Mercredi 18 juin 2014 3 18 /06 /Juin /2014 09:25

Nicole AVRIL, La disgrâce, Éditions Albin Michel, 1981

En Charente Maritime, dans leur propriété de la Prée, non loin de La Rochelle, la jeune Isabelle surprend sa mère, dans une grange, avec Vincent, un jeune homme dont elle est secrètement amoureuse

 disgrace4« - Est-ce possible, est-ce possible que cela existe encore ? interrogeait sa mère. Je croyais que jamais plus, non jamais plus… C’est possible, oui, je me croyais morte, je …

Des exclamations, des demi-mots, des syllabes sans suite, des plaintes et enfin un bruit mou qu’Isabelle reconnut avec certitude, le bruit de vêtements tombant à terre. Maintenant ils devaient être nus, ils étaient nus, nus comme dans les films, et la chaleur n’y était pour rien, ni la proximité de la mer. Non, ils ne courraient pas se baigner, elle n’était pas assez sotte pour le croire et elle aimait trop Vincent pour ne pas deviner que ce qu’elle-même désirait, c’était sa mère qui allait l’obtenir. Sa mère toute nue, si belle, plus belle que les dames des magazines, toute dorée et fine et lisse, toute longue et tendre, toute brune et digne et obscène, soufflant comme un cheval qui se cabre, collant sa bouche à celle de Vincent (…)

Comme tu es bonne, disait Vincent et Isabelle écoutait…  Pourquoi disait-il : tu es bonne ? N’était-il pas d’usage de parler de la belle Mme Martineau-Gouly ? De la belle, non de la bonne Mme Martineau-Gouly. Jusqu’à ton cœur, j’irais bien  jusqu’à ton cœur, ajoutait-il. Ces mots, tandis qu’ils faisaient mal à Isabelle, lui donnaient aussi le sentiment d’assister, captive dans son trou d’ombre et presque ensorcelée, à un mystère inouï où la jouissance et la douleur se mêlaient au point qu’elle n’aurait su dire si elle souhaitait qu’on mît tout aussitôt un terme à son supplice ou qu’au contraire il se prolongeât. (…)disgrace5

- Bouffe-moi, dit soudain Mme Martineau-Gouly, la belle Mme Martineau-Gouly.

Un cri. C’était presque un cri. Rauque et pourtant éclatant. Était-ce vraiment sa mère qui avait prononcé ces mots ? Isabelle avait à peine reconnu sa voix. Comme dans les films d’épouvante, on eût dit qu’un esprit malin s’était glissé dans le corps de sa mère et parlait par sa bouche. Comme l’amour pouvait-il métamorphoser une femme douce en un monstre ? À l’horreur qu’éprouvait Isabelle s’ajouta alors une sorte d’exaltation qui lui fit soudain espérer le pire, c’est-à-dire que sa mère ne ressemblât plus à sa mère, et que par d’autres cris encore plus terrifiants et par des actes encore plus insensés, elle trahît de manière certaine la transformation qui s’était opéré en elle.

 

disgrace1Le désir d’Isabelle fut satisfait au-delà de toute espérance, car la belle Mme Martineau-Gouly, de cette vois qui n’appartenait plus à la reine de la Prée, mais plutôt à une créature sortie des cauchemars de sa fille, prononça bien des mots qu’elle n’avait point coutume d’utiliser en société et même en famille. Le plus étrange encore était que Vincent habituellement plus libre qu’elle dans son langage, plus exubérant et fantasque dans es gestes ne la suivît que de très loin sur ce terrain-là. (…) Isabelle risqua un œil hors de sa cachette. Elle ne vit que deux corps nus, farouchement emmêlés, que deux êtres si parfaitement occupés d’eux-mêmes qu’elle aurait pu, à cet instant-là, si elle en avait eu le courage, sortir de son trou et traverser calmement la pièce sans que le couple desserrât son étreinte, sans même qu’il s’aperçut de sa présence. Pour eux, elle n’existait pas… »disgrace2

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Mardi 17 juin 2014 2 17 /06 /Juin /2014 09:38

Un grand classique de la littérature et de l'iconographie érotiques : la nonne nymphomane et le moine (ou à l'occasion le curé) lubrique... Evidemment, toutes les situations sont permises, toutes les perversions également... au plaisir décuplé par la transgression de l'interdit.

