souvenirs

Lundi 2 mars 2020 1 02 /03 /Mars /2020 08:00

Les quatre Sirènes # 14

Quatrième voix : Gabriela

Sirenes14En octobre 1989, j'ai commencé à recevoir en semaine, tôt le matin ou le soir, d'étranges coups de téléphone. Étranges, parce que, le temps que je me déplace pour répondre, mon mystérieux correspondant avait déjà raccroché. Les appels étaient toujours à la même heure : le matin vers 7h30, le soir plutôt vers 21h. Comme mon numéro était sur "liste rouge", cela ne pouvait être qu'une personne qui, soit me connaissait personnellement, soit avait obtenu mon numéro auprès d'un de mes familiers. Enfin, un soir de novembre, je suis parvenu à prendre mon correspondant de vitesse et à décrocher avant qu'il n'ait eu le temps de couper la communication. Ou, peut-être, avait-il volontairement fait preuve de lenteur ? Au bout du fil, rien qu'un souffle à peine perceptible...

- Allô ! Allô !.... Je vous écoute. Répondez !...Qui est à l'appareil ?

- Bonne nuit, Michel...

Puis la communication a été coupée. C'était sans aucun doute possible une voix de femme, mais qui m'était totalement inconnue... Ou alors très bien masquée... Ce petit jeu a duré encore des semaines, s'est interrompu pendant les fêtes de fin d'année, pour reprendre en janvier. Mais maintenant, elle me laissait décrocher pour que j'entende sa respiration et surtout sa voix qui me disait simplement "Bonjour Michel" ou "Bonne nuit Michel".

Passé chez France Télécom pour tenter de mettre fin à la plaisanterie, on m'a dit que les recherches pour identifier l'inconnue seraient longues et payantes, et surtout sans garantie de résultat si ma correspondante m'appelait d'une cabine. Bref, si je souhaitais vraiment être tranquille, on me conseillait de changer de numéro. Un plan galère ! De guerre lasse, j'ai acheté un répondeur pour ne plus être importuné par les sonneries en espérant que le message d'accueil froid et impersonnel du répondeur finirait par la décourager.

Avec des collègues de boulot, nous avions monté depuis quelques années, un club de volley-ball dont l'entraînement avait lieu tous les lundis, de 18 à 20h dans le gymnase du lycée voisin. Nous y retrouvions un groupe d'une douzaine d'enseignants, hommes et femmes comme nous. L'entraînement collectif était dirigé par un prof d'EPS qui arbitrait aussi le match qui clôturait chaque séance. Donc, un lundi de février 1990, pendant notre match contre l'équipe des profs, nous nous apprêtions à recevoir le service adverse. Juste en face de moi, de l'autre côté du filet, il y avait une toute jeune prof, qui avait rejoint le groupe en début d'année scolaire. Je ne savais même pas comment elle se prénommait, je ne lui avais encore jamais parlé.

Je croise son regard et, à cet instant précis, je sais que c'est elle qui, depuis des mois, me téléphone en secret. Et, dans ses yeux, je lis qu'elle a compris que je viens de la démasquer.

à suivre...

Sirenes14-1

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 14 février 2020 5 14 /02 /Fév /2020 08:00

Les quatre Sirènes # 13

Sirenes13L'aventure a duré jusqu'au printemps 1992. Notre triangle amoureux se reformait trois à quatre fois par an avec, à chaque rencontre, un scénario semblable  mais enrichi de nouvelles figures libres ou imposées. Il n'était plus question de prétexte photographique pour justifier nos relations. Par téléphone, on convenait d'une soirée le plus simplement du monde. Cela débutait souvent par un dîner dans une pizzeria ou un resto marocain où l'on nous servait un couscous royal très parfumé. De retour à leur appartement ou chez moi, on se déshabillait pour notre rituelle partie de poker. Pendant les semaines précédentes, chacun avait eu tout le loisir d'imaginer de nouveaux gages. À cet exercice, Pauline se révelait la plus créative. Je crois qu'en plus de deux années nous avons épuisé toutes les combinaisons possibles en trio : fellations, cunninlingus, feuilles de rose, emboîtements simples ou doubles, tête-bêche... Cela ressemblait à des problèmes de mathématiques: " Soit les identités A,B et C. Si A sodomise B pendant que B baise C, qui est avantagé ? " ou encore  :" Sachant que B suce A et que A lèche C. Que peut faire C ?"

