Mercredi 23 septembre 2009 3 23 /09 /Sep /2009 07:25
En écho au dessin mis en ligne hier par Camille sur son blog, voici deux images retrouvées dans mes archives. Certes il ne s'agit pas de grippe mais de "peste brune"... Humour, humeur, horreur...
"Défense civile", photo de Edward Weston (1942)

Dessin de Willhem
Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Lundi 21 septembre 2009 1 21 /09 /Sep /2009 18:46

Janvier- février 1974, numéro 22 de ZOOM.
Commençons par deux photos de Robert d'Amore ( photographe américain dont ZOOM avait déjà présenté des oeuvres en collaboration avec son frère dans le numéro 13. Puis des clichés du dit frère dans le numéro 20. Ici deux belles photos de nu en noir et blanc.

Continuons par un superbe portfolio de clichés couleur signés Georges BALAGNY ( 1837-1919 ). Fils de notaire né à Batignolles, il poursuivit de brillantes études et se passionna très tôt pour la photo. On lui doit les inventions du papier pelliculaire, puis des plaques souples qui furent les ancêtres des pellicules photo.. Il mit aussi au point des techniques nouvelles de développement. Les 3 photos que je vous présente ici sont remarquables de qualité. La pose du premier modèle est à rapprocher de celle de la jeune femme qui pose pour Robert d'Amore. Il y a des similitudes...

Terminons par un reportage sur Alexandro JODOROWSKY et deux photos extraites de ses films. Son second film " La montagne sacrée" venait de sortir en France. Auparavant, il avait tourné "El topo" ( la taupe) qui était resté inédit en France. Jodorowsky est né au Chili ( Père russe, mère argentine) puis est venu s'installer à Paris en 1953, pour ensuite aller vivre au Mexique.. Les deux photos que je vous présente sont bien représentatives de l'univers de Jodorowsky, assez déjanté et sacrilège. La seconde image annonçait déjà la nouvelle religion cathodique, quant à la première, elle bousculait les clichés du fétichisme... ( avec humour en plus )


Par michel koppera - Publié dans : zoom
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Dimanche 20 septembre 2009 7 20 /09 /Sep /2009 09:32

On connaît tous les dessins à l'encre de Chine et au lavis de Victor Hugo. Ces dessins représentent souvent des châteaux médiévaux, des paysages marins, parfois des personnages de ses romans comme Gavroche. Mais il y a des dessins plus intimes qui ne sont que rarement montrés comme cette femme nue, dessin intitulé " Sub clara nuda lucerna" ( nue sous la claire lumière de la lampe). De qui s'agit-il ? de son épouse, de Juliette Drouet, de Léone Biard qui fut sans doute sa plus ardente maîtresse. Ou alors, une des ses innombrables conquêtes d'un jour... Nul ne le sait.
Victor Hugo était le roi du calembour. Et en regardant son dessin, je repense à une anecdote tirée de son journal intime "Choses vues". Je cite de mémoire. Il était lors membre de la chambre des pairs, donc avant 1850. À la tribune monte un certain M. Kisselev ( homme politique de l'époque dont l'épouse était réputée volage). L'homme prend la parole, son discours est ennuyeux. Victor Hugo se penche vers son voisin et lui dit : " Je préfère madame "qui se couche". Spirituel mais très cruel... Si vous souhaitez voir le dessin, rendez vous au Musée Victor Hugo à Paris 

Par michel koppera - Publié dans : la grande galerie
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Vendredi 18 septembre 2009 5 18 /09 /Sep /2009 09:57

Ce court texte est le prolongement du chapitre 29 :"baiser dans l'escalier"
illustration signée Weisbecker


Baiser dans l’ascenseur

 

