Jeudi 6 août 2009 4 06 /08 /Août /2009 17:43

Janvier 1973, numéro 16 de ZOOM. Pas grand chose si ce n'est un portfolio consacré à Sam HASKINS, photographe de charme originaire de Johannesburg ( Afrique du Sud). Je reviendrai dans un prochain article sur cet artiste pour vous présenter son album PHOTO GRAPHICS paru en 1980.  Comme vous pouvez le voir, les oeuvres de Haskins étaient très "léchées".

Une photo de Gilles LORRAIN, extraite d'un long article et reportage photo sur les travestis et transexuels de New-York. À ma connaissance, c'était un des tout premiers portfolios sur ce sujet.

Enfin une longue interview de José BENAZERAF, cinéaste "porno" des années 70, une époque où les films X avaient encore un scénario et affichaient des ambitions créatrices et novatrices. La loi sur le X quelques années plus tard mettra fin à ces expériences. La photo que je vous présente est tirée du film " FRENCH LOVE


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Mercredi 5 août 2009 3 05 /08 /Août /2009 15:34

Troisième et dernier collage sur le thème de la plage. Il s'en passe de belles dans le secret des cabines de plage. En voilà qui ont vu le grand vilain méchant loup !

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Mardi 4 août 2009 2 04 /08 /Août /2009 17:53

Second volet des collages sur le thème de la plage. J'ai intitulé ce photomontage "châteaux de sable" en référence aux jeux des enfants... Ce sont les grands chantiers de l'été !

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Lundi 3 août 2009 1 03 /08 /Août /2009 15:30

Il fut un temps où j'aimais beaucoup réaliser des collages sur des photos en noir et banc. Comme une série de photomontages sur le thème de la plage. Comme c'est l'été, je vous propose donc une série de 3 collages. le premier s'intitule "la digue du cul". Ces travaux datent de plus de vingt ans, sans doute vers 1885-86.
Quel enfant n'a pas, marchant sur la digue, regardé en bas vers la plage, là où les estivants prennent le soleil... Qui n'a jamais fantasmé sur leurs corps presque nus ?

 

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Samedi 1 août 2009 6 01 /08 /Août /2009 14:43

Baiser sous le préau de l’école primaire

 

Assise à son bureau, Clémence relit pour la énième fois son arrêté de nomination pour la rentrée de septembre. Elle a sa moue des mauvais jours, une petite mine presque pâle sous le hâle de sa peau brune.

- Tu te rends compte ! C’est à plus de trente kilomètres ! Et ce bled, c’est un vrai trou : une classe unique, je croyais que ça n’existait plus qu’au cinéma ! Mais dis quelque chose !

- Faut pas dramatiser, ça peut être sympa… Et puis, t’en profiteras pour nous rapporter des produits de la ferme… On mangera bio, ça nous changera.

- Arrête, c’est pas drôle. En plus, il faut que j’y aille demain…

- Si tu veux, je t’accompagne.

Elle esquisse un misérable sourire qui la rend encore plus belle.

Contrairement à ce que Clémence redoutait, l’école est bien équipée : une salle de classe spacieuse et claire, du matériel informatique récent, du mobilier fonctionnel… Le vieil instituteur qui part à la retraite la rassure : les enfants sont gentils, presque dociles. Il lui donne des conseils un peu paternalistes et quelques trucs à savoir. Clémence a retrouvé le sourire.

Il n’y a que la cour de récréation qui semble avoir échappé à la marche du temps. On se croirait dans l’entre deux guerres. C’est un carré de bitume fermé par de hauts mur chaulés. Au centre, un gigantesque platane au tronc galeux impose sa fraîcheur sombre jusque sur les pupitres proches des fenêtres. Un profond préau au sol cimenté s’ouvre en grand vers le soleil couchant. Tout au fond, derrière la table de ping-pong, des banquettes de bois sont fixées au mur. Sur le sol, on voit encore les vestiges d’une marelle ancestrale. Combien de pieds de gamines en route vers le ciel se sont posés sur ces cases tracées à la craie ? Clémence imagine déjà les fillettes jouant à la corde à sauter, à l’élastique ou à chat perché avec les banquettes comme refuge. Elle entend leurs rires et leurs cris de fausse frayeur. Dans l’angle le plus obscur, le plus secret, il y a une rangée de portemanteaux où est encore accroché un cartable, propriété d’après l’étiquette d’un certain Jonathan, élève de CM2.

- On joue ?

- À quoi ?

- À l’école, bien sûr ! Je serais la maîtresse, et toi tu serais l’élève. Allons, assieds-toi à ta place, mon petit Jonathan, on va faire ensemble les dernières révisions avant ton entrée en sixième au collège.

Assise sur la table de ping-pong, elle s’essaie au petit air sévère et à la voix autoritaire.

- Prends ton cahier, on commence par l’écriture. Aujourd’hui, on va revoir la lettre Q. Fais-moi une ligne de q minuscules et quelques Q majuscules. Attention, on n’oublie pas le petit zizi du Q majuscule… Voyons, Jonathan, donne-moi un mot qui commence par la lettre Q ! Queue ? Très bien ! Maintenant, une phrase avec le mot queue. Pouvez-vous me sucer la queue ? On verra ça à la récréation.