Et puis, au printemps 1992, suite à deux événements aussi brusques qu'inattendus tout a pris fin. En mars, Pauline m'a fièrement annoncé qu'elle avait enfin décroché un casting X. Cela devait se dérouler au Cap d'Agde et durer trois jours. Elle allait s'y rendre accompagnée de Daniel dont elle espérait toujours qu'ils "perfomeraient" ensemble. J'avoue que j'ai été bluffé par cette nouvelle, d'autant plus que je n'avais jamais vraiment pris au sérieux ses prétentions d'actrice porno. Je ne saurai jamais ce qui s'est réellement passé lors de ces trois jours. Quand on s'est revus en avril, Pauline m'a juste dit qu'elle était satisfaite, qu'elle avait tourné pour deux films dont elle espérait qu'on puisse un jour les visionner ensemble. Elle était cependant un peu déçue que Daniel n'ait pu participer au tournage, il était resté simple spectateur. Mais dans tous ses propos, je sentais bien qu'il y avait quelque chose de faux, avec trop de non-dits. Et Daniel était plus taciturne que jamais... Même notre habituelle partie de poker manqua d'enthousiasme... Ce fut la dernière fois que je les ai vus.

Une semaine plus tard, alors que j'étais en Toscane avec des amis allemands, non loin de Sienne, à profiter de la beauté du printemps au cœur des vignobles du chianti, mon jeune frère matelot dans la marine marchande, mon unique frère tant aimé trouvait la mort accidentellement sur le pont avant d'un cargo, dans le matin pluvieux et froid d'un port anglais. Ce n'est qu'à mon retour en France, début mai, que j'ai appris sa disparition. Et rien ne fut plus jamais comme avant...

à suivre...

(illustration signée Varenne)

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 12 février 2020 3 12 /02 /Fév /2020 08:00

Les quatre Sirènes, # 12

J'ai toujours aimé jouer, que ce soit aux jeux de réflexion et de stratégie comme les échecs ou le tarot, ou aux jeux de pur hasard comme le 4-21 ou les machines à sous des casinos. Le plaisir en étant décuplé par la victoire ou le gain. Cependant, avec cette partie de poker très particulière proposée par Pauline, le fait de perdre devenait aussi, voire peut-être plus, excitant que de gagner. En fait, j'étais curieux de découvrir la nature des gages nourris des fantasmes érotiques de Pauline.

Sirenes12-1Nous voilà donc tous les trois, nus comme Adam et Ève avant le péché originel, assis en tailleur sur le tapis de laine flokatis autour de la table basse du salon, avec whisky et cigarettes à portée de mains. Le jeu de cartes aussi sortait de l'ordinaire : il était illustré de photos pornos en couleur de fellations, baises et sodomies et autres scènes très chaudes en duo ou en trio... 

Ce jour-là, Pauline était en veine ou peut-être que c'était nous, les mecs, qui désirions secrètement lui laisser l'initiative. Elle a facilement remporté dix parties et nous a infligé notre premier gage :

- Vous allez vous branler devant moi... Mais pas chacun de votre côté ! Vous allez vous installer côte à côte sur le canapé.  Daniel, tu vas branler Michel, et toi Michel, pendant ce temps-là tu vas branler Daniel. Assise dans le fauteuil, je vais vous regarder jusqu'à ce que je vous dise d'arrêter.

Les gestes me sont venus naturellement. La bite de Daniel était déjà raide et chaude, vibrante sous mes doigts. Il savait y faire aussi... À quelques mètres, assise dans le fauteuil, les cuisses posées sur les accoudoirs de façon à nous offrir une vue intégrale sur sa chatte béante, Pauline se caressait les seins tout en nous encourageant avec des mots tout simples comme "vous êtes très beaux" ou "je vous aime." Je ne saurais dire combien de temps ça a duré... Toute mon attention se portait sur les sensations de ma main qui branlait la bite de Daniel et sur celles de sa main à lui qui me rendait la pareille.

Finalement, n'y tenant plus, Pauline est venue nous rejoindre sur le canapé. 

- Je veux vous sucer tous les deux ensemble, mettre vos deux bites dans ma bouche... Je veux que vous me donniez votre foutre...

C'est comme ça que s'est achevé notre premier tournoi de poker.

