Samedi 22 octobre 2016 6 22 /10 /Oct /2016 08:00

" Les ardents de la Rue du Bois-Soleil", # 12

Tout aurait pu en rester là si mon grand-père maternel n’était tombé gravement malade. En quelques semaines, il perdit ses forces et la raison. Heureusement, son agonie fut brève : il mourut à  la mi-mars sans avoir vraiment compris ce qui lui arrivait.

ardents14-1Ces événements plongèrent maman dans le chagrin et le désarroi. Mon grand-père, veuf depuis déjà une quinzaine d’années, habitait une petite maison dans un vieux quartier qui dominait le port. Ce fut là que, la veille de l’inhumation, se tint l’ultime veillée mortuaire. Le matin, les hommes des pompes funèbres avaient procédé à la mise en bière et mon grand-père reposait désormais dans son cercueil, les mains jointes sur sa poitrine inerte, les yeux clos, le visage incroyablement serein.

Outre la famille – maman, sa sœur et des cousins plus ou moins proches – les visites se succédaient dans la salle où reposait le corps. Les gens parlaient bas, échangeant des politesses convenues, présentant des condoléances, évoquant le passé…

- Qui aurait pu dire qu’il s’en irait comme ça, lui qui n’avait pour ainsi dire jamais été malade…

Je me tenais à l’écart, un peu dépassé par les événements. C’était la première fois que je me trouvais confronté à la réalité de la mort d’un proche. Je ressentais au fond de moi une fascination mêlée de crainte. Peut-être est-ce ce premier face-à-face qui détermina quelques années plus tard mon choix de consacrer ma vie à l’Egypte ancienne. À chaque fois que j’ouvrirais une tombe, que je soulèverais le couvercle d’un sarcophage, ce serait un peu comme si je cherchais à retrouver le visage apaisé de mon grand-père trop tôt disparu.

Il n’était pas loin de minuit lorsque Geneviève entra, vêtue de sombre, la tête couverte d’un foulard noir. Elle embrassa maman et s’excusa de n’avoir pu venir plus tôt : des obligations de service ! M’apercevant dans mon coin, elle vint déposer un baiser furtif sur ma joue et retourna aussitôt s’asseoir à côté de maman avec qui elle se mit à bavarder en chuchotant.

Cela dura longtemps. Malgré les sinistres circonstances de cette rencontre inattendue, je ne pus m’empêcher d’observer Geneviève. D’où j’étais, je ne la voyais que de profil, éclairée par les flammes des cierges qui accentuaient les ombres portées. Je regardai ses jambes : pas de doute, elle portait bien des bas à couture !ardents14-2

C’était la première fois que je la revoyais depuis la nuit de la Saint Sylvestre. Rien n’échappa à mes yeux avides et jaloux : ni ses mains pâles sagement posées à pat sur ses cuisses, ni sa poitrine que je devinai trop serrée dans sa veste de tailleur de laine marron, ni ses pieds cambrés dans ses bottines noires, ni son front où tombait une mèche échappée du foulard, ni ses lèvres où elle passait un bout de langue furtive avant de parler, ni ses paupières baissées de madone…

- Si ça se trouve, dès qu’elle sortira d’ici, elle ira rejoindre Marcel, songeai-je en guettant ses gestes pour tenter de savoir si elle avait aussi les ongles vernis.

 Cette pensée me rendit malheureux. Maman m’appela :

- Tristan, il faut que tu ailles dormir maintenant. Geneviève se propose gentiment de t’accompagner jusqu’à la maison.

Je jetai un dernier regard à mon grand-père et suivis Geneviève dans la rue.

Même en marchant d’un pas décidé, il fallait une bonne demi-heure pour rejoindre notre quartier. On devait d’abord descendre vers le port, longer un quai aux pavés cahoteux, passer sur le pont écluse qui fermait le bassin réservé aux bateaux de plaisance puis remonter vers la ville neuve, tout juste reconstruite après la guerre.

Jusqu’au port, on n’échangea aucune parole. Elle marchait devant, moi à quelques mètres derrière. Mais à l’entrée de l’étroite passerelle métallique du pont écluse, elle s’arrêta et se retourna :

- Je ne t’ai pas encore vu avec le pull-over que je t’ai tricoté ! Il ne te plaît pas ?

- Si, je l’ai déjà mis deux ou trois fois. De toute façon, on ne s’est pas revus depuis le jour de l’an, alors…

- Toi c’est possible que tu ne m’aies pas vue, mais moi, je te vois presque tous les jours… Tiens, hier par exemple, tu portais ton kabig et aussi une écharpe rouge. Je me trompe ?

- Facile, c’est Jean qui vous l’a dit !

- Pas du tout. Allez, arrête de me faire la tête ! Approche et donne-moi la main !

- Bien sûr ! On va mettre le petit Tristan au lit, bien gentiment, et après on ira se coucher à côté de Marcel !

