Vendredi 7 octobre 2016 5 07 /10 /Oct /2016 08:00

"Les ardents de la Rue du Bois-Soleil" # 3

Ma première éjaculation remontait à deux années plus tôt, par un après-midi d’été où je m’étais spontanément mis à bander en feuilletant un de ces romans-photos que maman laissait traîner dans les toilettes. Le verrou était tiré, l’appartement désert et la femme en noir et blanc du magazine plutôt jolie. Je n’eus pas besoin de me toucher : il me suffit de poser mon regard sur la culotte blanche de l’actrice en train de se maquiller devant le miroir de sa coiffeuse, sur l’arrondi de son mont de Vénus qu’épousait fidèlement le tissu, sur l’ombre portée de sa poitrine dont le soutien-gorge contenait difficilement l’opulence… Un brasier inconnu venait de germer au plus profond de mon ventre et, presque aussitôt, mon sperme jaillit avec force. L’onde du plaisir  se saisit de moi, courant jusque dans mes jambes, me laissant quelques instants étourdi, comme privé de toute vie.

ardents5-1Quelques semaines plus tard, dans une des grandes poubelles du sous-sol de l’immeuble, j’avais aussi trouvé un numéro de Paris-Hollywood. Malgré les quelques taches de graisse qui maculaient les pages centrales, j’avais habilement caché ce trésor en haut de mon armoire, derrière la corniche, hors de portée de la curiosité maternelle. Il y avait surtout deux scènes de strip-tease bien excitantes, même si je ne comprenais pas très bien pourquoi les femmes y arboraient toutes le même bas-ventre, trop nu et comme voilé de brume.

Cependant, au bout de quelques mois, à force de patients exercices d’assouplissement, de flexions, d’étirements souvent douloureux, j’arrivai enfin à me lécher la fente du gland, à le bécoter du bout des lèvres, puis plus tard à le gober tout entier. À chaque centimètre gagné naissaient de nouvelles émotions. Ma langue roulait autour du fruit, le palpait, le pourléchait avec tendresse. Je ne tardai pas à m’éjaculer dans la bouche. Je connus la saveur de mon foutre, je m’en délectai chaque soir.

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Lorsque je me revois dans les albums de famille que tint amoureusement maman depuis ma naissance jusqu’à ses derniers jours, j’ai parfois du mal à me reconnaître dans ce jeune garçon aux cheveux si courts, aux jambes si nues, déjà grand gaillard mais encore fragile. L’été, on me faisait porter des shorts en nylon,  l’hiver des pull-overs tricotés main et d’épaisses chaussettes de laine qui me montaient jusqu’aux genoux. Je lisais Lassie, chien fidèle ou Les aventures de Pinocchio. Si mes devoirs étaient finis, j’avais le droit de regarder à la télévision un épisode de Rintintin ou Age tendre et Tête de bois. Quand papa était à la maison, on regardait en famille Les coulisses de l’exploit et La tête et les Jambes … Et pourtant, une fois dans ma chambre fermée à clef, je grimpais sur une chaise pour prendre le numéro de Paris-Hollywwod. Je bandais déjà. J’avais ma double page préférée, celle avec une brune à moitié dénudée, portant bas noirs, porte-jarretelles et slip rouge frangé d’une mousseline d’épaisse dentelle blanche. Combien de fois ai-je en pensée posé ma main sur ses seins lourds, saisi sa nuque sous sa sombre chevelure et ôté sa culotte où mon regard revenait sans cesse, comme aimanté par le rouge vif du satin ? Tout en me tétant le gland, je ne la quittais pas des yeux et c’était comme si c’était elle qui m’aspirait la bite et déglutissait mon sperme chaud.      

 

 Enfin, arriva le jour où je me taillai ma première véritable pipe, la queue raide à demi avalée, le nez au ras des couilles. Ma jouissance fut sans pareille. C’était en avril 1963, je venais d’avoir seize ans.

