Jeudi 7 août 2014 4 07 /08 /Août /2014 12:46

Jacques ALMIRA, La Leçon des ténèbres

Éditions le Cercle Poche n° 72, 2005

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Francis Deville, écrivain en perte de vitesse, a conclu avec le Diable un pacte afin de retrouver gloire et succès. Le voici invité à une soirée très privée au château d’Orgeville.

Extrait n° 1

Pages 52-53. Francis se trouve avec Louise, la Comtesse de la Mare, maîtresse des lieux.

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«  Francis regarde Louise un instant dans les yeux puis, mû par un élan spontané et involontaire, il la renverse contre le dossier et l’embrasse à pleine bouche. Les flots de salive brûlante et les savants jeux de langue de cette femme le font aussitôt bander ?

almira1-3 Louise lui caresse à pleine main la queue à travers le pantalon en s’écriant :

- Par Lucifer ! Quelle massue ! Asmodée (le diable qui a conclu le pacte avec Francis) ne m’a pas menti en me disant qu’il n’y a pas plus gros. Quelle biroute, quel gourdin, quel mandrin, quel panet, quel zob, quel pal, quelle bitte ! Tu me baiseras, tu me foutras en con et en cul, tu me transperceras, tu m’empaleras, car je suis ta putain et ma vulve chiale pour ta queue ! dit-elle en relevant son fourreau de soie sous lequel elle ne porte pas de culotte. Mais lèche-moi d’abord ; ma grosse moule béante baye et bave à l’idée de toucher ma mort de près !almira1-2

Sa motte rasée de frais est un triangle isocèle, à peine plus foncé que la peau pâle du ventre. Francis y porte la main et trouve les lèvres entrouvertes sur un gros con mouillé et enflé. Il se met à genoux et lèche cette vulve en feu qui grésille sous sa langue. Il ferme les yeux et enfonce sa langue dans les chairs brûlantes qui suintent de lave en fusion. Il entrevoit la porte des enfers au fond du volcan en éruption ; les flammes ivres atteignent des hauteurs prodigieuses et fouettent son visage sous le ciel absolu et le soleil en ébullition. Son plaisir est si cuisant qu’il se sent tout à fait, totalement, dans l’instant. Il se redresse, un peu étourdi par cette violente mise en bouche. Il défait la haut de la robe de Louise et met au jour deux seins superbes et haut placés, cloutés de tétins bruns et luisants, entourés d’une aréole plus claire, tatouée de veines comme un marbre. Il les suce ; ils durcissent. Pendant ce temps, Louise se branle d’une main le clitoris qu’elle a long et gros comme un doigt tandis que de l’autre, elle caresse la nuque de Francis.

- Bouffe-moi le con, dit-elle d’une voix rauque, suce mes sucs, avale mon foutre ! »

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Mercredi 6 août 2014 3 06 /08 /Août /2014 13:37

L'été, pour les cirques, c'est la tournée des plages... L'occasion d'y emmener les enfants en matinée ! Et vous, pendant ce temps pourquoi ne pas emmener Popaul au cirque ?

Je consacrerai très prochainement un article à l'artiste qui a réalisé le tableau du clown en ouverture de cette petite galerie circasienne, à savoir André Martins de Barros

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Mardi 5 août 2014 2 05 /08 /Août /2014 12:46

Il n'y a pas que les enfants qui profitent des beaux jours pour s'adonner aux jeux de plein air. La preuve...

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Où exotisme rime avec érotisme


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Amours en sous-bois


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Au balcon


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On s'envoie en l'air ?


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Mélodie en sous-sol


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Naïades sur la grève


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Troisième âge et libertinage


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Jeux d'eau


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Les joies simples du camping sauvage

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Lundi 4 août 2014 1 04 /08 /Août /2014 09:00

Jean-Marie Vianney ( 1785-1859) a grandi pendant la révolution française, période de persécution religieuse. Sans éducation, il échoue à devenir séminariste. À force d'obstination, il parvient cependant à devenir prêtre d'une petite paroisse de 230 habitants, à Ars, près de Lyon, où il restera jusqu'à sa mort. Il se consacre tellement à son sacerdotat qu'il pouvait passer 16 à 18 heures par jour au confessionnal. Dans les dernères années de sa vie, c'étaient jusqu'à 100 000 pèlerins qui venaient chaque année écouter ses paroles de réconfort et de paix. 