- C’est donc ça ! Ne me dis pas que tu es jaloux ?

Elle fit trois pas vers moi. Nous étions maintenant face à face, si près l’un de l’autre que je respirais son parfum, que je ne voyais que ses yeux dans les miens, que le souffle de ses mots frôlait ma bouche.

ardents14-3- Ce sont des histoires de grandes personnes. Chacun y joue son rôle, comme au théâtre. Tu ne peux pas comprendre et je ne saurais pas te l’expliquer. Tout ce que je te demande, c’est de ne plus y penser. C’est sans importance.

Tout en disant cela, elle avait posé sa main sur ma braguette et me massait doucement la queue à travers le coton.

- C’est à mon tour, dit-elle. Dis donc, il y a l’air d’en avoir là-dedans ! Allez, viens !

Main dans la main, on traversa le pont écluse et on remonta la grande avenue qui menait à la cathédrale. À cette heure de la nuit, tous les projecteurs qui embrasaient le parvis étaient éteints. Geneviève m’entraîna  dans les jardins à la française qui entouraient le chevet de la cathédrale. Elle finit par y trouver une encoignure très sombre, entre deux puissants contreforts, à l’abri d’une haute haie de buis odorant. Elle m’adossa à la pierre froide et vint se coller à moi. Sa bouche cherchait la mienne.

- Caresse-moi les seins ! souffla-t-elle. Depuis le temps que j’en ai envie…

Je glissai mes mains maladroites dans son corsage et me mis à pétrir sa poitrine qui me parut énorme. Pendant ce temps, ses doigts impatients fourrageaient dans mon pantalon. Avec dextérité, elle défit ma ceinture, déboutonna ma braguette et sortit mon engin en proie à l’émoi le plus vif. Elle s’en empara et le décalotta avec douceur.

- Je m’en doutais, dit-elle en passant un doigt sur la tête vibrante de mon sexe.

- De quoi ?

- Que tu en avais une belle. Maintenant, laisse-moi faire.ardents14-4

Elle s’accroupit à mes pieds et sa bouche m’engloutit. Elle n’en fit qu’une seule bouchée. Une chaleur intense irradia mon ventre, mes couilles me parurent soudain très lourdes. En quelques instants, je mesurai l’étendue de mon inexpérience en matière de fellation : le bonheur que me prodiguait Geneviève était cent lieues au-delà des menus plaisirs de mes autosuccions. Usant de la langue, des lèvres, des dents parfois, et même de la luette, elle m’expédia directement au paradis. Telle une limace tour à tour râpeuse ou huileuse, sa langue s’enroulait autour de mon gland, rampait tout le long de la tige jusqu’à sa racine couillue ; sa bouche m’aspirait, me palpait, me tétait, me salivait… Quand elle me sentit venir, ses lèvres me baguèrent fermement la base du gland et mes giclées de sperme s’élancèrent librement dans sa bouche, éclaboussant sa gorge profonde. Elle avala tout.

Lorsqu’elle me libéra, l’air froid de la nuit me fit frissonner la queue, mais je n’en débandai pas pour autant.

- C’est très bien, me dit Geneviève en reprenant mon membre en main. Cependant, il faudra que tu apprennes à te retenir plus longtemps.

Lentement, je me sentis rabougrir dans sa main chaude. Un sentiment de dépit s’empara alors de moi et Geneviève détourna les yeux pendant qu’en toute hâte je remettais de l’ordre dans ma tenue.

- Avec Marcel, vous le faites aussi ?

- Tu ne vas pas recommencer ! Je crois qu’il est très tard et qu’il faut qu’on aille dormir. Et arrête de dire des bêtises, tu te fais du mal pour rien !

- On se reverra alors ?

- Si tu en as envie…

- Je crois que oui.

 

- Eh bien, fais confiance au hasard, c’est lui qui décidera.

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : Les ardents de la Rue du Bois-Soleil - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 21 octobre 2016 5 21 /10 /Oct /2016 08:00

"Les ardents de la Rue du Bois-Soeil", # 11

Chap. 3

 Pendant les deux premiers mois de l’année 1964, je ne revis pas une seule fois Geneviève. Certes elle vint chez nous, mais c’était pour rendre visite à maman pendant les heures où j’étais au lycée. À la fin janvier, elle lui remit le pull-over qu’elle m’avait tricoté. Il m’allait bien, même si je le trouvais un peu trop ample à mon goût : Geneviève m’avait imaginé plus costaud que je ne l’étais.

- Tu n’oublieras pas de la remercier !  C’est la moindre des choses, me dit maman en rangeant le pull dans mon armoire.

Maman était comme ça : comme si je pouvais oublier de dire merci quand on me faisait un cadeau ! Mais à chaque fois que j’allai sonner à la porte du petit appartement de la Rue du Bois-Soleil, je trouvai porte close.

