Lundi 11 février 2019 1 11 /02 /Fév /2019 08:00

"Villa Ferjac"

Cette nouvelle qui décevra sans doute les amateurs de scènes "hard" est la dernière qui devait composer le recueil "Cortisone Climax", recueil non publié suite au décès brutal de mon éditeur. Cette nouvelle écrite à la fin des années 80 fait directement référence à un épisode de ma vie qui date de l'année 1986. Pour des raisons professionnelles, j'avais été amené à habiter seul pendant près de six mois dans une grande villa très kitch construite au début du siècle (vers 1930) perchée en haut d'une falaise face à l'océan. Chaque soir, j'avais droit à un coucher de soleil grandiose sur les îles... Je garde de précieux souvenirs de ces mois de solitude presque monastique.

Chapitre 1

De la fenêtre de la chambre mauve, à deux pas du ciel lourd, on devine la mer. La maison est vieille maintenant, malgré ses persiennes fraîchement repeintes en bleu. Il me serait difficile d’expliquer en quelques mots comment j’en suis arrivé à ne plus quitter cette fenêtre sans horizon.

ferjac1

Lorsque j’ai acheté la maison, je venais de rompre avec Clara, ou, plus exactement, son départ avec la moitié de notre bibliothèque et sept années de souvenirs venait de mettre un point final à notre indifférence routinière. Plus rien ne nous attachait l’un à l’autre, pas même les joies du lit où nous avions partagé tant de moments heureux. Pourtant, mes doigts gardèrent longtemps en mémoire la douceur de son ventre de velours et, parfois, le parfum de son sexe pulpeux flottait encore dans mes draps de solitude.

Enfant, jamais je n’aurais imaginé que je puisse un jour franchir les hautes grilles du portail, pénétrer dans le parc et parcourir les allées sous les pins parasols qui dérobaient la maison aux regards des passants. Le visage de notre mère s’assombrissait lorsqu’au retour d’une de nos escapades printanières, nous lui avouions être passés par l’Allée des Cormorans pour faire halte quelques instants devant le portail toujours clos de la Villa Ferjac.

- Attendez que j’en parle à votre père quand il va rentrer ! Vous allez voir !

Elle nous promettait alors les pires châtiments. Mais, le soir venu, elle se gardait bien de lui en souffler mot, allant même jusqu’à nous adresser de muettes prières si, par hasard, notre père nous demandait où nous avions passé l’après-midi.

à suivre... 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 8 février 2019 5 08 /02 /Fév /2019 08:00

En 2018, Mic a consacré avec la même technique toute une série de dessins au thème de la transexualité. En voici un aperçu :

mictrans1

mictrans4

mictrans3mictrans2 

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 6 février 2019 3 06 /02 /Fév /2019 08:00

"Prendre son courage à deux mains". Rassembler toutes ses forces pour entreprendre quelque chose de difficile, ce qui implique d'être téméraire et de faire preuve de courage.

courage-2 mains1

courage-2mains

courage-2mains2

courage-2mains3

Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Lundi 4 février 2019 1 04 /02 /Fév /2019 08:00

Le saviez-vous ? # 120

Avez-vous déjà entendu parler de la forniphilie ? Il s'agit d'une des nombreuses formes de paraphilies (qui regroupent les manies à caractère sexuel) La forniphilie, aussi appelée objectification, est une sorte de bondage et d'excitation sexuelle où le corps du (de la) partenaire est considéré en tant qu'objet (machine, lustre, chaise, table, toilettes, etc) Le mot forniphilie, apparu dans les années 1980, est une sorte de mot valise qui est la combinaison de l'ancien français "fornir" qui signifiait, fourniture, ameublement, et de fornication auquel a été ajouté le suffixe grec philie (amour de

savoir120

savoir120-1

Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 1 février 2019 5 01 /02 /Fév /2019 08:00

Vous avez sans doute déjà vu des photos de Joséphine de l'Île Maurice ! Donc il est inutile de vous rappeler que Joséphine est une des stars poilues du net. Sa touffe est célèbre dans le monde entier ! Mais peut-être ignorez-vous qu'il lui arrive de se raser le pubis et qu'elle s'est fait récemment percer les lèvres vaginales pour orner sa vulve de bijoux "indiscrets". 

Alors, comment la préférez-vous ? Naturelle, avec sa généreuse toison pubienne dont les poils remontent vers le nombril, débordent sur ses cuisses et envahissent sa raie culière ?

j-h

j-k

Ou alors, rasée de près, de façon à dégager la vue sur sa vulve charnue, ses lèvres vaginales épaisses ? 

j-rasee-1

j-rasee-2

Quant à ses anneaux en piercing, je vous laisse imaginer tous les usages que vous pourriez en faire dans l'intimité, par exemple y glisser un doigt comme pour une alliance, y pendre un petit trousseau de clefs, y passer une chaîne en or sertie d'une pierre précieuse ou de perles en sautoir...

