Vendredi 27 juin 2014 5 27 /06 /Juin /2014 11:49

Le tableau aussi appelé "La Vénus à son miroir" fut vraisemblablement réalisé par Diego Velasquez entre 1647 et 1651.

miroir-velasquez

Après l'original, je vous propose quelques versions directement inspirées du tableau de Velasquez

miroir-mel-ramos diego-velasquez(1981)

Mel Ramos (1981)


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Mary Ellentrom par Paul Dilion (2004)


miroir-robert-zaccour-La vénus au miroir (d'après Vélasq

Tableau de Robert Zaccour


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Photo de Sam Taylor (1998)


miroir-Veronique July (after Diego Velázquez)

Photo de Véronique July


miroir-solomoukha

Composition de Anton Solomouka

 

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Mariano Vargas

 

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Marcel Marien

 


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Jeudi 26 juin 2014 4 26 /06 /Juin /2014 08:15

autochrome

Cette photographie (sans doute un autochrome) date du tout début du XXème siècle et dont je ne suis malheureusement pas sûr du nom de l'auteur ( peut-être George Balagny) est d'une somptueuse beauté. Tout y est merveilleusement agencé, des plis du drap à la parure de la chevelure. Le corps du modèle y est magnifié, sublimé, féminisé et érotisé à l'extrême : reins de Vénus callipyge, sillon fessier engageant (on devine des chairs alanguies, souples et dociles aux caresses), sein plus qu'ébauché, bracelets de bras et de poignet qui soulignent la blancheur de la peau, index posé à la commissure des lèvres comme une invitation à la fellation, et surtout cette chevelure noire, plus qu'abondante, annonciatrice d'un triangle pubien aussi épais et charbonneux... La femme est belle, d'une beauté d'où émane une impression de plénitude. En contemplant cette image, je pensais à cette strophe  de Charles Baudelaire (extraite du sonnet Le parfum)

De ses cheveux élastiques et lourds

Vivant sachet, encensoir de l'alcôve

Une senteur montait, sauvage et fauve

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Mercredi 25 juin 2014 3 25 /06 /Juin /2014 12:50

J'ouvre aujourd'hui une nouvelle série d'articles que j'ai intitulée "Scènes de la vie quotidienne". Il s'agit à travers dessins et photographies de donner une vision érotique de ces instants familiers...

La journée commence donc par le petit déjeuner...

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Mardi 24 juin 2014 2 24 /06 /Juin /2014 12:31

Dans ce blog, vous avez déjà vu plusieurs fois des tableaux de Georges Delfau. Aujourd'hui je vous en présente deux nouveaux qui traitent du candaulisme. On y retrouve l'atmosphère chère à l'artiste : intérieurs petits bourgeois avec mobilier de style, un peu vieillot, décors surchargés... Tout cela paraît empoussiéré et suranné. Et pourtant, c'est dans ce cadre très conventionnel que se déroulent sous nos yeux des scènes très fortes.

Le premier tableau nous propose une scène classique de candaulisme, avec le mari spectateur de son épouse prise par un tiers. Le mari est passif, mais sa seule présence, même muette ne fait qu'augmenter le plaisir de son épouse qui sans doute ne conçoit pas cet accouplement sans la présence de son époux voyeur qui est là, qui veille, qui surveille...

g-delfau37

La situation du second tableau est plus complexe. Sans doute s'agit-il d'un mari qui offre un jeune homme à sa femme,  mais en profite également pour sodomiser l'invité et donc y trouver  son plaisir. Nous nous trouvons dans un contexte assez proche du triolisme, dont il différe cependant par l'offrande du corps de l'inconnu qui se retrouve l'objet presque passif du désir des deux époux.

g-delfau36 

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Lundi 23 juin 2014 1 23 /06 /Juin /2014 12:39

Françoise REY, La Gourgandine

Éditions Albin Michel, 2002 ( (éditions livre de Poche n° 30018)

Récit autobiographique où Françoise Rey nous raconte son enfance et sa découverte de la sexualité dans les années 1960

Extrait n° 2 : Christine, une camarade de classe, a confié à Françoise la garde d’une enveloppe contenant « une vingtaine de photos pornographiques, très colorées, très précises, exploitant l’art du gros plan jusqu’au vertige ». À la première occasion, Françoise qui a 15 ans observe en secret ces photos interdites…

gourgandine02-1« Tout ce que j’ai lu, appris, deviné, imaginé, n’est rien auprès des révélations brûlantes, extraordinairement réalistes de ces clichés obscènes, pour lesquels ont posé des femmes plus écartelées, plus offertes, plus profondes que jamais mes songes les plus torrides ne l’auraient osé envisager. Car ce sont surtout elles, les femmes qui captivent mon regard ; le spectacle de leur sexe béant, riche de méandres, de plis, de chemins rouges, de cratères nacrés, m’émeut instantanément, m’amène à une volupté convulsive, désorganisée, plusieurs fois renouvelée qui me fatigue et m’exaspère. Le pouvoir de ces images sur mon ventre est si radical, si puissant, que mon nerf optique me semble directement relié à mes entrailles, et mon cerveau, ma merveilleuse machine à fantasmes et à projections privées, endormi et inutile derrière le rideau opaque de ma volonté, demeure impuissant à réagir, à seulement participer…gourgandine02-3

