
Second volet des collages sur le thème de la plage. J'ai intitulé ce photomontage "châteaux de sable" en référence aux jeux des enfants... Ce sont les grands chantiers de l'été !
Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Second volet des collages sur le thème de la plage. J'ai intitulé ce photomontage "châteaux de sable" en référence aux jeux des enfants... Ce sont les grands chantiers de l'été !
Il fut un temps où j'aimais beaucoup réaliser des collages sur des photos en noir et banc. Comme une série de
photomontages sur le thème de la plage. Comme c'est l'été, je vous propose donc une série de 3 collages. le premier s'intitule "la digue du cul". Ces travaux datent de plus de
vingt ans, sans doute vers 1885-86.
Quel enfant n'a pas, marchant sur la digue, regardé en bas
vers la plage, là où les estivants prennent le soleil... Qui n'a jamais fantasmé sur leurs corps presque nus ?
Baiser sous le préau de l’école primaire
Assise à son bureau, Clémence relit pour la énième fois son arrêté de nomination pour la rentrée de septembre.
Elle a sa moue des mauvais jours, une petite mine presque pâle sous le hâle de sa peau brune.
- Tu te rends compte ! C’est à plus de trente kilomètres ! Et ce bled, c’est un vrai trou : une classe unique, je croyais que ça n’existait plus qu’au cinéma ! Mais dis quelque chose !
- Faut pas dramatiser, ça peut être sympa… Et puis, t’en profiteras pour nous rapporter des produits de la ferme… On mangera bio, ça nous changera.
- Arrête, c’est pas drôle. En plus, il faut que j’y aille demain…
- Si tu veux, je t’accompagne.
Elle esquisse un misérable sourire qui la rend encore plus belle.
Contrairement à ce que Clémence redoutait, l’école est bien équipée : une salle de classe spacieuse et claire, du matériel informatique récent, du mobilier fonctionnel… Le vieil instituteur qui part à la retraite la rassure : les enfants sont gentils, presque dociles. Il lui donne des conseils un peu paternalistes et quelques trucs à savoir. Clémence a retrouvé le sourire.
Il
n’y a que la cour de récréation qui semble avoir échappé à la marche du temps. On se croirait dans l’entre deux guerres. C’est un carré de bitume fermé par de hauts mur chaulés. Au centre, un
gigantesque platane au tronc galeux impose sa fraîcheur sombre jusque sur les pupitres proches des fenêtres. Un profond préau au sol cimenté s’ouvre en grand vers le soleil couchant. Tout au
fond, derrière la table de ping-pong, des banquettes de bois sont fixées au mur. Sur le sol, on voit encore les vestiges d’une marelle ancestrale. Combien de pieds de gamines en route vers le
ciel se sont posés sur ces cases tracées à la craie ? Clémence imagine déjà les fillettes jouant à la corde à sauter, à l’élastique ou à chat perché avec les banquettes comme refuge. Elle
entend leurs rires et leurs cris de fausse frayeur. Dans l’angle le plus obscur, le plus secret, il y a une rangée de portemanteaux où est encore accroché un cartable, propriété d’après
l’étiquette d’un certain Jonathan, élève de CM2.
- On joue ?
- À quoi ?
- À l’école, bien sûr ! Je serais la maîtresse, et toi tu serais l’élève. Allons, assieds-toi à ta place, mon petit Jonathan, on va faire ensemble les dernières révisions avant ton entrée en sixième au collège.
Assise sur la table de ping-pong, elle s’essaie au petit air sévère et à la voix autoritaire.
- Prends ton cahier, on commence par l’écriture. Aujourd’hui, on va revoir la lettre Q. Fais-moi une ligne de q minuscules et quelques Q majuscules. Attention, on n’oublie pas le petit zizi du Q majuscule… Voyons, Jonathan, donne-moi un mot qui commence par la lettre Q ! Queue ? Très bien ! Maintenant, une phrase avec le mot queue. Pouvez-vous me sucer la queue ? On verra ça à la récréation.
