Dimanche 11 septembre 2016 7 11 /09 /Sep /2016 08:00

Lu dans un article du numéro 2694 de L'Obs en date du 13-06-2016 un article de Bérénice Rocfort-Giovanni intitulé : "Accros au porno, gare à la panne !"

Il y avait en particulier cette citation de la sexologue Magali Croset-Calisto : "Aujourd'hui, la sexualité s'expose partout : sur le Net, à la télévision, sur les téléphones, dans les cours de récréation... Pour cause, un garçon sur deux et une fille sur trois à l'âge de 11 ans ont déjà été confrontés à des images pornographiques ! Autrefois, la difficulté d'accès aux images X participait au développement d'un imaginaire exacerbé."

Voici quelques "images d'autrefois" pour illustrer cet imaginaire exacerbé. On commence par l'imaginaire féminin

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Samedi 10 septembre 2016 6 10 /09 /Sep /2016 08:00

"Black, blanc, beur", chapitre 5

black19Pour Bertrand, la soirée fut une incontestable réussite : barbecue party au bord de la piscine, cocktails et canapés, entregent et combines plus ou moins licites... On était entre personnes qui se comprennent, qui s'entendent... enfin jusqu'au moment où leur intérêt personnel leur commanderait de trahir leurs associés pour jouer leurs propres cartes.

 

Je me suis efforcée de faire bonne figure mettant mon humeur parfois morose sur le compte de Solange qui m'avait fait faux bond au dernier moment. Dans la nuit, je me suis réveillée vers trois heures du matin. À côté de moi, Bertrand ronflait comme un bienheureux. Les yeux grand ouverts dans les ténèbres, j'ai revécu chaque épisode de mon aventure au centre commercial. Instinctivement, mes doigts ont retrouvé le chemin de mon ventre et je me suis branlée en silence, comme quand j'étais adolescente dans ma chambre close. Sauf que je ne m'imaginais pas aux côtés de Marlon Brando dans Le Dernier Tango à Paris mais avec Slimane qui me prenait en levrette comme une chienne. J'étais tellement excitée et je n'ai pas tardé à jouir, les dents serrées pour ne pas crier. Bertrand ronflait toujours...

à suivre...

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Vendredi 9 septembre 2016 5 09 /09 /Sep /2016 08:00

" Black, blanc, beur", chapitre 4

La situation devenait franchement scabreuse. Pourtant, j'ai continué de lécher la fente d'Amina, incapable de dominer mes désirs.

black16Les deux gars sont venus tout près de nous. Je les ai entendus déboucler leurs ceinturons et ouvrir leurs braguettes. Slimane s'est s'agenouillé derrière moi, a retroussé ma robe, a glissé sa main entre mes fesses et m'a fouillé la chatte avec les doigts. J'étais trempée. Malgré mon aversion pour les Arabes, j'avais envie de sa bite comme jamais. Il m'a prise en levrette. Son sexe m'a paru long et fin, si long que son gland circoncis me caressait voluptueusement le col de l'utérus. Pendant ce temps, grimpé sur le bord du lavabo, Kevin se faisait tailler une pipe par Amina. La bouche toujours collée à sa vulve, je remuais les fesses pour mieux sentir la bite de Slimane me ramoner le vagin. Passant les mains sous mes bras, il a déboutonné ma robe et sorti mes seins de mon soutien-gorge. Mes grosses loches l'excitaient autant que mon cul. Il les a saisis à pleine paume, peloté leur chair laiteuse et agacé les tétons durs comme des framboises à peine mûres. Ses caresses m'ont rendue folle. C'était la première fois de ma vie que je faisais l'amour à plusieurs, que je léchais le sexe d'une femme, que je prenais du plaisir avec un inconnu, jeune et arabe de surcroît. 

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black18Je crois que c'est Kevin qui a joui le premier, en plein dans la bouche d'Amina qui a recraché le sperme sur son ventre. Quelques gouttes épaisses et gluantes ont ruisselé jusqu'à sa fente. L'odeur fade du foutre s'est mêlée à celle de son vagin, c'est ce qui a précipité la montée inexorable de mon orgasme. Je me suis sentie partir, le cul tendu à la rencontre de la bite de Slimane qui continuait de me peloter les seins. Alors mon vagin et mon anus ont été parcourus de spasmes, j'en ai eu le souffle coupé. Le temps s'est arrêté et j'ai savouré ma jouissance. Slimane a attendu que je reprenne vie pour se lancer à nouveau à l'assaut de mon cul. Abandonnant la vulve luisante d'Amina, je l'ai encouragé :

- Vas-y, défonce-moi. N'aie pas peur de me faire mal, et balance-moi tout ton foutre bien au fond. Je veux te sentir gicler !

