Vendredi 19 juin 2009 5 19 /06 /Juin /2009 09:28

C'est le moment du bac, un peu de réflexion ne peut pas faire de mal... 
V.Despentes King Kong Théorie (Editions Grasset , 2006)

Chapitre : Porno sorcières

 

Le porno pose un vrai problème : il défoule le désir et lui propose un soulagement, trop rapidement pour permettre une sublimation. À ce titre, il a une fonction : la tension dans notre culture entre délire sexuel abusif (en ville, les signes en appelant au sexe nous envahissent littéralement le cerveau) et rejet exagéré de la réalité sexuelle (on ne vit pas dans une giga-partouze perpétuelle, les choses permises ou possibles sont même relativement restreintes). Le porno intervient ici comme défoulement psychique, pour équilibrer la différence de pression. Mais ce qui est excitant est souvent embarrassant, socialement. Rares sont ceux et celles qui ont envie d’assumer en plein jour ce qui les fait grimper aux rideaux, dans le privé.* On n’a pas forcément envie d’en parler avec nos partenaires sexuels. Domaine du privé, ce qui me fait mouiller. Car l’image que ça donne de moi est incompatible avec mon identité sociale quotidienne.

Nos fantaisies sexuelles parlent de nous, à la façon détournée des rêves. Elles ne disent rien sur ce que nous désirons voir arriver de facto. (…)

On demande trop souvent au porno d’être l’image du réel. Comme si ça n’était plus du cinéma. On reproche par exemple aux actrices de simuler le plaisir. Elles sont là pour ça, elles sont payées pour ça, elles ont appris à le faire. On ne demande pas à Britney Spears d’avoir envie de danser chaque soir qu’elle se produit sur scène. Elle est venue pour ça, on a payé pour voir, chacun fait son boulot et personne ne râle en sortant « je crois qu’elle a fait semblant ». Le porno devrait dire la vérité. Ce qu’on ne demande jamais au cinéma, technique de l’illusion par essence.

On demande précisément au X ce qu’on craint de lui : dire la vérité sur nos désirs. Je n’en sais rien, moi, du pourquoi c’est à ce point excitant de voir d’autres gens baiser en se disant des saloperies. Le fait est que ça marche. Mécanique. Le porno révèle crûment cet autre aspect de nous : le désir sexuel est une mécanique, guère compliquée à mettre en branle. Pourtant, ma libido est complexe, ce qu’elle dit de moi ne me fait pas forcément plaisir, ne cadre pas toujours avec ce que j’aimerais être.* Mais je peux préférer le savoir, plutôt que tourner la tête et dire le contraire de ce que je sais de moi, pour préserver une image sociale rassurante.

 

* C’est moi qui souligne

 

et pour conclure, cette très sensuelle illustration de Jean Morisot. Le dessin de la couverture du livre est signé Marie Meier
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Mercredi 17 juin 2009 3 17 /06 /Juin /2009 15:48

Janvier 1972, dixième numéro de ZOOM. Très riche, avec un beau dossier consacré à la photographe Sarah MOON, comme cette image pour Harper's Bazaar ( édition anglaise) C'est quasiment religieux !


Deux dessins de Douglas FIELD, illustrateur né à Salisbury en 1945. Etudes en Angleterre, puis voyage aux USA en 1971.













 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


















Un dessin de Douglas BINDER,  et son univers très particulier et si facilement reconnaissable.( né en 1941, d'origine anglaise )

Une photo de Dennis STOCK, photo prise à Novato dans une communauté hippie. Belle image de la mixité, sensuelle et tendre. ( pour la plus célèbre photo de Dennis Stock, je pense qu'il est plus simple de chercher sur internet, vous y trouverez sans difficulté le cliché pris à Venice ( Californie ) Brucemas day...)

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Lundi 15 juin 2009 1 15 /06 /Juin /2009 04:23
Pour ce 17ème volet de la série, Camille m'a de nouveau fait l'honneur d'un dessin et je l'en remercie.