Passons aux mathématiques. Les nombres pairs et impairs. Quelles sont les choses qui vont par paire ? Les
mains, les seins, les yeux… Et encore ? Les fesses et les couilles. Parfait. Et combien j’ai de poils au cul ? 127, maîtresse, je les ai recomptés hier soir.
C’est un nombre pair ou impair ? Euh… je ne sais plus. Il faudra reprendre cette leçon.
On continue avec de la géométrie. Qu’est-ce qu’un triangle équilatéral ? Un triangle qui a ses trois côtés égaux, comme votre petite culotte blanche en dentelle, madame. Et la médiatrice ? C’est la fente de votre chatte que je vois à travers votre culotte et qui me fait bander. Voyons, Jonathan, un peu de respect, sinon je me verrai dans l’obligation de te donner une punition.
Revenons au français. Grammaire ! Je sais que tu n’aimes pas beaucoup, mais c’est important. Dans la phrase
« Le jeune homme sort sa bite et soupèse ses couilles », quels sont les compléments d’objet directs ? Sa bite et ses couilles ? Parfait, tu vois que ce n’est pas si
difficile ! Maintenant, à toi de composer une phrase avec des COD. La maîtresse montre sa chatte et se caresse le clitoris. Bien, mais souviens-toi qu’il ne faut pas confondre avec
l’attribut du sujet comme dans la phrase « La bite du monsieur est dure et la con de la dame est tout mouillé ». On fera des exercices tout à l’heure.
On va terminer par l’histoire-géographie. Histoire d’abord : Pourquoi appelait-on Henri IV le Vert Galant ? Parce qu’il bandait tout le temps et qu’il croyait que sa bite était un os. Très bien, je vois que tu as bien écouté pendant le cours. Géographie : Quel est le climat de la zone équatoriale ? Chaud et humide toute l’année, avec une végétation luxuriante, tout comme votre cul, maîtresse…
Clémence donne le signal de la fin du cours en tapant trois fois dans ses mains.
- Allez les enfants, vous pouvez sortir, dans le calme s’il vous plaît ! Non, pas toi, mon petit Jonathan. Tu es puni. Viens près de moi, mets-toi à genoux et révise ta géométrie car, comme tu peux le constater, le triangle de ma culotte n’est pas équilatéral, mais isocèle. Ensuite, tu me lécheras la médiatrice pendant que je mesurerai tes attributs, et pour finir on recomptera ensemble les poils de mon cul.
© Michel Koppera, juillet 2009
Le deuxième dessin fut réalisé à l'encre de Chine et à la gouache. Comme dans la "femme verte à la
cage", on retrouve ces concrétions et une dominante de tons rouges. J'avais dessiné ma compagne avec sa chevelure mais toujours de dos, comme si je ne voulais pas voir la réalité en face. À ce
dessin je n'avais pas donné de titre.
En 1973, nous avons perdu ma compagne et moi notre premier enfant : fausse couche au bout du quatrième mois. Dans
les semaines qui ont suivi, j'ai réalisé 3 dessins sur ce thème. Ils ont en commun de représenter ma compagne vue de dos, avec une allusion plus qu'évidente à la perte de notre enfant. Le premier
dessin que je vous propose ici a été entièrement réalisé aux stylos bille de couleur sur un fond à la gouache très diluée et je l'avais intitulé "Femme verte à la cage"
Décembre 1972. Au sommaire de ce numéro 15 de ZOOM,
- un portfolio de David HAMILTON ( l'incontournable de l'époque) à l'occasion de la sortie de son livre consacré à la danse. On croirait du Degas...
- Des polaroïds de David BAILEY, photographe new-yorkais proche du mouvement underground et familier de Andy WARHOL
- Des dessins de Alain VOSS, artiste né en 1946 et d'origine franco-allemande ( jeunesse au Brésil). Bien représentatif du style des années 70. Un monde cousu main.