à suivre

Sirenes12-2

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 10 février 2020 1 10 /02 /Fév /2020 08:00

Les quatre Sirènes, # 11

Au fil des kilomètres qui m'éloignaient de Pauline, son enchantement se dissipait et je prenais conscience qu'elle n'était pas que Sirène mais aussi magicienne, capable comme Circé de métamorphoser les hommes en animaux ou, pire, en objets. Dans les jours et les semaines qui ont suivi, j'ai essayé de comprendre le processus qui m'avait amené à me livrer à la débauche avec de quasi inconnus pour qui je n'éprouvais pas de sentiments particuliers. En dehors d'une attirance mutuelle pour tout ce qui était sexuel, nous n'avions rien en commun. Mon désir se nourrissait de littérature érotique, de tableaux admirés dans des musées, de livres d'art et de libertinage. Leur désir plus bestial, plus primaire, entretenu par les magazines et les films pornographiques m'apparut comme une sorte de rut humanisé où nos bouches devenaient des machines à embrasser et à sucer, nos mains des machines à caresser et à branler, nos sexes des machines à baiser. Aux côtés de Pauline, j'avais été réduit au statut d'outil privé de conscience. Tout comme Daniel dont, maintenant, je comprenais mieux la soumission discrète. Loin de Pauline, j'étais bien décidé à ne plus succomber à l'envoûtement de ses charmes. Bien entendu, il n'en fut rien !

sirenes11Elle commença par revenir hanter mon sommeil si bien qu'au matin, je me réveillais avec une érection puissante qu'il me fallait impérativement soulager avant d'aller au travail. Et puis, il y avait ses photos que je ne pouvais m'empêcher de revoir, encore et encore... Après deux mois de silence, elle m'a téléphoné pour me demander si elle pourrait passer chez moi, le samedi suivant : elle avait un projet et devait pour cela réaliser rapidement une nouvelle séance photo. J'ai spontanément répondu oui.

Ce samedi, Pauline est arrivée particulièrement en beauté, accompagnée de Daniel qui, depuis notre dernière rencontre s'était laissé pousser une épaisse moustache noire à la Freddy Mercury et une barbe d'une semaine. Le projet photo consistait en une série de clichés en couleurs, sans prétention artistique, en vue d'un casting de film X. On lui avait demandé des images nettes, alternant portraits en pied et gros plans de ses seins, de son sexe et de son cul. Comme elle espérait que Daniel serait aussi de l'aventure, elle souhaitait que je réalise des photos de sa bite en érection et de leur accouplement. Pour cela, ils avaient apporté deux pellicules Fujifilm de 36 poses chacune et un gode de taille respectable pour les clichés de double pénétration...

Deux heures plus tard, la séance était terminée. Pendant que je rangeais le matériel photo, Pauline et Daniel, nus sur le canapé reprenaient lentement leurs esprits et leur souffle.

- Michel, tu devrais te déshabiller aussi, on va jouer.

- Jouer à quoi ? Au docteur ?

- Non, au poker, c'est plus marrant. Fouillant dans son sac posé à terre, elle a sorti un jeu de cartes. Je t'explique : on ne joue pas à l'argent, mais celui qui remporte une partie gagne un point. Le premier qui arrive à dix points peut imposer un gage aux deux autres qui ne peuvent pas refuser. On commence ?

à suivre...

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une des photos réalisées ce jour-là

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 7 février 2020 5 07 /02 /Fév /2020 08:00

Les quatre Sirènes, # 10

C'est lors de ce triste vendredi pluvieux que Pauline me fit entendre pour la première fois la lancinante mélodie de son chant d'amour, une sorte d'hymne au partage, au "vivre ensemble", que je pris d'abord pour une invitation à la convivialité. Je me souviens qu'on a commencé par boire tout en regardant et commentant les photos format 30X40 que j'avais tirées à leur intention. Pauline était ravie : elle se découvrait en noir et blanc, comme étrangère à son propre corps. Après un dîner léger, on s'est retrouvés sur le canapé à visionner un film X que Pauline avait choisi pour me montrer les rôles qu'elle rêvait de jouer devant les caméras. Nous étions assis tous les trois, côte à côte, Pauline au centre, Daniel à sa droite, moi à sa gauche. Elle était vêtue d'une courte robe blanche à pois rouges qui lui arrivait à mi-cuisses. Elle portait des bas noirs. Elle avait posé ses mains sur nos cuisses, si haut que je sentais la chaleur de sa paume qui irradiait mon sexe. Le film n'avait pas été choisi au hasard : il racontait les aventures sexuelles d'une bourgeoise qui s'encanaillait dans une relation à trois - la femme, le mari, l'amant. Il fallait être idiot pour ne pas comprendre le message que Pauline nous adressait : je vous veux tous les deux, rien que pour moi, en même temps. Il en fut ainsi. Cela se fit naturellement. Pauline avait tout prévu jusqu'aux préservatifs et aux mouchoirs en papier en libre service sur la table basse, sans oublier les boissons fraîches.

