Mercredi 29 mai 2019 3 29 /05 /Mai /2019 08:00

Toutes les informations de cet article proviennent de l'article de l'OBS n° 2843 du 2 mai 2019 

Le cinéma érotique japonais est aussi très différent du cinéma porno occidental. Alors que nos films X se focalisent sur les organes génitaux et l'accouplement, les films japonais mettant davantage l'accent sur l'expresion des émotions.

Ainsi, les "cherry vidéos" mettent en scène de jeunes puceaux maigrichons (des cherry boys) qui se font violer par des femmes matures. Ce qui excite alors le spectateur, c'est l'effarement qui déforme le visage des jeunes hommes et leur incapacité (honteuse) à se retenir d'éjaculer.

cherry boy

cherry boy2

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Lundi 27 mai 2019 1 27 /05 /Mai /2019 08:00

L'OBS n° 2843 du jeudi 2 mai 2019 proposait plusieurs articles regroupés en 32 pages sous le titre "La folie Japon". Un de ces articles signé Arnaud Gonzague et intitulé "Uniformes, culottes et humiliations" s'intéressait plus particulièrement à la sexualité nipponne. 

Pour mieux comprendre pourquoi la sexualité des Japonais nous paraît étrange, l'anthropologue Agnès Giard, auteure de l'ouvrage "Imaginaire érotique du Japon" (Editions Albin Michel, 2006), nous explique : " En Occident, l'interdit porte sur l'expression du plaisir et sur la nudité. Les productions érotiques occidentales montrent donc des personnes qui exhibent leurs organes génitaux et qui semblent en tirer une grande joie sexuelle. Dans l'archipel, la nudité n'est pas vraiment jugée érotique : l'interdit porte davantage sur l'expression des émotions. C'est donc cela qu'il faut montrer."

De ce postulat, il résulte tout un ensemble de conduites et de fantasmes qui nous paraissent déroutants. Ce sont quelques-unes de ces pratiques que je vous propose d'aborder dans une série d'articles.

Je commencerai par la pratique du Yobai dans laquelle des clients font l'amour à des prostituées "endormies" (qui font semblant de l'être) et repartent sans les réveiller.

L'illustrateur Toshio Saeki dont je vous ai déjà parlé et à qui j'ai consacré un album, a bien entendu représenté ce fantasme, comme dans les deux tableaux suivants :

toshio-saeki

toshio-saeki-55

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Vendredi 24 mai 2019 5 24 /05 /Mai /2019 08:00

Photos n° 29 ( suite)

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Seconde séance de photos dans la chambre : la housse de couette a été changée, la jeune femme aussi s'est changée. Elle a aussi enlevé le bas. Les photos ne sont pas prises sous le même angle que la première fois et donnent davantage d'informations sur les goûts de l'occupant(e) des lieux. D'abord par les affiches : il y a d'abord une affiche du jeu vidéo "Shadowrun", "Where man meets magic and machine". Le jeu a été produit de 1989 à 2000. Il y a aussi un poster du jeu  "Tiberian run", produit de 1999 à 2003, ainsi qu'une affiche de "Tumb raider, Lara Croft"? Ces indices réunis permettent de dater avec plus de précision la photo : certainement au début des années 2000. Il y a aussi une étagère pleine de CD. On aimerait bien connaître les goûts musicaux de la demoiselle !!!

À propos de la demoiselle, ces deux photos confirment la première impression : elle n'a pas froid aux yeux ! Couchée sur le dos, les cuisses écartées, ou à quatre pattes sur le lit, elle donne à voir son intimité. Intimité très humide si on en juge par les reflets luisants sur les poils qui bordent sa vulve. Et puis, surtout, il y a ce regard qui continue de fixer l'objectif, comme par défi. Elle est vraiment craquante !

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Mercredi 22 mai 2019 3 22 /05 /Mai /2019 08:00

photo n° 29

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Nous voici dans une chambre d'ado (de sexe masculin ou féminin, cela reste à définir) avec son lit à une place. Chambre on ne peut plus standard d'une société marchande : posters et pages de magazines au mur (on y reconnaît l'univers des mangas), photos de copains et copines... Pour l'instant, une seule affiche aisément identifiable, en haut à droite, celle du jeu vidéo Ultimate VI, avec la carte du " False Prophet", jeu paru en 1990. Cela nous permet de penser que cette photo a été prise dans les années 90-2000. Les photos de l'article suivant confirmeront cette hypothèse.