Jean-Marie Vianney est fort logiquement devenu le saint patron des curés et des prêtres (même si je ne connais pas exactement la différence entre ces deux statuts). Les illustrations, essentiellement anticléricales, mettant en scène curés et prêtres étant innombrables, je n'ai eu aucun mal à vous trouver la petite galerie qui suit...

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Dimanche 3 août 2014 7 03 /08 /Août /2014 13:59

Un lecteur russe m'a envoyé hier sans aucune explication ( si ce n'est un lien vers son site) trois images de tableaux d'une grande intensité érotique. Comme vous sans doute, je connaissais déjà ces oeuvres, mais j'ai supposé que mon correspondant souhaitait les voir apparaître dans mon blog. Ce sera donc chose faite dès aujourd'hui, comme les références de son site : alphabet

RU-Christian Anthony, 1945 England

Christian Anthony, 1945 ( Grande-Bretagne)


RU-Lossow Heinrich, 1840-1897 Deutschland

Lossow Heinrich 1840-1897 ( Allemagne)


RU-Ortiz Dario, 1968 Colombia Pigmalion y galatea

Ortiz Dario (Colombie)1968, Galatée et Pygmalion

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Samedi 2 août 2014 6 02 /08 /Août /2014 10:26

savoir77Au Moyen Âge, le médecin philosophe Albert le Grand (1205- 1280) conseillait aux femmes les pratiques solitaires. Il écrivait que, vers 14 ans, les jeunes filles commencent à désirer le coït mais n'émettent pas (pas d'émission de "semence féminine", croyance largement admise à l'époque). Il ajoutait que si certaines d'entre elles ne peuvent avoir de rapports sexuels, " elles peuvent se livrer à des pratiques avec les doigts ou d'autres instruments jusqu'à ce que les conduits soient relâchés par la chaleur du frottement et que sorte l'humeur spermatique, ainsi que la chaleur qui l'accompagne.  Alors leurs aines sont tempérées et elles deviennent plus chastes". Albert le Grand pensait donc que pour la jeune fille; la masturbation possédait un rôle thérapeutique. Les pratiques solitaires, pour la plupart des auteurs qui les mentionnent, avaient lieu par l'intermédiaire d'instruments censés représenter le sexe masculin et non par une excitation du clitoris. De nombreuses femmes vivaient seules pendant que leurs maris étaient à la guerre, en pèlerinage ou faisaient du commerce. La masturbation féminine constituait alors une garantie pour la pureté du lignage. (source documentaire : "Le plaisir au Moyen Âge" de Jean Verdon, éditions Perrin, 1996

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Vendredi 1 août 2014 5 01 /08 /Août /2014 14:42

Les chiffres de juillet viennent de tomber !

- Nombre de pages vues depuis la création du blog : 3 676 239

- Nombre de pages vues en juillet : 101 479

Le top 5 des albums

1.  Album insolite : 1765 visites

2. Vulves bovines : 1629 visites

3. Dessins X : 1077 visites

4. Selfies : 1018 visites (cet album suscite de plus en plus d'intérêt !)

5. Beautés : 1010 visites.

Les 5 articles les plus lus

1.  Images du candaulisme, # 1 ( article de février 2013 !!!)

2. Images du candaulisme, # 3

3.  22 juillet, jour de la sainte Marie-Madeleine

4.  Aurélie Van HOEYMISSEN, Mmmm, # 3

5.  14 juillet, jour de la saint Camille

Et encore merci pour votre fidélité !