sirenes10On s'est très vite retrouvés tous les trois à poil sur le canapé (Pauline, comme dans les films avait néanmons gardé ses bas noirs). Une bite dans chaque main, elle écartait les cuisses pour se faire masser la vulve et caresser le clito par ses deux mecs. On lui tétait aussi les mamelons qu'elle avait très pointus. On ne se parlait pas mais, même muettes, les volontés de Pauline étaient explicites : elle désirait ardemment nos deux bites en simultané, double pénétration vaginale ou une bite dans le con, l'autre dans le cul, exactement comme dans le film qui continuait de défiler sur l'écran de la télé. Daniel et moi, nous avons uni nos forces pour lui donner satisfaction, même si la double vaginale malgré l'étonnante élasticité de sa moule, s'avéra laborieuse. Finalement, au prix d'un agencement acrobatique et précaire, nos deux queues enfin réunies lui ont rempli le vagin jusqu'à la matrice. Comblée, Pauline s'est mise à geindre, mais ce n'était pas de douleur. La bouche ouverte comme en manque d'air, les yeux mi-clos, elle n'écoutait plus que son ventre où coulissaient nos deux bites. Je n'oublierai jamais la sensation toute nouvelle de nos deux membres collés l'un à l'autre, pataugeant dans la mouillure, de nos scrotums poilus qui se caressaient sensuellement. À ce petit jeu, nous ne fûmes pas longs à jouir. Je fus foudroyé par un orgasme d'une grande intensité, un orgasme comme je n'en avais jamais connu, du genre séisme intérieur venu de mes profondeurs inexplorées, avec répliques et tsunami de foutre. Daniel parvint à se retenir un peu plus longtemps, quant à Pauline sa jouissance se prolongea en une sorte de miaulement venu du fond de sa gorge, comme une plainte harmomieuse qui donnait des frissons.

Une fois le film terminé, les ablutions faites et le rhabillage achevé, on s'est promis de se revoir, sans se fixer de date. 

à suivre...

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(comme on dit dans la pub, les illustrations ne sont pas contractuelles)

 


Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 5 février 2020 3 05 /02 /Fév /2020 08:00

Les quatre Sirènes, # 9

sirene9-1Comme ce sera souvent le cas, c'est Pauline la plus prolixe. Elle me raconte d'emblée qu'elle rêve de devenir actrice porno, si possible avec Daniel, et qu'elle compte sur moi pour lui réaliser un beau book-photo. Au cours des deux heures consacrées à la séance de pose, d'abord en tenue légère puis intégralement nue, j'ai tout le loisir de constater à quel point Pauline prend plaisir à exhiber son corps sous tous les angles sans aucune pudeur. Daniel assure : il bande ! Comme d'habitude, je travaille sans flash. L'éclairage naturel rend la séance de pose moins stressante, plus proche du quotidien. Ils oublient rapidement ma présence discrète pour s'abandonner librement au plaisir. Pauline jouit bruyamment. Elle a un corps menu, mais plein d'énergie. Le plus étonnant, c'est la souplesse de son ventre et son insatiable appétit de bite, que ce soit dans le vagin ou dans le cul. Daniel ne ménage pas ses efforts : il la baise et l'encule, elle le chevauche, elle le suce, il la doigte... Et quand il jouit enfin, elle tète goulûment son foutre.

Ce jour-là, j'ai réalisé 3 pellicules de 36 poses, soit un peu plus de 100 prises de vue. Je me souviens qu'une fois rhabillée, Pauline m'a demandé ce que j'avais ressenti pendant que je les photographiais tous les deux en train de baiser, si ça m'avait excité. Elle fut surprise et déçue quand je lui ai répondu que non, que je ne devais pas me laisser distraire, que leurs corps étaient en quelque sorte des paysages ou des objets dont je cherchais à mettre en valeur la beauté. On en resta là. En partant, il fut convenu que je les tiendrais au courant du suivi de leurs photos et que dès qu'elles seraient développées et tirées sur papier, ils pourraient en choisir quelques-unes que je leur offrirais en format 30X 40 pour leur album personnel.

