Mercredi 4 novembre 2009 3 04 /11 /Nov /2009 08:19

Dans le grenier familial, j'ai retrouvé un disque de Georges Jouvin. Pour les connaisseurs, Il s'agit d'un disque 33 tours, produit par la maison de disques " La voix de son maître", référence FSDF 1004. Je n'ai pu retrouver l'année de sortie de ce disque (il ne figure pas dans la discographie de G Jouvin qu'on peut trouver sur internet ) par contre compte tenu des morceaux interprétés comme " Tous les garçons et les filles", "J'entends siffler le train" "L'idole des jeunes" ou "Les comédiens", je pense que le disque date du milieu des années 60.
Cependant, ce ne sont pas les morceaux qui m'ont le plus intéressé, mais la photo de la pochette du disque. ( photo Baumgartner) Je ne sais si  les concepteurs de cette image se sont rendu compte à quel point elle était quasiment pornographique. On se croirait dans une scène d'un film X ! Cette trompette est plus que phallique, ce lit-divan en velours rouge est très "sexuel", tout comme la tenture. Le mobilier et les rideaux évoquent un cadre bourgeois ou plus certainement un bordel de luxe. La femme est quasiment offerte, on la devine nue sous sa robe. Elle a déjà ôté ses chaussures, elle ne va pas tarder à enlever sa robe, ou alors elle va se laisser aller, écarter les cuisses et donner son sexe à cette trompette qui la subjugue... Des images comme on n'en fait plus !

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs
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Lundi 2 novembre 2009 1 02 /11 /Nov /2009 07:24

Pour ce retour au blog après une semaine d'absence, quelques photos que j'ai prises lors de ces jours un peu en dehors du temps. Images glanées sur une plage le jeudi 29 octobre et dans un cimetière le lendemain... Je trouve leur alternance intéressante... Où est la vie, où est la mort ? Dès le prochain article, je reviendrai à des sujets plus légers et plus sexy, quoique...

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Samedi 24 octobre 2009 6 24 /10 /Oct /2009 22:09

En 1980, Serge Lutens ( voir zoom n°26) décrochait la campagne de pub pour la marque de cosmétiques Shiseido. Il allait décliner le thème de la "nipponité" de la marque. Toutes ses pages de pub s'inscriront donc dans un cercle qui rappellera le soleil levant du drapeau japonais. Cette nipponité se retrouvera aussi dans le traitement des visages des modèles ( yeux bridés), la grâce des gestes, la symbolique des fleurs... Pour mémoire, la décennie 1970-80 avait vu l'arrivée sur le marché européen de la technologie japonaise, via l'industrie automobile (Datsun, Toyota..) les motos, la photo ( Canon, Nikon...) ainsi que la hifi et télévision... Le japon était à la pointe de l'innovation, il était logique que la mode et l'industrie de la beauté suivent le mouvement. Je vous ai retrouvé dans mes archives personnelles 4 pages de cette campagne de pub. Ces pages datent des années 1981-82.

Je dois m'absenter pour une semaine. Retour rituel et quasiment obligatoire dans le cocon ( ou carcan ? ) parental et familial. Un monde sans internet, sans portable (une zone blanche où ça ne passe pas !). Prochain article le lundi 2 novembre, jour des morts !!! En attendant, plongez-vous dans mes archives. Il y a 370 articles et je suis sûr que vous y trouverez encore des choses à apprendre ou à découvrir... à + Merci de votre fidélité.

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Samedi 24 octobre 2009 6 24 /10 /Oct /2009 11:00

Après le film, voici maintenant d'autres visions de "grandeur nature". Vision humoristique du dessin de Serre, vision mercantile des catalogues d'accessoires pornographiques, vision presque futuriste des nouvelles poupées gonflables japonaises, presque plus vraies que nature, vision un peu dérisoire et pathétique de notre société renvoyée par ces "objets de désir"... Que chacun y trouve ce qu'il veut. C'est le grand bric-à-brac des fantasmes synthétiques...
 