Si vous désirez en savoir plus sur Joséphine de l'Île Maurice ( plus de photos, de films x, de chansons, de confidences...) http://josephinedelilemaurice.unblog.fr 

pour accéder à son site, cliquez ICI

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 30 janvier 2019 3 30 /01 /Jan /2019 08:00

Troisième volet de l'exploration de l'œuvre de Mic. Nouveau graphisme et nouveau thème. En effet, Mic s'intéresse à toutes les techniques de représentation et à toutes les formes de sexualité. Ainsi, au cours des années 2017 et 2018, les arrière-plans épurés et l'homosexualité masculine étaient à l'honneur.

mic-men1

mic-men0

mic-men2

mic-men3

mic-men4

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 28 janvier 2019 1 28 /01 /Jan /2019 08:00

Les informations qui suivent sont tirées de l'ouvrage de Virginie Girod " La femme et  le sexe dans la Rome Antique" paru aux Editions Tallandier.

roma1

"Malheureusement il y a très peu de témoignages de femmes à cette période,  mis à part quelques graffitis à Pompéi. Il faut donc passer par le regard des hommes (poètes, médecins, politiciens) pour essayer de comprendre ce qu’elles ressentaient, quels étaient leurs plaisirs et contraintes autour de leur sexualité. Autant imaginer que dans une société radicalement phallocentrique, où la puissance et la reconnaissance de l'homme citoyen tourne autour du « Dominant-Pénétrant » et où le cadre de la morale sexuelle est posé autour de règles fixées par la coutume et la loi, les femmes n’avaient le droit de jouir d’aucun plaisir charnel.  Face aux hommes libres qui pratiquaient la pénétration à leur guise, le Fututor (pénètre vagin) et le Pédicator (pénètre anus ), les femmes  étaient classées selon leur statut social de naissance, la mère de famille ou la putain, qui déterminait leur conduite sexuelle.

roma2

Dans une société basée sur l’honneur, les matrones étaient les femmes les plus respectables. Elles devaient posséder la vertu essentielle de toute femme honnête, la chasteté; cela n’impliquait pas l’abstinence sexuelle comme on l’entend aujourd’hui, mais un état de pureté et de fidélité absolue. Il fallait aussi et surtout qu’elles soient fécondes, la plus grande qualité physique de la femme, et si ce n’était pas le cas, elles étaient montrées du doigt et répudiées. Ainsi, les matrones n’avaient qu’un seul moyen de se faire entendre et de faire pression,  elles organisaient des grèves de la fécondité, fortement redoutées par les hommes. Quant aux esclaves et aux louves (les prostituées), elles n’étaient qu’objet de désir et de mépris, en jouant tout de même un rôle social, puisqu’elles étaient taxées au profit des caisses de l’État.

roma3

La majorité des jeunes filles étaient fiancées à 10 ans et mariées entre 12 et 15 ans. Elles étaient observées et choisies selon certains critères de beauté et de santé parfois curieux, tels qu’une allure pas trop masculine, ni trop grosse et  molle, une bonne digestion, un bassin large, un aspect général normal et plus capital une matrice qui se devait d'être ni trop sèche, ni trop humide, ni trop fermée. Le soir des noces, les époux  pratiquaient la sodomie pour éviter le traumatisme de la défloration. Dès lors, la sexualité des jeunes matrones était tournée vers la procréation jusqu’à ce que leur corps cesse d’être fécond. Quant à la contraception, les médecins préconisaient outre la technique du retirement, d’éternuer et de faire des lavements de vagin après les rapports, l’intromission de pessaires à base de miel, d’huile d’olive ou de la résine de cèdre. Dès l’âge de 38 ans (âge de la vieillesse), les femmes n’étaient plus qu’objet de répulsion, leur sexualité réprouvée et leurs envies, des perversions.

L’appareil génital de la femme était encore peu connu, mis à part l’utérus qui joue le rôle de four où l’embryon se transforme, il n’y a aucune allusion à l’existence des ovaires, par exemple. Quant au clitoris, il est l’organe diabolisé par les hommes,  il est  jugé comme le concurrent du pénis et donc de la virilité de l’homme. Celle qui se trouvait dotée d’une hypertrophie, se voyait surnommée le « clitoris de truie  », et pouvait à la demande du mari subir une ablation au scalpel de leur organe dit «coupable». Les hommes qui pratiquaient des caresses bucco-génitales sur leur femme étaient tout simplement  des victimes d’une punition de Vénus. Le cunnilingus était considéré comme la pratique la plus ignominieuse car elle permettait d’offrir du plaisir aux femmes sans avoir recours au pénis ce qui était un signe de soumission à la femme. Ainsi à la Rome Antique, les hommes se plaisaient à s’insulter de Lèche vagin,  la pire des insultes. 

roma4

La masturbation des femmes était tolérée mais rare. Un fort appétit sexuel n’était pas digne d’une femme psychiquement normale et le plaisir ne convenait qu’à celles de mauvaise vie, mais il était tout de même favorable à la conception d’après les médecins. Celles qui s’abandonnaient à une sexualité en dehors du mariage ou qui subissaient un viol, avaient souvent recours au suicide pour regagner leur pudeur,  la souillure sexuelle était symboliquement indélébile aux yeux des Romains.