Baiser dans les toilettes publiques

 

Quand on arrive par l’autoroute, à une trentaine de kilomètres de N*, il y a une aire de repos plutôt bien entretenue. On peut y vérifier la pression des pneus, y acheter des boissons fraîches dans une sorte de boutique ambulante, et surtout y faire un arrêt pipi. Avec Martine, c’est toujours là qu’on s’arrête, envie ou pas. On y a comme qui dirait nos habitudes. Reste juste à décider si on ira dans les toilettes pour femmes ou les toilettes pour hommes.

Les toilettes pour femmes.

On les choisit avant tout pour leur propreté, bien qu’il nous soit arrivé de les trouver en triste état, mais c’était un jour de grands départs. En général, les odeurs y sont plutôt agréables presque fleuries, les carrelages des sols et des murs impeccables et on n’y manque jamais de papier hygiénique. C’est là que nous entrons lorsque nous souhaitons baiser à l’ancienne, je veux dire sans risque mais aussi sans émotions fortes. On se glisse discrètement dans une des cabines, on met le verrou et on se met dare-dare à l’ouvrage. Martine relève sa jupe, baisse sa culotte ; j’ouvre mon pantalon, je sors ma bite. Si je bande à peine, Martine me suce un peu, mais le plus souvent c’est inutile. Alors, je m’assois sur la cuvette, Martine me chevauche, me présentant son cul et sa chute de reins. On serre les dents pour ne pas faire de bruit. On n’écoute pas vraiment de qui se passe dans les cabines voisines ou devant les lavabos. On reste concentrés sur notre affaire. Ça nous prend cinq à dix minutes de patient limage. Je me permets parfois la fantaisie de lui caresser un sein ou de lui titiller gentiment le trou du cul, mais rien de plus. On a notre orgasme individuel. La seule fantaisie que nous nous offrons, et encore pas à chaque fois, c’est de nous observer en train de pisser. À genoux à côté de la cuvette, Martine regarde ma miction avec sérieux ; puis c’est à mon tour. Avec un peu de chance, je verrai en prime un filet de mon sperme couler de sa vulve et tomber en gouttes épaisses dans le fond de la cuvette. On reprend la route sans tarder.

Les toilettes pour hommes.

En dernier ressort, c’est Martine qui décide d’entrer ou pas dans les toilettes côté hommes. Elle m’envoie en éclaireur pour s’assurer que la voie est libre. À chaque fois, on a le cœur qui bat vite. Martine a les yeux dans le vague, comme si elle avait bu. Je connais ce regard, c’est celui des mauvais jours : jours de règles en retard, d’humeur maussade… Et pire encore si c’est au retour d’une visite chez ses parents... Une fois enfermés dans notre cabine, on ne se touche pas tout d’abord. L’oreille aux aguets, Martine écoute les bruits proches : chasses d’eau, clapotis d’urine dans les cuvettes, zips de fermetures éclair, froissements de papier hygiénique. Une forte odeur de pisse mâle remplit l’espace jusqu’à l’écoeurement. Tout en écoutant, Martine consulte les inscriptions sur les cloisons et la porte des toilettes, graffitis obscènes, adresses de rendez-vous gays et numéros de téléphone pour un premier contact. Il lui arrive d’appeler un de ces numéros sur son portable, rien que pour écouter le message d’accueil d’un homme qui lui décrit en détail son érection et son attente de bite dans le cul. Martine pose la main sur ma braguette et masse lubriquement mon érection tout en composant un nouveau numéro. Dans la cabine voisine, un homme vient de prendre place. On l’entend uriner, un jet puissant qui fait chanter la cuvette, puis on distingue son souffle court. Martine me regarde en souriant : le mec se branle, elle l’a aussitôt deviné. Je soulève sa jupe et glisse ma main droite dans son slip. Je m’en doutais, elle est trempée. Je lui masse le clitoris hypertrophié de désir.
 Sa mouillure est intense et m’englue les doigts. Elle a sorti ma queue et la pétrit avec la même ardeur que celle du mec qui se masturbe de l’autre côté de la cloison. Martine se shoote aux phéromones. Dans la grande salle carrelée aux urinoirs, c’est le ballet incessant des hommes pressés, le chuintement des chasses d’eau, le battement des portes à double battant. Le mec d’à côté éjacule en silence, Martine me serre la queue. On attend encore quelques instants pour se mettre à baiser pour de bon. On est debout, face à face, bouche contre bouche, ventre à ventre. Finalement, Martine enlève son slip et me repousse vers le siège. On prend notre position habituelle. Elle s’encule d’autorité, elle est devenue homme-femme. Elle a l’orgasme laborieux. Quand c’est terminé, si elle est bien disposée, elle me donne en cadeau le spectacle d’un étron tout frais. Avec un peu de chance, il sera strié de foutre encore chaud. Nous sortons des toilettes pour hommes, bras dessus, bras dessous, sous les regards jaloux des hommes debout, les jambes légèrement écartées, devant les urinoirs.