Trois semaines plus tard, lorsque je leur ai téléphoné pour leur annoncer que le tirage était terminé, Pauline me proposa de venir me présenter ça chez eux, que ce serait l'occasion de partager un bon dîner ensemble... Rendez-vous fut donc pris pour le vendredi soir de la semaine suivante.

(une des deux photos que je vous propose en illustration a été réalisée lors de cette séance de pose)

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 3 février 2020 1 03 /02 /Fév /2020 08:00

Les quatre Sirènes 

Troisième voix : Pauline

Bref préambule autobiographique : 1965 (j'ai 13 ans, je suis en 4ème, pensionnaire dans un lycée normand), je m'inscris au club photo du lycée. J'en serai membre jusqu'à mon bac en 1970. J'y apprends à cadrer, développer pellicules et tirages papier en noir et blanc. 1973 : achat de mon premier reflex, un Canon FTb et installation de mon premier labo photo personnel dans la salle de bains. 1977 : achat d'un second Canon (un Canon F1). Je développerai moi-même toutes mes photos en noir et blanc jusqu'en 1992, année de mon départ pour l'Afrique.

sirenes8-11988. Je suis en quête d'un couple sans tabous qui accepterait de me servir de modèles pour une série de photos dites "de charme" (pour ne pas dire porno). Faute de trouver dans mes connaissances, je me résous, sans vraiment y croire, à passer une petite annonce dans un magazine "pour adultes". Je suis étonné de recevoir quelques réponses, dont celle d'un couple légitime qui, heureux hasard, réside à une centaine de kilomètres de chez moi. Elle s'appelle Pauline, et lui Daniel. Ils ont tous les deux une trentaine d'années. À leur lettre de réponse, ils ont joint leur numéro de téléphone et une photo où ils posent côte à côte : ils sont tous les deux bruns, elle souriante, cheveux longs bouclés ; lui, avec moustache, plus taciturne. En deux coups de fil, on se met d'accord sur la date de la première séance de pose (ce sera chez moi) et sur le tarif de leur prestation. De toute évidence, c'est Pauline qui gère le deal.

Notre première rencontre a lieu un dimanche de juillet, jour de grand soleil. Je me rends vite compte que nos routes avaient peu de chances de se croiser. Nos formations, nos métiers (ils étaient tous les deux agents d'entretien dans un lycée), nos loisirs, nos itinéraires sont si éloignés ! Mais heureusement, en discutant autour d'un verre, on se découvre le même goût pour le jeu sous toutes ses formes, le bon whisky, les cigarettes blondes et surtout le sexe...

 à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 22 janvier 2020 3 22 /01 /Jan /2020 08:00

Les quatre Sirènes, # 7

Notre relation a duré plus de trois années, trois années pendant lesquelles nous avons dû partager une trentaine de nuits, toujours à sa demande. Jamais je ne me serais permis de solliciter une rencontre. Quand elle recourait à moi, c'est qu'elle n'en pouvait plus de solitude et que son manque de sexe était à ce point exacerbé qu'elle ne pouvait plus attendre. De ce fait, je la trouvais à chaque fois dans un état d'excitation extrême, disposée à toutes les audaces pour jouir, encore et encore... Puis fin 1991, Michèle a brusquement décidé de retourner en Bretagne. vivre près de son fils et de son mari. C'est ainsi qu'elle disparut de ma vie. J'en sortis riche d'expériences irremplaçables, avec au fond de moi le souhait toujours vivace aujourd'hui d'aller un jour en visite au Japon... Je voulais ajouter avant d'en terminer que Michèle avait un très beau fessier, aussi ferme et rond que ses seins.