On a donc une petite chambre avec un lit sur lequel est assise une jeune femme qui fixe intensément l'objectif. Elle est légèrement et simplement vêtue. Cependant, on devine qu'elle a de beaux seins et, à son regard farouche, qu'elle sait ce qu'elle veut.  On peut aussi supposer que le/la photographe est un/une intime. En regardant de plus près les images qui tapissent le mur ainsi que les objets placés dans la petite étagère, il me semble que l'on est plutôt dans la chambre d'une fille...

La suite dans le prochain article...

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Lundi 20 mai 2019 1 20 /05 /Mai /2019 08:00

Patrick Modiano : "De si braves garçons"

Editions Gallimard (1982) 

Collection Folio n° 1811, 186 pages

modiano

Comme d'habitude, Modiano nous plonge dans les méandres d'une adolescence trouble où s'enchevêtrent les souvenirs et se côtoient passé et présent. Le lien : le collège de  Valvert, aux environs de Paris où le narrateur a été pensionnaire. Dans le récit, la sexualité est abordée par petites touches pleines de sous-entendus qui laissent libre cours à notre imagination et nos fantasmes. Je vous ai sélectionné 6 brefs passages :

Page 38. Le narrateur évoque son camarade Michel Karvé, dont le père médecin était marié à une femme aux "cheveux blond vénitien, au visage de lionne, aux yeux aussi clairs que ceux de son mari, à l'allure nonchalante et sportive de certaines Américaines". Les parents de Michel se désintéressaient de leurs enfants.  Vingt ans plus tard, le narrateur rencontre un habitué d'un bar de l'avenue Montaigne. " Je prononçai le nom de Mme Karvé et un brusque attendrissement traversa son regard, comme si ce nom lui rappelait sa jeunesse ou celle de la mère de mon ancien camarade :

- Vous voulez parler d'Andrée la Pute ? me demanda-t-il à voix basse. "

pages97/98. Le narrateur retrouve Daniel Desoto. Ce dernier, marié à une belle Suédoise, est accompagné d'un étrange docteur nommé M. Réoyon qui s'entretient avec le narrateur : " Son ton s'était radouci. De nouveau cette manière onctueuse, dentale, de parler. Et il continuait de caresser le cuir de sa serviette. Sa main allait et venait et une image me traversa l'esprit, avec la précision et la force d'une évidence : cette main, je la voyais caresser doucement les fesses de Gunilla Desoto. (...) Maintenant de l'index, il caressait la fermeture Eclair de la serviette (....) Il tira la fermeture Eclair de sa serviette avec la lenteur et la délicatesse que l'on met à séparer deux pétales d'une fleur." 

modiano1Page 120. Évocation de Johnny, un autre pensionnaire du collège de Valvert, qui avait pour maîtresse une certaine Arlette d'Alwyn qui se disait épouse d'un aviateur parti à la guerre et dont elle n'avait plus de nouvelles : "Elle lui confia une clef de chez elle, et le soir, quand il entrait au salon, elle était allongée sur le divan, nue dans un peignoir. Elle écoutait un disque. C'était une blonde aux yeux verts et à la peau très douce et bien qu'elle eût quinze ans de plus que lui, elle paraissait aussi jeune que Johnny, avec quelque chose de rêveur et de vaporeux. Mais elle avait du tempérament."

Page 139. Le narrateur apporte aux parents d'un camarade, une lettre de leur fils consigné au collège pour le week-end. " Mme Portier avait enfoncé la lettre dans l'une des poches de son peignoir. Elle vint s'asseoir sur le bord du divan, et croisa les jambes. L'un des pans du peignoir glissa. On lui voyait les cuisses. Cette peau mate entre l'éponge blanche du peignoir et le velours rouge du divan captivait mon regard."