 

© Michel Koppera, juin 2009        


je suis désolé pour Camille, mais je ne connais pas l'auteur du second dessin ( celui de la fellation) car je sais qu'il lui plaira sans doute. par contre, le dernier est une illustration de Jean-Marie Poumeyrol parue dans son premier album. Elle a pour titre "Travestis" ( 54 X73 cm) et date du 26 octobre 1970
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Samedi 13 juin 2009 6 13 /06 /Juin /2009 10:59

Novembre 1971, numéro 9 de ZOOM avec un très gros dossier consacré au photographe Will Mac Bride qui avait réalisé un album photos à partir du Siddhartha de Hermann Hesse. On était en plein dans la période mystique post-hippie, avec fascination de tout ce qui était oriental et plus particulièrement indien ou afghan... De ce long article, je n'ai retenu que cette douce photo qui acompagnait un extrait du texte d'hermann Hesse.

Sinon, J'ai retenu un cliché de Jean-François Bauret qui nous livrait une image très "colorée"  de la grossesse

Puis une photo noir et blanc de
François-Gérard MATTHYS

Enfin, des personnages de l'univers de Chester Gould ( créateur entre autres du personnage de Dick Tracy)


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Mercredi 10 juin 2009 3 10 /06 /Juin /2009 14:36

Né le 28 mai 1866 à Agram, Franz von Bayros connut une vie courte mais fulgurante. Dès l'âge de 6 ans, il manisfesta son désir de se consacrer au dessin. Ses premières oeuvres connues datent de 1882. Mais c'est à partir de 1897 que débute sa période la plus féconde qui durera jusqu'à sa mort le 2 avril 1924. Il laisse une collection impressionnante de dessins érotiques.
En 1967, les éditions GALA VERLAG publiaient un album de dessins du marquis, repris en 1978 par les éditions FUTUROPOLIS. Les 3 dessins que je vous propose sont tirés de cette dernière édition.
1) "L'épousée", ( 1905 ) illustration extraite d'un recueil de chansons et poèmes érotiques du 18ème siècle intitulé "Les escargots pourpres de Fleurette"

2) " Altruisme" ( 1907 ) extrait d'un album de 15 dessins intitulé "la Grenouillère" et publié sous le pseudonyme de Choisy le Conin. Le dessin était accompagné de cette légende :
" Mais, Idi, quand il te lèche le connin,
Tu oublies de mouvoir
Le doigt dans le mien"

3)" Le plumage bleu" ( 1908) extrait d'un portfolio " les Contes de la Toilette". Belle image de zoophilie soft.