Passons aux mathématiques. Les nombres pairs et impairs. Quelles sont les choses qui vont par paire ? Les mains, les seins, les yeux… Et encore ? Les fesses et les couilles. Parfait. Et combien j’ai de poils au cul ? 127, maîtresse, je les ai recomptés hier soir. C’est un nombre pair ou impair ? Euh… je ne sais plus. Il faudra reprendre cette leçon.

On continue avec de la géométrie. Qu’est-ce qu’un triangle équilatéral ? Un triangle qui a ses trois côtés égaux, comme votre petite culotte blanche en dentelle, madame. Et la médiatrice ? C’est la fente de votre chatte que je vois à travers votre culotte et qui me fait bander. Voyons, Jonathan, un peu de respect, sinon je me verrai dans l’obligation de te donner une punition.

Revenons au français. Grammaire ! Je sais que tu n’aimes pas beaucoup, mais c’est important. Dans la phrase « Le jeune homme sort sa bite et soupèse ses couilles », quels sont les compléments d’objet directs ? Sa bite et ses couilles ? Parfait, tu vois que ce n’est pas si difficile ! Maintenant, à toi de composer une phrase avec des COD. La maîtresse montre sa chatte et se caresse le clitoris. Bien, mais souviens-toi qu’il ne faut pas confondre avec l’attribut du sujet comme dans la phrase « La bite du monsieur est dure et la con de la dame est tout mouillé ». On fera des exercices tout à l’heure.

On va terminer par l’histoire-géographie. Histoire d’abord : Pourquoi appelait-on Henri IV le Vert Galant ? Parce qu’il bandait tout le temps et qu’il croyait que sa bite était un os. Très bien, je vois que tu as bien écouté pendant  le cours. Géographie : Quel est le climat de la zone équatoriale ? Chaud et humide toute l’année, avec une végétation luxuriante, tout comme votre cul, maîtresse…

Clémence donne le signal de la fin du cours en tapant trois fois dans ses mains.

- Allez les enfants, vous pouvez sortir, dans le calme s’il vous plaît ! Non, pas toi, mon petit Jonathan. Tu es puni. Viens près de moi, mets-toi à genoux et révise ta géométrie car, comme tu peux le constater, le triangle de ma culotte n’est pas équilatéral, mais isocèle. Ensuite, tu me lécheras la médiatrice pendant que je mesurerai tes attributs, et pour finir on recomptera ensemble les poils de mon cul.

 

© Michel Koppera, juillet 2009  

 

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Vendredi 31 juillet 2009 5 31 /07 /Juil /2009 04:31
Troisième et dernier dessin de la série. Entièrement réalisé à la gouache et beaucoup plus sobre dans son message.
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Mercredi 29 juillet 2009 3 29 /07 /Juil /2009 15:52

Le deuxième dessin fut réalisé à l'encre de Chine et à la gouache. Comme dans la "femme verte à la cage", on retrouve ces concrétions et une dominante de tons rouges. J'avais dessiné ma compagne avec sa chevelure mais toujours de dos, comme si je ne voulais pas voir la réalité en face. À ce dessin je n'avais pas donné de titre.

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Mardi 28 juillet 2009 2 28 /07 /Juil /2009 15:05

En 1973, nous avons perdu ma compagne et moi notre premier enfant : fausse couche au bout du quatrième mois. Dans les semaines qui ont suivi, j'ai réalisé 3 dessins sur ce thème. Ils ont en commun de représenter ma compagne vue de dos, avec une allusion plus qu'évidente à la perte de notre enfant. Le premier dessin que je vous propose ici a été entièrement réalisé aux stylos bille de couleur sur un fond à la gouache très diluée et je l'avais intitulé "Femme verte à la cage"

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Mardi 28 juillet 2009 2 28 /07 /Juil /2009 04:48

Décembre 1972. Au sommaire de ce numéro 15 de ZOOM,
- un portfolio de David HAMILTON ( l'incontournable de l'époque) à l'occasion de la sortie de son livre consacré à la danse. On croirait du Degas...

























- Des polaroïds de David BAILEY, photographe new-yorkais proche du mouvement underground et familier de Andy WARHOL

- Des dessins de Alain VOSS, artiste né en 1946 et d'origine franco-allemande ( jeunesse au Brésil). Bien représentatif du style des années 70. Un monde cousu main.