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Jeudi 31 juillet 2014 4 31 /07 /Juil /2014 10:29

Jouons ensemble sur ce dessin de Paul Poulton. Question : qu'est-ce qui peut bien expliquer leur étonnement ? J'attends vos propositions

devinette

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Mercredi 30 juillet 2014 3 30 /07 /Juil /2014 14:29

Nathalie Gassel, Musculatures

Éditions Le Cercle Poche n° 55, 2001, 216 pages

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Encore un chef d’œuvre de la littérature érotique. C’est le journal d’une jeune femme bodybuildée, au clitoris hypertrophié  et à la libido jamais assouvie. Dominatrice, attirée les hommes pour leur bite mais surtout par les femmes, la narratrice mène une quête effrénée du bonheur et de la jouissance. J’aurais pu vous choisir plus de dix extraits tant le récit est captivant. Finalement, j’ai opté pour ce long épisode des pages 186 et suivantes

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«  Lasse de me branler, la tête plongée dans les brumes douceâtres du virtuel, je me rends au centre ville dans un bar fréquenté par des filles, à certaines heures, certains jours de la semaine. Le lieu est petit, bondé, enfumé. Les filles sont majoritairement jeunes. Je m’assois à une table occupée. Il n’y en a pas de libre. Une femme me parle. Elle a vingt-deux ans. Grande. La peau brune, les yeux noirs. Elle me fixe volontiers un rendez-vous pour le lendemain. Je m’y rends avec du retard. Elle m’y attend. Une grande pâtisserie. Après qu’elle a ingurgité une crème à la glace, je lui propose de venir chez moi. Je lui montre mes muscles, mes épaules, mes bras, mon ventre, mes dorsaux. Probablement est-elle troublée, très vite, elle vient à moi et m’enlace. Nous nous embrassons. Ses lèvres sont foncées, ses cheveux sont noirs. Je dénude le haut de son corps. La poitrine est énorme. Les aréoles sont larges, d’un brun profond. Des musculatures0bourrelets de graisse sont esthétiquement innocents parce que son corps est jeune, sa peau possède une consistance suave et souple. Je déshabille le bas : mettre à nu l’intégrité du corps. Les formes restent plantureuses. Mes mains parcourent, soupèsent les deux sphères bronzées, à la circonférence gigantesque, à la peau douce, rayonnante et parfumée. Je les embrasse. Je touche le corps sur toute sa longueur, en suivant les sillons, les monts et les vallées que forment les tissus adipeux, complaisants sous mes doigts. J’écarte la fente recouverte de poils noirs. Je promène mes doigts là où la peau est la plus délicate, d’un rose foncé ; ils y glissent, la fente est inondée. Le poids énorme de ce corps vient accoler la bouche mouillée de la vulve contre mon sexe. Peu de temps me suffit pour jouir de cette humidité ouverte. Les dents sont blanches, régulières, un sourire les découvre. Je caresse cette matière étrange de douceur et d’abondance sans dureté, sans agressivité, opulence tendre. Chair parcourue de rondeurs sur un corps pourtant élancé parce que grand. Encore longuement, je le regarde se mouvoir. Je regarde les formes se disposer au gré des positions prises. En particulier, les seins, lorsqu’elle se courbe, les seins lorsqu’elle se redresse, toujours volumineux et tenant bien ensemble, en parfaite union avec le reste. J’observe chaque geste, chaque disposition, chaque changement ;musculatures2-1 le spectacle que me joue la chair, en chacun de ses points, me ravit. La représentation m’enchante, je comprends que des heures pourraient être passées à en apprécier la beauté. J’observe la croupe se mouvoir, se fendre en deux, s’ouvrir en se baissant, se refermer en se redressant. Je voudrais pouvoir contempler l’ouverture quand bon me semble. Qu’elle se promène, si tel est mon désir, à quatre pattes. Voir l’entrebâillement des lèvres, la disponibilité excitante. Si elle était mon esclave, je l’ouvrirais à tout bout de champ. Je la voudrais à tout moment susceptible d’être forcée par mes doigts, ouverte, offerte à perpétuité, comme on condamne à perpétuité. J’observerais, je me servirais. J’écarterais pour contempler, enfourner. J’abuserais de l’ouverture béante. Abuser donne un message fort aux instincts, provoque une réaction fulgurante. Je la voudrais fortement cambrée. La cambrure parle un langage puissant à l’œil, dispose la fente dans un écartement plus vif.

