souvenirs

Mercredi 8 janvier 2014 3 08 /01 /Jan /2014 12:53

Scène 3. Août 1971

Sur la route entre Athènes et le Péloponnèse.

anne3-1Nous sommes pris en auto-stop par un routier italien dont je ne me souviens plus du chargement. Dans la cabine, Anne s’est assise entre le chauffeur et moi. Dans un jargon mêlant italien, anglais et quelques mots de français, le routier nous explique qu’il est marié, père de deux enfants (d’ailleurs les photos de son épouse et de sa progéniture trônent sur le tableau de bord dans un petit cadre doré). Il doit avoir une quarantaine d’années, volubile, brun, la peau très mate, plutôt baraqué, en T-shirt moulant. Au fil des kilomètres, je le surprends à reluquer les cuisses nues d’Anne, en jupette ultra-courte et sandales. À l’occasion d’une longue attente à un passage à niveau fermé, il lui pose la main droite sur le genou. Elle ne repousse pas sa main. Alors, sa main remonte le long de sa cuisse, droit vers sa fourche. Anne ferme les yeux et écarte un peu les jambes.anne3-2 Les barrières se lèvent, le camion doit repartir mais ne va pas très loin. Au premier parking, il se gare et coupe le moteur. La main libre du routier va directement dans la petite culotte d’Anne. Je bande et je me branle. De ma main gauche, je tire vers moi la jambe droite d’Anne pour bien lui écarter les cuisses et je me penche en avant pour mieux voir le jeu des doigts du routier dans sa petite culotte. Anne ondule du bassin, soupire, niche sa tête contre la poitrine de l’Italien. Le clapotis de sa mouillure accompagne la montée de son plaisir. Quand elle jouit, elle pousse de petits miaulements de chatte en saison… Puis, brusquement, le chauffeur remet le moteur en marche et nous demande de descendre immédiatement. Sans doute a-t-il joui lui aussi  dans son pantalon…

On se retrouve sur le parking, en plein soleil, un peu hébétés. Anne me regarde d’un drôle d’air.

- Ce n’est pas grave ! dit-elle.

Je ne saurai jamais si elle parlait de son orgasme ou de notre abandon au bord de la nationale

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Jeudi 26 décembre 2013 4 26 /12 /Déc /2013 14:38

Scène 2. Juillet 1971.

Grèce

(comme il est parfois mentionné dans les pubs, les illustrations ne sont pas contractuelles)

Sur la route, à la sortie d’un petit village près de Delphes en Grèce. Après-midi de grande chaleur. Nous faisons sans succès de l’auto-stop pour rejoindre Athènes. Nous frappons à la porte d’une maison voisine pour quémander un peu d’eau fraîche. L’homme nous invite à entrer et nous désaltérer dans son jardin, à l’ombre d’une tonnelle de vigne. L’endroit est agréable. L’homme parle un anglais approximatif. Il doit avoir environ 60 ans, les cheveux grisonnants mais le regard et les gestes encore vifs… Tout en buvant de l’eau fraîche aromatisée de sirop de fruits, nous entamons une conversation un peu laborieuse. Comme il désire savoir d’où nous venons, je dessine une carte de France sur un carnet et entreprends de lui expliquer notre périple en Grèce ( Corfou, Crète, Péloponnèse… )

anne-candau2-1Sous prétexte de mieux suivre mes explications, il vient se placer debout derrière nous, juste entre nous deux. Anne est assise à ma droite, juste vêtue d’un t-shirt, d’une jupette de coton blanc et de sandales… Le vieil homme, tout en feignant d’écouter mes explications, commence à lui caresser l’épaule puis le sein droit. Je vois distinctement les tétons d’Anne se dresser sous son t-shirt.

- Il caresse comme un dieu ! me dit-elle doucement, les yeux mi-clos.