Passée la fièvre des premiers jours de janvier où je m’étais déjà imaginé en amant régulier, presque légitime, de Geneviève, je revins assez vite aux filles nues de Paris-Hollywood et aux midinettes des romans-photos. S’il m’arrivait encore d’évoquer les incroyables événements de la nuit du nouvel an, peu à peu le souvenir lui-même perdit de sa force.

ardents13Puis les cours reprirent et je retrouvai Jean.

À la fin de janvier, les Américains lancèrent vers la Lune une sonde baptisée Ranger 6. Je me souviens nous être relevés en pleine nuit pour regarder le ciel étoilé : on espérait apercevoir la sonde s’approcher de la Lune et, qui sait, s’y poser. Nous n’étions pas les seuls dans la rue. Evidemment, il ne se passa rien. D’ailleurs, si la sonde atteignit bien sa cible, ce fut aussi le terme de sa mission puisqu’elle ne transmit aucune image du sol lunaire à la Terre. Les Russes étaient encore les plus forts !

- C’est mon père qui va être content ! me dit Jean.

- Et pourquoi ça ?

- Il est communiste.

Moi, le communisme, je ne savais pas trop ce que cela signifiait. À la maison, papa disait que les cocos au pouvoir, ce serait une catastrophe pour le pays.

- Et ta tante, elle est communiste aussi ?

- Je pense pas, elle serait plutôt cruciverbiste, tendance tricot !

Comme on approchait de la rue du Bois Soleil, Jean ralentit le pas.

- Je peux te confier un secret ?

- Bien sûr.

- Je crois qu’elle a un amant.

Mon cœur bondit dans ma poitrine, mes jambes fléchirent comme si le trottoir était devenu dangereusement instable.

- Tu le connais ?

- Non.

- Alors, qu’est-ce qui te permet de dire ça ?ardents13-1

- Une impression… Et puis, j’ai remarqué des choses. Par exemple, elle porte des bas, avec une couture à l’arrière. Comme les filles de ton magazine, avec porte-jarretelles et tout. Des trucs de femme qui a un amant. Tu vois ce que je veux dire !

Nous étions maintenant au pied de l’immeuble. Jean paraissait en savoir plus encore.

- Je pense que c’est un homme qui s’appelle Marcel. Au téléphone, je l’ai entendue prononcer ce nom-là plusieurs fois. Encore avant-hier soir, il a téléphoné et, comme par hasard, juste après, elle m’annonce qu’elle sera de garde pour la nuit. Elle est partie et n’est rentrée qu’hier matin. Tu crois qu’elle a besoin de mettre des bas et de se vernir les ongles pour aller surveiller des retraités. Je suis pas idiot !

Chacune de ses paroles me fit l’effet d’un coup de poignard. Je repensai à la naïveté de mes espoirs quand je m’étais mis en tête que je pourrais devenir le compagnon de Geneviève. Quelle désillusion !

Marcel ! Le copain de régiment de papa, le fumeur de Gitanes, l’ancien d’Indochine, le vendeur de voitures d’occasion, l’homme aux rouflaquettes et à la moustache fine, le fredonneur de Tino Rossi et des Compagnons de la Chanson, le raconteur d’histoires de cul, le pourfendeur des pédés et des écrivains engagés, le mangeur de boudin blanc, le buveur de mousseux, le célibataire endurci, l’homme aux souliers vernis et aux cravates fantaisie, l’assassin de mes rêves…

 

Mais, à bien y réfléchir, c’était dans l’ordre des choses.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : Les ardents de la Rue du Bois-Soleil - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 20 octobre 2016 4 20 /10 /Oct /2016 08:00

Françoise REY, "Mazarine", Le Cercle Poche n° 52

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Paru aux Éditions Le Cercle en 2000, "Mazarine", comme son titre éponyme l'annonce, retrace l'histoire de la fille cachée de François Mitterrand comme le chaînon d'une longue lignée historique où, à travers les siècles, les Mazarine sont toutes issues des amours illégitimes avec un personnage célèbre. La filiation originelle remontant à la relation cachée entre le Cardinal Mazarin et la régente Anne d'Autriche. 

L'extrait que je vous ai chosi narre la rencontre en Kabylie entre Madame Séverol, épouse du commandant de la garnison d'Ain Bagra, et du futur général Georges Boulanger alors jeune officier tout juste sorti de Saint-Cyr

Pages 241-242 : Le jeune Georges a été chargé d'apporter du linge lavé et repassé à la commandante, une blonde quinquagénaire qui, malgré sa réputation de puritaine, le reçoit en tenue fort légère et le séduit. Après l'avoir initié à la branlette espagnole, elle entreprend de se faire prendre en levrette

mazarine2" Elle se redressa, sans songer à rajuster dans la corbeille de son décolleté, sa gorge, au creux de laquelle luisait la trace argentée d'un passage ému... Georges demeurait assis, essoufflé, désemparé. Il la vit retrousser la jupe de son déshabillé.