La galerie débute par une interprétation très intéressante de l'histoire d'Héloïse et Abélard

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Lundi 16 juin 2014 1 16 /06 /Juin /2014 09:21

Saviez-vous qu'il existe des produits halal pour sex-shops ? Deux grandes chaînes européeennes de sex-shops (Le Hollandais El Asira qui propose déjà ses produits en ligne sur internet et l'Allemand Beate Uhse)  viennent de s'unir pour ouvrir une enseigne halal à La Mecque où 3 millions de pélerins se rendent chaque année. La boutique proposera des crèmes, des lotions, des bougies parfumées et huiles de massage afin de créer une ambiance sensuelle...

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Mardi 10 juin 2014 2 10 /06 /Juin /2014 09:00

La Poste finlandaise a préparé une série de timbres érotiques gays dont la mise en vente est prévue à l'automne 2014. Ces timbres ont été réalisés par l'artiste Touko Laaksonen, plus connu sous le pseudonyme de "Tom of Finland". Malgré l'indignation et les pétitions de protestation des homophobes, la Poste finlandaise a déjà enregistré des milliers de commandes...

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Lundi 9 juin 2014 1 09 /06 /Juin /2014 09:15

4. Printemps-été 1992

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En mars, j’avais appris ma nomination en Afrique de l’est pour un contrat de quatre ans. J’avais donc vidé ma maison que j’avais mise en location et, en attendant de partir, je vivais chez mes parents. C’est par le plus grand des hasards que j’ai retrouvé Céline… Faisant des provisions dans un supermarché, je croise Marc, un ancien copain de fac. On discute, il m’apprend qu’il est devenu journaliste, qu’il est marié avec Céline depuis plus de 10 ans, que leur couple bat de l’aile et que lui aussi ne va pas tarder à quitter la métropole pour aller travailler en Guyane. Il m’invite à venir les rencontrer dès le lendemain soir.

celine4-2C’est ainsi que je retrouve Céline. Cela fait plus de 15 ans qu’on en s’est vus. Elle n’a guère changé. Ils vivent dans une immense maison en bordure de marais, avec un chien – un border coolie - et deux chats, mais sans enfants. Profitant d’une absence de Marc, Céline me raconte rapidement qu’ils vivent presque séparés, qu’il habite dans une sorte de chambre mansardée dans une petite maison attenante où il a son bureau et où il reçoit des amis… Je comprends très vite qu’en fait d’amis, il s’agit de ses jeunes maîtresses. On passe une bonne soirée bien arrosée à évoquer le passé et nos projets d’avenir où Céline n’a aucune place.  À deux heures du matin, Marc se retire dans ses appartements et je reste seul avec Céline. On cause encore un peu puis elle me dit :

- Allez, viens, on va se coucher.

J’ai 40 ans, elle en a 42… Nous ne sommes plus des enfants. Pendant les 15 années qui viennent de s’écouler, le sida a fait son œuvre. Si les gestes, les caresses sont devenus plus expérimentés, plus efficaces mais moins spontanés, la prudence est de mise. On sort les capotes. Céline mouille toujours autant. Au fil du temps et de ses amours, sa chatte semble avoir encore gagné en souplesse et en profondeur. Toutes les audaces sont permises, tous les jeux de langues, de doigts, de mains… Aucune pudeur, aucune retenue dans les mots… On baise jusqu’à l’aube, avec des intermèdes où on  fume des joints, en buvant du Perrier. La nuit est à nous. À l’aube, on entend la voiture de Marc qui part au boulot. Alors, avec Céline, on reste au lit jusque tard dans l’après-midi à se caresser, à se donner du plaisir…celine4-4

Pendant les trois mois qui suivent, jusqu’en août 1992, je viendrai régulièrement passer une soirée dans la grande maison au bord des marais. C’était Céline qui me passait un coup de fil pour me dire qu’elle était seule et aimerait bien que je vienne lui tenir compagnie. Marc était de plus en plus absent, distant, et tout absorbé par les préparatifs de son départ. Avec Céline, je crois qu’on s’aimait vraiment. Je me souviens qu’on avait même envisagé qu’elle vienne me rejoindre en Afrique, une fois qu’elle aurait réglé ses affaires sur place : divorce, vente de leur maison… On faisait semblant d’y croire même si je savais qu’elle n’abandonnerait pas ses parents malades qui habitaient à une vingtaine de kilomètres de là.