Comment ai-je pu employer ces mots ? C'était comme si c'était une autre personne qui parlait, une Nathalie secrète et inconnue. Effectivement, je l'ai bien senti balancer sa purée en plein dans la matrice à grands coups de reins puissants.black15

 

On est encore restés un peu dans les toilettes, le temps de retrouver nos esprits, de remettre de l'ordre dans nos vêtements et d'effacer les traces de foutre qui collaient à nos peaux rassasiées. Ils m'ont raccompagnée jusqu'à ma voiture. On s'est dit au revoir sur le parking. Je les ai remerciés pour tout, Amina m'a fait la bise, j'ai serré la main des gars. Sur le chemin du retour, j'ai senti du sperme de Slimane suinter de ma vulve. Arrivée à la maison, j'ai filé à la douche et je suis restée un bon quart d'heure à me laver de ma souillure, à tenter de tout effacer de mon corps et de ma mémoire...

à suivre...

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Jeudi 8 septembre 2016 4 08 /09 /Sep /2016 08:00

"Black, blanc, beur", chapitre 3

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Je n'eus même pas le temps de me remettre de ma surprise que je sentis une main empaumer mon genou nu sous la table. Instinctivement, j'ai écarté les jambes et, aussitôt la main de Kevin a remonté ma cuisse jusqu'à ma petite culotte. Ses doigts ont commencé à me masser la fente à travers le coton. J'ai fermé les yeux. Une vague de chaleur a grossi dans mon ventre, délicieuse sensation que j'avais oubliée depuis longtemps. Je suis restée comme ça de longues minutes, à caresser la poitrine juvénile d'Amina, à me faire masser la chatte par la main chaude de Kevin. Amina a rompu la charmeblack8

- Il faut que j'aille aux toilettes, dit-elle tout bas. Vous n'avez pas envie ?

Repoussant à regret la main baladeuse de Kevin, j'ai comme une automate emboîté le pas d'Amina. En passant devant le bar, elle a glissé quelques mots au serveur qui lui a répondu d'un simple hochement de tête. Les toilettes étaient au sous-sol, au pied d'un  escalier en spirale. À peine franchie la porte des toilettes pour femmes, Amina m'a enlacée et poussée vers les lavabos.

- Et si quelqu'un venait ? dis-je en la repoussant mollement.

- Il ne viendra personne. Personne, je vous le garantis. Laissez-moi faire !

black10Je ne sais pas pourquoi, mais je l'ai crue et je me suis abandonnée. Moi adossée au mur de faïence, elle à genoux sur le carrelage, elle a glissé ses mains sous ma robe, baissé ma culotte jusqu'aux chevilles, écarté mes cuisses et collé ses lèvres contre ma fente. J'étais morte de honte et pourtant incapable de résister au désir de me faire lécher. Sa langue souple fouillait mon vagin, me titillait avec adresse le clitoris. Je me sentais dégoulinante de mouillure pendant que ses mains me pelotaient les fesses.

Perdant tout contrôle, j'ai posé les mains sur sa tête, enfoui mes doigts dans son épaisse chevelure pour mieux ventouser ses lèvres à mon sexe en chaleur et j'ai joui une première fois. Elle s'est remise debout, m'a embrassée à pleine bouche, mêlant ma mouillure intime à nos salives. Mon dieu, que c'était bon ! Jamais je n'aurais qu'un jour j'aurais du plaisir avec une femme...

- À toi, maintenant ! souffla-t-elle en s'écartant pour s'asseoir au bord du lavabo, les jambes pendantes, les cuisses ouvertes.