- Tu leur diras bien ! dit-elle. Tu vois, j'ai encore de belles jambes ! Hein,! Si je voulais...

Elle n'inventait rien. Elle possédait des jambes superbes, droites et solides, bien galbées, décidées. Elle en plia une, posa le pied sur la chaise, en maintenant relevé son vêtement qu'elle roulait de ses deux mains sur ses reins. Ses fesses blanches, écartées par sa pose lubrique, n'avaient rien à envier au reste.

Georges perdait la tête. Il bondit de son siège, agrippa fermement les hanches qu'on lui offrait, s'arc-bouta, jarrets ployés et bassin basculé, tâtonna une seconde ou deux, la trouva finalement, profonde, juteuse, bouillante.

- Alors ? interrogea-t-elle en le regardant par-dessus son épaule. Que leur diras-tu ?

Geroges, entre ses dents serrées, marmonna :

- Imprenable ! Pas la peine d'essayer. 

- Encore ! dit-elle. Encore ! Quoi d'autre ?mazarine1

- Un glaçon !... Un iceberg...

- Encore. Va bien loin... Bouche-moi à fond ! Quoi d'autre ?

- La femme la plus inaccessible que j'aie jamais vue...

- Ah ! grinça-t-elle. Tu me plais ! ... Quoi encore ?

- On aimerait... On aimerait...

- Quoi ? Quoi ?

- La fourrer, la faire gueuler...

- Et puis ? Et puis ?

- Pas moyen... Expira-t-il, en s'écroulant sur elle.

- Tu l'as dit ! approuva-t-elle, dans une espèce de cri aigu qui n'en finit plus de couiner...

Ils se séparèrent. Elle laissa retomber son vêtement, porta d'un geste déjà testé, la main à ses cheveux. Cette fois, elle sentait un peu la sueur...

- Bien, dit-elle enfin. je compte sur vous.

Elle le raccompagna à la porte.

- Et la prochaine fois, vous l'avez vu, inutile d'insister... Je suis bien bonne de ne pas dénoncer vos audaces... Oui, marmonna-t-elle encore tandis qu'il descendait l'escalier, sans doute trop bonne..."

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Mercredi 19 octobre 2016 3 19 /10 /Oct /2016 08:00

Récemment, j'ai regardé sur Canal + un excellent documentaire intitulé "À poil dans l'espace" racontant comment le cinéma, la BD et le dessin avaient investi le domaine de la science-fiction dès les années 50. J'y ai en outre appris que contrairement à ce que je croyais, les scènes d'accouplement entre femmes et créatures monstrueuses que l'on retouve fréquemment dans les estampes et les images hentaï ne faisaient pas partie de l'imaginaire traditionnel nippon. 

En fait, l'origine du genre est assez récent et à chercher dans la législation japonaise d'après-guerre qui interdisait sous peine de censure et de lourde condamnation de représenter l'acte sexuel. Mais le délit était tellement vague et le texte de loi si mal rédigé que la notion d'acte sexuel pouvait être interprétée uniquement comme un rapport entre êtres humains. Si bien que, s'engouffrant dans ce flou juridique, les illustrateurs ont montré des femmes se livrant à une grande débauche de pénétrations en compagnie de monstres gluants - dont nombre d'extra-terrestres et autres aliens - dotés de membres et appendices aussi imposants que variés.

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Mardi 18 octobre 2016 2 18 /10 /Oct /2016 08:00

"Les ardents de la Rue du Bois-Soleil", # 10

Vendredi 3 janvier 1964

 C’est le jour de la Sainte Geneviève.

J’ai mes règles. Dieu les bénisse ! Je vais peut-être enfin retrouver mes esprits. J’ai beau me dire que si je n’avais pas bu tant de vin, rien ne serait arrivé, jene parviens même pas à m’en convaincre.

ardents12-2Je dois me rendre à l’évidence : ce gosse – mais pourquoi continuer de parler de lui ainsi ?- Tristan m’a caressée presque jusqu’à me faire jouir et je l’ai laissé faire. Il m’aurait suffi d’un geste, d’un mot ou d’un regard pour le remettre à sa place. Je n’en ai pas eu le courage, et encore moins l’envie.

L’envie, elle était au plus profond de mon ventre, chaude et liquide.

Pourtant, je ne l’aime pas. Il n’y a rien de sentimental là-dedans. Sa jeunesse me rassure. Chaque jour, je ne vois que des petits vieux tremblotants, des petites vieilles incontinentes, des corps rabougris, fripés, errant sur la frontière indécise qui sépare la vie de la mort… Alors que Tristan, c’est le triomphe de la vie : les muscles tendus, les gestes fermes, avec l’énergie inépuisable de la jeunesse. C’est un remède contre la peur et la solitude.