Je n’interviens pas, je laisse faire. Lorsque le vieil homme nous propose de l’accompagner dans sa maison, je me contente de suivre le mouvement. Dans le salon, les volets sont clos. Debout dans la chaude pénombre, Anne se laisse déshabiller. Juste le t-shirt, la jupette et la culotte de coton à enlever ! Une fois qu’elle est nue, il la fait asseoir sur un canapé et passe ses mains légères comme une brume partout sur son corps abandonné…anne-candau2-3

Elle ferme les yeux, s’offre à ses doigts, écarte les cuisses pour qu’il lui caresse la fente… Moi, en retrait, je regarde, à la fois troublé et vigilant… Je suis un peu son ange-gardien. Mais je n’aurai pas à intervenir : le vieil homme va commettre seul l’erreur fatale… Croyant à tort Anne à sa merci et consentante, il défait la ceinture de son pantalon, ouvre sa braguette et prenant la main d’Anne la pose sur son sexe nu. Alors, Anne rouvre les yeux, le regarde durement et dit « Non ! ». Dans la foulée, elle rassemble ses vêtements éparpillés sur le sol, se rhabille en toute sérénité. Le vieil homme qui croit à une sorte de chantage sort un gros billet de sa poche… Elle lui rit au nez. Il n’a rien compris. On s’en va sans tarder.

Plus tard sur la route, je dis à Anne qu’elle prend des risques inutiles, parce que ça aurait pu se terminer plus mal. Elle hausse les épaules, me répond qu’elle fait les choses comme elle les sent, que le vieil homme était inoffensif et que je peux lui faire confiance. Quoique…

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Lundi 23 décembre 2013 1 23 /12 /Déc /2013 16:22

1971 : une saison candauliste

Episode n° 1. Juin 1971. Bretagne

(Pour illustrer ce premier épidode, j'ai choisi des dessins de Tom Poulton)

Pendant 6 ans, j’ai partagé la vie d’Anne. C’est bien après notre séparation en 1977 que j’ai enfin mis un mot sur la nature profonde de cet été 1971 : candaulisme. En effet, au cours de cette saison  sans pareille, nous n’avons touché réellement au plaisir que par le biais du voyeurisme et d’une sorte d’humiliation consentie. Anne avait 18 ans, j’en avais 19.

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Donc jour de juin 1971. Week-end à la plage dans un camping. Nous y retrouvons par hasard un étudiant venu passer quelques jours dans la caravane familiale. Il nous y invite à dîner. La nuit venue, alors que nous discutons autour de la table du petit espace salon, voilà que brusquement la lumière du camping-gaz baise et finalement s’éteint. Cartouche vide et rien pour la remplacer, ni bougies, ni lampe torche. Nous sommes donc plongés tous les trois dans l’obscurité totale. Or, il se trouve qu’au moment de la panne, Anne était assise à côté de notre hôte, sur une banquette. Moi, seul en face, de l’autre côté de la table. Dans le noir, nous continuons de discuter de notre projet de voyage en Grèce, mais j’entends aussi des froissements de tissu, des mouvements de corps de l’autre côté de la table. Dans l’obscurité, Anne se saisit de ma main posée sur la table et me la tient fermement. On cause encore, jusqu’à ce que le copain se taise.anne-candau1

Avec Anne on poursuit notre conversation. Sa main me serre plus fort comme si elle s’agrippait à moi. Cela dure longtemps. Enfin, le copain émerge de son silence, se lève, ouvre la porte de la caravane  et sort fumer une cigarette. Un carré de lumière pâle éclaire l’intérieur de la caravane. Anne en profite pour se glisser à mes côtés. Lorsque je passe la main entre ses cuisses, je constate sans surprise qu’elle ne porte plus de culotte et que sa chatte est toute engluée de sperme. Ça m’excite et je bande à tout rompre. Sans attendre, je l’entraîne à l’extérieur vers notre tente toute proche. À peine sous la toile, je la force à s’agenouiller, le cul relevé et je l’enfile. Ma bite patauge dans son vagin déjà plein de foutre. Je jouis rapidement, elle aussi…   

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Dimanche 22 décembre 2013 7 22 /12 /Déc /2013 11:11

 

Une saison candauliste (en 5 épisodes)