 Sa petite jupe noire retroussée jusqu'aux hanches, elle me montrait sa culotte blanche qui épousait l'arrondi  de son mont de Vénus. Le cœur battant, je me suis agenouillée sur le carrelage, le visage au plus près de son ventre pour respirer les senteurs de sa jeunesse. Elle avait la peau incroyablement douce, comme satinée. Elle a soulevé les fesses pour m'aider à lui ôter sa petite culotte. Oh, mon dieu ! Quelle fente merveilleuse ! Ça m'a rappelé le sexe de ma fille quand je lui donnais son bain : un abricot bien mûr, lisse et parfumé. J'y ai posé mes doigts , il était tout moite et huileux. J'y ai posé ma bouche pour laper sa mouillure comme une chienne. Elle a soupiré, a projeté son ventre à la rencontre de ma bouche comme pour m'embrasser avec sa vulve.black11

Je n'ai pas été vraiment surprise d'entendre s'ouvrir la porte des toilettes derrière moi puis la voix de Kevin.

- Alors, les filles, on nous laisse tomber ! On commençait à s'inquiéter...

à suivre...

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Mercredi 7 septembre 2016 3 07 /09 /Sep /2016 08:00

"Black, blanc, beur", chapitre 2

Ils étaient trois : une jeune fille très brune, très mince, à la peau cuivrée, et deux gars, le plus grand blond aux yeux bleus, le second plus typé, look racaille de banlieue, le genre de personne à qui je n'accorde même pas l'aumône d'un regard.

- Si vous avez besoin d'un coup de main, vous n'avez qu'à demander, poursuivit le blond avec un grand sourire.

- Je ne dis pas non.

En quelques minutes, les deux gars dénichèrent le cric dans le coffre, soulevèrent la voiture et changèrent la roue. Comme de vrais pros ! Tout en les regardant faire, j'ai parlé avec la jeune fille qui se prénommait Amina. Elle m'apprit qu'elle était la petite amie de Kevin, le beau blond. Quant à l'autre, un de ses cousins, il s'appelait Slimane. En à peine dix minutes, tout était terminé. j'avais eu tout le loisir d'apprécier leur gentillesse et leurs musculatures luisantes sous le soleil d'été.

black4- Je ne sais comment vous remercier, dis-je en ouvrant mon sac à main à la recherche de mon portefeuille.

- Non merci, madame, on n'a pas fait ça pour l'argent !

J'étais gênée, ces paroles étaient si inattendues ! Jamais je n'aurais pu imaginer que leur aide ne fût pas intéressée. J'ai consulté ma montre : à peine 15 h 30 ! J'avais un peu de temps devant moi.

- Alors, laissez-moi au moins vous offrir une boisson fraîche. Vous connaissez peut-être un endroit sympathique ?

- Ça peut se faire, dit Slimane en me regardant droit dans les yeux.

Son regard me procura un frisson, quelque chose d'indicible entre l'excitation et l'appréhension.

- On peut aller boire un coup au Régent, dit Amina comme pour dissiper mon trouble.

Le Régent, c'était au fond de la galerie marchande, un pub dans le plus pur style anglais : moquette épaisse, lumières tamisées et banquettes de velours rouge...

On s'est installés dans le fond, loin du bar, dans une sorte de niche sombre autour d'une table de bois sombre. À cette heure, l'endroit était presque désert. Je me suis retrouvée assise entre Amina et Kevin, avec Slimane en face. Les deux gars ont commandé une bière, Amina un Coca et moi une sangria, mais je crois que je n'aurais pas dû. Tout en buvant, on a bavardé. Je leur ai raconté que je m'appelais Nathalie, que j'étais mariée et mère de deux enfants aussi âgés qu'eux et ça les a fait rigoler. Kevin et Slimane m'ont dit qu'ils travaillaient dans la mécanique, et Amina qu'elle était à la fac en troisième année de licence de langues étrangères pour devenir plus tard hôtesse d'accueil ou guide touristique. Ils venaient tous les trois de la cité voisine où ils avait grandi. Malgré tous mes efforts pour rester aimable, je ne pouvais oublier le regard insistant de Slimane posé sur le décolleté de ma petite robe vichy. Pour dissiper ma gêne, je me suis tournée vers Amina. Elle était très brune, vraiment mignonne Elle portait  un joli collier de perles.black5

- C'est des vraies ? demandai-je en posant un index interrogateur sur son cou gracile.

Elle me saisit la main et sans me quitter les yeux la guida plus bas, sur ses seins qui palpitaient librement sous son tee-shirt.

- Vous pouvez toucher, ça ne me dérange pas, murmura-t-elle en immobilisant mes doigts sur son sein gauche.

Elle se pencha vers moi et déposa un tendre baiser sur mon épaule nue.

à suivre...

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Lundi 5 septembre 2016 1 05 /09 /Sep /2016 08:00

Black, blanc, beur

 

Il y a des jours où rien ne va, des jours qu'on aimerait effacer du calendrier... Comme le vendredi 22 juillet, le matin où notre femme de ménage a téléphoné pour m'annoncer qu'elle était souffrante et qu'elle ne pourrait donc assurer son service. Comme par hasard le jour où Bertrand avait invité des confrères à dîner ! La veille, j'avais déjà préparé le planning journalier de Solange : matin, grand ménage ; après-midi, courses en ville et préparation des toasts pour l'apéro en terrasse, au bord de la piscine. J'avais pris une journée de RTT pour superviser tout ça. Je savais que ce dîner était important pour Bertrand : au-delà d'une simple soirée entre confrères, ce serait aussi un dîner d'affaires où ils parleraient investissement et juteux placements off-shore. La défection inattendue de Solange changeait la donne : je devrais assumer seule la réussite de la soirée. Le ménage serait donc plus succinct, par contre pas question de rater le dîner ! La seule chose qui me contrariait, c'était d'aller pousser un caddie dans les rayons d'un hypermarché. Je déteste les grandes surfaces, c'est bruyant, envahi d'une populace qui sent la sueur et l'eau de Cologne bon marché. D'habitude, je laisse cette corvée à Solange, c'est son monde, elle s'y complaît !

black2Donc, en début d'après-midi, j'ai sorti mon Audi du garage et me suis dirigée vers la périphérie jusqu'au parking d'un immense centre commercial, temple laïc de la consommation de masse et de la vulgarité. Comme il faisait beau, j'avais mis une petite robe noire plutôt courte et des sandales qui mettaient bien en valeur le hâle de ma peau habituée au soleil du Midi ainsi que la blondeur naturelle de mon épaisse chevelure. Si j'en crois les commentaires flatteurs de mes collègues de la banque, à cinquante-trois ans, j'en paraissais facilement dix de moins !

L'avantage des hypermarchés, c'est qu'on y trouve tout, du produit bas de gamme au top de la gastronomie. Il suffit de chercher et d'y mettre le prix. J'ai donc fait provision de sushis et de makis préparés sous mes yeux par de petites mains asiatiques, de côtes de bœuf persillées pour Bertrand qui se ferait un honneur de les griller au barbecue en discutant avec ses confrères mâles, de haricots verts frais, de macarons, de menthe et de citrons verts pour préparer les mojitos, de jambon de Parme et de melons... enfin de tout de qu'il faut pour assurer le succès d'une soirée entre personnes du même monde.

C'est au retour sur le parking avec tout mon chargement que mes ennuis ont vraiment commencé. J'ai transvasé les produits frais dans la glacière, rangé le reste des provisions dans le coffre mais c'est au moment où j'allais remonter en voiture que j'ai constaté que mon pneu avant gauche était crevé. Et pas qu'un  peu : la jante sur le bitume ! Je suis restée de longues minutes à me demander quoi faire : changer moi-même la roue ? Hors de question ! J'en aurais été bien incapable, je n'en avais ni la force, ni la tenue. Je ne savais même pas où se trouvait le cric ! Téléphoner à Bertrand pour lui demander de venir m'aider ? C'était m'exposer à ses sarcasmes et à sa mauvaise humeur, il détestait qu'on le dérange pendant ses consultations. j'étais en train de consulter la liste des mes contacts sur mon iphone quand j'ai entendu une voix derrière moi :

- Madame, si vous voulez, on peut vous aider !

à suivre...

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Vendredi 2 septembre 2016 5 02 /09 /Sep /2016 08:00

Souvenir n° 3

souvenir3-4Au printemps 1975, je me suis retrouvé jusqu'à la fin de l'année face à une classe de 4ème dans un petit collège de 200 élèves. Rien de particulier jusqu'à ce qu'un jour, vers 18 heures, je reçoive un coup de téléphone. Anne était partie au lycée pour sa garde de nuit. Au bout du fil, une voix féminine, jeune en apparence, qui me demande comment ça va, ce que je fais, si je suis bien rentré du boulot... J'ai beau demander à qui j'ai l'honneur, pas de réponse. Je raccroche. Quelques minutes plus tard, nouvel appel, avec la même voix, insistante. (rappel : 1975, pas d'affichage du numéro d'appel, pas moyen de débrancher le téléphone. Seule solution pour être en paix : liste rouge ou laisser le combiné décroché !)souvenir3-1

Au fil des jours, les appels continuent. Toujours dans le même créneau horaire (18-19 heures), toujours quand Anne est partie au travail, toujours avec la même voix féminine au bout du fil. Jamais d'appels pendant le week-end ou quand Anne est là ! Petit à petit, il devient évident que cette personne sait beaucoup de choses de moi et de ma vie privée : elle me parle de mes tenues vestimentaires, de ma voiture, de mes horaires de travail... À force de recoupements et d'indices, je finis par être convaincu que ces appels émanent d'une personne du collège et très certainement d'une élève.