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : Les ardents de la Rue du Bois-Soleil - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 6 octobre 2016 4 06 /10 /Oct /2016 08:00

"Les ardents de la Rue du Bois-Soleil" # 2

Chap. 1

 ardents3À l’âge de quinze ans, je crus pendant quelque temps que ma vocation était de devenir acrobate. L’idée m’en était venue un soir où mes parents m’avaient emmené au cirque Pinder. Parmi les numéros, il y eut la prestation d’un couple de contorsionnistes que Monsieur Loyal, à grand renfort de superlatifs, nous annonça comme originaires des Indes mystérieuses et si lointaines. Ils étaient tous les deux très noirs de cheveux. Les justaucorps d’un jaune éclatant accentuaient encore l’exotisme de leur peau bistrée et révélaient plus que de raison leurs charmes indiscrets : attributs virils de l’homme, mamelons arrogants et renflement pubien de la femme. Leur prestation consista en une suite de figures où les deux corps, souvent enchevêtrés, n’en formaient plus qu’un, sorte d’araignée bicéphale à huit pattes sans cesse en mouvement. Tout cela dégageait un érotisme sauvage qui maintint le public dans un troublant silence où se mêlaient gêne et fascination. Il y eut un moment où la femme, complètement enroulée sur elle-même, les jambes nouées sur la nuque, se retrouva avec le visage face à son propre entrecuisses dont l’écartement extrême laissait tout deviner des bourrelets et des crevasses de son sexe bâillant sous le tissu. À ses côtés, avec la même aisance déconcertante, son partenaire se livrait au même exercice. Ce fut à cet instant précis que je décidai que je deviendrais artiste de cirque, non par goût du voyage ou de la gloire, mais tout simplement afin de pouvoir me livrer sur mon corps adolescent à des caresses inédites.

Le soir même, nu dans la solitude de ma chambre et en attendant de trouver une partenaire de jeu digne de ma virtuosité, je débutai ma formation d’acrobate. Si je parvins sans trop de difficultés à me replier jusqu’à ce que mes genoux viennent toucher le tapis de chaque côté de ma tête, il me fallut me rendre à l’évidence : même en allongeant les lèvres, en dardant la langue comme un serpent, mon sexe pourtant en érection restait désespérément hors de portée de ma bouche gourmande… J’avais encore beaucoup à apprendre !ardents4

 

J’en fus donc réduit, comme d’habitude, à me masturber vigoureusement tout en regardant les quelques photos de femmes en petite tenue – slip en dentelle, soutien-gorge et porte-jarretelles assortis – dans les scènes intimistes des romans-photos italiens dont ma mère était grande lectrice. Les filles y étaient brunes à la peau veloutée, pulpeuses, outrageusement maquillées, avec parfois de belles touffes de poils sombres aux aisselles.

à suivre...

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Mercredi 5 octobre 2016 3 05 /10 /Oct /2016 08:00

"Les ardents de la Rue du Bois-Soleil" # 1

Geneviève et Tristan

Dimanche 17 juin 1979

 Aujourd’hui, voilà trois années presque jour pour jour que le sang de mes règles a cessé de couler. Je me souviens que c’était pendant les premières semaines d’un été de canicule. Au début, j’ai cru à un simple retard : je ne pouvais prétendre à rien de plus. Un mois a passé, puis un autre. Le sang n’est pas revenu, comme les sources que la grande sécheresse avait taries. Je n’ai pas encore réussi à m’y faire. J’ai encore la nostalgie de la douleur et du soulagement.

ardents2 Hier, dans le journal, il y avait en dernière page un long article sur le retour au pays de Tristan Daimler. Il rentrait d’une mission archéologique dans la haute vallée du Nil, à la recherche de vestiges de l’Egypte d’avant les pharaons. Mon Dieu ! Il y avait même une photo du héros du jour, bien bronzé, tout en muscles et cheveux en bataille…

Cela me fait penser que j’ai commencé à tricoter un gilet pour Monsieur Albert, le veuf de la chambre 47 : il est diabétique et en est devenu presque aveugle. Je ne sais pas si j’en aurai terminé à temps…je veux dire avant sa mort. Surtout si je reste là sans ne rien faire d’autre que lire et relire la dernière page du journal et regarder la photo de Tristan Daimler.

à suivre...

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Mardi 4 octobre 2016 2 04 /10 /Oct /2016 08:00

"Les ardents de la Rue du Bois-Soleil"

Avant de vous abandonner à la lecture, je souhaite préalablement vous entretenir rapidement de l'historique de ce roman. 

Tout a commencé en 2005 lorsque, à la suite de la publication de mon roman "La seconde vie de Maximilien Bémol", j'ai été contacté, via mon éditeur, par un lecteur, Christian R*, qui me manifestait son enthousiasme pour mon livre et me proposait un exercice d'écriture : mettre en forme un épisode de sa vie d'adolescent, à savoir son initiation amoureuse par une femme d'une quarantaine d'années. Il en avait conservé de précieux et nombreux souvenirs mais qu'il se sentait incapable d'écrire, faute de temps et de talent. Il me proposait donc de me livrer les faits bruts, à moi de les restranscrire de façon romanesque.