Pages154/155  puis 161. Le narrateur est chez un certain Charell, marié à Suzanne  : "L'éclat de rire d'une femme a rompu le silence qui s'était établi entre nous. Un rire aigu. Il venait de la chambre voisine. Puis une voix d'homme. Et le rire se transformait peu à peu en rire de gorge. 

Quelqu'un se cognait contre la porte. le rire s'est éteint. Des bruits de lutte et de poursuite. Charell ne bougeait pas et avait allumé une cigarette. J'ai entendu la femme rire de nouveau. Au bout de quelque temps, des gémissements de plus en plus longs. (...) 

- Tu es marié depuis longtemps ?

- Depuis dix ans. Tu verras, Suzanne est une femme charmante.

Je n'osais pas lui demander si c'était elle qui poussait des gémissements et des râles derrière la porte. Ils s'étaient accentués puis avaient décru. (...) Quelque temps plus tard, Charell fait une proposition au narrateur :" Tu ne veux vraiment pas venir gare du Nord à l'appartement ? Ça me ferait plaisir... Et à Suzanne aussi... Tu sais, elle t'aime beaucoup...

Sur ses lèvres, l'ombre d'un sourire.

- On se sentirait un peu moins seuls, tu comprends...

- Mais explique-moi ce que tu peux bien foutre dans cet appartement de la gare du Nord ?

- On retrouve... des amis... Enfin, si on peut appeler ça des amis... C'est un engrenage... Je t'expliquerai...

Page 179/180. Marc Newman, un ancien camarade, est en vacances au bord de la mer avec sa fiancée et sa future belle-mère : "Deux femmes brunes de même taille. La plus jeune avait les cheveux longs et portait un peignoir de tissu-éponge rouge jusqu'à mi-cuisses. l'autre était vêtue d'un paréo aux teintes rouille et bleu pastel. Elles glissaient à quelques mètres de nous mais ne pouvaient pas nous voir à cause des bacs de fleurs et d'arbustes qui nous cachaient.

-C'est drôle..., dit Newman. De loin, on croirait qu'elles ont le même âge, toutes les deux... Elles sont jolies, hein ? (...) Tout à l'heure, je te présenterai... Tu verras... la mère est aussi bien que la fille... Elles ont des pommettes et des yeux violets... Et moi, mon problème, c'est que je les aime autant l'une que l'autre."

modiano2

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 17 mai 2019 5 17 /05 /Mai /2019 08:00

Charlie Terrell est un artiste américain originaire de l'Alabama. Ses œuvres sont toutes digitales. Pour plus d'informations, reportez-vous à son site que je vous donne en lien : Charlie Terrell

Pour un premier aperçu, en voici 3 compositions :

charlie terrell

charlie-terrell02

charlie-terrell-2

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Mercredi 15 mai 2019 3 15 /05 /Mai /2019 08:00

Paul Verguin : "Un beau soir sans pudeur"

Editions Jean -Jacques Pauvert, 1993

verguin

Court récit de 150 pages qui relate, à deux voix entremêlées, (celles des deux protagonistes, Muriel et Loïc) le long week-end amoureux de deux collègues de bureau qui se découvrent attirés l'un par l'autre et donnent libre cours à leurs fantasmes. La narration est très méticuleuse et parfois exaspérante de lenteur.

extrait : page 32. On en est aux premiers gestes amoureux. C'est d'abord Muriel qui raconte, puis Loïc

verguin1"Je crois que j'aurais bien aimé, mais je n'ai pas osé porter les mains de Loïc, dans mon dos, à mes fesses, alors que je les avais portées, ses mains, par devant, à mes seins et à mon sexe. Une femme a beau en recevoir toute sa vie d'innombrables preuves, elle ne cessera jamais de se demander si les hommes sont vraiment fous de son cul.

Les mots grossiers, me semble-t-il, n'ont pas grand-chose à voir avec l'érotisme. Je veux dire que, loin de m'exciter, ils me refroidissent. Ils m'évoquent un style de vie voué à l'échec et à l'amertume. À une exception près : cul. À certains moments, cul me semble un mot d'amour fondant, brûlant, délirant. Cul me fait penser à des petits matins de nuit blanche, à la folie douce insatiable, à la messe basse et noire des amants qui n'arrivent plus à dormir. Le mot me paraît presque aussi indécent que la chose, et je l'aime passionnément en secret. Pourquoi ? C'est comme ça et voilà. C'est un mot qui comble obscurément toutes mes envies, y compris celle de savoir. Je n'en ai encore jamais parlé à personne.