Peu à peu cependant, la stupéfaction s’épuise, le choc s’affadit, et j’inventorie plus lucidement, plus intelligemment les composantes du tableau. Et peu à peu l’homme y trouve sa place : là où je ne voyais qu’accessoires au service du culte féminin, énormes matraques à combler la femme, gourdins colossaux pour l’écarteler, cônes géants, dégoulinants pour sa gourmandise, je finis par considérer ses partenaires, forêt que cachaient les fûts étonnants de leur virilité. Derrière chaque tronc, un homme. Sa grimace douloureuse et concentrée, ses muscles arrondis dans l’effort de la pénétration, ses mains crispées, ses jambes ouvertes, ses fesses élargies. Lui aussi fendu, troué. Lui aussi capable d’écartèlement, d’exhibition, du don inouï et divin de l’indécence. Et armé si démesurément qu’il me semble consulter un traité de tératologie plutôt qu’un catalogue de situations quotidiennes. Ces acteurs sont à coup sûr des exceptions. Leur monstrueuse anatomie m’excite à présent, pour ce qu’elle représente de rêve inaccessible et farouche. Je suis sûre que jamais, dans la vie, je ne rencontrerai la pareille. Jamais un garçon, un homme, ne sera capable avec autant d’époustouflante impudeur de se donner en spectacle à mes regards conquis , jamais je ne m’assiérai, comme cette brune trop maigre qui écarquille ses cuisses de sauterelle, sur un pilier de chair rose, bien droit et cylindrique, dangereusement enflé, jamais ne je ressentirai l’exaltante, la délicieuse terreur d’éclater sous son invasion. »

gourgandine02-2 

Pour les illustrations de ce passage, Tom Poulton est vraiment celui qui approche le plus l'authenticité de la scène 

 

 

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Dimanche 22 juin 2014 7 22 /06 /Juin /2014 12:56

Il fait beau, il fait chaud. C'est l'été... Alors pourquoi pas un dimanche à la plage pour profiter des bienfaits d'un premier bain de mer et de soleil ?

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Samedi 21 juin 2014 6 21 /06 /Juin /2014 10:58

Louis de Gonzague était issu de la haute aristocratie italienne. À 9 ans, il fut envoyé comme page à la cour de Florence. Confronté aux fastes de la cour et à la corruption de ses moeurs, il fait voeu de chasteté. À 17 ans, après un séjour à la cour de Madrid, il décide de devenir jésuite et mène alors une existence austère où se mêlent études intensives et privations. En 1591, l'épidémie de peste qui ravage Rome l'emporte à l'âge de 23 ans. Sa mort prématurée en a fait le saint patron de la jeunesse

Comme illustrations, je vous ai choisi deux tableaux de Georges DELFAU qui offrent une vision plus grivoise des plaisirs de la jeunesse...

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Et pour continuer avec l'exaltation insouciante de cette jeunesse, voici deux illustrations pour la fête de la musique

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Vendredi 20 juin 2014 5 20 /06 /Juin /2014 09:00

Françoise REY, La Gourgandine

Éditions Albin Michel, 2002

gourgandine

édition livre de Poche n° 30018, en couverture illustration de Man RAY : La Vierge (détail, 1969

Récit autobiographique où Françoise Rey nous raconte son enfance et sa découverte de la sexualité dans les années 1960

Extrait n° 1 : orgasme dans les toilettes, magnifique texte tout en grâce fiévreuse..

gourgandine2

gourgandine1« Maintenant, je tire le verrou au cabinet, je m’y installe, je m’y ouvre, largement, comme on s’envole, et dans ma tête surgissent des images insensées, affolantes, incontrôlables, d’hommes, de femmes qui me contemplent, qui plongent leurs regards avides à l’intérieur de moi, qui voient l’invisible, l’immontrable, qui adorent à genoux le trésor de ma révélation, l’or incarnat de ma faille offerte, il n’y a plus d’obscénité, ou alors elle est délectable, permise, obligée, une religion étrange a fait de moi cette créature écartelée, livrée à l’adoration du monde, je rêve de me donner plus encore, plus, bien plus, jusqu’à la déchirure, jusqu’où une petite fille peut-elle ouvrir les genoux ? Rien que ce rite-là, rien que cette recherche, rien que la limite chaque fois repoussée, le ravin de plus en plus exhibé, de plus en plus béant où mon cœur va descendre et exploser, rien que ça, et je franchis les barrières de notre univers dans des gerbes d’étincelles, je monte, monte, la joie brutale, fulgurante, me propulse dans les champs célestes, où l’air pétille comme du champagne… Somptueuse volupté… (…) Mille fois de décide de ne plus jamais repartir. De ne plus jamais réitérer la magnifique cérémonie de ma joie, et mille fois je retombe, l’appel est trop violent, ma tête, mon cœur, mon ventre, tous conspirent à la déchirante reddition, tous réclament l’essor divin, la magique secousse, l’odyssée d’où je reviendrai essoufflée, éblouie, consternée comme un ivrogne aux résolutions menteuses. »