- Un portfolio de Tana KALEYA photographe d'origine grecque et polonaise. Pour ceux qui aiment les éphèbes tout droit sortis de "La mort à Venise" de Visconti
- Enfin, un ensemble de photos signées David HURN, photographe gallois né en juillet 1934. Une certaine vision de la société anglaise. Dans l'ordre des photos : Soho
Girl, Les Amies ( très belle représentation des amours lesbiennes), Hôtesse
Baiser à la cave
Il y a des gens qui confondent encore sous-sol et cave alors que ces deux espaces n’ont en commun que de se situer sous la maison. Le sous-sol est un non-lieu, une utopie sans fonction bien définie. On y trouve en effet aussi bien les vélos, la machine à laver et un congélateur que des bidons d’huile de vidange, des étagères surchargées de vieilles chaussures et des caisses d’objets déglingués en instance de départ pour la déchetterie. Le sous-sol est gris, du sol cimenté au plafond de parpaings. Le sous-sol n’a pas d’âme, on ne fait que le traverser. Ce n’est qu’un grenier de bas étage, avec la nostalgie en moins.
La cave, c’est autre
chose. Tout d’abord, la cave a une porte, une vraie porte avec une serrure à grosse clef. La cave ne reçoit jamais la lumière du jour, si ce n’est par un soupirail très étroit et poussiéreux.
Dans la cave, été comme hiver, température et humidité sont constantes : 12 degrés Celsius et taux d’hygrométrie de 65%. C’est qu’on y entrepose les vins, les confitures faites maison et les
bocaux de conserves stérilisées comme les pâtés de lapin ou les filets de maquereaux au vin blanc. Il y en a même qui y mettent à vieillir des boîtes de sardines millésimées…
Telle est la cave de notre ami Bastien où je n’ai eu qu’une seule fois le privilège de pénétrer. C’est arrivé par une chaude fin d’après-midi d’été. Bastien nous avait, Isabelle et moi, conviés à dîner. Nous n’étions pas les seuls invités et Bastien se démenait dans la cuisine à préparer ses brochettes pour le grand barbecue nocturne.
- Michel, je peux te demander un service ? Tu peux descendre à la cave et me remonter trois bouteilles de Brouilly ? Tu trouveras facilement, les casiers sont étiquetés.
Il m’a tendu une grosse clef à l’ancienne, polie par l’usage et douce au toucher. Isabelle m’a emboîté le pas dans les vingt-trois
marches de l’escalier abrupt qui plongeait sous la maison.
- Si ça se trouve, ce n’est pas une cave mais une grotte, a chuchoté Isabelle. Une grotte préhistorique avec des peintures rupestres et des stalagmites, ou alors une crypte avec des ossements humains…
Un frisson de mystère mais surtout de froid s’est posé sur nos épaules. Elle ne portait qu’une petite robe mauve sans manches, légère comme une brume, et des sandales.
La cave ressemblait à une carte postale : une vaste pièce à la voûte basse, un rustique pavage de tomettes, des alignements de casiers à bouteilles plus ou moins garnis, au centre faisant office de table, une barrique debout où étaient posés une bouteille déjà entamée, trois verres à pied et un bougeoir. Isabelle a lu l’étiquette.
- Du Clinton ! Connais pas, ça te dit quelque chose ?
- Oui, je crois que c’est un vin interdit, parce qu’il est trop alcoolisé ou qu’il contient de l’éther, je ne sais plus.
- On y goûte ?
Effectivement, c’était
plutôt corsé, mais aussi très fruité, avec la saveur si particulière des vins californiens. De petites étincelles ont scintillé dans les yeux d’Isabelle.