sirenes7-1Enfin, il me faut raconter qu'un samedi soir de septembre 1991, quelques semaines avant son départ, elle me demanda de l'accompagner dans une boîte de nuit de la ville voisine, club très fermé à la clientèle triée sur le volet. "Tu veilleras sur moi...", telle était ma mission. C'était une petite boite de nuit, avec une lourde porte de bois verni et guichet grillagé pour s'enquérir de l'identité des visiteurs noctambules. Michèle s'y présenta en tailleur qui moulait son cul. À l'intérieur, la musique était plutôt feutrée... Pour une fois, Michèle a renoncé au vin rouge pour un cocktail riche en rhum. On buvait tranquillement lorsque le premier homme s'est présenté : la cinquantaine, bien sapé, classieux. Ils échangèrent quelques banalités et l'homme s'éloigna. Encore quelques minutes puis Michèle se levait et se dirigeait vers les toilettes. Elle me fit signe de la suivre. Elle entra dans les toilettes des femmes, l'homme y était déjà qui l'attendait. Sans préambule, elle s'est agenouillée sur le carrelage, a ouvert la braguette du type, sorti sa queue déjà raide et l'a gobée avec gourmandise. Elle lui a taillé une pipe juteuse, l'homme lui a joui dans la bouche. Le même scénario s'est répété trois fois dans la nuit. Je dois reconnaître qu'elle avait le don pour repérer les mecs à grosse bite ! Quand je croisais par hasard le regard des hommes en train de se faire sucer, j'y lisais soit de l'ironie moqueuse (tu vois, c'est moi que ta nana suce, pas toi !), soit de l'incompréhension méchante ( qu'est-ce que tu fais là ? dégage !).

Sur la route du retour, Michèle avait fini par me remercier de ma patience et me dire que ce soir-là, elle avait éprouvé une terrible soif de sperme... Ce fut notre dernière nuit. Je n'ai jamais photographié Michèle, l'idée ne m'en est jamais venue. D'elle, je n'ai conservé que l'anagramme de son nom que j'avais assez facilement trouvé et qui lui plaisait bien : "Chienne et limée".

 à suivre...


Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 20 janvier 2020 1 20 /01 /Jan /2020 08:00

Les quatre Sirènes, # 6

C'est ainsi que je suis devenu le servant de Michèle, et le rôle n'était pas pour me déplaire. Au boulot, on ne laissait rien paraître de notre "amitié particulière". Aucun geste déplacé, aucun regard ambigu, aucun mot de trop... Simplement, de retour chez moi, je trouvais parfois un message sur mon répondeur :" Ce soir, si tu es libre, 22 heures." J'étais ponctuel. Elle n'avait pas fermé la porte à clef pour m'éviter de sonner. Elle m'attendait sur le canapé, les cheveux défaits, en nuisette de satin noir, noir comme sa petite culotte et son soutien-gorge... Toujours en noir. Je me débarrassais de mes vêtements et ne gardais qu'un string trop étroit pour contenir mon érection. Le rituel était bien huilé : d'abord boire - du rouge, avec une préférence pour le Pomerol et les Bourgognes capiteux, puis se toucher, s'embrasser, se lécher, se sucer...

sirenes6-1Dans la chambre, sur le vaste lit à barreaux, elle avait déjà disposé le "matériel" pour la nuit. Il y avait toujours un jeu de cordelettes noires qui allaient me servir à la ligoter façon "kinbaku" ou à l'attacher aux barreaux dans une posture obscène, écartelée, accessible à toutes mes fantaisies. Michèle avait été ravie d'apprendre que je pratiquais la navigation depuis mon enfance et que par conséquent je m'y connaissais dans l'art des nœuds. Je savais m'y prendre pour la ficeler sans la faire souffrir et surtout, faire que ses liens se resserreraient d'eux-mêmes si elle tentait de s'en libérer.

 Le nécessaire de la soirée était aussi souvent composé d'un foulard de tissu noir avec lequel je lui banderais les yeux, parfois d'un gode dont elle possédait quelques modèles de belle taille, à la texture vibrante, plus vraie que nature. Mais le plus étonnant, était une petite pompe à vide manuelle dont je ventousais l'embout de plastique semblable à un petit masque d'anesthésie sur sa vulve glabre... À chaque pression sur la poire en caoutchouc de la pompe, je voyais les muqueuses de sa chatte s'empourprer, se dilater, pousser comme un nouvel organe. Lorsque je retirais la ventouse, alors sa vulve hypertrophiée s'épanouissait comme une fleur monstrueuse au bas de son ventre. Elle aimait que j'en triture les chairs épaisses, que je frotte mon gland prêt à exploser sur son clitoris en folie, que je glisse ma bite entre les deux escalopes de viande vivante qui pendouillaient entre ses cuisses.sirenes6-2