 Présentations. Printemps 1971

Anne et moi projetons un périple de deux mois en Grèce, sans beaucoup d’argent (nuits chez l’habitant ou à la belle étoile, pas de tente, juste 2 sacs à dos). Itinéraire : train de Paris à Brindisi. Ferry à destination de Corfou puis Igoumenitsa. Descente en auto-stop jusqu’à Athènes. Ferry pour la Crète où nous séjournerons une quinzaine de jours. Retour à Athènes puis de nouveau auto-stop vers l’ouest. Traversée du Péloponnèse. Ferry vers Corfou avec escales à Kephalinia et Ithaque. Séjour de trois semaines à Corfou avant de reprendre le bateau vers l’Italie.

Anne avait 18 ans, moi 19. À l’époque nous n’étions pas majeurs, mais en rupture avec nos familles. Le sexe occupait une place essentielle dans notre vie. Nous baisions 1 à 2 fois par jour, sans compter les masturbations. Pendant  les règles d’Anne, la masturbation devenait systématique. Rappel important : c’était des temps de grande liberté : pilule, pas de SIDA, les MST ne faisaient pas peur.

 

Portrait d’Anne : 1m60, visage rond, cheveux châtains raides et mi-longs, petits seins en pomme, très fermes. Paradoxalement, sa fringale sexuelle s’accompagnait d’une sorte de répulsion quasi-obsessionnelle du phallus : il était hors de question de toucher une queue en érection, elle trouvait ça agressif. Ce qui ne l’empêchait pas de prendre son pied en se faisant enfiler dans toutes les positions.

Pour terminer cette présentation, voici 4 photos d'Anne prises par mes soins à l'époque

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Anne de dos

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Anne à contrejour qui nous montre son petit cul et sa touffe

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La petite chatte d'Anne sous sa jupette en daim

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Le con d'Anne (sa vulve humide et son clitoris)


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Mardi 17 décembre 2013 2 17 /12 /Déc /2013 09:48

Mes aventures et mésaventures, # 9

Chantal M*, 1969

k9-1Mon grand copain d’enfance, c’était Louis. Avec lui, c’était les après-midi à vélo, les parties de foot ou de ping-pong, mais pour ce qui était du cinéma, pas question ! Chantal, sa grande sœur, était plus branchée culture. Elle aimait les bouquins, le cinoche, et surtout elle avait son permis. Chantal avait 20 ans, j’en avais 17. Le samedi soir, elle m’emmenait dans sa 2 cv jusqu’à S* (16 km) pour voir un film. Sur la route du retour, on en causait… Et puis, un soir de juin, on est allés voir « La voie lactée » de Luis Bunuel. Dans le film qui raconte le voyage à travers le temps et l’espace de deux pèlerins vers Saint-Jacques de Compostelle, voyage initiatique s’il en est, il y a quelques scènes érotiques, comme des sortes de bacchanales nocturnes dans les bois. Pendant la projection, on s’était pris la main et on ne s’était plus lâchés. k9-2

Sur la route du retour, pendant que Chantal conduisait, j’avais la main gauche sur son genou, juste au-dessus de l’ourlet de sa jupe bleu marine. Alors, à mi-chemin, Chantal quitte la toute nationale, fait quelques kilomètres en rase campagne et s’engage dans un chemin creux, s’arrête, éteint les phares et coupe le moteur. Nous voilà dans l’obscurité épaisse de la nuit à nous embrasser, à nous caresser, à explorer nos corps. Mes mains rampent sous son chemisier à la recherche de ses seins, fouillent sous sa jupe à la rencontre de son sexe qu’elle m’offre en écartant les cuisses. Elle a ouvert ma braguette, sorti ma bite et me branle. Je lui éjacule aussitôt dans la main. Catastrophe ? Non, j’ai 17 ans, je ne débande pas pour autant. L’habitacle de la deudeuche se révèle vite trop inconfortable. On sort. La nuit de juin est douce, comme l’herbe où on se couche. De Chantal, par cette nuit sans lune, je ne verrai que la masse blanchâtre de sa peau nue. Mais je ne perdrai rien de l’odeur de son ventre huileux, du souffle de son haleine enfiévrée, du satiné de ses seins dans ma paume. Elle me presse, me lèche, me suce, m’avale tout entier. Puis on s’embrasse de nouveau pendant que je m’enfonce en elle et qu’on baise maladroitement, trop vite. Je crois qu’elle a joui quand même, ses ongles plantés dans mes épaules furent pendant quelques jours les stigmates de son plaisir. Je lui ai tout lâché dans le ventre qui m’aspirait avec ardeur. Après, on a repris la route et on s’est sagement quittés avec un chaste baiser sur la joue. 