Début septembre 2012, j’ai embarqué à Roissy dans un Boeing 747 d’Air France. Cap sur les rivages de l’Océan Indien. Je partais pour 7 années d’éloignement de la Métropole. Comme je l’avais pressenti, Céline n’est jamais venue me rejoindre sous le tropique du Capricorne

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Epilogue. novembre 2005.

Un jour par curiosité, je tape sur internet le nom de Céline et voilà que je tombe sur un numéro de téléphone… J’appelle. C’est bien elle. Aussitôt, elle m’invite à venir la voir quand je serai de passage dans la région. Quelques mois plus tard, je lui rends visite, accompagné de ma femme et de ma fille. Céline habite désormais dans une petite maison sans âme d’un lotissement triste à pleurer… Une visite douloureuse. Je retrouve une personne malade, physiquement mais surtout mentalement, rongée par la peur de la vieillesse et de la mort, ressassant ses rancoeurs et de mauvais souvenirs… On passe presque deux heures à écouter ses monologues amers… C’était notre dernière rencontre,  la rencontre de trop

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Dimanche 8 juin 2014 7 08 /06 /Juin /2014 10:28

Né vers 456 en Flandre, Médard de Noyon fut disciple de saint Rémi et devint d'abord évêque de Vermand (près de Saint Quentin), puis de Noyon en 530. ll entreprit d'évangéliser la Flandre. Son épiscopat fut marqué par sa grande bonté et sa mansuétude. Par exemple il se montra très tolérant à l'égard des pauvres, refusant de punir les chapardeurs qui venaient voler dans son jardin, son poulailler ou son verger. Il mourut en 560.

Médard de Noyon est devenu le saint patron des agriculteurs et des brasseurs et son nom est invoqué pour faire venir le beau temps aussi bien que la pluie. 

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Samedi 7 juin 2014 6 07 /06 /Juin /2014 10:08

3. Novembre 1976. Camaret ( Finistère )

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celine3-3Nous passons quelques jours de vacances ; Anne et moi, dans une des innombrables maisons de sa famille. Son oncle et ses tantes possédaient entre autres un manoir classé du XVIème siècle – la propriété voisine était une des résidences d’un président africain, autant dire que dans les environs ça grouillait de gardes du corps et de policiers en civil - , une ferme traditionnelle dans le Pays d’Auge, une villa dans le golfe du Morbihan, un appartement aux Baléares, un autre sur la côte d’azur, etc. Et une immense maison à Camaret, avec vue sur la rade de Brest, maison si vaste qu’elle avait été divisée en trois appartements indépendants. En cette fin d’automne plutôt frisquet, nous avions préféré nous installer pour ces quelques jours dans une petite maison de deux pièces située à l’entrée du parc, autrefois destinée au logement des gardiens et plus facile à chauffer. Ce fut une semaine magnifique dont je garde encore aujourd’hui un souvenir ému. Il y avait tous les ingrédients du bonheur : les splendides paysages de l’automne breton, les matins brumeux, les plages désertes, les falaises de granit, la froidure presque sèche des jours ensoleillés…

Céline vint nous rendre visite pendant deux jours. C’était Anne qui l’avait invitée à se joindre à nous, peut-être pour tenter de conjurer le sombre avenir qui menaçait notre couple. En effet, quelques mois plus tard, nous allions nous séparer définitivement.celine3-1