« Bordel de merde, dépêche-toi. J’ai une putain d’envie de ta bite. On monte, au quinzième… Pourquoi ? Parce que sinon on n’aura jamais assez de temps pour s’éclater. En allant jusqu’en haut, on a une petite chance d’y arriver. Attention, bloque la fermeture de la porte, s’il te plaît. Laisse-moi enlever mon slip. C’est pas vrai, je suis trempée ! Tiens, touche ! Tu sens ? Et  toi, tu bandes ? Montre ! Pas mal, caresse-toi un peu, histoire de durcir encore plus. Oui, comme ça, ça ira. Tu veux voir ? Tiens, suce-moi les seins. Allez, on y va, tu peux débloquer la porte. Comment tu veux, comme ça ou par derrière ? Mets-le moi, bien profond. N’aie pas peur, je pourrais m’en enfiler le double tellement je suis en manque. Dépêche-toi, on est déjà au troisième. Branle-moi, ça va m’aider à jouir plus vite. N’oublie pas qu’on n’est pas dans la Tour Montparnasse ou à la Défense. On n’a que quinze étages. T’arrête surtout pas ! Ça y est, je sens que ça vient. Putain que c’est bon ! Lâche tout, remplis-moi la chatte de foutre. Bon dieu, ça me coule le long des cuisses !

Oui, j’ai vu. Si je trouve le fils de pute qui a dessiné et écrit ces saloperies, je te jure que je me le fais ! »

 

© Michel Koppera, août 2009

 

dessin de Lagarrigue "Le couple d'en face", 1970
Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 16 septembre 2009 3 16 /09 /Sep /2009 14:05

Très beau et très poignant numéro de ZOOM daté de novembre-décembre 1973 qui proposait des clichés de Lucien CLERGUE que je ne peux malheureusement pas vous présenter car ils étaient à cheval sur deux pages et je ne tiens pas à les "massacrer" ! Mais, il y avait aussi de bien tristes photos du putch militaire au Chili avec la chute de Allende et la prise du piuvoir par Pinochet et ses complices.
Plus léger, les photocollages coloriés à l'aérographe de Guy PEELLAERT, né à Bruxelles de 1934. Les oeuvres proposaient une vision très personnelle du l'univers musical de l'époque, avec :
Les Furieux du rock
Jerry Lee Lewis
qui avait épousé une gamine de 13 ans. Jerry Lee Lewis qui disait :" Faut être chaud ou faut être froid. Si vous êtes tiède, le Seigneur vous recrachera d'sa bouche"
Diana Ross
Les
Rolling Stones en deux versions.

Deux photos du très hamiltonien Ginka CORDARA, pour ceux qui aiment les jeunes filles en fleurs, le flou artistique et le grain...Il paraît qu'il y a des amateurs !

Une photo du film de Paul MORRISSEY " Flesh of Frankenstein" , film en 3D ( pour plus de renseignements, reportez-vous à vos sites cinéma habituels )


Par michel koppera - Publié dans : zoom
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Lundi 14 septembre 2009 1 14 /09 /Sep /2009 18:12
Une seule image aujourd'hui, mais quelle image ! Une sculpture de Ernst FUCHS ayant pour nom " la Sphinx". On oublie trop souvent que la sphinx était une femme à corps de lionne. L'oeuvre est troublante, tant par le côté androgyne du visage de la sphinx que par sa croupe opulente comme sa poitrine de femme mûre, poitrine de mère nourricière... Les mains si petites ne sont pas sans rappeler les griffes du félin...La crinière du casque est somptueuse... Bref une belle statue, sensuelle et inquiétante.
Par michel koppera - Publié dans : la grande galerie
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Samedi 12 septembre 2009 6 12 /09 /Sep /2009 09:42

Suite et fin des articles consacrés au numéro 20 de ZOOM
Au sommaire, deux photos de Mats SEGERSTROM, artiste suédois né en 1945. Belles photos de femmes, simples mais effiaces.
























Un reportage sur le festival du jeune cinéma de Toulon de 1973, avec un article sur un film ovni, intitulé " Injun Fender" ( Fender l'indien) réalisé par Robert CORDIER. Cinéaste d'origine belge, passé par Paris avant d'aller travailler aux USA de 1952 à 1959, puis de faire la navette entre Europe et Amérique? Son film en noir et blanc était assez trash, comme en témoigne la bande son dont je vous retranscris un extrait en marge des photos du film. Il abordait aussi des thèmes encore tabous comme l'homosexualité ( ici féminine ).