 

Quelque chose dans mon âme se tend d’une tension ancestrale. Mes yeux face à la fente me brûlaient, mon cœur se tordait, mon sexe n’avait plus de repos et hurlait des phrases vindicatives que mon esprit entendait, que mes tripes comprenaient. Il me fallait le trémoussement de la fente de la fille, affirmant une servilité grotesque à me complaire, et que le bout de ses seins se balade sur le sol, formant sur celui-ci des signes indéchiffrables. Il ne me restait plus qu’à répondre de mon emprise, par exemple en maniant légèrement un fouet, mettant ainsi le feu aux poudres de la croupe, asticotant musculatures3des lanières la béance. Et que mon sexe torturé par la stimulation du spectacle laisse patienter sa pulsion d’assouvissement et entre plus avant dans le monde étroit et tortueux de mes exigences. L’ouverture de la raie, jusqu’à l’anus, la chair dévoilant ses appas entiers, ayant renoncé à les camoufler, à les protéger, se trouvait sans voile et sans défense devant l’avidité de mon regard perçant. Du délice faisait partie l’humilité offerte naïvement à tous les abus. Cette fente riait à gorge déployée et bavait. Je restais à la contempler, glacée d’un désir qui me brûlait. Je voulais comprendre. Tout s’embrasait. La fente souriait de plus belle en s’écartant toujours davantage. Je me sentais un Dieu pouvant en disposer selon mon meilleur gré. Le sentiment de pouvoir m’emplissait. Ce sentiment n’était pas étranger à la joie qui m’animait devant la servilité. Quelque chose m’était conférée qui me grandissait dès que j’observais les reins dans leur nudité absolue. Je sentais en moi une animalité brute, l’autre était une proie asservie et consentante, la salive et l’appétit m’en montaient au cœur, de façon sauvage, sadique. Je voulais disposer du repas qui me faisait relever les babines et sortir les crocs. La fureur du carnage me gonflait les poumons et la fille, à mon grand étonnement, consentante, appelait en moi cette énergie fulminante. Je fouettais encore légèrement les fesses, obnubilée par la fente qui vibrait de la vie et de l’animalité d’une proie vivante.musculatures4 Je me sentais projetée dans une vaste nature où un gibier de choix attendait qu’une façon surprenante que je me permisse tous mes plaisirs, en abusant des siens. Plus le fouet allait se frotter contre le bombé de son sexe, plus elle mouillait et me concédait tout, à commencer par la vue d’un écartèlement de plus en plus stimulant et impressionnant. À la voir, je mouillais à flots mais je voulais mieux comprendre et ressentir en moi le grognement obscur et primitif de la bête encore sauvage. J’aimais ses trémoussements et cette invite à mes pieds, une partie du monde, symbolisée par cette fille, se soumettait à moi. Je n’avais plus qu’à me déculotter pour en jouir. Je commençais par saisir des mains la chair, la triturer, jouer des doigts à l’écarter et la refermer. J’en mesurais toute la malléabilité, puis, je mis plus d’ardeur à la pénétrer. Enfin, j’y accolai mon sexe et le frottai, immédiatement, il explosa d’un orgasme. »

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Mardi 29 juillet 2014 2 29 /07 /Juil /2014 10:48

Marthe était la soeur de Lazare et disciple du Christ. Les Évangiles racontent que Jésus aimait se reposer à Béthanie (près de Jérusalem) dans la maison de Marthe, de sa soeur Marie et de son frère Lazare. Il s'y sentait bien. Marthe était la maîtresse cette maison, toujours active et affairée aux tâches domestiques. La légende prétend qu'à la mort de Marthe, ce fut Jésus lui-même qui vint l'accueillir à la porte du Paradis.

Marthe est la sainte patronne des hôteliers, des lavandières et des servantes.

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