Donc, promenades sur les plages, photos de bord de mer, crêperies, plateaux de fruits de mer, farniente… Le soir, pour coucher, il n’y avait qu’une seule chambre, avec deux lits : un vaste lit à deux places pour nous, un plus petit pour Céline… Dans l’obscurité, une fois les lumières éteintes, on continuait de se parler. Le second soir, comme il ne faisait décidément pas très chaud, Anne proposa à Céline de venir nous rejoindre dans notre lit. À cette époque, je savais déjà qu’Anne était bisexuelle, même plus homo qu’hétéro, mais Céline l’ignorait complètement. Ce fut donc en parfaite innocence qu’elle vint se coucher dans notre grand lit conjugal. Anne m’écarta doucement pour lui faire une place entre nous deux. Voici donc Céline bien au chaud. Elle me tourne le dos et me présente ses fesses. Son visage, ses seins, son ventre sont tournés vers Anne. Les discussions reprennent dans l’obscurité totale, mais entre les mots, je devine bientôt des mouvements de bras, des glissements de mains sous les draps, des froissements de tissus… Puis, tout se tait. Cette fois, j’entends distinctement le chuintement humide de leurs bouches qui s’embrassent, de leurs langues qui se mêlent. Tout doucement, je relève la nuisette de Céline pour dégager ses fesses. Ma main s’aventure dans le grand sillon, à la recherche de sa vulve. Anne est déjà dans la place, à lui fouiller le vagin et à lui titiller le clitoris. Céline est trempée de désir. Je ne tarde pas à bander ferme. Je me mets en position. Céline se cambre pour me présenter son cul. Je l’encule sans ménagement, jusqu’au fond, jusqu’à sentir la main d’Anne sur mes couilles. Céline se fait prendre en sandwich : par devant, les doigts d’Anne qui la baisent et sa bouche qui lui lèche les seins ; par derrière ma queue allant et venant dans son cul. Je ne sais pas ce que Céline fait de ses dix doigts, mais je suppose aux soupirs et autre gémissements d’Anne qu’elle ne doit pas rester inactive et s’occuper efficacement du sexe de ma compagne. Je ne me souviens plus dans quel ordre ni combien de fois nous avons joui. Ce qui est sûr, c’est que chacun y a trouvé son compte. Moi, j’ai éjaculé une première fois dans le cul de Céline qui se tortillait comme une anguille, le corps trempé de sueur, en grognant de plaisir…

celine3-2Plus tard dans la nuit, il me semble qu’une bouche m’a sucé et que j’ai pénétré un sexe… Mais il faisait si sombre… Le lendemain, Céline reprenait la route, et un mois plus tard, Anne et moi, nous nous séparions après six années de vie commune.

 

Suite à un déménagement et de nouvelles rencontres, j’ai alors perdu tout contact avec Céline.

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Vendredi 6 juin 2014 5 06 /06 /Juin /2014 08:52

D'abord militaire, Claude devint moine à Condat dans le Jura, puis fut nommé évêque de Besançon. Mais, au bout de 7 années, il renonça à cette charge pour retourner à la solitude monastique. Il mourut dans le dénuement en 699.

On dit que 500 ans après sa mort, son corps exhumé était encore intact. Ce prodige attira de nombreux pélerins vers l'abbaye et les miracles se multiplièrent sur sa tombe. Claude est le saint patron des bimbelotiers et surtout des pipiers 

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dessin de Sandokan (hommage à Magritte)


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"Une bonne pipe" par Dubigeon

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Jeudi 5 juin 2014 4 05 /06 /Juin /2014 09:17

2. Septembre 1975- juin 1976   

celine2-1Après une courte trêve estivale, nos relations intimes reprennent à l’automne 1975. J’ai trouvé un travail en ville tandis que Céline, moins chanceuse, se trouve reléguée à plus de 40 kilomètres. Mais comme elle continue tout en bossant de suivre des cours à la fac pour terminer sa maîtrise de lettres, elle vient chaque semaine passer deux jours sur place et, plutôt que de faire la route, elle reste coucher chez nous. C’était la nuit du mercredi au jeudi. Dans le même temps, pour financer ses études, mon épouse Anne avait trouvé un poste de surveillante d’internat dans un lycée où, trois fois par semaine, elle assurait une garde de nuit, si bien que la soirée et la nuit du mercredi au jeudi, Céline et moi étions seuls ensemble.