Si vous êtes intéressé(e) par d'autres images du Marquis von Bayros, n'hésitez pas à prendre contact avec moi : mkoppera@orange.fr

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Mardi 9 juin 2009 2 09 /06 /Juin /2009 14:03

L'essentiel du numéro 8 de ZOOM était consacré à un portfolio de Francesco SCAVULLO, portraitiste des stars de l'époque. Voici donc dans l'ordre :
- 1 portrait en noir et blanc de Joe Dallesandro ( acteur fétiche de Andy Wahrol, entre autres )
- 1 autre portrait, un rien trash, de
Tally Brown
- 1 portrait couleur de
Tom Wilson

Une photo de couple signée Jean-François JONVELLE

Enfin, côté illustrateurs, 1 dessin d'un artiste très en vogue à l'époque, Jean GOURMELIN à l'univers dépouillé et absurde. Le dessin est la dernière planche d'une histoire intitulée " Les journées de Mr Vase" ( le scénario était signé Jacques Sternberg, les dessins Gourmelin  )


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Lundi 8 juin 2009 1 08 /06 /Juin /2009 14:37

Numéro 7 paru en mai 1971. L'essentiel du numéro était consacré aux photographes de guerre, et en particulier ceux de la guerre du Vietnam qui battait son plein d'horreurs, et que "couvraient" encore presque librement les reporters.
 Cependant, on y trouvait aussi d'étranges images un peu fourre-tout, genre métaphysico-intello-sprirituelles, mélange de photo et de peinture. L'artiste s'appelait MATI ( de son vrai nom Mathias Klarwein)  né en 1933 en Allemagne, mais élevé en Israel jusqu'en 1950.
Voic deux "tableaux"
Le premier  " représentation du Cosmos"

le second, symbolisation du moi intérieur ( le hara ) ( reproduction partielle de l'oeuvre )

Un cliché de Georges TOURDJMAN, photographe né en 1935 à Casablanca

Une belle et sensuelle photo en noir et blanc de Leonard SONED, photographe américain né en 1942, originaire de Manhattan

Enfin pour terminer, un beau dessin à l'encre de Chine de Hugo Pratt extrait d'une BD ayant pour cadre l'Ethiopie où il vécut de 1938 à 1943.


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Samedi 6 juin 2009 6 06 /06 /Juin /2009 10:36

300ème article du blog ! Pour fêter ça, trois oeuvres de Jean-Marie Poumeyrol. Les 3 tableaux sont extraits d'un album paru en 1978 chez  Bernard Letu Editeur. L'album avait pour titre " Out of nowhere" avec une courte préface de Michel Ozenne. Je ne ferai aucun commentaire sur ces tableaux si ce n'est que je les considère comme des oeuvres majeures de l'érotisme
Voici donc
1) "Les Leurres", acrylique de 1976, ( 100 X 73 cm )

2) " Le Maître de manège", aquarelle de 1974 ( 70 X 52  cm )

3) "La Chambre d'amies", acrylique de 1977 ( 100 X 73 cm )

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Vendredi 5 juin 2009 5 05 /06 /Juin /2009 08:09
Pour ce texte, Camille m'a fait l'honneur d'une illustration originale et je l'en remercie encore vivement.


Baiser sous la tonnelle

 

- Chéri, la météo annonce du beau temps, on pourrait remonter la tonnelle. Qu’est-ce que tu en penses ?

La tonnelle, c’est  notre salon d’été. Douze mètres carrés de toile bleue sur armature en aluminium boulonnée dans le béton de la terrasse, avec moustiquaire, grande table de jardin en teck, rideaux, double toit pour la ventilation, éclairage électrique, balancelle et clématites… On y prend les repas, on y fait la sieste, on y reçoit les voisins et amis, on y baise.

Eté oblige, il faut être patient. Alors, en attendant, on mange des salades tomate-mozarella à l’huile d’olive, avec du basilic frais du jardin et un filet de vinaigre balsamique ; ou encore du melon accompagné de tranches de jambon de Parme si fines qu’on peut voir le crépuscule à travers.

Il y a des nuits d’été propices à l’amour sous la tonnelle. Des nuits où les vers luisants paradent dans l’herbe rase, des nuits où fanfaronnent les grillons et les grenouilles, des nuits au ciel constellé avec parfois un orage qui gronde au loin, des nuits moites sans lune aucune, des nuits à la brise marine si légère qu’elle semble une vibration, des nuits de tendresse.

