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Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Camille de Lellis était d'origine italienne. Orphelin et très pauvre, il eut une jeunesse assez mouvementée. D'abord soldat mercenaire dans l'armée espagnole pour combattre les Turcs, il perd tout son bien au jeu. Il finit par devenir serviteur dans un couvent de Capucins. C'est là qu'il se convertit. Malade d'un ulcère à la jambe, il doit se faire soigner dans un hôpital de Rome et découvrant la détresse des malades, il va désormais leur consacrer toute sa vie et toute son énergie. Il fonde alors l'ordre des clercs réguliers pour le service des malades. Il mourut d'épuisement à Rome en 1614.
Camille de Lellis est le saint patron des hôpitaux, des infirmiers et des malades. Il est invoqué pour l'acompagnement des malades.
Keepsake, page 25
Mes aventures et mésaventures
1982-1992 : la décennie libertine
Granville, juillet 1984 : départ de la course du Figaro.
À l’époque, avec une amie nous avions le projet d’acheter un grand voilier et de partir pour un long périple sur les océans. Pour cela, j’effectue plusieurs stages de navigation afin de parfaire mes connaissances et ma pratique de la voile.
Juillet 1984 : stage de deux semaines en Manche Ouest à bord du très gros voilier d’un ancien concurrent de la Transat des Alizés. Comme par hasard, on fait escale à Granville la veille du départ de la course du Figaro. Soirée à bord très arrosée… On est une dizaine dans le carré : autant de filles que de mecs… À table, je suis assis à côté d’une petite femme brune dont j’ai complètement oublié le nom. On parle, on boit, on sympathise… On se touche, on se caresse. Vers minuit, la tablée se disperse. Avec ma compagne d’un soir, on va faire un tour des pontons, bras dessus, bras dessous… Une heure du matin : retour au bateau. Le pont est désert. On met de la musique douce, on danse, corps à corps, bouche à bouche, ventre à ventre. Elle m’invite dans son voilier pour un dernier verre.
Son bateau est tout au bout d’un ponton obscur. Il fait nuit. On tient à peine à deux dans la cabine surchauffée. L’occasion est trop belle pour envoyer valser les vêtements. Nous voilà bientôt à poil sur la bannette. Nos bouches ne se quittent pas. Je bande, elle est trempée. On baise une première fois dans les ténèbres du carré, puis une seconde fois sur le pont à la recherche de la fraîcheur de la nuit. Je me souviendrai toute ma vie de cette seconde séance de baise lente et langoureuse, au milieu des bateaux immobiles, avec juste le bruit des haubans tintant sous la brise nocturne et au loin, les lumières de la ville ensommeillée. Elle avait de petits seins aux mamelons grenus, une bouche aux saveurs fruitées et un con profond et huileux… Sans oublier son clitoris qu’elle branlait habilement.
Une fois nos corps apaisés, elle est allée se coucher dans sa cabine. Moi, j’ai regagné tant bien que mal mon voilier… Le lendemain, on a levé l’ancre à l’aube et je ne l’ai jamais revue. Je ne me souviens même pas de son prénom.
Les esprits chagrins taxeront cet article de sexiste. Ils n'auront pas tort, mais pour ma défense, je leur répondrai que malgré toutes mes recherches, je n'ai pu trouver d'illustration montrant la gent masculine en train de se charger de la corvée de lessive. L'ABCD de l'égalité a encore du boulot en ce domaine. Gageons cependant qu'une fois le linge lavé, nos belles ménagères seront elles aussi bien "lessivées"...
Gabriel Garcia MARQUEZ, Cent ans de solitude, 1967
Editions du Seuil, 1968
Je viens de relire pour la cinquième fois en trente ans ce chef d’œuvre de Gabriel Garcia Marquez. Je vous ai choisi ce court passage en toute fin de roman, où les deux derniers descendants de la lignée de José Arcadio Buendia, une tante et son neveu, s’aiment d’un amour sans retenue et sans tabou.
« Ils ( Amaranta Ursula et Aureliano) s’adonnaient à l’idolâtrie de leurs corps en découvrant que ce qui répugnait dans l’amour recelait des possibilités inexplorées, beaucoup plus riches que celles du désir. Tandis qu’il massait avec des blancs d’œufs les seins érectiles d’Amaranta Ursula, ou adoucissait à l’huile de palme ses cuisses élastiques et la peau de pêche de son ventre, elle jouait à la poupée avec l’impressionnant zizi d’Aureliano, lui dessinait des yeux de clown avec du rouge à lèvres et des moustaches de turc au fusain à sourcils, et lui mettait des petites cravates d’organsin et des petits chapeaux en papier d’argent. Une nuit, ils s’enduirent des pieds à la tête avec des abricots au sirop, se léchèrent comme des chiens et s’aimèrent comme des fous à même le sol de la véranda où les fit revenir à eux un torrent de fourmis carnivores qui s’apprêtaient à les dévorer tout vifs. »
Vous aurez sans peine reconnu une illustration de Manara
Aujourd'hui, rendez-vous au bord des routes ou devant vos petits écrans pour suivre le premier épisode de la grand-messe de l'EPO, du pot belge et des échappées de légende...
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