Dès le premier jour, ces appels avaient pris un caractère érotique, voire carrément pornographique. Ces appels se résumaient le plus souvent à un long monologue où ma mystérieuse correspondante me faisait partager ses émois sexuels, me décrivait avec force détails ses masturbations en pensant à moi, me disait qu'elle était allongée nue sur son lit, les cuisses écartées en train de se caresser le clitoris, qu'elle était trempée (ellle me faisait même écouter le clapotis de sa mouillure barattée par ses doigts !) J'avais renoncé à raccrocher la laissant aller jusqu'au bout de ses fantasmes. Je crois qu'il lui arrivait de jouir. À 19 heures, elle raccrochait non sans avoir promis de me rappeler très bientôt. Pendant toute la communication, je me contentais de dire de temps en temps que je l'écoutais et je dois avouer qu'elle parlait si bien, avec une telle sensualité que je bandais en silence. 

souvenir3-3Je n'ai jamais rien dit de ces coups de téléphone à Anne. 

De passage à la gendarmerie pour signaler le problème, il me fut répondu que les seuls moyens d'y échapper étaient soit de me faire inscrire sur la liste rouge (ce qui signifiait un changement de numéro) soit de porter plainte (ce qui signifiait procédure assez longue et frais de justice). Cependant, je tenais à tout prix à démasquer la coupable. En recoupant tous les indices, j'avais acquis la certritude que ma correspondante anonyme était une élève de la classe de 4ème dont j'avais la charge. Il m'a fallu plus de deux mois pour arriver à mes fins. Elle a fini par se trahir elle-même un jour où je lui ai suggéré de m'appeler plus tard dans la soirée et qu'elle m'a répondu que ce n'était pas possible, qu'elle ne serait plus seule, que son père allait rentrer. Et puis, parmi les filles de la classe, la seule qui ne parlait presque pas, toujours sur la réserve, c'était Isabelle K*, mais la meilleure élève à l'écrit et surtout une très belle fille avec de longs cheveux châtains, une poitrine déjà bien formée et un regard à faire fondre quand on parvenait à le croiser car elle le cachait derrière le voile de sa chevelure. Son père qui était professeur au collège était aussi maire d'une petite commune voisine. En discutant avec lui, j'ai appris qu'il passait trois soirs par semaine à la mairie (de la fin des cours jusqu'à 19 heures ) précisément les jours où je recevais les coups de fil.

Alors un soir, alors que ma correspondante venait de raccrocher et de me raconter une fois de plus combien elle avait envie de moi, qu'elle aimerait prendre la place de ma compagne dans mon lit, qu'elle s'était enfoncé une banane dans le vagin en pensant que c'était ma bite, j'ai composé sans tarder le numéro personnel de mon collège prof... On a décroché. Bingo : c'était elle !

- La partie est finie, Isabelle ! 

- Ce n'est pas moi ! mais cela sonnait faux.

Et à compter de ce jour, les appels ont dénitivement cessé !

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Jeudi 1 septembre 2016 4 01 /09 /Sep /2016 08:00