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Vendredi 23 octobre 2009 5 23 /10 /Oct /2009 11:41

Dans le numéro 26 de zoom précédemment présenté, il y avait aussi un long article à l'occasion de la sortie du film de Luis Berlanga, " Grandeur nature" avec Michel Piccoli dans le rôle principal aux côtés de  LA poupée !

Voici pour accompagner les photos de l'article quelques extraits de l'entretien des journalistes de Zoom avec Berlanga et Piccoli
" PICCOLI : J'ai parlé du film avec une femme qui l'aime beaucoup. Mais elle était persuadée que le personnage faisait vraiment l'amour avec la poupée. C'est faux. Il ne fait jamais l'amour avec elle.
BERLANGA : Jamais ! Le film est fait sur le refus de la sexualité.
PICCOLI : Il n'éjacule pas avec la poupée
ZOOM :
Oui, mais il y a éjaculation d'une autre manière.
PICCOLI : Peut-être qu'il se branle.
BERLANGA : Peut-être même qu'il ne se branle pas. Je peux te parler de mon expérience. J'ai vécu deux mois avec une poupée à Paris ; avec toute la bonne volonté du monde, tu ne peux pas rester en érection avec une poupée. Tu débandes.
PICCOLI : Moi, j'ai failli bander une fois avec la poupée. Il y avait un projet pour la séquence sous la douche où on voulait truquer et remplacer la poupée par une vraie femme. On a tourné la scène, mais on ne l'a pas gardée. Quand on a tourné la séquence, j'étais gêné car elle était nue, je ne la connaissais pas, il y avait 25 personnes autour. C'était gênant ; mais quand on a retourné la scène avec la poupée, j'étais presque bandant. En quelque sorte, je me retenais de bander avec la vraie fille et je bandais par phénomène répétitif dans la scène avec la poupée.(...)
BERLANGA : Avec ma poupée fétiche, je bandais parfois. Pour aller jusqu'à l'orgasme, il aurait fallu se masturber. On ne peut pas communiquer avec une poupée.
ZOOM : Comment ont réagi vos épouses respectives ?
BERLANGA : C'est le film que préfère ma femme. C'est curieux, car elle n'a jamais été enthousiasmée par ce que je fais. Et puis, c''est une grande bourgeoise espagnole, mais cela l'a intéressée. Angoissée, même. Elle trouve le film terrible et admirable et pense qu'il détruit la mythologie de la femme.
PICCOLI : Pour moi, cela détruit aussi le comportement de l'homme devant la mythologie de la femme, la misogynie...  "


Par michel koppera - Publié dans : zoom
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Mercredi 21 octobre 2009 3 21 /10 /Oct /2009 18:27
Pour ce numéro rien que deux artistes mais non des moindres. Commençons par Serge LUTENS qu'il est je crois inutile de présenter. Juste pour rappeler qu'il est né à Lille en 1942. En 1973, il réalisa une série de photos inspirées des grands maîtres de la peinture ou du cinéma. Voici donc parus dans ce numéro 26 de ZOOM, une photo extraite de son film "STARS"

Puis deux portraits de Isabelle WEINGARTEN façon Modigliani, puis façon Fernand Léger
























Enfin une photo d'atmosphère de MURNAU ( présentée sur une musique de Wagner )

Deuxième série avec des tableaux de Jacques CHEMAY, né à Gand (Belgique) en 1938. Pour définir ses peintures je dirais que c'est le "regard à l'acrylique d'un entomologiste."
Accouplement ( 1973 ) 260 X 310
Baryton en rut ( 195 X 97 )
Trépanation de végétarien ( 195 X 97 )
Une colline frétillante ( 195 x 130 )
Derniers instants d'une nuit d'été ( 100 x 89 )
Par michel koppera - Publié dans : zoom
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Dimanche 18 octobre 2009 7 18 /10 /Oct /2009 12:07

Juste deux images. On me dira que la juxtaposition de ces deux photos relève du parti-pris, et on aura raison... La première photo est tirée d'un vieil exemplaire du magazine "PHOTO" et était ainsi légendée : "Une lady anglaise et quatre femmes soudanaises au début du XXème siècle"... Si l'Anglaise était lady, la noblesse était plutôt en face d'elle, surtout dans le port majestueux de la femme qui se tient debout devant elle. On ne voit pas son visage, mais je l'imagine en harmonie avec son corps de reine !