Dans cette société où les hommes codifiaient le comportement sexuel des femmes, le poète subversif Ovide fut sans doute le seul homme de l’Empire Romain à s’intéresser à l’érotisme féminin et à recommander aux hommes, dans ses écrits, d’être des amants attentifs au plaisir de leur partenaire…"

Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Vendredi 25 janvier 2019 5 25 /01 /Jan /2019 08:00

Préambule en forme de mise au point. Vous êtes - vous me le faites savoir par vos mails et commentaires - très attachés à cette rubrique. Je vous en remercie. Néanmoins, vous ne manquez jamais de me faire remarquer que, dans certaines de mes lectures, je suis passé à côté d'un montage, ou que je suis coupable d'anachronisme.... Comme si j'accomplissais un travail de journaliste, alors que je n'écris pas pour vous informer mais pour vous donner et partager avec vous mon point de vue. En réalité, il m'importe peu que ces photos aient été recadrées, bidouillées, photoshopées... Ce qui compte pour moi, c'est l'image définitive, celle qui a été mise en ligne et le message qu'elle nous transmet. Viendrait-il encore aujourd'hui à l'idée d'un critique d'art de reprocher à Max Ernst ou à Prévert d'avoir composé des tableaux à partir de découpages et de collages ? Pour résumer, le signifiant est beaucoup moins important que le signifié ! Pour terminer, je voudrais rappeler ici que je ne vous propose pas LA lecture d'une photo, mais UNE lecture parmi d'autres possibles de cette photo, en l'occurrence MA lecture toute personnelle faite de mon ressenti, de ma sensibilité et de mon vécu.

Photo n° 27

socio27

Odalisque

La photographie du jour reprend les fondamentaux de l'orientalisme, mouvement pictural qui connut son apogée à la fin du XIXème siècle, après les conquêtes coloniales.

Un des thèmes récurrents des tableaux orientalistes était le huis clos fastueux du harem mettant en scène des odalisques dans des poses langoureuses et paresseuses. Le décor de la photo s'inspire de cette atmosphère : lourds rideaux aux motifs sombres qui renforcent l'impression d'enfermement, vaste canapé confortable invitant à la sieste comme à l'amour, coussins moelleux... Sur la table basse est posé un plateau où les trois notes rouges des tasses renversées et du bouchon de carafe sont en harmonie avec la chaleur du boudoir.

La jeune odalisque est là, seule, quasiment nue, à peine vêtue d'un chemisier blanc dont la riche dentelle met en valeur les seins. La pose est très sensuelle et sa main délicatement posée sur sa toison pubienne suggère tous les plaisirs à venir. L'érotisme de l'instant est accentué par l'intensité de son regard, l'ourlet boudeur de ses lèvres et la noirceur de sa chevelure sans entraves... En la regardant, je pense à Baudelaire : " Tout n'est que luxe, calme et volupté"...

En contrepoint, je vous propose un tableau orientaliste de Henri Adrien TANOUX ( peintre français né en 1853 et décédé en 1923) où vous retrouverez quelques éléments communs avec la photo. 

socio27-1-tanoux

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Mercredi 23 janvier 2019 3 23 /01 /Jan /2019 08:00

Pour bon nombre d'entre vous, je suppose que ce nom n'évoquera rien. Mais si je vous dis Muriel Moreno, chanteuse du groupe Niagara ? Peut-être vous souviendrez-vous de quelques chansons culte de la fin des années 80 !

muriel moreno

Pour la vidéo de la chanson "J'ai vu", cliquez ICI  

Pour la vidéo de la chanson "Pendant que les champs brûlent", cliquez ICI

Pour la vidéo de la chanson "Quand la ville dort", cliquez ICI

C'était il y a une trentaine d'années et j'étais sous le charme de Muriel dont chaque prestation dégageait une énergie très sensuelle.

Je me souviens de ses cuissardes de cuir noir,

Je me souviens de ses justaucorps très moulants,

Je me souviens de ses déhanchements lascifs,

Je me souviens de sa chevelure flamboyante,

Je me souviens de son regard envoûtant et de sa bouche pulpeuse... 

Je n'ai rien oublié...

Et puis, profitez-en pour bien écouter les paroles des chansons... Elles ont malheureusement plutôt bien vieilli... 

Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Lundi 21 janvier 2019 1 21 /01 /Jan /2019 08:00

Autre volet de l'œuvre de Mic, le travail à partir de photographies trouvées sur Internet. Les images sont retravaillées, recolorisées, personnalisées afin de donner naissance à des tableaux inédits. 

mic-photo1

mic-photo2

mic-photo3

mic-photo4

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Avril 2025
L M M J V S D
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30        
<< < > >>

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés