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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Les nuits d'été sont chaudes...
L'été est aussi propice aux découvertes, aux initiations et aux trangressions. On y découvre souvent toutes les formes et variantes du désir et de l'amour. Les barrières et les tabous tombent... Les adolescent(e)s éprouvent leurs premiers émois, leurs premiers orgasmes salvateurs... Avec le soleil et la promiscuité des corps, tout semble permis...
Aux premiers beaux jours, les vélos sont ressortis des garages où ils ont passé l'hiver !
Dans ma mémoire, un seul souvenir érotique associé au vélo : c'était lors de l'été 1969, j'avais 17 ans, elle en avait 15. En plein mois d'août, on était partis tous les deux en balade à vélo dans la campagne normande. Devant moi, son petit cul bien posé sur la selle me donnait des idées salaces. Il faisait très chaud. On fait halte dans un chemin creux ombragé. De l'autre côté de la haie, il y a un grand champ de maïs déjà haut. On s'y enfonce jusqu'à s'arrêter dans une petite clairière céréalière où nous nous livrons debout à une passionnante et concluante séance de masturbation mutuelle...
De préférence sur l'herbe, à la campagne, à l'ombre d'un arbre, plutôt que sur une aire aménagée en bordure de route ou d'autoroute, ou pire encore, sur la plage ( sauf si on aime le crissement du sable sous les dents, il y a peut-être des amateurs !) On n'oubliera pas le traditionnel panier en osier, le thermos pour le café, les boissons fraîches dans la glacière et le melon pour attirer les guêpes...
Philip Roth, "Tromperie" (1990) Folio n° 2803
Pages 65-66 :
"Ma mère m'a appris à ne jamais m'asseoir de façon à exhiber mon con.
- Ni à mettre tes jambes sur les épaules d'un monsieur.
- Elle ne m'a jamais dit ça. Je ne crois pas que l'idée l'ait effleurée que je pourrais en avoir envie.
(...)
- Tu n'es tout de même pas obligée de baiser quand ta mère est là, n'est-ce pas ? Ne peux-tu
pas au moins y échapper ?
- Non. Je suis obligée de faire tout. baiser, sucer. Tout. La cuisine. Toutes ces substances qui ne cessent d'entrer dans la bouche des gens et d'en sortir. C'est parfois ce qu'on ressent . Il faut que je fasse tout bien, et avec joie. Une montagne de plaisir.
- Diffficile de fournir du plaisir.
- Pour ça oui.
- Peut-être devrais-tu tout simplement te faire putain.
- Oh, je ne crois pas que je ferais une très bonne putain.
- Tu ferais une putain merveilleuse ."
Il m'aura fallu attendre d'aller vivre outremer pour découvrir les charmes du hamac. C'est dans le hamac que nos enfants dormaient paisiblement, là que j'ai vraiment apprécié les bienfaits de la sieste. Seul bémol à l'usage du hamac : c'est compliqué d'y baiser et cela peut même se révéler périlleux !
Personnellement, le camping (je veux dire, le vrai camping, c'est à dire itinérant et sous une tente !) est lié aux années 60-70. C'est sous une tente que j'ai connu mes premières vraies expériences amoureuses à l'ombre de la caravane parentale ; c'est dans mes escapades européennes que j'ai baisé et encore baisé sous une toile de tente, que ce soit au Festival de l'île de Wight à l'été 1970, en Provence au bord d'un lac Sainte-Croix près de Manosque, sur la côte dalmate au nord de Dubrovnik, en Autriche, à Corfou, en Turquie non loin d'Izmir ou encore en Suisse dans la vallée au pied du massif des Dents Blanches... Je me souviens avec précision de chaque peau caressée, de chaque baiser, de chaque jouissance, et surtout de l'odeur si particulière du tapis de sol...
Autre incontournable de l'été, la piscine. Qu'elle soit enterrée ou juste installée pour les beaux jours, la piscine privée représente un espace essentiel de liberté et de bien-être corporels...
" La mer est la piscine des pauvres" Philippe Bouvard
Rituel incontournable des repas d'été improvisés en famille ou entre amis, le barbecue peut se révéler très érotique, comme le prouvent ces photos !
" Pour un homme, au lit avec une nouvelle femme, c'est comme devant un barbecue : chipos ou merguez ?" Franck Beugné
Après quelques jours de bains de soleil sur la plage apparaissent les premières marques de bronzage qui attirent irrésistiblement nos yeux vers les zones de peau préservées des UV... Les zones interdites, les zones du désir...
Avant les photos, savourez cette pensée du regretté José Artur qui anima pendant des années le Pop Club sur France Inter : "Le Blanc est supérieur au Noir, il peut bronzer au soleil, alors que le Noir, à l'ombre, ne blanchit pas ". (à lire au second dégré comme de bien entendu !)
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