Souvenir n° 2

souvenir2Pendant presque un trimestre de l'année scolaire 1974-1975, je me suis retrouvé à remplacer une prof de français dans une classe de CPA (classe préparatoire à l'apprentissage) composée d'une petite quinzaine d'élèves de 15-16 ans qui alternaient formation en entreprise et cours au collège. Plus de garçons que de filles. Dans le fond de la classe, seule à sa table, derrière les autres, s'installait toujours une fille à lunettes, cheveux frisés, très timide dont je n'entendais quasiment jamais le son de la voix, répondant par monosyllabes à mes questions. Je ne faisais pas spécialement attention à elle jusqu'au jour où assis au bureau pendant que les élèves faisaient un exercice, je me suis rendu compte que cette fille penchée sur sa feuille avait la main gauche sous la table. J'ai d'abord pensé qu'elle cherchait à tricher, puis en l'observant plus attentivement, j'ai constaté que son bras glissé sous la table était comme agité de tremblements... Sans éveiller ses soupçons, je me suis arrangé pour voir ce qui se tramait. La main sous sa jupe écossaise, elle se branlait énergiquement. Aucun doute là dessus ! Je l'ai regardée faire... Quand elle a joui, ses joues se sont empourprées et elle a serré les cuisses sur sa main...  Quelques minutes de répit, puis elle a repris sa masturbation. Je me suis levé pour passer en revue la progression du travail des élèves. Quand je suis arrivé à la hauteur de la fille, penché au-dessus d'elle, j'ai aperçu son avant-bras glissé dans sa ceinture. Elle s'est immobilisée. J'ai fait semblant de vérifier son travail :

- C'est bien, continue comme ça ! souvenir2-1

Quand je suis revenu au bureau, elle avait recommencé à se branler. Au fil des jours et de semaines, je me suis rendu compte qu'elle se branlait systématiquement pendant le cours, et qu'elle jouissait deux à trois fois par heure. Quand j'ai demandé à ses autres profs s'ils avaient remarqué un comportement étrange de la part de cette élève, ils m'ont tous répondu que non, que tout était normal...

Je suis aujourd'hui persuadé qu'elle était parfaitement consciente que je savais ce qu'elle faisait en cours et que cela l'excitait au plus haut point. La preuve, c'est qu'à la fin de ma mission, elle continuait de se branler quand je me penchais au-dessus d'elle pour contrôler ou corriger son travail. 

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Mercredi 31 août 2016 3 31 /08 /Août /2016 08:00

Aujourd'hui dernier jour de vacances pour les élèves et jour de pré-rentrée pour les enseignants. L'occasion pour moi d'évoquer quelques souvenirs.

Année scolaire 1974-1975. Je suis encore étudiant, je prépare ma maîtrise de lettres. Pour arrondir nos fins de mois difficiles, Anne et moi avons déniché des jobs à temps partiel. Elle sera pionne dans un internat trois nuits par semaine, moi j'assurerai des remplacements de profs dans des collèges des environs.

souvenir1-3Souvenir n° 1 : Dans une classe de cinquième, composée d'élèves calmes et sans problèmes. Au cours d'une leçon de grammaire, j'intercepte par hasard un mot sur papier que s'échangent deux gamines. Je ne me souviens que très vaguement de leurs physiques: l'une brunette avec des vêtements rouges, l'autre plutôt blonde, 12 13 ans. Aucun souvenir de leurs prénoms. Donc j'intercepte le petit mot et le glisse dans ma poche sans même chercher à le lire. Je n'y pense plus jusqu'à la fin du cours où la brunette vient me voir pour me demander si elle peut récupérer le bout de papier, que ce n'était pas pour tricher, que c'était personnel... Peine perdue ! Une fois seul, intrigué je décide de lire ce message auquel elle semblait attacher tant d'importance. Je ne suis pas déçu ! Je cite de mémoire leur brève correspondance ( il y avait des fautes d'orthographe)

"- Le prof bande. J'aimerais bien lui sucer la bite. Et toi ?

- Oui et j'avalerais tout.

- Tu l'as déjà fait ?"

Je ne connaîtrai jamais la réponse à cette question. Ce jour-là, j'ai perdu toutes mes illusions sur l'innocence de la jeunesse.

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 25 août 2016 4 25 /08 /Août /2016 08:00

Pierre Louÿs, "Pybrac". Quatrains 321 à 323

Je n'aime pas à voir qu'un jeune homme du monde

Encule avec lenteur et branle par-dessous,

La nuit, sur les remparts, une gamine immonde

Et lui décharge dans la bouche pour deux sous.

pybrac321

Je n'aime pas qu'au lit une souple écuyère

Monte à poil sur un vit, coure au grand galop,

Rompe le vit qu'elle a dans le trou du derrière

Et décharge en disant au jeune homme : "Salop !"

pybrac322

Je n'aime pas que Maud, grande fille indolente,

Le ventre découvert, les yeux évanouis,

Se branle contre un mur, d'une main longue et lente,

Soupire et, tout le jour, murmure : " Je jouis."

pybrac323

C'était le 323ème et dernier quatrain!

Par michel koppera - Publié dans : pybrac - Communauté : Fantasmes et écriture
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