- Un portfolio de Tana KALEYA photographe d'origine grecque et polonaise. Pour ceux qui aiment les éphèbes tout droit sortis de "La mort à Venise" de Visconti

- Enfin, un ensemble de photos signées David HURN, photographe gallois né en juillet 1934. Une certaine vision de la société anglaise. Dans l'ordre des photos : Soho Girl,  Les Amies ( très belle représentation des amours lesbiennes), Hôtesse

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Dimanche 26 juillet 2009 7 26 /07 /Juil /2009 08:20

Baiser à la cave

 

Il y a des gens qui confondent encore sous-sol et cave alors que ces deux espaces n’ont en commun que de se situer sous la maison. Le sous-sol est un non-lieu, une utopie sans fonction bien définie. On y trouve en effet aussi bien les vélos, la machine à laver et un congélateur que des bidons d’huile de vidange, des étagères surchargées de vieilles chaussures et des caisses d’objets déglingués en instance de départ pour la déchetterie. Le sous-sol est gris, du sol cimenté au plafond de parpaings. Le sous-sol n’a pas d’âme, on ne fait que le traverser. Ce n’est qu’un grenier de bas étage, avec la nostalgie en moins.

La cave, c’est autre chose. Tout d’abord, la cave a une porte, une vraie porte avec une serrure à grosse clef. La cave ne reçoit jamais la lumière du jour, si ce n’est par un soupirail très étroit et poussiéreux. Dans la cave, été comme hiver, température et humidité sont constantes : 12 degrés Celsius et taux d’hygrométrie de 65%. C’est qu’on y entrepose les vins, les confitures faites maison et les bocaux de conserves stérilisées comme les pâtés de lapin ou les filets de maquereaux au vin blanc. Il y en a même qui y mettent à vieillir des boîtes de sardines millésimées…

Telle est la cave de notre ami Bastien où je n’ai eu qu’une seule fois le privilège de pénétrer. C’est arrivé par une chaude fin d’après-midi d’été. Bastien nous avait, Isabelle et moi, conviés à dîner. Nous n’étions pas les seuls invités et Bastien se démenait dans la cuisine à préparer ses brochettes pour le grand barbecue nocturne.

- Michel, je peux te demander un service ? Tu peux descendre à la cave et me remonter trois bouteilles de Brouilly ? Tu trouveras facilement, les casiers sont étiquetés.

Il m’a tendu une grosse clef à l’ancienne, polie par l’usage et douce au toucher. Isabelle m’a emboîté le pas dans les vingt-trois marches de l’escalier abrupt qui plongeait sous la maison.

- Si ça se trouve, ce n’est pas une cave mais une grotte, a chuchoté Isabelle. Une grotte préhistorique avec des peintures rupestres et des stalagmites, ou alors une crypte avec des ossements humains…

Un frisson de mystère mais surtout de froid s’est posé sur nos épaules. Elle ne portait qu’une petite robe mauve sans manches, légère comme une brume, et des sandales.

La cave ressemblait à une carte postale : une vaste pièce à la voûte basse, un rustique pavage de tomettes, des alignements de casiers à bouteilles plus ou moins garnis, au centre faisant office de table, une barrique debout où étaient posés une bouteille déjà entamée, trois verres à pied et un bougeoir. Isabelle a lu l’étiquette.

- Du Clinton ! Connais pas, ça te dit quelque chose ?

- Oui, je crois que c’est un vin interdit, parce qu’il est trop alcoolisé ou qu’il contient de l’éther,  je ne sais plus.

- On y goûte ?

Effectivement, c’était plutôt corsé, mais aussi très fruité, avec la saveur si particulière des vins californiens. De petites étincelles ont scintillé dans les yeux d’Isabelle.

- Si c’est du Clinton, alors je veux bien être Monica Lewinski…

Elle en avait la chair de poule, la bouche fraîche et parfumée et surtout le cul chaud bouillant. On a éteint l’éclairage électrique et baisé à la bougie, dans le frais silence du ventre de la terre. Le verre de Clinton à la main, sans culotte, la robe retroussée haut sur les hanches, Isabelle a promené son fessier généreux et conjugal tout en déchiffrant à haute voix les étiquettes des casiers à bouteilles. Sa voix chaleureuse résonnait sous la voûte et, sur ses lèvres, chaque nom chantait comme une déclaration d’amour : Château Beauregard, Domaine des Ardents, Clos de la Gravière, Coteaux des Buissons… Tout au fond, dans une encoignure, un antique escabeau de bois nous tendait ses trois marches. C’est là que je l’ai rejointe, la bite en garde, un peu ivre de désir.

Je ne suis pas expert en œnologie, mais ce jour-là, le cul d’Isabelle était sans conteste digne d’un grand crû classé de Sauternes : long en bouche, riche en saveurs épicées, avec de la cuisse et une élégante robe pleine de promesses. Assise sur la plus haute marche de l’escabeau, les jambes grandes ouvertes, Isabelle s’est donnée à boire, à siroter jusqu’à la dernière goutte, jusqu’à la lie d’un premier orgasme sirupeux. Sans attendre, nous nous sommes versé un autre verre de Clinton et avons de nouveau gravi les trois marches de l’escabeau de bois, comme étourdis d’amour…

Lorsque Bastien a ouvert le Brouilly, il a été un peu déçu : on avait manipulé les bouteilles sans précaution et troublé le vin. À ce jour, Bastien ne m’a plus jamais confié la clef de sa cave.

 

© Michel Koppera, juillet 2009
Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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