Et s’il allait en parler à sa mère ? Non, pas de risque. À Jean alors ? Je ne crois pas, il aurait trop à perdre… Je me souviens de l’année de mes quatorze ans, quand le grand frère d’une camarade de classe me caressait les fesses pendant qu’on marchait côte à côte dans les rues sombres. Pour rien au monde je n’en aurais parlé à quelqu’un ; j’étais trop contente qu’il me touche le cul ! Il devait bien avoir vingt ans et les mains chaudes…ardents12-1

Au petit matin du jour de l’an, c’est un certain Marcel qui m’a raccompagnée jusque chez moi. C’est un copain de régiment du père de Tristan. Il était fin saoul, beaucoup plus que moi. Ça ne l’a pas empêché de me faire du gringue, avec des allusions pas très fines au fait que j’étais divorcée, pour ainsi dire libérée… Et si c’était vrai qu’à l’hôpital les infirmières ne portaient souvent quasiment rien sous leur blouse.

 Dans le hall de l’immeuble, il s’est carrément frotté contre moi, à me tripoter les seins et à me mettre la main aux fesses. Comme il était tard et que j’avais encore dans le ventre le souvenir des caresses de Tristan, je l’ai expédié vite fait. Je n’ai même pas eu besoin de lui tailler une pipe : je lui ai juste sorti l’engin et je l’ai branlé, à sec… En un rien de temps, il a envoyé son sperme gicler sur le carrelage, au pied des boîtes aux lettres. La concierge a dû en faire une tête le matin, quand elle a balayé le hall ! Eméché comme il était, je parie qu’il ne s’est souvenu de rien, le père Marcel !

 

Juste avant les vacances de Noël, j’ai surpris Jean dans sa chambre en train de se livrer sur la descente de lit à d’étranges contorsions. Ça m’a plutôt étonnée car, à ma connaissance, mon neveu n’a jamais été un fou de gymnastique au sol. Il était visiblement gêné d’avoir été surpris dans une activité qu’il aurait voulu garder secrète. En plus, quand il m’a dit en bredouillant que c’était Tristan qui lui avait montré certaines figures très audacieuses, j’ai aussitôt soupçonné que ce n’était pas seulement pour la beauté du geste. Il devait y avoir quelque chose de sexuel là-dessous ! J’en ai eu la confirmation, l’autre nuit, lorsque Tristan est devenu tout rouge quand je lui ai parlé de ses dons d’acrobate. Ça y est, voilà le bout de mes seins qui redevient tout dur !

Et ce pull qui n’avance pas ! Si je tricote une manche, je pense à la main et au bras qui vont passer dans cette manche : son bras musculeux et sa main aux doigts indiscrets qui rampent sur ma cuisse nue…    

Fin du chapitre 2.

à suivre...    

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Par michel koppera - Publié dans : Les ardents de la Rue du Bois-Soleil - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 17 octobre 2016 1 17 /10 /Oct /2016 08:00

"Les ardents de la rue du Bois-Soieil" # 9

Je regardai la pendule : 22 h 50. Je décidai que ce serait pour 23 heures. Dès lors, la fine aiguille des minutes avança à la fois trop vite et trop lentement à mon goût. Pendant que la douce chaleur de sa cuisse continuait d’inonder mon corps, Geneviève était en grande conversation avec sa voisine. Visiblement, les espoirs de maman seraient déçus : le copain de régiment était déjà trop aviné pour se livrer à une quelconque entreprise de séduction.

ardents10Enfin, la grande aiguille sembla s’immobiliser sur le 12. Fermant les yeux pour me donner de l’audace, je plongeai ma main gauche sous la nappe et la posai directement sur le genou de Geneviève, juste à la lisière de sa robe, sur le nylon de son bas. Mon cœur battait si fort dans ma poitrine qu’il en était douloureux. Je m’attendais à tout : au pire à être giflé en public, au mieux à ce que ma main soit fermement repoussée.

 Il ne se passa rien.

 J’entendis, à ma gauche, Geneviève qui continuait de parler point mousse avec la sœur de maman. Je rouvris les yeux : personne ne me regardait. Je sentais toujours contre ma cuisse la chaude présence du corps de Geneviève. Mieux, son pied droit déchaussé était maintenant posé sur le mien. Lentement, mon cœur se calma, ma main desserra son étreinte et entama sa lente reptation sur la cuisse de Geneviève, repoussant le tissu de la robe toujours plus haut…

Je la regardai. Sa main était posée à plat tout près de son assiette et, de ses doigts aux ongles vernis, elle caressait doucement la nappe, comme pour rassembler des miettes de pain, mais je savais que cette caresse m’était en secret destinée. Je ne voyais pas son visage, mais juste sa nuque que découvraient ses cheveux noués en chignon. La peau y était délicatement ombrée de racines noires plantées bas. Je brûlais du désir d’y porter les lèvres…

Et ce fut ainsi que je me mis à bander en secret : une belle érection, décisive, majuscule, dans mon pantalon de fête en tergal gris souris.ardents11-3

Pas un instant Geneviève ne cessa de parler, le buste tourné vers sa voisine. Pourtant, sous la table, au-delà du pudique rideau de la nappe blanche, ma main gauche remontait inexorablement entre ses cuisses qu’elle avait largement écartées pour m’ouvrir la voie royale de son ventre.