C’est ainsi que s’est mis en place, pendant près d’un an une sorte de rite quasiment immuable. Céline arrivait vers 19 heures, juste après le départ d’Anne. On prenait un whisky, on dînait sagement dans la cuisine puis on passait au salon où on s’installait dans le canapé pour regarder la télé : elle à gauche, moi à droite, toujours. On regardait n’importe quoi, de toute façon on s’en fichait… L’important, c’était qu’il y ait des images sur l’écran…. Juste après le journal télévisé, Céline me disait :

- Je vais prendre ma douche…celine2-3

C’était le signal, une sorte de phrase codée qui signifiait que nous allions baiser. Un bon quart d’heure plus tard, elle était de retour, en chemise de nuit ou en nuisette. Elle reprenait sa place et on regardait l’écran. Mais bientôt je posais une main sur son genou, elle écartait un peu les jambes et posait sa main droite sur ma braguette. Sans un mot, mes doigts rampaient entre ses cuisses à la rencontre de sa chatte, tandis que les siens dégrafaient mon ceinturon,  ouvraient ma braguette, sortaient ma bite déjà dure et la branlaient lentement. Bien calée dans le fond du canapé, retroussée jusqu’aux hanches, les jambes grandes ouvertes, Céline me laissait libre accès à son ventre… Ces caresses pouvaient durer longtemps, chacun se retenait de jouir pour en profiter au maximum… Quand on n’en pouvait plus, je m’agenouillais entre ses  jambes pour lui lécher longuement la vulve… Elle était incroyablement mouillée. Puis, la saisissant par les hanches, je l’attirais vers moi et, tout naturellement, je la pénétrais… On était chevillés l’un à l’autre. Pas besoin de va-et-vient furieux. On baisait doucement, calmement, sans un mot, en se regardant droit dans les yeux… On jouissait. Quand c’était fini, on reprenait nos places de téléspectateurs et on finissait la soirée comme ça, elle le ventre à l’air, débordant de sperme, moi la queue flasque et poisseuse qu’elle manipulait d’une main distraite. Vers minuit, après une chaste bise amicale, chacun allait dormir dans son lit.

celine2-2Les seuls soirs où le rituel était un peu bousculé, c’était les jours de Coupe d’Europe de Football. Saison 1975-76, c’est la grande épopée des Verts… Les soirs de match, Céline était plus attentive à ce qui se passait sur l’écran. Alors, au lieu de baiser face à face, elle s’asseyait sur mon ventre de façon à ne rien perdre des actions de jeu… On baisait comme ça, sans vraiment bouger, ma queue plantée droit dans son vagin. D’une main, elle se branlait et me caressait les couilles à l’occasion, moi je lui tenais les seins à pleines paumes… Je sentais les vibrations et les ondulations de son ventre qui me suçait goulûment la queue… Je crois que je n’ai jamais autant aimé le foot que pendant la saison 1975-76…

Les Verts ont fini par perdre en finale. Ce soir-là, le mercredi 12 mai, nous avons baisé comme d’habitude, en regardant le match, mais de façon plus intense… Je me souviens que Céline a joui au moins trois fois et que j’ai réussi à rester dans son ventre presque toute la partie, et à éjaculer deux fois sans quasiment débander…

Fin juin, le contrat d’Anne a pris fin et Céline a cessé de venir passer chez nous la nuit du mercredi au jeudi…

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Mercredi 4 juin 2014 3 04 /06 /Juin /2014 09:51

Keepsake.

Mes amours. Céline.

