Mercredi 26 septembre 2018
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Chris, chapitre 5
- Tu as une voiture ? demanda Chris à Angel qui se reboutonnait.
- Oui, pourquoi ?
- Je voudrais que tu m’accompagnes à Comillas.
- Maintenant ? Mais c’est à vingt-cinq kilomètres et il est plus de deux heures du matin !
- S’il te plaît… Après, je ne te demanderai plus rien, promis, juré !
Une demi-heure plus tard, Angel garait la voiture sur une petite place de Comillas, éteignait les phares, coupait
le moteur.
- Voilà, nous y sommes. Et maintenant ?
- Tu n’es jamais venu ici ?
- Non, je ne crois pas… Je ne vois pas ce que je serais venu y faire…
- Alors, suis-moi ! dit Chris en ouvrant sa portière.
Ils quittèrent la petite place pour emprunter une ruelle qui montait à flanc de colline. Le village paraissait
désert, comme mort. Au bout de la ruelle apparurent les arbres d’un parc, puis une grande bâtisse tournée vers l’océan.
- C’est quoi ce truc ? demanda Angel. On dirait une mosquée !
- La villa s’appelle « El Capricho », c’est une œuvre de Gaudi.
Chris s’assit sur un banc du parc, dans l’ombre des arbres aux jeunes frondaisons odorantes.
- C’est beau, tu ne trouves pas ?
Angel ne répondit pas et tendit à Chris un joint déjà allumé.
La silhouette de la villa se découpait sur le ciel violet de la nuit étoilée. La tour d’angle, dont le renflement
du sommet évoquait une énorme bite noire, se dressait au-dessus des arbres. À son pied, la masse sombre de la villa semblait une gigantesque paire de couilles minérales.
Tout à sa béate contemplation de l’œuvre du maître, ce fut à peine si Chris réalisa qu’Angel avait les mains sous
son tee-shirt, sur ses seins dont il caressait les aréoles et agaçait les tétons. Puis, quand il la devina prête, il lui ôta son jean et son slip et la fit s’agenouiller sur le banc, la tête
tournée vers la villa, la croupe vers l’océan. Il lui écarta les genoux, elle le laissa faire. Maintenant, Angel avait à portée de bouche le grand sillon fessier de Chris, avec les épais poils
noirs en lisière, la fente luisante du con, l’œillet sombre du trou du cul. Il commença par la lécher, sur toute la longueur, du clitoris au bas des reins, de bas en haut. Sa langue, aussi chaude
et souple que celle d’un épagneul lissait les poils, s’insinuait dans la vulve où elle se vrillait lentement comme une grosse limace. Ainsi ventousé au con de Chris, Angel avait le nez juste sur
le trou du cul qu’il excitait du souffle chaud de ses narines. Cela dura longtemps…
Puis, se relevant, Angel la saisit par les hanches. Ses pouces s’imprimèrent mollement dans la blancheur laiteuse
des fesses de Chris. Désormais, c’était sa bite qu’il faisait glisser tout le long du sillon visqueux. La tête cramoisie du gland fouillait les recoins à la manière d’une truffe de chien de
chasse. Chris se cambra au maximum afin de présenter à son étalon tatoué la béance de son con. Il s’y enfonça d’une seule poussée et s’immobilisa au fond, poils contre poils, couilles contre
clitoris. Pendant quelques instants, il parut vouloir rester ainsi, au fond du vagin, la tête du gland calée sous le col de l’utérus. D’un coup de reins, Chris le rappela à son devoir. Alors, il
se mit à lui pistonner le con, à grand renfort de ahanements de bûcheron, et d’amples mouvements du bassin, alternant les retraits calculés, la tête de la bite au bord de la vulve, prête à se
retirer, et les pénétrations spongieuses, la queue toujours plus raide et plus grosse…
Plusieurs fois, Chris crut mourir de bonheur. Les yeux grand ouverts, elle ne quittait pas du regard le
tour phallique de la villa. Elle s’imaginait femme-titan baisée par ce gigantesque gode… Elle enfilait orgasme sur orgasme. Angel finit par jouir lui aussi : il lui balança ses giclées de
foutre épais dans la raie culière. Chris n’en pouvait plus.
Sur ce qui arriva ensuite, Chris ne garde que peu de souvenirs. Au petit jour, lorsqu’elle fut réveillée par un des
gardiens de la villa, elle était allongée sur la pelouse, au pied d’un arbre. On lui avait remis ses vêtements, mais dans son sac à main, l’argent gagné au casino s’était volatilisé. Elle ne
trouva que trois jetons de machine à sous enveloppés dans un bout de papier blanc où étaient griffonnés ces quelques mots en français : « Tente encore ta chance, on ne sait
jamais. »
Le lendemain soir, quand elle retourna au casino, elle y joua ses trois jetons et perdit. Quant à Angel, elle ne le
revit jamais.
à suivre...
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