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Lundi 9 décembre 2013 1 09 /12 /Déc /2013 11:12

Mes aventures et mésaventures, #  8

Annick S*, 1986

k8-1Notre rencontre eut lieu lors du réveillon de la Saint Sylvestre chez des copains de mon frère que j’accompagnais pour l’occasion. Je vivais seul depuis près de trois années ; Annick aussi était seule, depuis plus longtemps encore. J’ai appris beaucoup plus tard que cette coïncidence n’avait rien de fortuit : notre relation avait été en quelque sorte programmée à notre insu.

Ce soir-là, il ne se passa rien entre nous, tout juste quelques regards échangés, mais rien de plus. Cependant, dans la semaine qui suivit, Annick me téléphona pour m’inviter à passer chez elle prendre un verre.

Annick avait mon âge et était caissière dans un supermarché (on ne disait pas encore hôtesse de caisse). Plutôt petite, blonde platine coiffée à la Sylvie Vartan, très grosse poitrine. Elle était mère d’un garçon de 12 ans, pensionnaire pendant la semaine dans une section sport-études. Le père ne donnait plus signe de vie. Le soir même de ce premier tête-à-tête, on s’est retrouvés dans le même lit. Notre liaison dura près de neuf mois.

Ce fut une étrange relation. Pendant presque un an, je partageai 2 à 3 fois par semaine le lit d’une femme blonde alors que j’ai toujours eu un faible pour les brunes. Plus étonnant encore, je me mis au tiercé dominical, à la belote familiale et aux rengaines du Top 50 !k8-3

Si en public Annick affichait beaucoup de réserve et de pudeur, dans l’intimité elle faisait preuve de beaucoup plus d’audace. Dans la douce chaleur de son petit appartement, elle portait des déshabillés d’un rose vaporeux qui ne cachaient presque rien de ses seins lourds et de son ventre au large pubis à la blondeur clairsemée. Elle aimait me branler entre ses seins qu’elle tenait à deux mains comme dans les films pornos dont elle était très friande. Mais le plus déroutant, c’était ses préférences sexuelles. Quand elle était excitée –lui téter les seins la rendait folle – Annick mouillait si abondamment que son sexe devenait une sorte de marécage où ma bite s’enlisait, trop à l’aise dans sa fente béante et comme savonnée. Alors, à chaque fois, elle me demandait de l’enculer et son rectum était aussi accueillant qu’un vagin où je m’enfonçais avec délice et aisance, pour son plus grand plaisir. Annick jouissait par le cul en se masturbant frénétiquement le clitoris.

Les semaines passèrent. On dînait ensemble, on baisait, on jouissait, on dormait… C’était notre rituel. Elle y croyait, moi pas.

En octobre 1986, alors que je venais de prendre possession de ma maison tout juste rénovée, Annick parla avec insistance de vie commune. Elle ne comprit pas mes réticences, puis mon refus. On en resta là. Je retourna à ma solitude, à mes travaux d’écriture un temps abandonnés. C’en était fini de la belote, du tiercé et du Top 50 !

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Mercredi 27 novembre 2013 3 27 /11 /Nov /2013 10:50

Mes aventures et mésaventures, # 7

Marie-Christine G*, 1974

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Mon aventure avec Marie-Christine est l’histoire d’une nuit du printemps 1974.

Je l’avais rencontrée en 1971 dans les amphis de la fac où nous préparions tous les deux une licence de lettres. Au fil des semaines puis des années, il s’était établi entre nous une solide complicité faite d’interminables discussions au bar de la fac, de débats politiques (mai 1974, Giscard contre Mitterrand), de travaux universitaires en binôme, de sorties ciné ou restau.

k7-0Mon installation en couple avec Anne n’avait que peu influé sur notre relation : Marie-Christine était devenue une de nos  amies communes avec qui nous partagions fêtes et sorties.

Début 1974, mon couple traversa une période de fortes turbulences faite d’infidélités réciproques, d’éloignement professionnel et de doutes. C’est dans ces circonstances agitées que Anne s’enticha de Arsène, un homme marié de près de 30 ans son aîné.

Un samedi de mai 1974 (juste après l’élection de Giscard), nous voici tous invités chez Arsène. Belle maison de maître entourée de bois, loin des rumeurs de la ville pourtant proche. On est une demi-douzaine d’invités. La femme d’Arsène n’est pas des nôtres. Vers minuit, après le dîner, la plupart des convives prennent congé et on se retrouve à quatre au salon : Arsène, Anne, Marie-Christine et moi. C’est le moment que choisissent Anne et Arsène pour s’éclipser à l’étage sous prétexte de chercher des disques. Le temps passe, ils ne reviennent pas. Avec Marie-Christine, on se décide à aller voir de quoi il retourne. Et nous voilà au premier, dans un long couloir. Marie-Christine frappe à la première porte, l’entrouvre et la referme précipitamment. Elle me regarde, vient vers moi et me prend par le bras :

- Viens, me dit-elle. On s’en va… On n’a plus rien à faire ici !

Elle n’a pas besoin d’en dire plus. On reprend la route en silence. En arrivant en ville, Marie-Christine me demande :

- J’ai pas envie de rester seule, je peux coucher chez vous ?

Une fois dans l’appartement, je lui montre la chambre d’amis où elle s’installe.

- J’ai rien apporté pour dormir… Tu pourrais pas me prêter un truc ?k7-2

Dans la commode d’Anne, je trouve une sorte de nuisette en coton rose vichy, en me disant que ce serait sans doute un peu juste. Autant Anne était menue, autant Marie-Christine était plantureuse. Sans être grosse, elle avait des rondeurs généreuses : grosse poitrine, fessier bien rebondi. Avec cela, une bouche large, des yeux tendres, des cheveux châtains mi-longs. En fait, depuis que je la connaissais, c’était la première fois que je pensais vraiment  à son corps.

Comme je l’avais pressenti, la nuisette était trop étroite, c’est ce qu’elle vient me dire en me rejoignant dans notre chambre au grand lit.

- Ça ne couvre pas grand-chose, sourit-elle en s’asseyant au bord du lit. Ce faisant, la nuisette remonte haut sur ses cuisses nues et découvre sa chatte très fournie, châtain comme sa chevelure. Sa poitrine déborde du décolleté.

- Ça te dérange si je dors avec toi ?

Elle se glisse dans les draps, se colle contre moi. On s’embrasse, on se caresse. Comme j’essaie de lui ôter la nuisette trop étroite, elle arrête ma main.

- Non, laisse ! J’ai envie de la garder… Cette nuit, je ne suis que la remplaçante !

Ce fut une nuit inoubliable, à jamais gravée dans ma mémoire. Avant tout parce qu’elle fut unique, sans lendemain, et que nous en étions conscients alors même que nous la vivions avec intensité. Aussi, je me souviens de tout, de chaque geste, de chaque odeur, de chaque sensation, de chaque mot. On avait laissé les lampes allumées pour ne rien perdre. Je vois encore sa peau mate et chaude, ses cheveux défaits, ses lèvres entrouvertes, ses cuisses écartées, sa chatte huileuse, ses mamelons tous excités et durs… J’ai encore en mémoire la saveur épaisse de sa vulve, la senteur un peu épicée de ses aisselles et le souffle rauque de ses orgasmes.

k7-5Nous avons baisé plusieurs fois, jusqu’au matin où nous nous sommes accouplés une dernière fois. Elle avait 22 ans comme moi.

Après le petit déjeuner, je l’ai raccompagnée jusque chez elle, à l’autre bout de la ville. Puis, la vie a repris comme avant, comme s’il ne s’était rien passé. En 1976, Marie-Christine quitta la région et nous nous sommes définitivement perdus de vue.   k7-4

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Mercredi 20 novembre 2013 3 20 /11 /Nov /2013 08:07

Mes aventures et mésaventures, # 6

Michèle R*.

1973. J’avais connu Michèle au lycée, en classe de terminale. Au cours de l’année, nous nous étions déjà livrés à quelques attouchements et caresses très sexuelles à l’occasion de séances de ciné-club et d’une obscurité propice au rapprochement des corps… Mais rien de plus. Michèle était un peu rousse, avec un visage lunaire aux joues piquetées d’innombrables taches de rousseur. Elle avait les cheveux coupés court, la bouche très large, les yeux marron clair. Elle avait les hanches généreuses et une toute petite poitrine qu’elle noyait sous d’amples pull-overs.

k6-4À l’université, par le plus grand des hasards, je croisai de nouveau Michèle dans un couloir. Elle logeait en chambre universitaire, moi en ville. Vie d’étudiants : cours magistraux, restau U, après-midi dans les cafés, soirées au cinéma ou au théâtre, manifs… On se sentait libres. Nous sortons souvent ensemble. Michèle affirme qu’elle a un mec mais on ne le voit jamais… Elle dit qu’il fait des études à B*, à plus de 200 kilomètres de là ! Bref, de fil en aiguille, par un après-midi d’hiver, on finit par se retrouver tous les deux au lit, dans sa petite chambre. Pas question d’aller chez moi, les proprios ont interdit les visites féminines ! Le corps nu de Michèle est très pâle et sa poitrine à peine formée. Mais ses mamelons sont très sensibles et érectiles. Son pubis est couvert d’une touffe clairsemée aux poils très longs et plutôt gros. Au fil des caresses, je constate que Michèle mouille abondamment, à tel point que cette mouillure ressemble à de l’eau sucrée. Et puis, elle a la vulve très large, le vagin béant. Lorsque ma bite s’enfonce dans sa chatte, si visqueuse et si vaste, je ne sens presque rien. Elle non plus. Elle est à genoux au-dessus de moi… Ma main contourne sa hanche et se glisse entre ses fesses. L’anus est tout humide de désir ; cependant que mon index lui caresse le trou de son cul, elle est saisie de tremblements convulsifs. Inquiet, je retire en toute hâte mon doigt, mais la voilà qui rattrape ma main et la ramène entre ses fesses. Je devine son anus dilaté, ouvert comme une bouche de poisson. J’y glisse un doigt curieux.

- Oui. Essaie par là, me souffle-t-elle.k6-3

C’est la première fois que je vais pratiquer la sodomie. Elle se soulève un peu, me saisit la queue, se la plante entre les fesses et s’affaisse lentement. L’anus de Michèle n’oppose aucune résistance, au contraire. J’ai l’impression d’être aspiré comme un suppositoire entraîné dans les chaudes ténèbres de son rectum. Ça rentre comme dans du beurre ! Michèle recommence à trembler, un tremblement continu, une sorte de vibration intérieure qui émet des ondes qui parcourent tout son corps. Je suce et mordille ses tétons incroyablement durs. Toute sa peau en a la chair de poule. Elle entame un lent va et vient, de la base du gland jusqu’à la racine de ma bite, au ras des couilles. Elle gémit, une sorte de longue plainte. Je crois qu’elle pleure, mais en réalité, elle jouit. Son cul me palpe, me presse, me pompe la bite, avec l’avidité d’un poulpe. J’envoie mes bordées de sperme dans l’obscurité étroite de son rectum. Je jouis très fort, le plaisir me descend jusqu’aux orteils.

k6-1Nous avons réitéré l’expérience cinq ou six fois, je ne sais plus. Et puis, elle a fini par nous présenter le fameux copain ! Ce n’était pas une fiction, il existait réellement ! D’ailleurs, au printemps 1975, ils se sont mariés en grande pompe : église, robe blanche et tout le tralala. Difficile d’oublier en assistant à la cérémonie, pendant les chants, l’échange des alliances, que j’avais enculé la mariée ! Ils eurent deux enfants et, aux dernières nouvelles, ils vivaient toujours ensemble.