1 : 1974

celine1-3Nous l’appellerons Céline. Elle était de deux ans mon aînée. Nous avions fait connaissance sur les bancs de la fac de lettres, en première année de licence. On travaillait en binôme sur les auteurs du XVIII ème siècle, et plus particulièrement sur Diderot. Nos travaux de recherche nous amenaient à nous rencontrer régulièrement, le plus souvent chez moi, car elle habitait à plus de 30 km de la ville. Céline était châtain avec des cheveux frisés très fins. Un petit nez pointu, une peau pâle, des lunettes rondes cerclées d’acier, toujours en pantalon et grande fumeuse de Gitanes. Pendant plus de deux années, nos relations restèrent très platoniques. Et puis en 1974, il a bien fallu songer à trouver du boulot. Nous étions quatre bons copains de fac, et par le plus heureux des hasards, nous avons décroché chacun un poste de maître-auxiliaire (prof au rabais) pour une année dans un collège à près de 80 km. Plutôt que de se taper la route tous les jours, nous avons opté pour la colocation d’une maison individuelle proche du collège. Il y avait là Marie-Christine qui enseignait le français comme moi, Pascal qui enseignait les maths et Céline l’anglais. Comme la maison était petite, les deux filles occupaient chacune une chambre et Pascal et moi partagions le séjour. On y habitait du lundi au vendredi. C’est là que ma relation avec Céline, une nuit d’hiver, a pris un tour nouveau. Il était deux heures du matin, Je ne trouvais pas le sommeil. À l’autre bout du séjour, Pascal dormait et surtout ronflait comme une forge. De guerre lasse, je me suis levé pour aller trouver refuge dans la cuisine… Et c’est en passant dans le couloir, devant la porte de Céline que j’ai choisi de franchir le Rubicon. La porte n’était pas fermée à clef, je suis entré tout doucement et me suis assis dans l’obscurité au bord du lit. Elle ne dormait pas, m’a demandé ce qui n’allait pas ; je lui ai expliqué la situation – ce qui était inutile puisque les ronflements de Pascal parvenaient jusque dans sa chambre.celine1-5

- Si tu veux, viens te coucher avec moi… Mais avant, ferme bien la porte !

Je me suis glissé dans ses draps chauds. C’était un lit de 120, plutôt étroit, et nos corps se touchaient forcément. Céline dormait en nuisette de coton retroussée sur ses hanches. On s’est naturellement enlacés et embrassés à lèvres que veux-tu. D’une main agile, elle chercha mon sexe dans mon caleçon, tandis que je glissais la mienne entre ses cuisses à la rencontre de sa chatte. C’était la première fois de ma courte existence que je caressais un sexe aussi humide. J’en avais les doigts trempés. On peut dire que Céline dégoulinait. Une mouillure très chaude, à peine visqueuse, comme une salive tiède sans cesse renouvelée. Suivant le grand sillon de sa vulve, ma queue raide est entrée toute seule dans son vagin, comme aspirée dans ses profondeurs moites. Pour ne pas faire de bruit, nous n’avons cessé de nous embrasser… Céline a joui presque aussitôt, en me mordillant la langue…Plus tard, alors qu’elle était couchée sur moi, ce fut à mon tour de lui inonder le ventre de foutre.

 

celine1-1Vers 5 heures du matin, j’ai regagné mon lit dans le séjour où Pascal ronflait toujours, mais cette fois, je n’eus aucun mal à trouver le sommeil. Cette nuit fut la première d’une longue série. Une à deux fois par semaine, toujours après minuit, alors que Pascal ronflait, je me retrouvais pour une heure ou deux dans le lit de Céline. Je crois que les autres ignorèrent tout de nos rencontres nocturnes. À chaque fois, je trouvais Céline toujours aussi trempée, aussi disposée à l’amour. J’appris plus tard de sa bouche que, pour s’aider à s’endormir et dissiper ses angoisses, elle se branlait presque tous les soirs dans son lit. Nos amours clandestines durèrent jusqu’en juin 1975, toujours dans le noir, pour ne pas éveiller les soupçons. Ainsi, pendant des mois, je ne connus du corps que Céline que la sensation de sa peau sous mes doigts, l’odeur de son cou, de ses cheveux, la saveur liquide de son sexe et ses discrets soupirs à mon oreille… À la fin juin, notre quatuor se dispersa, mais je n’en cessai pas pour autant de voir régulièrement Céline…

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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