En me rendant compte que Muriel est en train de gémir en se frottant, de dos, les reins cambrés, contre moi, je n'en reviens pas : je pensais que c'était moi celui des deux qui trouve ça trop bon au point de laisser tomber toute dignité."

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 13 mai 2019 1 13 /05 /Mai /2019 08:00

Photo n° 28

socio28

Les éléments de lecture de l'image :

- Un équipement informatique qui, à première vue, date de la fin des années 90 (cela demande confirmation) que ce soit le moniteur, l'unité centrale, le clavier, la souris ou le scanneur en périphérie. Le combiné téléphonique est à l'avenant.

- Sur le bureau, une bouteille de vin apparemment vide et deux verres, dont un encore à moitié plein. Devant le bureau, deux chaises côte à côte.

- Le décor fait de nous les spectateurs de l'intimité domestique du couple : des vêtements à sécher sur une étente à linge, un tapis de style oriental au sol, des voilages aux fenêtres, des chaises entassées dans un coin près du lit, de la paperasse qui traîne un peu partout... Nous sommes chez M. et Mme Tout-le-monde...

L'ordinateur est allumé et sur l'écran on devine la page d'une messagerie dont on peut, compte tenu de la quasi nudité de la femme, supposer qu'elle est coquine ( peut-être "msn messenger" ?, à confirmer ). Notez qu'on ne voit pas trace de webcam.

Alors voilà comment j'imagine la scène. Cela se passe le soir, dans le secret de leur petit appartement, si petit que la pièce fait office de chambre et de bureau. Après le dîner, ils ont apporté la bouteille de vin rouge et installé deux chaises devant l'ordi pour chatter avec des inconnus comme eux en mal de rencontres et de sexe. Les échanges les ont excités : elle s'est mise à l'aise pour se caresser et se branler en lisant les messages. Elle a l'air détendue, prête à partager avec son compagnon une bonne séance de sexe. Le vin aidant, elle s'est volontiers laissé photographier nue, souriante et finalement heureuse...

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 10 mai 2019 5 10 /05 /Mai /2019 08:00

Petit abécédaire (cul)inaire # 6

C comme "Charlotte"

Recette du jour : Charlotte au café

Ingrédients pour 6 personnes

50 boudoirs

250 g de beurre

200 g de sucre glace

2 oeufs entiers

2 cuillères à soupe de café soluble (= 8/10 g)

TEMPS TOTAL : 35 MIN

Préparation : 35 min

Ustensile : un moule à charlotte ( diamètre 16/18 cm, hauteur 9/10 cm)

E  étape 1

Ramollir le beurre à la fourchette, ajouter le sucre glace, et bien mélanger le tout.

E  étape 2

Ajouter les jaunes d'oeufs.

E  étape 3

Mettre le café soluble dans une tasse avec une petite cuillère à soupe d'eau pour le dissoudre.

E  étape 4

Rajouter le café à la préparation et mélanger.

 é   étape 5

Battre les blancs en neige ferme.

E  étape 6

Les rajouter à la préparation (pour avoir une crème bien homogène, vous finissez de battre quelques minutes avec le batteur qui vous à servi à monter les blancs en neige).

E  étape 7

Tapisser le fond et les côtés du moule avec les boudoirs légèrement imbibés d'un mélange d'eau et d'alcool (rhum, kirsch, etc...).

 étape 8

Mettre la moitié de la préparation puis une couche de boudoirs, remettre le reste de la crème et recouvrir de boudoirs. Couper les boudoirs qui dépassent, recouvrir d'une assiette et mettre au réfrigérateur plusieurs heures.

  étape 9

Démouler quelques minutes avant de servir

 

Illustration : variante de Charlotte au café beaucoup plus simple à préparer : il suffit de connaître une Charlotte !

charlotte

  

 

 

Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 8 mai 2019 3 08 /05 /Mai /2019 08:00

trou noir

Dessin paru dans le Canard Enchaîné n° 5137 du mercredi 17 avril. 

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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