 Bientôt, je touchai la chair nue au-dessus des bas. Je crus défaillir. C’était la première fois de ma vie que je posais les doigts si près de l’intimité d’une femme : la peau y était incroyablement chaude et veloutée. Je la caressai longuement à pleine main, de bas en haut, à la recherche d’une plage de peau plus douce encore, plus inaccessible, au plus près de son sexe. Mon érection en redoubla d’intensité ; je sentis même le sang battre dans ma queue comprimée dans mon slip devenu trop étroit.

Je jetai un œil désespéré à la pendule : 23 h 41. Dieu que le temps passait vite ! Les minutes m’étaient comptées : dans un quart d’heure, il serait trop tard ! Ma main se hâta et vint frôler le pubis rebondi sous la culotte tendue. Au toucher, je crus deviner une culotte de soie ou de satin. Mais lorsque mes doigts voulurent en soulever le voile pour aller encore plus loin, Geneviève se tourna furtivement vers moi et me dit à voix basse, mais d’un ton ferme et sans réplique :

- Non ! On arrête là !

Je fus le seul à l’entendre. Aussitôt, elle reprit langue avec sa voisine. Quoiqu’un peu déçu, je n’en cessai pas pour autant de bander. Il est vrai que Geneviève me laissa volontiers lui caresser le sexe à travers sa culotte bientôt humide. Je sentais même dans ma paume moite le chatouillis des poils indiscrets qui fleurissaient au-delà des limites du tissu. Cette sensation me rendit fou. J’avais du mal à me persuader que je n’étais pas en train de rêver. J’allais me réveiller sans aucun doute ! Mais non, je regardai autour de moi, ces personnes étaient bien vivantes, ce décor quotidien et ces voix familières. C’était bien le sexe chaud d’une femme que je massais à pleine paume et qui venait, comme de lui-même, à la rencontre de ma main, lui imprimait par de légers balancements du bassin un langoureux mouvement de va-et-vient. Elle se branlait ! Ma bite fut alors en proie à des pulsations incontrôlables et mon sperme jaillit avec force dans mon pantalon désespérément fermé. Il était temps : on approchait de minuit.ardents11-4

Dans la confusion générale des douze coups de la nouvelle année, personne ne remarqua la belle tache sombre qui ornait mon pantalon près de la braguette. Geneviève me donna deux grosses bises chaleureuses sur les joues.

- Bonne année, Tristan ! Santé et bonheur !

La fête se prolongea encore quelques heures. On poussa les chaises et la table, puis les convives se mirent à danser. Moi, je passai de longs moments à observer Geneviève, comme si je la voyais pour la première fois. Elle était brune avec un nez légèrement busqué. Je ne lui trouvai rien de vraiment beau, sauf peut-être sa bouche aux lèvres bien ourlées. Cette nuit-là, elle portait une robe grenat plutôt sobre mais qui mettait en valeur sa forte poitrine. Elle dansa avec papa, avec le voisin du dessus et aussi avec le copain de régiment de papa. Lorsqu’elle m’invita à danser un paso-doble, je remarquai que j’étais un tout petit peu plus grand qu’elle. Profitant du brouhaha général, elle me glissa en souriant :

- Il paraît que tu as des dons pour l’acrobatie… Il faudra que tu me montres ça un jour…

Je mis quelques instants à comprendre de quoi elle parlait, puis je sentis mes joues s’empourprer.

Je ne me souviens plus comment s’acheva cette longue nuit. Sans doute me suis-je endormi bien avant qu’on serve la soupe à l’oignon. Le lendemain matin, au réveil, la trace blanchâtre de mon sperme séché sur le coton de mon slip me rappela que je n’avais pas rêvé.

Elle s’appelait Geneviève. Elle avait quarante-trois ans, j’en avais à peine dix-sept.

à suivre...


 

 

 

 

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Samedi 15 octobre 2016 6 15 /10 /Oct /2016 08:00

"Les ardents de la Rue du Bois-Soleil", # 8

Pour les vacances de fin d’année, Jean quitta M** pour retrouver ses parents et sa sœur. Noël passa : on m’offrit un stylo Waterman avec plume en plaqué or. Papa prit pour les fêtes une semaine de congés en famille. On alla ensemble voir les illuminations des rues du centre-ville, la crèche vivante sur le parvis de la cathédrale et les vitrines décorées des grands magasins.