Comme il n'avait pas internet, tout ce travail qui dura plus d'une année se fit par courrier, à raison d'un échange par mois. Christian me confiait ses souvenirs, je les retravaillais, lui retournais le texte puis il m'adressait la suite... Et puis un jour, sans que je comprenne pourquoi, plus de lettres de Christian. Les mois passèrent. Un jour, je me décidai à rechercher ses coordonnées téléphoniques et je parvins à l'avoir en ligne. C'était un homme à la voix fatiguée, de toute évidence très malade. Il s'excusa de son long silence, promit d'essayer de reprendre le fil de notre travail en commun. Il tint promesse, mais pour une seule lettre. Peu de temps après, nouvelle interruption de nos échanges. Lorsque je l'appelai de nouveau, ce fut sa fille qui me répondit et m'apprit qu'il était décédé. Il avait près de 80 ans.

Je devais prendre une décision importante : soit abandonner le projet, soit le mener à terme en utilisant tous les indices et informations disparates et non encore utilisés que m'avait données Christian. J'optai pour cette solution.

Le roman est donc divisé en deux parties : la première intitulée " Geneviève et Tristan" est la version romanesque des témoignages écrits de Christian. La seconde intitulée "Aurélie et Guillaume" fut écrite à partir des quelques éléments fournis par Christian et surtout ma propre vision de ce qu'aurait pu devenir cette aventure.

En 2009, j'ai proposé le manuscrit à un éditeur dont je tairai le nom qui se montra fort intéressé, me donna son accord verbal pour la publication avant de se rétracter dans les mois qui suivirent. En 2011, je le présentai à un second éditeur qui en prit une copie mais ne donna aucune suite. Je me décide donc à le mettre en ligne sur mon blog...

En préambule, je vous offre la photo que m'envoya Christian pour me donner une idée du physique de cette femme qui l'initia à l'amour. Dans le roman, elle se prénomme Geneviève. Elle avait pesque 40 ans, il en avait 14 !!! Cela se passait au début des années 50 !

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Par michel koppera - Publié dans : Les ardents de la Rue du Bois-Soleil - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 26 septembre 2016 1 26 /09 /Sep /2016 08:00

"Avoir le feu au cul " au pied de la lettre !

Rappel de l'article précédent : Lexique impertinent à l'usage des curieux : avoir le feu au cul

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Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 24 septembre 2016 6 24 /09 /Sep /2016 08:00

Vu et photographié dans une petite rue du centre ville d'Angers le 15 août 2016.

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Par michel koppera - Publié dans : la grande galerie
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Vendredi 23 septembre 2016 5 23 /09 /Sep /2016 08:00

Dans les films X, rien ne correspond à la réalité. Dans la vraie vie, un rapport sexuel satisfaisant dure environ treize minutes alors que dans un film porno, il arrive souvent qu'il dure trois quarts d'heure !

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Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 22 septembre 2016 4 22 /09 /Sep /2016 08:00

      Un jeune couple se filme en train de se masturber en face à face. Tout est dans les regards, la fascination pour le corps et les gestes de l'autre. La femme est la première à jouir. Observez bien son visage heureux lorsque son compagnon éjacule. 

Pour visionner la vidéo cliquer ICI

masturbation en couple1

Par michel koppera - Publié dans : videos et webcam - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 21 septembre 2016 3 21 /09 /Sep /2016 08:00

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Deborah de Robertis est une artiste luxembourgeoise née en février 1984. Depuis le début des années 2010, elle se fait photographier les cuisses écartées, le sexe en évidence, dans les salles de musée face à des oeuvres célèbres, proposant ainsi aux visiteurs une sorte de mise en abyme vivante de ces tableaux. La première de ces "performances" à avoir été vraiment médiatisée fut de poser au Musée d'Orsay assise devant "L'origine du monde" de Gustave Courbet en mai 2014.

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En janvier 2016, toujours au musée d'Orsay, elle posait allongée devant l'"Olympia" de Manet. Puis tout récemment, le 4 septembre 2016, c'est au musée Guimet, à l'occasion de l'expo consacrée à Araki  Araki Nobuyoshi au Musée Guimet , qu'elle a posé avec une demi-pastèque, comme une giganstesque vulve entre ses cuisses ouvertes. 

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À chaque fois, ses performances créent polémique. L'artiste est arrêtée, le musée évacué...

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 20 septembre 2016 2 20 /09 /Sep /2016 08:00

" Où la femme règne, le diable est premier ministre", proverbe allemand

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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