« Elle s’est sentie comme coupée en deux, coupée en fines tranches de salami par un rasoir rapido. C’était comme si qu’elle… comme si que cul tout nu elle dévalait une montagne de glace sèche et de caca de colombe. Elle se sentait comme un pot de colle araldite qui explose… mouillée et moite… elle s’est sentie achevée et née comme si elle n’avait jamais été avant… jamais. Elle s’est sentie comme une acheveuse achevée. Elle s’est sentie comme un million de tonnes de pisse éruptant des chutes du Grand Téton. Elle s’est sentie fourrée dans son con à elle comme pissée dessus par un million d’étalons et de taureaux en chaleur et des autruches et des coqs cocoricant en chaleur Miaou Miaou… Elle s’est sentie galopant nue nue nue toute couverte de pisse toute jaune et d’or le long d’une longue infinie allée et pluvieuse et embrunie… de peupliers et d’aubépines et de tupelos en fleurs dans la pluie. Elle s’est sentie, merde… baisamment baisée… Elle s’est sentie suffoquée mais propre comme si elle n’avait jamais fumé même une cigarette comme si elle avait finalement osé chier et pisser sur Pogo. C’est comme ça qu’elle s’est sentie la première fois que Leader du Corps des Bites et Bites du Peuple Statue Souann l’a baisée mais pendant tout le temps que ça durai elle a pensé à son Pogo. De moins en moins après cet épisode l’a-t-on laissée passer au-delà du grand Tube Métallique, passer la Statue du Phare-Couille et Jabot. »

Par michel koppera - Publié dans : zoom
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Jeudi 10 septembre 2009 4 10 /09 /Sep /2009 17:45

Très riche numéro de ZOOM qui nécessitera deux articles. Commençons par un portfolio de photographies de Richard D'Amore réalisé dans les anciennes Halles de Paris (pavillon Baltard) en cours de démolition. Rappelons que les anciennes Halles venaient d'émigrer vers Rungis. Richard D'Amore et son frère (voir numéro 13 de Zoom) étaient originaires de Californie. Voici 3 images de ce portfolio.



















Ensuite un très long article consacré au dessinateur Richard LINDNER, d'origine allemande  il fuit son pays en 1933 se réfugie en France, puis aux USA en 1941. Ce n'est qu'en 1950 qu'il se consacre entièrement à la peinture. Il meurt en 1978.
Girl with Green Hair, 1972 (huile sur toile )
The Visitor, 1953 ( huile sur toile).J'aime beaucoup ce tableau pour son ambiguïté. Qui est ce visiteur ? Vient-il rendre "visite" à la jeune fille, à sa mère, à sa grande-soeur ? Tout est permis...
Thank You, 1971 ( huile sur toile )
Partners, 1971 (aquarelle sur papier )
Shoot, 1969 ( aquarelle de la série "Fun city")
Rear Window, 1972 ( huile sur toile)
So it Began, 1969 ( aquarelle )

Par michel koppera - Publié dans : zoom
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Mardi 8 septembre 2009 2 08 /09 /Sep /2009 17:01

Baiser dans l’escalier

 

Sous-sol, niveau -2. 23 h 17

- Bordel de merde, l’ascenseur est en panne ! Putain, c’est pas vrai, va falloir prendre l’escalier de service !

Julia passe devant. Je la suis, à quatre marches derrière, question de courtoisie. J’ai son petit postérieur adoré qui se balance à hauteur de mes yeux. J’aime son déhanché, surtout quand elle est un peu fatiguée, comme ce soir. Elle ne se contrôle plus vraiment, il y a de l’abandon dans ses gestes. Sa main droite s’appuie à la main courante, de l’autre elle se touche la fesse gauche comme pour s’encourager à gravir l’escalier en spirale. Je la laisse prendre un peu d’avance. Maintenant, ce sont ses jambes que j’ai en ligne de mire, ses mollets qui se frôlent avec des reflets de nylon noir. Quinze deniers : le prix de notre amour ? L’escalier de ciment brut s’enroule tristement. On n’entend que le bruit de nos pas qui résonnent sur les murs gris, dans la lumière sans fard de la minuterie.


Rez-de-chaussée. 23 h 22. Première halte.

La cage d’escalier est moins sinistre. Une porte à hublot donne sur le hall d’entrée inondé de lumière. C’est là qu’on s’arrête, à regarder à travers la vitre les plantes vertes que le gardien de l’immeuble bichonne tous les jours. Nous sommes déjà moins contrariés par la panne de l’ascenseur, surtout depuis que nous avons échangé un premier baiser sur les dernières marches. Les lèvres de Julia sont tendres, presque molles. La minuterie s’est éteinte et nous sommes restés immobiles, bouche à bouche, debout dans l’obscurité. Julia se presse contre moi. Comme elle se tient sur la marche au-dessus de la mienne, nos visages, nos ventres se retrouvent exactement au même niveau et on voudrait que ça dure éternellement.

