait. Et combien j’ai de poils au cul ? 127, maîtresse, je les ai recomptés hier soir. C’est un nombre pair ou impair ? Euh… je ne sais plus. Il faudra reprendre cette leçon.

On continue avec de la géométrie. Qu’est-ce qu’un triangle équilatéral ? Un triangle qui a ses trois côtés égaux, comme votre petite culotte blanche en dentelle, madame. Et la médiatrice ? C’est la fente de votre chatte que je vois à travers votre culotte et qui me fait bander. Voyons, Jonathan, un peu de respect, sinon je me verrai dans l’obligation de te donner une punition.

Revenons au français. Grammaire ! Je sais que tu n’aimes pas beaucoup, mais c’est important. Dans la phrase « Le jeune homme sort sa bite et soupèse ses couilles », quels sont les compléments d’objet directs ? Sa bite et ses couilles ? Parfait, tu vois que ce n’est pas si difficile ! Maintenant, à toi de composer une phrase avec des COD. La maîtresse montre sa chatte et se caresse le clitoris. Bien, mais souviens-toi qu’il ne faut pas confondre avec l’attribut du sujet comme dans la phrase « La bite du monsieur est dure et la con de la dame est tout mouillé ». On fera des exercices tout à l’heure.

On va terminer par l’histoire-géographie. Histoire d’abord : Pourquoi appelait-on Henri IV le Vert Galant ? Parce qu’il bandait tout le temps et qu’il croyait que sa bite était un os. Très bien, je vois que tu as bien écouté pendant  le cours. Géographie : Quel est le climat de la zone équatoriale ? Chaud et humide toute l’année, avec une végétation luxuriante, tout comme votre cul, maîtresse…

Clémence donne le signal de la fin du cours en tapant trois fois dans ses mains.

- Allez les enfants, vous pouvez sortir, dans le calme s’il vous plaît ! Non, pas toi, mon petit Jonathan. Tu es puni. Viens près de moi, mets-toi à genoux et révise ta géométrie car, comme tu peux le constater, le triangle de ma culotte n’est pas équilatéral, mais isocèle. Ensuite, tu me lécheras la médiatrice pendant que je mesurerai tes attributs, et pour finir on recomptera ensemble les poils de mon cul.

 

© Michel Koppera, juillet 2009  

 

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Vendredi 31 juillet 2009 5 31 /07 /Juil /2009 04:31
Troisième et dernier dessin de la série. Entièrement réalisé à la gouache et beaucoup plus sobre dans son message.
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Mercredi 29 juillet 2009 3 29 /07 /Juil /2009 15:52

Le deuxième dessin fut réalisé à l'encre de Chine et à la gouache. Comme dans la "femme verte à la cage", on retrouve ces concrétions et une dominante de tons rouges. J'avais dessiné ma compagne avec sa chevelure mais toujours de dos, comme si je ne voulais pas voir la réalité en face. À ce dessin je n'avais pas donné de titre.

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Mardi 28 juillet 2009 2 28 /07 /Juil /2009 15:05

En 1973, nous avons perdu ma compagne et moi notre premier enfant : fausse couche au bout du quatrième mois. Dans les semaines qui ont suivi, j'ai réalisé 3 dessins sur ce thème. Ils ont en commun de représenter ma compagne vue de dos, avec une allusion plus qu'évidente à la perte de notre enfant. Le premier dessin que je vous propose ici a été entièrement réalisé aux stylos bille de couleur sur un fond à la gouache très diluée et je l'avais intitulé "Femme verte à la cage"

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