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Jeudi 19 juin 2014 4 19 /06 /Juin /2014 09:42

Je n'ai pas trouvé de meilleur titre pour cet article. Sans prétendre être expert en matière d'image érotique, il me semble avoir remarqué que la plupart des illustrateurs concentrent le regard du spectateur sur les sexes et délaissent les visages qui souvent restent inexpressifs ou expriment un plaisir qui paraît artificiel et forcé. Cependant quelques illustrateurs parviennent à saisir ce moment d'extase sur le visage des partenaires et à leur donner vie... Ces expressions vont de la retenue pudique à la jouissance presque douloureuse, en passant par la concentration extrême ou l'abandon au plaisir... En voici quelques exemples où vous reconnaîtrez au passage 2 illustrations de Poulton et une de Chimot

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Mercredi 18 juin 2014 3 18 /06 /Juin /2014 09:25

Nicole AVRIL, La disgrâce, Éditions Albin Michel, 1981

En Charente Maritime, dans leur propriété de la Prée, non loin de La Rochelle, la jeune Isabelle surprend sa mère, dans une grange, avec Vincent, un jeune homme dont elle est secrètement amoureuse

 disgrace4« - Est-ce possible, est-ce possible que cela existe encore ? interrogeait sa mère. Je croyais que jamais plus, non jamais plus… C’est possible, oui, je me croyais morte, je …

Des exclamations, des demi-mots, des syllabes sans suite, des plaintes et enfin un bruit mou qu’Isabelle reconnut avec certitude, le bruit de vêtements tombant à terre. Maintenant ils devaient être nus, ils étaient nus, nus comme dans les films, et la chaleur n’y était pour rien, ni la proximité de la mer. Non, ils ne courraient pas se baigner, elle n’était pas assez sotte pour le croire et elle aimait trop Vincent pour ne pas deviner que ce qu’elle-même désirait, c’était sa mère qui allait l’obtenir. Sa mère toute nue, si belle, plus belle que les dames des magazines, toute dorée et fine et lisse, toute longue et tendre, toute brune et digne et obscène, soufflant comme un cheval qui se cabre, collant sa bouche à celle de Vincent (…)

Comme tu es bonne, disait Vincent et Isabelle écoutait…  Pourquoi disait-il : tu es bonne ? N’était-il pas d’usage de parler de la belle Mme Martineau-Gouly ? De la belle, non de la bonne Mme Martineau-Gouly. Jusqu’à ton cœur, j’irais bien  jusqu’à ton cœur, ajoutait-il. Ces mots, tandis qu’ils faisaient mal à Isabelle, lui donnaient aussi le sentiment d’assister, captive dans son trou d’ombre et presque ensorcelée, à un mystère inouï où la jouissance et la douleur se mêlaient au point qu’elle n’aurait su dire si elle souhaitait qu’on mît tout aussitôt un terme à son supplice ou qu’au contraire il se prolongeât. (…)disgrace5

- Bouffe-moi, dit soudain Mme Martineau-Gouly, la belle Mme Martineau-Gouly.

Un cri. C’était presque un cri. Rauque et pourtant éclatant. Était-ce vraiment sa mère qui avait prononcé ces mots ? Isabelle avait à peine reconnu sa voix. Comme dans les films d’épouvante, on eût dit qu’un esprit malin s’était glissé dans le corps de sa mère et parlait par sa bouche. Comme l’amour pouvait-il métamorphoser une femme douce en un monstre ? À l’horreur qu’éprouvait Isabelle s’ajouta alors une sorte d’exaltation qui lui fit soudain espérer le pire, c’est-à-dire que sa mère ne ressemblât plus à sa mère, et que par d’autres cris encore plus terrifiants et par des actes encore plus insensés, elle trahît de manière certaine la transformation qui s’était opéré en elle.

 

disgrace1Le désir d’Isabelle fut satisfait au-delà de toute espérance, car la belle Mme Martineau-Gouly, de cette vois qui n’appartenait plus à la reine de la Prée, mais plutôt à une créature sortie des cauchemars de sa fille, prononça bien des mots qu’elle n’avait point coutume d’utiliser en société et même en famille. Le plus étrange encore était que Vincent habituellement plus libre qu’elle dans son langage, plus exubérant et fantasque dans es gestes ne la suivît que de très loin sur ce terrain-là. (…) Isabelle risqua un œil hors de sa cachette. Elle ne vit que deux corps nus, farouchement emmêlés, que deux êtres si parfaitement occupés d’eux-mêmes qu’elle aurait pu, à cet instant-là, si elle en avait eu le courage, sortir de son trou et traverser calmement la pièce sans que le couple desserrât son étreinte, sans même qu’il s’aperçut de sa présence. Pour eux, elle n’existait pas… »disgrace2

disgrace3

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