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Mardi 12 novembre 2013 2 12 /11 /Nov /2013 14:50

Mes aventures et mésaventures, # 5

Dominique G*. Printemps 1974 - 1977

k5-5Pour préparer ma licence, je me suis retiré pendant deux semaines au bord de la mer dans la villa familiale. Dix jours de révision intense, de travail non-stop. Il fait beau… Le dernier samedi avant le retour à la ville, je m’accorde une soirée détente. Justement, il y a une discothèque toute proche…

Je ne la reconnais pas. C’est elle qui me saute au cou :

- Salut, Michel ! Qu’est-ce que tu fais là ? T’es tout seul ?

J’avoue que si je l’avais croisée dans la rue, je ne l’aurais pas reconnue. Dix ans qu’on ne s’était pas revus. En classe de cinquième, au lycée, elle était ma petite amie, sœur de Sylvain,  mon meilleur camarade de classe. Elle est maintenant très grande, avec de longs cheveux châtain foncé. Elle porte une courte robe de velours violet. Elle a un grand nez, une belle bouche…Elle me dit qu’elle est venue avec des amis, pour se changer les idées… Elle fait des études d’anglais pour être traductrice ou guide touristique, elle ne sait pas encore… Je suis étonné de découvrir qu’elle sait à peu près tout de moi : mon mariage, mes débuts en écriture, mon parcours universitaire… On danse, on boit un coup, on danse encore… Quand arrivent les slows, on ne se quitte plus… On s’embrasse. Sur la piste, on est comme deux lapins en rut. Vers quatre heures du matin, comme ses amis veulent s’en aller, elle leur dit qu’elle rentrera plus tard, avec moi…

C’est comme ça qu’on se retrouve au petit jour dans ma chambre de la villa… Dominique n’a qu’un désir : baiser ! Et j’éprouve le même désir. En deux temps trois mouvements, nous voilà à poil. Dominique a une très belle poitrine, lourde et généreuse. Mais le plus surprenant, ce sont au cœur de l’épaisse touffe de ses poils pubiens, les grandes lèvres de sa vulve qui dépassent et sont comme deux petites escalopes de chair brune. Cette découverte me rend lubrique. Me voilà à genoux au bord du lit, la tête entre les cuisses ouvertes de Dominique, à lécher sa chatte, à triturer ses lèvres charnues, à sucer son clitoris qu’elle a très développé et tendu comme une petite bite… k5-3Et elle aime ça ! Le jeu de ma bouche au plus intime de son corps la rend folle. Elle mouille en abondance, jouit à jet continu, braille son plaisir, réclame toujours plus, toujours plus profond. Ses lèvres vaginales, gonflées de sang, ont viré au pourpre intense… Quand je glisse ma queue raide dans son con, je suis comme aspiré, ventousé… Je ne tarde pas à jouir… Bon dieu, quelle baise !

Dans la matinée, après un sommeil trop court, on remet ça…Plus calmement, plus tendrement. Mais, sa chatte est toujours aussi magique, son clitoris aussi gros, ses orgasmes aussi bruyants…

k5-4On est rentrés ensemble en ville… Je l’ai déposée au pied de son immeuble. Nous avons convenu de nous revoir. Et c’est ainsi que nous avons entretenu une relation durable, plus de deux ans… On passe des soirées ensemble, parfois même des week-ends. On baise chez elle, mais aussi en voiture, ou même dans les dunes… Dominique aime que je lui tète les seins, mais surtout que je malaxe les lèvres charnues de sa vulve… Dès que ma main se pose sur son genou, elle écarte les cuisses et m’ouvre en grand le chemin de son ventre déjà humide. Et lorsque je saisis les deux lèvres intimes entre le pouce et l’index, Dominique se met à gémir, colle sa bouche à ma bouche et ses hanches commencent à se balancer au rythme du plaisir qui monte, qui monte inexorablement. Elle perd le contrôle d’elle-même.