- Si c’est du Clinton, alors je veux bien être Monica Lewinski…
Elle en avait la chair de poule, la bouche fraîche et parfumée et surtout le cul chaud bouillant. On a éteint l’éclairage électrique
et baisé à la bougie, dans le frais silence du ventre de la terre. Le verre de Clinton à la main, sans culotte, la robe retroussée haut sur les hanches, Isabelle a promené son fessier généreux et
conjugal tout en déchiffrant à haute voix les étiquettes des casiers à bouteilles. Sa voix chaleureuse résonnait sous la voûte et, sur ses lèvres, chaque nom chantait comme une déclaration
d’amour : Château Beauregard, Domaine des Ardents, Clos de la Gravière, Coteaux des Buissons… Tout au fond, dans une encoignure, un antique escabeau de bois nous tendait ses trois marches.
C’est là que je l’ai rejointe, la bite en garde, un peu ivre de désir.
Je ne suis pas expert en œnologie, mais ce jour-là, le cul d’Isabelle était sans conteste digne d’un grand crû classé de Sauternes : long en bouche, riche en saveurs épicées, avec de la cuisse et une élégante robe pleine de promesses. Assise sur la plus haute marche de l’escabeau, les jambes grandes ouvertes, Isabelle s’est donnée à boire, à siroter jusqu’à la dernière goutte, jusqu’à la lie d’un premier orgasme sirupeux. Sans attendre, nous nous sommes versé un autre verre de Clinton et avons de nouveau gravi les trois marches de l’escabeau de bois, comme étourdis d’amour…
Lorsque Bastien a ouvert le Brouilly, il a été un peu déçu : on avait manipulé les bouteilles sans précaution et troublé le vin. À ce jour, Bastien ne m’a plus jamais confié la clef de sa cave.
© Michel Koppera, juillet 2009
L'art corporel dont Pierre Molinier fut l'un des précurseurs consiste, pour simplifier, à
utiliser son propre corps comme oeuvre d'art ( ou comme support à l'oeuvre). Dans ce genre, les artistes femmes sont aussi nombreuses que les hommes, ce qui est remarquable. J'ai sélectionné
quelques oeuvres (photographiques) de femmes :
1) Commençons par la plus célèbre Orlan, née en 1947 à Saint-Etienne. Ses "travaux" sur son corps sont très connus.
2) Marina Abramovic est une artiste serbe née en 1946.
3) Anna Mandieta, d'origine cubaine, est née en 1948 et décédée en 1985.
4) Cindy Sherman est née en 1954 dans le New-Jersey ( j'ai eu le plaisir de voir son exposition à Paris il y a quelques années de cela)
5 Enfin, Carolee Schneemann, née en 1969 aux USA
Pour être complet, il me faut aussi citer Gina Page ( Italienne, 1935-1990) et Lauranne ( artiste française née en 1961) dont je n'ai pu trouver d'oeuvres
photographiques. Si vous en avez, je suis intéressé.
En 1979, les éditions Borderie publiaient dans la collection "images
obliques" un album de cent photographies érotiques de Pierre Molinier.
Petit rappel : Pierre Molinier est né en 1900 à Agen ( Lot-et-Garonne). En 1919, il devient peintre en bâtiment, puis bientôt artiste peintre, puis
photographe.Il est devenu célèbre par ses autoportraits travestis. Proche des surréalistes, mais aussi d'Emmanuelle Arsan, il a l'art de cultiver l'ambiguïté. On le considère à juste titre comme
un des précurseurs de l'art corporel ( sujet auquel je consacrerai bientôt un article sur ce blog ) Pierre Molinier s'est suicidé en mars 1976. ( Pour plus de
renseignements sur la vie et l'oeuvre de Molinier, reportez-vous à vos sites internet habituels, les infos ne manquent pas, comme par exemple sur son amour pour sa soeur cadette )
Parmi les 100 photos de l'album, je vous en ai sélectionné 6 que vous trouverez difficilement sur internet. Précision : Molinier ne légendait ni ne datait ses photos.
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