- On monte ? soupire Julia en s’écartant pour poser son index sur le bouton de la minuterie.


Entresol. 23 h 40.

Nous ne sommes pas allés bien haut, pas plus d’une trentaine de marches maintenant recouvertes de linoléum. Les murs sont peints de couleur claire et la main courante a cédé la place à une rampe de bois. Julia est toujours devant. Elle semble de nouveau pleine d’entrain. L’ourlet de sa courte jupe qui se balance accompagne avec volupté les mouvements du compas de ses jambes. Je bande. Elle s’arrête sur le palier de l’entresol, là où loge le gardien avec toute sa famille. L’index sur les lèvres, Julia m’impose le silence. Avec élégance, elle relève sa jupe et me montre sa petite culotte blanche. Elle rit.

- Attrape-moi si tu peux !

La lumière de la minuterie s’éteint sans préavis. Je me retrouve dans le noir. J’entends la cavalcade de ses pas qui s’enfuient vers les étages.


Plus haut dans les étages. 23 h 56

Je l’ai perdue de vue. Les portes des étages défilent. Je suis déjà arrivé au huitième, toujours pas de Julia. Et si elle n’était plus dans l’escalier ? Je la retrouve enfin, assise sur le palier entre le neuvième et le dixième. Elle a les pieds sur la dernière marche, les cuisses très écartées. Elle a ôté sa culotte si bien que, en contrebas, je profite d’une superbe perspective en contre-plongée sur sa chatte offerte. Les mains posées en arrière, très cambrée, Julia me regarde en souriant.


- T’as eu peur, pas vrai ? Allez, monte !

Je gravis la volée de marches à quatre pattes, comme un chien de chasse, la truffe aux aguets. Mon visage se glisse de lui-même sous sa jupe, dans l’entonnoir de ses cuisses, jusqu’à ce que nos lèvres se rejoignent. Elle sent bon. Alors, on baise tranquillement dans l’escalier. Avec les marches, nos sexes s’ajustent à la perfection. On joue, on jouit.

Sur l’avant-dernière contremarche, à portée de regard, je découvre un petit graffiti tracé au feutre noir. Le dessin représente une jeune femme en train de se faire prendre en levrette par un mec dont on ne voit que le tronc et sa grosse queue qui disparaît à moitié entre les fesses de la fille. À côté, on a ajouté en majuscules cette légende : « JULIA M’A SUCER ».

 

© Michel Koppera, août 2009

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 5 septembre 2009 6 05 /09 /Sep /2009 18:45

Pas de galerie de dessinateur dans ce numéro 19 de ZOOM paru à l'été 1973, mais de grands portfolios de photos consacrés l'un au peuple Dogon ( c'était avant le grand rush touristique !) et l'autre à un grand monsieur de la photographie, j'ai nommé William KLEIN. ( William Klein est né en avril 1928 à New-York et vit à Paris depuis 1948)
On trouvait dans l'article des choses moins connues de son oeuvre, comme cette étude de décor pour "Demain la ville" datée de 1973 C'était assez bien vu.

Autre aspect de son oeuvre, son travail pour Vogue avec ces deux photos de 1957 et 1959 (aujourd'hui très peu socialement "correctes")






















Une très belle photo réalisée à New-York en 1955. Tout le désespoir des blacks US était lisible dans le regard de cet enfant ( Encore 53 ans de patience avant Obama !)

Enfin comment passer à côté de ce cliché pris à New-York en 1955 et qui a depuis fait le tour du monde et des consciences ! Terrible, au sens premier du terme.

Pour terminer, deux images pour illustrer le palmarès fantôme du festival de Cannes 1973, avec les photos de 2 films qui chacun à leur manière marquèrent l'année. Pour mémoire, on a pu voir sur les écrans en 1973 "Aguirre  la Colère de Dieu" de Werner Herzog, " La planète sauvage" de Topor et Laloux, et pour les plus avertis, "Behind the green door" avec la sublime Marilyn Chambers.


Par michel koppera - Publié dans : zoom
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