Ce qu'elle appréciait particulièrement, c'était que je la ligote couchée sur le dos, les cuisses relevées et très écartées, de sorte qu'elle ne pouvait rien cacher de sa raie culière et de son anus. C'est que Michèle avait des envies folles de sodomie mais que, de crainte d'être déchirée, elle ne pouvait se résoudre à y céder. Alors, elle devait se satisfaire de feuilles de rose profondes jusqu'à l'orgasme. Cependant, le plus souvent, quand elle était entravée, elle me demandait de lui mettre un gros gode dans la chatte et ma bite dans la bouche. Les yeux bandés, le ventre comblé, elle me suçait goulûment. J'éjaculais, elle avalait mon foutre.

 à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 17 janvier 2020 5 17 /01 /Jan /2020 08:00

Les quatre Sirènes, # 5

Son appartement était plutôt froid ; on sentait que ce n'était qu'un logement de fonction, du provisoire... Je suis arrivé avec une bouteille de Pomerol que j'avais en réserve depuis plusieurs années. Michèle en fut ravie. Au début, la soirée s'annonça des plus banales : elle avait cuisiné un risotto. Sur la platine de sa chaîne, elle avait mis un vieux King Crimson - je n'étais pas fan - qu'elle a plus tard remplacé par un disque de Klaus Nomi. Au fil du repas, elle m'a beaucoup parlé de son fils dont elle était fière, de son mari qui lui était indifférent... Puis, elle m'a parlé du Japon, de l'Empire des Sens qui était pour elle la quintessence de la culture nipponne, subtil cocktail de rites millénaires, de pudeur sociale et de grande inventivité sexuelle dans la sphère privée. Je l'écoutais, je la regardais parler ... et boire. Beaucoup boire. Le Pomerol a été vite torché. Elle a ouvert une bouteille de bourgogne. Encore du rouge ! Au fur et à mesure que l'ivresse la gagnait sa parole se faisait plus libre, plus licencieuse. Jusqu'à ce qu'elle me demande en me regardant droit dans les yeux :

- Dis-moi franchement : est-ce que je suis aimable ?

sirenes5Je me suis mépris sur le sens de sa question et j'ai dû lui répondre que je la trouvais vraiment sympathique, de bonne compagnie. Alors, elle a fait quelque chose d'inattendu : elle a dénoué sa tresse et libéré sa somptueuse chevelure noire qui est tombée en cascade sur ses épaules... J'étais subjugué, tant par le spectacle que par l'odeur puissante de ses cheveux en liberté ! J'ai retrouvé cette sensation des années plus tard lorsque, sur un plateau télé, à la demande d'un journaliste (Laurent Delahousse ?) Simone Veil a défait en direct son chignon et révélé à la France entière sa sublime beauté capillaire.

- Et comme ça, tu me trouves baisable ?

Elle l'était, assurément. On est rapidement passés de la table au canapé, puis du canapé au lit à barreaux. Michèle portait des sous-vêtements noirs qui contrastaient violemment avec sa peau d'une blancheur laiteuse. Ses poils, des aisselles et du pubis, étaient d'un noir anthracite. Elle avait de superbes seins en pomme, deux demi melons bien fermes aux tétons dressés. Les abords de sa vulve et sa raie culière étaient soigneusement rasés et lisses, ne laissant qu'un petit triangle de poils noirs sur le mont de Vénus... "Je t'expliquerai plus tard..." On a commencé par de longs baisers mouillés, on a continué par un soixante-neuf d'enfer qui m'a permis de m'abreuver de sa mouillure, amère aux premières lapées puis de plus en plus sirupeuse et épaisse. Elle me suçait divinement. Enfin, on a baisé, longtemps, plusieurs fois dans la nuit. Son con était une merveille, vivant comme si il y avait dans son ventre une multitude de tentacules qui me palpaient la bite, la malaxaient, la pressaient, la caressaient, la branlaient, et de petites bouches qui la suçaient, la léchaient sur toute sa longueur, l'aspiraient vers son utérus... Elle désirait mon foutre, de tout son corps, de toute son âme... Par deux fois, je lui ai inondé le vagin. Elle jouissait en sanglotant de bonheur.

 à suivre ...

varenne 16

 

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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