On a prolongé le dîner au-delà du raisonnable. Les enfants sont allés se coucher ou, plus sûrement, se gaver de jeux vidéo et de blogs pubères dans leurs chambres closes. Aussi, on reste là tous les deux, un peu désemparés de se retrouver seuls dans l’épaisse pénombre. Certes, on pourrait allumer l’ampoule électrique de l’abat-jour, mais on redoute la danse fébrile des papillons de nuit.

Dans l’obscurité, je la distingue à peine, si ce n’est la tache claire et mouvante de sa robe de coton blanc. Elle est dans la balancelle, à moitié couchée sur les coussins, jambes repliées, les pieds nus sous les fesses. On parle peu. Quelques phrases sans importance. L’instant n’est pas aux conversations sérieuses ou aux sujets qui fâchent. Alors, on ne parle ni du boulot, ni des enfants, ni du lave-vaisselle en panne…

J’ai tiré les rideaux sur trois côtés, laissant grand ouvert celui qui donne sur le parc dont les frondaisons nous protègent des regards de la rue.

Ensemble dans la balancelle, nous retrouvons de fugitives sensations d’enfance, lorsque nous passions de longs moments à la balançoire. Nous étions alors totalement étrangers l’un à l’autre et pourtant éprouvions les mêmes émois au plus secret de nos ventres quand nous nous élancions vers le ciel, à grands éclats de rires et de frayeur.

Avec les années, les rires sont devenus soupirs, la peur a laissé place au désir. Elle ne porte ni soutien-gorge, ni culotte, mais elle a conservé l’intégralité de son triptyque naturel. Ses aisselles et son mont de Vénus captent dans leurs boucles noires les parfums du jardin. Au printemps, ses touffes respirent les senteurs du chèvrefeuille et du seringat. Dans les mauvais jours, elles ont des relents de coriandre ou d’oignon. Mais, en cette nuit d’été, tous ses poils intimes exhalent le thym et la lavande fleurie.

Je me fais bourdon pour m’abreuver du pollen de sa fleur baveuse. Il n’y a pas besoin de fermer les yeux pour se croire au paradis. De sa fente pourpre, montent des parfums de miel. Elle mouille autant que je bande. On s’embrasse, on se caresse, on se lèche, on se balance pendant qu’un crapaud lance la note claire de son chant amoureux, comme la ponctuation de notre sérénade sensuelle. La suite n’est qu’affaire d’improvisation au gré des humeurs et des opportunités. On peut baiser furieusement appuyés contre la table en teck, tendrement crucifiés à l’armature en aluminium, les bras en l’air et le ventre en feu, ou simplement emboîtés dans le nid de coussins de la balancelle qui tangue.

En sueur, on finit par s’assoupir. Tard dans la nuit, je suis réveillé par le chant aigu d’un moustique matinal qui vient de me piquer la bite encore poisseuse de sperme refroidi. Il est grand temps d’aller se coucher.


© Michel Koppera, juin 2009


Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 4 juin 2009 4 04 /06 /Juin /2009 04:29

Au programme de ce ZOOM n° 6, deux photos de Jean-François Bauret dans un article intitulé : "Le point sur le sexisme, la femme et l'image". Les 2 images sont superbes.




































Zoom avait organisé dès ses premiers numéros un concours amateur. Un des lauréats, le second prix, fut un certain Jean-Marie Holterbach, auteur de ce cliché en noir et blanc plein de grâce et de tendresse ( de toute évidence, le photographe était amoureux de son modèle !)

Deux tableaux de Fank Frazetta, "maître incontesté de l'illustration fantastique aux USA" (sic!)


























Enfin une magnifique photo de Jean-Paul Merzagora. La qualité de l'image est stupéfiante.

Par michel koppera - Publié dans : zoom - Communauté : Fantasmes et écriture
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