 Jamais je ne me suis lassé de la chatte de Dominique, de ses chairs secrètes, nous avions même envisagé de partir ensemble… Mais Valérie est arrivée et ma vie en fut bouleversée…

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1993. Quinze années plus tard, par le plus grand des hasards, je croise Dominique dans une librairie. C’est moi qui la reconnais… Je me dirige vers elle pour lui dire bonjour… Mais je découvre d’abord qu’une fillette que je n’avais pas vue l’accompagne – sans doute sa fille ! Et puis, Dominique m’aperçoit. D’un mouvement imperceptible de la tête, elle me fait signe que non… et je devine comme une immense détresse dans son regard. Je m’arrête à temps… Bien m’en prend : un homme est là, pas très loin, qui les rejoint. La mère et la fille le suivent… Je ne reverrai plus Dominique. 

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Mardi 5 novembre 2013 2 05 /11 /Nov /2013 09:40

Mes aventures et mésaventures # 4

Brigitte V*

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k4-11976. Brigitte était d’origine polonaise. Elle avait de longs cheveux à reflets roux coiffés en chignon. Le plus souvent elle portait un tailleur en laine bordeaux, genre Chanel qui lui tombait juste à hauteur des genoux. Lunettes rondes de myope, teint pâle parsemé de taches de rousseur, taille ronde mais sensuelle, grosse poitrine engoncée dans la veste de son tailleur, foulard de soie… Elle avait mon âge, c’était une camarade de C*, mon épouse. À l’époque, je préparais ma maîtrise de lettres et passais le plus clair de mon temps dans mon bureau à décortiquer des textes de philosophes du XVIII ème siècle.

Brigitte passait souvent le jeudi après-midi. Elle disait venir voir C* qui n’était jamais présente car ce jour-là elle était en déplacement. Alors, en attendant son retour, Brigitte prenait place sur le canapé du bureau et se plongeait dans la lecture d’un ouvrage de la bibliothèque. Ainsi passaient 2 ou 3 heures.

Et puis un jour où elle avait choisi de lire un numéro spécial de la revue Obliques consacré au Marquis de Sade (avec force gravures et extraits de textes de référence), voilà Brigitte qui me demande brusquement : « Ça veut dire quoi gamahucher ? ». Elle avait le feu aux joues et, au fond des yeux, une lueur que je ne lui connaissais pas.  Je me décide à quitter mon bureau pour m’asseoir à ses côtés.

- Tu veux que je te montre ? lui ai-je demandé en posant une main sur son genou.

- Je veux bien…k4-2

Je m’agenouille entre ses jambes écartées. Mes mains glissent sous sa jupe qu’elles remontent jusqu’aux hanches. Brigitte se laisse aller en arrière pendant que je lui ouvre les cuisses. Elle porte des bas avec un joli porte-jarretelles rouge, et une petite culotte de coton blanc, toute simple mais délicieusement sage. En deux temps trois mouvements, j’ai la bouche sur sa vulve humide et la langue dans son vagin… Brigitte ondule du bassin, soupire, gémit et finit par me jouir dans la bouche un flot de mouillure… Mais quand elle en a terminé et que j’entreprends de la baiser, elle se dérobe…

Le manège durera plusieurs mois. Chaque jeudi après-midi, elle viendra me rendre visite, acceptera avec bonheur toutes mes caresses, même les plus osées, mais se refusera obstinément à toute pénétration et même à poser la main sur mon sexe en érection…Elle consentait cependant à ce que je lui suce les seins et que je lui jouisse sur le ventre ou sur la touffe qu'elle avait un peu rousse comme ses cheveux.

Et puis, un jeudi de mars 1977, elle ne vint pas et disparut à jamais de ma vie. 

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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