 Quand papa était à la maison, la vie n’était plus la même : il écoutait la radio du matin au soir, fumait des Gitanes à bout filtre et se promenait en maillot de corps toute la journée, ce qui faisait rager maman :

- Tu pourrais au moins mettre une chemise, ce serait plus correct !

- Une chemise ! grognait papa. Et pourquoi pas une cravate, le temps que tu y es ? Au boulot, je suis toute la semaine en costard, laisse-moi un peu respirer !

ardents11-1Ainsi passaient les jours, en chamailleries sans conséquence, en chansonnettes et en fumée.

Pour ce qui était du réveillon de la Saint Sylvestre, il avait été depuis longtemps convenu qu’on fêterait ça entre amis, à l’appartement. Il y aurait la sœur de maman avec son mari, un copain de régiment de papa encore vieux garçon, et aussi les voisins du dessus, plus encore d’autres convives dont je ne me souviens plus. Une quinzaine de personnes en tout. Maman ayant appris que la tante de Jean serait seule ce soir-là, celle-ci fut invitée. Sans doute maman espérait-elle secrètement qu’il se passerait quelque chose entre le copain de régiment et notre invitée de dernière minute.

 Le plan de table demanda réflexion et stratégie. Après maints remaniements, chacun se vit attribuer une place censée ne froisser aucune susceptibilité, respecter les possibles affinités et partant faciliter les conversations. La tante de Jean fut donc placée face au copain de régiment et à la droite de la sœur de maman, bavarde impénitente et tricoteuse occasionnelle. Quant à moi, le « jeune » de la soirée, on me plaça en dernier, en bout de table, à côté de la tante de Jean.ardents11-6

On mangea des huîtres, du foie gras, du gigot d’agneau avec des flageolets… Les bouteilles se succédaient : riesling, monbazillac, saint-Emilion. Au fur et à mesure que se vidaient les verres, le ton des conversations gagna en vivacité, les rires se firent plus sonores, les gestes plus amples. Le verre de vin doux que m’avait versé papa suffit à me faire tourner un peu la tête.

Cependant, je m’ennuyais ferme ; personne ne me prêtait vraiment attention. Seule maman se souvenait parfois de moi :

- Tristan, va dans la cuisine chercher du pain ! Tristan, débarrasse les bouteilles vides !

Je venais de terminer ma tranche de gigot lorsque, sous le jupon de la nappe, je sentis que la tante de Jean appuyait sa cuisse contre la mienne. Cela ne dura que quelques instants car je dus sans tarder me lever de table pour aller chercher la salade. À peine eus-je repris ma place que je sentis de nouveau la chaleur de sa cuisse contre la mienne. Elle resta comme ça jusqu’au dessert. Alors, cela me rappela un passage du  Rouge et le Noir  de Stendhal, quand, après le dîner, sous la tonnelle, Julien Sorel saisit sous la table la main de Madame de Rênal et qu’il ne lâche pas cette main jusqu’à ce qu’elle s’abandonne. Nous avions étudié la scène en cours de français :

ardents11-5«  Enfin, comme le dernier coup de dix heures retentissait encore, il étendit la main et prit celle de Mme de Rênal, qui la retira aussitôt. Julien, sans trop savoir ce qu’il faisait, la saisit de nouveau. Quoique bien ému lui-même, il fut frappé de la froideur glaciale de la main qu’il prenait ; il la serrait avec une force convulsive ; on fit un dernier effort pour la lui ôter, mais enfin cette main lui resta.

Son âme fut inondée de bonheur, non qu’il aimât Mme de Rênal, mais un affreux supplice venait de cesser… »

 

 à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : Les ardents de la Rue du Bois-Soleil - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 14 octobre 2016 5 14 /10 /Oct /2016 08:00

"Les ardents de la Rue du Bois-Soleil", # 7

Chap. 2

 

Il ne fut pas un seul jour de ce mois de décembre 1963 que je ne partageai avec Jean Sevestre ou que je ne pensai à lui. Notre amitié toute neuve paraissait à l’épreuve du temps et de ses tourmentes.

Au lycée, nous étions devenus comme frères, partageant récréations et déjeuners à la cantine où nous éprouvions la même détestation des lentilles et de la crème de marrons. Le soir, après les cours, Jean venait réviser ou préparer ses devoirs chez nous. Dans ma chambre, maman lui avait aménagé un petit coin bureau à côté du mien. Le travail scolaire terminé, nous écoutions des disques sur mon électrophone, du Elvis Presley ou des succès des Spoutniks. De sa tante, il ne me parlait guère. D’ailleurs, à chaque fois que, au retour du lycée, nous étions passés à son petit trois-pièces de la rue du Bois-Soleil, elle n’était pas encore rentrée du travail ou étrangement absente.

ardents10-1À l’occasion de l’un de nos passages, Jean me montra, presque secrètement, comme s’il s’était agi de livres obscènes, la petite bibliothèque de sa tante. Je m’attendais à des romans sentimentaux, un peu comme ceux qu’aurait lus maman si elle avait eu la passion de la lecture. Pas du tout ! Apparemment, la tante de Jean appréciait plutôt les récits d’aventures ou de voyages lointains. À l’exception de Mac Orlan et de Cendrars, les auteurs m’étaient tous inconnus.