Le seconde photo est parue dans le Nouvel Observateur en septembre 1997, dans le cadre d'une campagne de pub pour Les 3 Suisses !!! Je la trouve simplement belle et a toute sa place dans le musée Koppera,
  n'en déplaise à Messieurs Le Pen, Besson et autre Hortefeux...

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera
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Vendredi 16 octobre 2009 5 16 /10 /Oct /2009 12:59


Baiser dans un  fast-food

 

Malbouffe : hot-dog sauce ketchup-mayonnaise, milk-shake parfumé à la fraise, double cheese burger, pizza américaine aux quatre fromages, hamburger méga-mix, donuts, croque-monsieur, kebab frites…

Pour votre santé, évitez de manger trop salé, trop gras et trop sucré.

Malbaise : coïtus interruptus, panne d’érection, frigidité, candidose, balanite, éjaculation précoce qui est à l’amour ce que le fast-food est à la restauration…

Pour votre bonheur, évitez de baiser vite fait, n’importe comment avec n’importe qui.

 

© Michel Koppera, août 2009


Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 14 octobre 2009 3 14 /10 /Oct /2009 14:53


Troisième passage extrait du "Livre du plaisir" présenté par Catherine Breillat. Cette fois, il s'agit d'un texte qui demande un certain effort de lecture en rason de l'absence totale de ponctuation. Mais, comme on dit, le jeu en vaut la chandelle parce qu'il s'agit d'un texte d'une grande richesse dans lequel chacun de nous peut se reconnaître. Les mots sont comme des miroirs qui nous renvoient à notre propre histoire, à notre propre expérience, à nos propres fantasmes devant l'image pornographique... Alors, lisez et  n'hésitez pas à vous laisser bercer par la mélodie lancinante des phrases...

Marc Cholodenko, Le Roi des fées ( 1974, Christian Bourgeois Editeur)

 

«  Je jouis toujours sur les yeux la bouche c’est rare carrément les seins ou le sexe ou le tout et le premier couple et celles qu’il m’avait passées les photos d’amateur la fille qui léchait l’autre celle qui suçait le type elle avait juste le bout en bouche elle tirait la peau du prépuce celle qui se faisait enculer qui était toute congestionnée et qui avait les doigts dans le con d’une autre en même temps jésus la première fois que j’ai vu ça celles sur les positions avec le type péquenot et la vendeuse de grand magasin avec les sexes dans l’ombre mais à l’époque celle où il lui lèche le cul ce qui amusant c’est de voir je pense que je l’ai donné un faux bouquin historique sur l’Inquisition il n’y avait que des descriptions de tortures de filles sublimes à qui on arrachait la peau des fesses en les frottant à la brosse il y avait un concours je me souviens à celui qui ferait le plus de mal on leur enfonçait aussi des épingles dans les seins des centaines mais on ne les violait jamais c’était censé être des tortures uniquement pour les faire avouer historique en fait on ne parle jamais du sexe lui-même les fesses les seins c’est tout parce que c’est tendu et fragile les dessins pour ça c’est mieux les dessins mille neuf cent vingt où il y en a une qui fouette l’autre attachée dans des positions incroyables il leur fait des têtes fantastiques ça c’est bien et la série de photos où les deux filles draguent des noirs on commence dans une boîte ils dansent ils flirtent ils vont chez elles ils commencent à les déshabiller ils les baisent elles sont assises sur eux face à l’objectif on voit les queues dedans elles s’ouvrent comme des folles et la dernière photo il y en a une qui a du sperme qui lui coule de la bouche et toute la série avec les mêmes les quatre où la fille tout habillée se met le type à poil assis sur une chaise celle où la fille lèche en même temps le con de sa copine et la queue du type qui la fout elle doit aussi le branler celle où le type en suce une sur lui pendant qu’elle le suce et que sa copine le branle celle où elles sont deux à le sucer une le gland l’autre la verge celle où la fille est assise sur le mec et suce l’autre et la même presque où elle est renversée sur les genoux le tête en bas toute rouge et suce le type qui est à genoux à côté de la chaise les seins qui lui sortent du soutien-gorge celle où il y en a une toute jeune quinze seize ans qui s’en met deux en même temps dans la bouche celle où elle est allongée on vient juste de lui jouir sur les seins elle tire la langue on voit les flaques de sperme elle a un soutien-gorge je me demande quelles filles posent pour ça ça ne peut pas être toutes des putes parfois il y en a qui ont vraiment des visages bien je me demande s’il y a des étudiantes etc. qui font ça pour se faire un peu de fric peut-être des filles tout à fait bien dans la vie. »