- Elle a des goûts bizarres ! décréta Jean.

Sinon, l’appartement était d’une affligeante banalité : une cuisine minuscule, un séjour qui faisait office de salon et de salle à manger, deux chambres à chaque extrémité d’un étroit couloir qui desservait aussi le cabinet de toilette, des placards… La chambre à coucher de la tante de Jean était fermée à clef.

- Elle doit avoir des trucs à cacher, me dit-il en relâchant la poignée. Des trucs de femme !

Je ne sais pas ce qu’il appelait des « trucs de femme ». Dans mon esprit, à cette époque, cela se limitait à quelques sous-vêtements affriolants et surtout à des lettres d’amour empaquetées à l’aide d’un ruban rose et délicieusement parfumées à la fleur d’oranger 

Il arriva même, par deux fois, que Jean passât la nuit chez nous. Ce fut maman qui arrangea la chose après que Jean lui eut confié que, de temps en temps, sa tante était de service de nuit et qu’alors il restait seul à l’appartement. Elle s’alarma. Il fut donc invité à partager notre dîner et ma chambre. Si la première nuit fut des plus sages, il n’en fut pas de même de la seconde. Nous approchions des vacances de Noël et avions passé la soirée à évoquer nos cadeaux espérés ou rêvés. Il était tard. Sûr que maman était endormie, je grimpai sur une chaise et attrapai mon numéro de Paris- Hollywood en haut de l’armoire.

- T’as déjà vu des photos de femmes à poil ? demandai-je.

- Non…

- Tiens, regarde !

Je lançai le magazine sur le lit où il commença à le feuilleter lentement.

- Tu l’as acheté ?

- Non, je l’ai trouvé dans une poubelle de l’immeuble. C’est chouette, non ?ardents10-2

Il ne répondit pas, tant les images lui arrachaient les yeux. Je le vis même glisser sa main droite dans son pantalon de pyjama pour se branler en douce.

- Moi, j’ai ma technique à moi pour juter. Tu veux que je te montre ?

Il retira prestement sa main, rougit jusqu’aux oreilles mais articula tout de même un tout petit « oui »

En deux temps trois mouvements, je me mis tout nu et lui fis mon numéro de contorsionniste amateur. Ce soir-là, devant mon premier vrai public, je me surpassai, avalant ma tige avec encore plus de conviction. J’ajoutai au final un massage de couilles et un index dans le cul. Pour un peu, il ne manquait que les applaudissements.

Jean fut si vivement impressionné par ma prestation que, lorsque j’en eus terminé, il m’assaillit de questions : comment l’idée m’était venue ? Depuis quand je le faisais ? Quel goût ça avait ? Est-ce que je n’avais pas peur de m’étouffer ? Est-ce que ça faisait mal ? Est-ce que c’était  à cause ça  ma queue était plus grosse et plus longue que la sienne ?

 

Il en avait oublié les jolies femmes de Paris-Hollywood.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : Les ardents de la Rue du Bois-Soleil - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 13 octobre 2016 4 13 /10 /Oct /2016 08:00

amours

La photo pourrait à première vue apparaître banale : un simple instantané d'amour lesbien. Et pourtant, observez bien les gestes, l'expression des visages : de toute évidence, il n'y a rien d'artificiel, de prémédité, de programmé dans cette image. Tout est spontané, naturel et "vrai". La jeune femme au premier plan est en train de se faire lécher la vulve par sa partenaire qui, afin de mieux assurer sa caresse, a passé sa main droite sous la cuisse de la jeune femme à plat ventre et ainsi attiré le ventre ouvert à sa bouche. La jeune léchée écarte généreusement les cuisses pour se donner tout entière. Sur son visage se lit l'expression du plaisir, d'un plaisir sans prétention, le plaisir de la réjouissance de son corps abandonné... Le lit est déjà defait, c'est un authentique lit d'amour !

Par michel koppera - Publié dans : la grande galerie - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 12 octobre 2016 3 12 /10 /Oct /2016 08:00

Elle est couchée les cuisses écartées devant son ordinateur portable. Elle se masturbe, tout comme son partenaire de webcam. Ils jouissent tous les deux...

video-masturbation mutuelle

pour visionner la vidéo, cliquez ICI

Par michel koppera - Publié dans : videos et webcam - Communauté : Arts érotiques
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