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 12 octobre 2009 1 12 /10 /Oct /2009 17:50

Loin de moi de vouloir m’immiscer dans un débat qui au-delà des clivages politiques et sociaux agite le pays depuis plusieurs semaines. Je n’ai d’ailleurs ni la compétence ni l’autorité nécessaires pour décréter ce qui est bien ou mal, tolérable ou condamnable. Avec mes modestes moyens de blogueur ordinaire, je souhaiterais juste apporter ma contribution au débat.

Il me semble, depuis le début de ce buzz autour des relations majeur-mineur (par buzz, j’entends dans l’ordre chronologique l’affaire du débat Cohn-Bendit – Bayrou, l’arrestation de Polanski puis les remous autour de la vie sexuelle de F. Mitterrand) que c’est oublier un peu vite le climat particulier des années 70 ( post 68 ). Pour témoin, je n’en veux que les quelques photos ou illustrations que je vous ai retrouvées dans les 25 premiers numéros de la revue ZOOM ( le magazine de l’image ) dont je vous ai rendu compte sur ce blog. Les photos que vous avez vues ne posaient à l’époque aucun problème ! Qu’en serait-il aujourd’hui ? Les faits dont on nous rebat les oreilles ( je pense particulièrement aux affaires Cohn-Bendit et Polanski) datent justement des années 70. Déduisez-en ce que vous voulez !

À ce que je sache ni David Hamilton, ni Sarah Moon, ni Tana Kaleya, ni Karel Fonteyne, ni Jean-François Bauret ne furent traînés devant les tribunaux pour pédophilie ou je ne sais quelle atteinte aux bonnes mœurs, lorsqu'ils photographiaient des mineur(e)s nu(e)s et que ces photos étaient publiées au grand jour et souvent au service de grandes marques de parfums ou magazines de mode  !

Voici deux photos parues dans ZOOM : une photo de David Hamilton, une autre de Tana Kaleya.  Qu’on ne vienne pas nous dire que les modèles étaient majeurs !

 


Et que dire, en 1975, de la célèbre photo de Brooke Shields nue alors âgée de 10 ans et qui vient encore de faire scandale et d’être retirée d’une expo à la Tate Gallery, ou des images d’Eva Ionesco photographiée par sa propre mère et publiées tout à fait légalement en 1980. (vous trouverez ces photos sur le net très aisément !)

En 1971, je me souviens que j’étais allé voir un film de Cayatte avec Annie Girardot qui était tiré d’un fait divers : le suicide d’une professeur nommée Gabrielle Russier, accusée et poursuivie pour le simple crime d’aimer un de ses élèves. Le film avait pour titre « Mourir d’aimer ». Je me souviens aussi avoir vu à cette époque le film « La mort à Venise »  de Visconti et que tout le monde criait au chef d’œuvre !

Juste pour dire en guise de conclusion qu’il est facile de juger des années 70 avec le regard et les valeurs de 2009. Plus de trente ans ont passé, toute une génération. On ne parlait encore ni de SIDA, ni de mondialisation. C’était juste après 1968, l’IVG venait d’être légalisée, la contraception était accessible à tous et bientôt la peine de mort serait abolie… Une autre époque, à la fois si proche et si lointaine…

     

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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